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Trufficulture

La trufficulture est la culture de la truffe au niveau d'une truffière, terrain où le choix des plants (essences d’arbres et plants mycorhizés) favorise le développement de ce champignon. Les trufficulteurs utilisent les techniques agronomiques visant à la production, à la cueillette et à la commercialisation des truffes.

Cueillette de la truffe.
À Beaumont-du-Ventoux, truffière en plein rendement. Les truffes peuvent se récolter au niveau de terrains appelés zones à brûlé ou brûlés, terme de trufficulteur faisant référence aux surfaces de sol plus ou moins stérilisées par le pouvoir assèchant des mycorhizes truffières et de leur effet herbicide[1].

Joseph Talon, inventeur de la trufficulture

Joseph Talon

Joseph Talon (1793-1873), natif du hameau de Croagnes, à Saint-Saturnin-d'Apt, eut l'idée de planter des glands dans une de ses terres en 1808. Une dizaine d'années plus tard, alors qu'il cavait avec son cochon, celui-ci sortit de cette terre plusieurs kilos de rabasses noires. Cette belle récolte de truffes l'incita à continuer. Il acheta de mauvaises terres et les ensemença de glands[2].

Le succès fut au rendez-vous. Joseph Talon s’enrichit, ce fut le courtier du marché d’Apt qui vendit la mèche. Talon faisait fortune avec ses truffes. Comme tous l'avaient vu planter des glands, on l'imita. Les contreforts des monts de Vaucluse, se couvrirent de chênes, plus de 200 propriétaires étaient demandeurs et pressés. Joseph Talon vendit alors des plants truffiers, les premiers plans mycorhizés de l’histoire[2].

La rumeur se rĂ©pandit jusqu'au marchĂ© aux truffes de Carpentras, Auguste Rousseau, nĂ©gociant en truffes, en 1847, se fournit auprès de Talon. Et lorsqu'il prĂ©senta ses truffes Ă  l’expo universelle de Paris, il obtient la mĂ©daille d’or. La trufficulture Ă©tait nĂ©e. Ce qui permit, en 1875, Ă  la commune de Saint-Saturnin d'Apt, de commercialiser six tonnes de truffes[2]. En 1909, il en fut vendu sur le marchĂ© d'Apt 35 000 kilogrammes[3]. Les participants aux deuxièmes rencontres internationales de la truffe qui se sont dĂ©roulĂ©es Ă  MĂ©nerbes le ont rendu hommage Ă  Joseph Talon, le père de la trufficulture moderne et rappelĂ© que le Vaucluse est le berceau de celle-ci[4].

Historique de la production

L’âge d’or de la truffe en France correspond aux trente dernières annĂ©es du XIXe siècle. Il fut le rĂ©sultat d'une dĂ©forestation suivie de la mise en culture des essarts après la RĂ©volution. Les truffières profitèrent de la reforestation Ă  l'exemple de celles du Mont Ventoux. Un peu plus tard, dans les rĂ©gions viticoles, la crise du phylloxĂ©ra permit une nouvelle extension des truffières sur les vignes abandonnĂ©es. Au dĂ©but du XXe siècle la production en France dĂ©passait 1 000 tonnes chaque annĂ©e et plus de la moitiĂ© des dĂ©partements Ă©taient producteurs[5].

Plants de chêne mycorhizés sur le marché de Richerenches
ChĂŞnes truffiers au milieu des vignes dans le Tricastin

Puis tout au long du XXe siècle, la production chuta, notamment à cause de la diminution, après la Première Guerre mondiale, de la population rurale (régression du pastoralisme, déprise agricole et fermeture des forêts, disparition des caveurs fauchés par la Grande Guerre), suivie des changements culturaux avec la mécanisation. Les truffières se raréfièrent et disparurent dans beaucoup de régions. La relance se fit au cours des années 1960 avec des programmes de plantations. La crise n'étant pas seulement française, il se tint à Souillac le premier congrès international de la trufficulture, organisé par la Fédération Nationale de Producteurs de Truffes (FNPT)[5].

L'espoir d'une forte reprise fut conforté par la mise en marché des plants mycorhizés au début des années 1970. Mais ceux-ci furent plantés avec un manque de rigueur et une approche trop strictement agricole et productiviste de la part des trufficulteurs. Beaucoup d'espoirs furent déçus[5].

Mycorhization

ChĂŞnes blancs et chĂŞnes verts truffiers

Mais cette solution était la bonne. La truffe est un champignon mycorhizien, et elle ne peut accomplir son cycle complet qu'avec une plante-hôte, comme un chêne ou un noisetier. Ces plants truffiers sélectionnés et garantis par l'INRA sont l'aboutissement des travaux des chercheurs italiens Fassi et Fontana qui, en 1967, avaient réalisé la synthèse mycorhizienne de la Tuber maculatum avec un pin (Pinus strobus L.). Cette méthode était déjà employée par les trufficulteurs méridionaux de Vaucluse. L'INRA proposa à grande échelle des plants truffiers fiables, car mycorhizés par l’espèce souhaitée, et non porteurs d’autres champignons[6].

Ce qui permet d'avancer, comme le font Alain Escafre et François Roussel : « Un chercheur italien M. Bencivenga résume fort bien la situation en affirmant encore récemment (1999) que la trufficulture avait connu deux grands succès : Le premier, quand a été découvert la dépendance des truffes envers certaines plantes supérieures ; le second, quand les plants mycorhizés ont été produits à grande échelle. Le troisième pas important ne sera accompli que lorsque la recherche sera en mesure de garantir une production significative à ceux qui ont effectué des plantations »[7].

Cueillette et production

Truffière en pleine production, l'herbe est tuée par l'effet antibiotique de la truffe

Il y aurait environ 20 000 trufficulteurs en France. Ils regroupent des producteurs qui plantent, avec un succès inĂ©gal, avec un appui scientifique, et des caveurs (ou rabassiers) qui ramassent le champignon.

Une vingtaine de négociants opèrent en France (plus une vingtaine de conserveurs). Ils achètent sur les marchés agricoles de gros. Ils gardent leur chiffre d’affaires secret, mais les spécialistes l'estimaient à environ 30 millions de francs (4,6 millions d’euros) en 1995.

La culture des truffes sur des truffières aménagées et cultivées s'est fortement développée, au point de fournir aujourd'hui 80 % des truffes françaises du marché.

Les « caveurs » ou « rabassiers » (ramasseurs de truffes) utilisent traditionnellement pour le cavage (le ramassage des truffes) des truies (cochon truffier) et des mouches truffigènes. Ils utilisent de plus en plus des chiens truffiers plutôt que le cochon plus difficile à utiliser (peu mobile, vite fatigué, au transport en voiture malaisé et moins discret, les voisins pouvant suivre plus facilement le caveur sur son coin à truffes). Contrairement à la truie, ces chiens sont spécifiquement éduqués à chercher les truffes[8] - [9].

  • Chien truffier en action
    Chien truffier en action
  • La mouche Ă  truffes : Suillia fuscicornis.
    La mouche Ă  truffes : Suillia fuscicornis.
  • Cochon truffier
    Cochon truffier

Les anciens préfèrent chercher à la mouche[10], grâce à une espèce particulière, Suilla gigantea, qui est très attirée par les truffes. Une fois la truffe repérée, le caveur l'extrait avec précaution du sol à l’aide d’un piolet nommé « cavadou », en essayant de ménager les couches de sol pour que le mycélium reconstitue d'autres truffes les années suivantes, chacun ayant ses recettes et ses secrets pour le dressage ou pour la recherche et collecte du précieux champignon.

  • Cavadou (petite pelle) et caissettes
    Cavadou (petite pelle) et caissettes
  • DiffĂ©rents cavadous
    Différents cavadous

Trufficulture en France

Trufficulteurs au marché de Carpentras
La pesée sur le marché de Richerenches

L'essor de la trufficulture en France est dû pour beaucoup à la crise du phylloxéra du vignoble qui laisse des milliers d'hectares en jachère à la fin du XIXe siècle[11]. Selon les conditions climatiques et pédologiques, ont été implantées la truffe du Périgord considérée comme « le diamant noir » de la cuisine française, la truffe de Bourgogne ou de Champagne, la truffe blanche d'été[12].

Au XXIe siècle, la France fournit les deux tiers de la production mondiale. Le Comtat Venaissin produit à lui seul les deux tiers de la truffe de Vaucluse, premier département producteur[13].

Le piémont du Ventoux est, avec le Tricastin voisin, le premier producteur en France de Tuber melanosporum[a 1]. Leur marché reste hors normes car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[a 1]. En saison, c'est le marché de Carpentras, un des plus importants de la région avec Richerenches, qui fixe les prix. Les rabassiers (trufficulteurs) y affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges[N 1]. C'est loin d'être faux puisque les spécialistes ont vérifié qu'une bonne année dépend à la fois d'un fort ensoleillement estival suivi de pluies entre la mi-août et la mi-septembre[14].

Ces truffes se rĂ©coltent entre 500 et 1 000 mètres d'altitude. PrĂ©fĂ©rant les terrains calcaires, elles se dĂ©veloppent toujours en symbiose avec le chĂŞne blanc ou vert, le frĂŞne et le charme. Il est affirmĂ© que les plus fines poussent Ă  l'ombre du tilleul[14].

Production de tuber melanosporum[N 2]. (2005)[15]
RĂ©gions Production Parcelles de 10 Ă  30 ha Parcelles de moins de 10 ha
39 t10 016 ha7 753 ha
Sud-Ouest :21,5 %20,2 %23 %
Sud-Est :76,6 %73,3 %65,5 %
Centre-Ouest1,9 %6,5 %11,6 %
Toutes productions de truffes confondues (2005)[15]
RĂ©gions Production Parcelles de 10 Ă  30 ha Parcelles de moins de 10 ha
52,26 t10 286 ha7 968 ha
Sud-Ouest :18 %19,6 %22,3 %
Sud-Est :74 %71,4 %63,7 %
Centre-Ouest1,5 %6,3 %11,3 %
Centre-Est6,5 %2,7 %2,7 %

Norme Interfel

En 2006 une norme concernant les truffes fraĂ®ches (Tuber mĂ©lanosporum et Tuber brumale) a Ă©tĂ© dĂ©finie, sur la base d'un accord interprofessionnel, afin d'amĂ©liorer et de qualifier l'offre. Les truffes mises Ă  la vente doivent ĂŞtre entières, sans cassure. Elles doivent avoir l'odeur, la saveur et la couleur caractĂ©ristiques de leur espèce. Il faut qu'elles soient propres et brossĂ©es, exemptes de parasites et de pourriture. Enfin, elles doivent avoir un poids supĂ©rieur Ă  5 grammes[16].

Quelle que soit l'espèce, une truffe doit entrer dans l'une de ces trois catĂ©gories : CatĂ©gorie Extra oĂą se retrouvent les truffes de qualitĂ© supĂ©rieure d'un calibre supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  20 grammes, CatĂ©gorie I qui regroupe les truffes de bonne qualitĂ© comportant de lĂ©gers dĂ©fauts, ayant un calibre supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  10 grammes, CatĂ©gorie II qui comprend toutes les autres truffes de calibre supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  5 grammes[16].

La trufficulture et le réchauffement climatique

Les sĂ©cheresses successives ont eu des effets importants sur la production des truffes. Et quand s'y mĂŞle le gel la rĂ©colte plafonne Ă  25 tonnes. Le rĂ©chauffement climatique et son impact sur la trufficulture ont Ă©tĂ© le thème d'une rĂ©union europĂ©enne Ă  MĂ©nerbes le [4].

Sachant que les plants truffiers plantés dans cette première décennie du XXIe siècle seront en plein rendement en 2050, les chercheurs de l'INRA ont averti les trufficulteurs que « les zones propices à la culture de la truffe devraient remonter vers le Nord et l’Est, ainsi qu’en altitude » afin que les arbres puissent supporter des étés plus chauds et des sécheresses plus fréquentes. Ce qui ne pose pas de problème géographique en France hexagonale mais sur le pourtour du bassin méditerranéen[4].

La truffe du désert qui s'acclimate en Provence

Premier effet du réchauffement climatique, l'apparition dans les Alpilles de la truffe du désert (de la famille des Terfeziaceae, et non des Tuber), originaire du Maroc et d'interet gustatif limité. D'où la nécessité de mettre en place une stratégie globale pour atténuer les effets de ce réchauffement avec irrigation, paillage, nouvelles essences d'arbres truffiers[N 3], nouvelles méthodes de travail, refroidissement du sol[4].

Gian Luigi Gregori, un chercheur italien, présent à Ménerbes, explicita ses essais de domestication de l’arbre truffier et leur but. « Celui-ci est fréquemment taillé pour qu'il grandisse en largeur et non en hauteur, pour fournir ombre et fraîcheur à la truffe. Le sol est travaillé à la pioche pour limiter la croissance des racines. Les parcelles sont arrosées souvent, à petites doses, pour que le sol soit toujours humide »[4].

Stand du syndicat des producteurs de truffes noires au marché de Richerenches

Mais l'irrigation des truffiers n'est pas la panacée. L'arrosage profite aux herbes et aux autres champignons. En dépit des nouvelles techniques, le mystère reste entier. Personne aujourd'hui ne peut expliquer pourquoi un arbre donne des truffes et son voisin reste stérile. Ce qui amena la conclusion de Jean-Charles Savignac, président de la Fédération Nationale de Producteurs de Truffes « la trufficulture, c’est l'art d'essayer de produire de la truffe »[4].

Pour la rĂ©colte 2011-2012 de truffes noires d'hiver qui a Ă©tĂ© exceptionnelle, Jean Charles Savignac a constatĂ© son cĂ´tĂ© inattendu après une double sĂ©cheresse printanière et automnale, et une rĂ©colte perturbĂ©e par l'Ă©pisode de froid de la fin janvier. Or, en dĂ©pit de tous ces facteurs nĂ©gatifs, la plupart des marchĂ©s ont proposĂ© des truffes de qualitĂ© et en abondance. La production française a atteint 44 tonnes, dont 14 tonnes pour le Sud-Ouest et 30 pour le Sud-Est. Il en conclut : « Il faut voir Ă  la base de cette rĂ©colte assez Ă©levĂ©e (et qui aurait Ă©tĂ© supĂ©rieure avec des conditions climatiques moins dĂ©favorables) l'effet du travail patient des milliers de trufficulteurs français qui plantent chaque annĂ©e près de 400 000 plants Ă  vocation truffière »[17]. Cependant, la production française annuelle de truffe noire dĂ©passe rarement 50 tonnes alors qu'elle atteignait 700 tonnes en moyenne Ă  la fin XIXe siècle[18]. La rĂ©gression du pastoralisme Ă  la suite de l'exode rural et de l'intensification de l'agriculture, et les changements climatiques ont ainsi entraĂ®nĂ© un embroussaillement nĂ©faste aux truffières sauvages. « La truffe est devenue un produit de luxe car il ne subsiste plus que 5 % des truffières naturelles en France »[19].

Truffe du Tricastin

La truffe du Tricastin a voulu se protéger par une appellation d'origine depuis 1978[20], elle s'étend sur 68 communes de la Drôme et 15 communes de Vaucluse[21]. Pour revendiquer cette appellation, la truffe du Tricastin exige une stérilisation en première ébullition et uniquement avec des T. melanosporum[22].

Dans cette région, comme dans d'autres, les trufficulteurs se sont regroupés en syndicat de producteurs comme ceux de la Drôme des Collines (et Isère limitrophe)[23] ou le syndicat général de la truffe noire du Tricastin, qui a son siège social à la Maison de la Truffe et du Tricastin, à Saint-Paul-Trois-Châteaux[24].

Notes et références

Notes

  1. Les pluies doivent être abondantes entre l'Assomption (15 août) et la Nativité de Notre-Dame (8 septembre).
  2. La meilleure période de récolte pour Tuber melanosporum est entre janvier et février
  3. En Provence, une des pistes est l’utilisation de chênes verts au lieu des autres chênes, noisetiers et pins

Références

  1. Gabriel Callot, La truffe, la terre, la vie, éditions Quæ, , p. 108
  2. Joseph Talon, inventeur de la trufficulture
  3. Provence, édition du Petit Futé, 2009-2010.
  4. Yannick Groult, Le diamant noir menacé par le réchauffement climatique
  5. Alain Escafre et François Roussel, op. cit., p. 6.
  6. G. Chevalier et H. Frochot, op. cit., p. 201.
  7. Alain Escafre et François Roussel, op. cit., p. 8.
  8. La récolte de la truffe
  9. Thierry Talou et Michel Kulifa, « Les secrets de la truffe », La Recherche, no 239,‎ , p. 37-38
  10. demande référence
  11. Gabriel Callot, La truffe, la terre, la vie, Quæ, , p. 26.
  12. Zones d'implantation de la truffe en France.
  13. Histoire de la Truffe
  14. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 180.
  15. Alain Escafre et François Roussel, op. cit., p. 13.
  16. « La norme INTERFEL sur le site de l'association des trufficulteurs des coteaux de Saint-Paul-Trois-Châteaux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  17. « Analyse de la récolte 2011-2012 par Jean Charles Savignac, président national de la fédération française des trufficulteurs »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  18. Francis Martin, Sous la forêt. Pour survivre il faut des alliés, Humensis, , p. 47
  19. Jean-Christophe Guéguen et David Garon, Biodiversité et évolution du monde fongique, EDP Sciences, , p. 7
  20. La truffe du Tricastin sur le site www.culture.gouv.fr
  21. AOC truffe du Tricastin
  22. La truffe du Tricastin AOC
  23. Syndicat des producteurs de truffes de la DrĂ´me des collines
  24. Syndicat général de la truffe noire du Tricastin
  1. Jacques Galas, p. 111.

Bibliographie

  • Adolphe Chatin. La truffe. Paris, Baillière, 1892.
  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. EncyclopĂ©die d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les CĂ´tes du Ventoux, origines et originalitĂ©s d'un terroir de la vallĂ©e du RhĂ´ne, A. BarthĂ©lemy, Avignon, (ISBN 2879230411)
  • Jean-Marc Olivier, Jean-Charles Savignac et Pierre Sourzat, Truffe et trufficulture, PĂ©rigueux, Éditions Fanlac, , 4e Ă©d., 343 p. (ISBN 978-2-86577-287-2)

Voir aussi

Articles connexes

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