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Beaumont-du-Ventoux

Beaumont-du-Ventoux est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Beaumont-du-Ventoux
Beaumont-du-Ventoux
Hameau les Cabannes Ă  Beaumont-du-Ventoux.
Blason de Beaumont-du-Ventoux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Alain Bremond
2020-2026
Code postal 84340
Code commune 84015
DĂ©mographie
Gentilé Beaumonais
Population
municipale
304 hab. (2020 en augmentation de 4,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 11′ 01″ nord, 5° 09′ 59″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 1 900 m
Superficie 28,16 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Malaucène
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Vaison-la-Romaine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Beaumont-du-Ventoux
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Beaumont-du-Ventoux

    Ses habitants sont nommés les Bellimontois, ou Bèumoniès en provençal[1].

    GĂ©ographie

    Beaumont-du-Ventoux, une des communes du piémont du mont Ventoux.

    Localisation

    Le bourg est situé à quatre kilomètres de Malaucène par la route départementale 153.

    Communes limitrophes de Beaumont-du-Ventoux
    Malaucène Malaucène Saint-Léger-du-Ventoux
    Malaucène Beaumont-du-Ventoux
    BĂ©doin

    Les hameaux

    La commune a la particularité d'avoir un habitat éclaté sur neuf hameaux : le Piolon est le point central administratif, regroupant la mairie et l'école.

    Les autres hameaux sont[2] :

    • l’Église,
    • les Cabanes,
    • Pierlaud,
    • les Tullières,
    • les Valettes,
    • Sainte-Marguerite,
    • les Alazards
    • et la station de ski de Mont Serein.

    Voies routières

    Transports en commun

    GĂ©ologie et relief

    • L'ensemble de la commune est composĂ© d'une partie du flanc nord du mont Ventoux et de collines accolĂ©es[5]. Seule exception, une petite plaine agricole oscillant ente 357 et 400 mètres d'altitude, triangle coincĂ© entre les collines du piĂ©mont du mont Ventoux au sud et Ă  l'est, la commune voisine de Malaucène Ă  l'ouest et la colline du Rissas au nord.
    • Mont Serein.
    • Parc naturel rĂ©gional du Ventoux en projet

    Hydrographie et eaux souterraines

    Rieu Froid aux Valettes.

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[6] :

    • plusieurs combes (combe des Glacières, combe de Trempe, etc.) alimentent un ruisseau qui coule dans le vallat du Plan pour nourrir le Rieu Froid[7].

    Beaumont-du-Ventoux dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 350 équivalent-habitants[8].

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Malaucène auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[9].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaumont-du-Ventoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Malaucène, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[13] et 4 295 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    La commune a porté le nom de Beaumont de Malaucène puis de Beaumont d'Orange. Son origine vient de belli montis, avec comme signification l'endroit d'où l'on voit de loin[21].

    La commune porte le nom de Bèumont dau Ventor en occitan.

    Histoire

    Les pierres de la carrière de Beaumont à Vaison-la-Romaine.

    Préhistoire et Antiquité

    La colline de Rissas fut durant le Paléolithique et le Néolithique une vaste carrière d'exploitation de silex. Ceux-ci étaient taillés ou polis sur place et ce site a permis de découvrir aussi des nuclei et des maillets à rainures[1].

    En 1845, un labour fit sortir d'un champ des vestiges romains dont le reste d'un bassin, des tuyaux de plomb et plusieurs cippes[22]. La colonisation romaine a laissé bien d'autres traces dont la carrière de pierre de la Combe de Maupas qui fut utilisée pour la construction des édifices de Vasio, la capitale des Voconces. Une voie spéciale fut même construite pour acheminer les blocs de pierre. À proximité, les fouilles ont permis d'exhumer des amphores, un autel à Diane ainsi que l'inscription funéraire d'un préfet de cohorte[1].

    Moyen Ă‚ge

    Juan Fernandez de Heredia et Raymond de Turenne, les deux capitaines des Armes du Comtat Venaissin, au XIVe siècle[Note 2].
    Extrait de la carte de Jacques de Chieze (1627) montrant Beaumont au pied du Mont Ventaux.

    En 1300, le village se trouvait à Beaumont-le-Vieux, aujourd'hui simple hameau de l'actuel Beaumont. Son château appartenait alors à Raymond de Beaumont, évêque de Carpentras[22]. Le fief dépendait de la Révérende Chambre Apostilique - le ministère des finances pontificales - qui en était Dame foncière. Il fut attribué en 1317 à Rostaing d'Esparron, qui en rendit hommage à Arnaud de Trian, recteur du Comtat Venaissin. Il passa à sa descendante, Mabille d'Esparron en 1363[1].

    Lors de ses guerres contre Clément VII, en 1393, Raymond de Turenne attaqua Beaumont-le-Vieux qui fut complètement détruit avec sa chapelle dédiée au Saint-Sépulcre. Celle-ci avait sa jumelle au bas de la vallée qui est restée intacte et porte toujours la marque VGo de son maître d'œuvre[1].

    Après le passage de celui qui fut surnommé le « Fléau de Provence », le village éclata en hameaux : les Alazards, l'Église ou les Fourches, Sainte-Marguerite et les Valettes[1].

    Renaissance

    En 1435, ce fief fut acheté par Guillaume et Louis Artaud qui ne le gardèrent pas et le revendirent à Barthélemy de Brancas[1].

    En 1673, Louis de Brancas, duc de Villars, vendit ce fief Ă  François Guillaume de Castellane d'Ampus pour 30 000 livres[23].

    PĂ©riode moderne

    Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    PĂ©riode contemporaine

    Sur le mont Serein, dans le massif du mont Ventoux a été construite une chapelle œcuménique. Sa première pierre fut posée le et elle fut consacrée le . Ses vitraux sont l'œuvre de l'abbé Roy, aumônier de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle à Avignon[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Bernard Charrasse SE Retraité agricole
    2020 En cours Alain Bremond
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    Mairie de Beaumont-du-Ventoux.

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :

    • total des produits de fonctionnement : 316 000 â‚¬, soit 1 074 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 243 000 â‚¬, soit 826 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 131 000 â‚¬, soit 447 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 38 000 â‚¬, soit 128 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 168 000 â‚¬, soit 570 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 4,70 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 4,65 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 26,96 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2015 : mĂ©diane en 2015 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 729 â‚¬[25].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2020, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en augmentation de 4,11 % par rapport Ă  2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    572615589675544536570602545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    508486458465453440416378344
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    333303292250229210213195188
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    194203185240260286319322311
    2015 2020 - - - - - - -
    285304-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    Caveau de Beaumont-du-Ventoux, point de vente de la cave vinicole.

    Les principales cultures fruitières sont la « cerise du Ventoux »[30] et l'abricot. Le vignoble produit un vin classé en Ventoux (AOC) et un vin paillé, la "Cuvée Vieil Or"[31], produit par la cave vinicole[32]. Il a été vinifiée pour la première fois en 2000. C'est la reprise d'une recette ancestrale. La tradition provençale veut, en effet, que l'on mette de côté les plus belles grappes et les fasse sécher pour entrer dans les treize desserts de Noël. Où les vignerons de la cave ont innové, c'est en vinifiant ces raisins passerillés. Vendangés à l'automne, les grenaches (80 %) et les clairettes (20 %), sont mis à sécher dans des cagettes de bois et dans des endroits (greniers ouverts) où passe bien le mistral. C'est le passerillage hors souche, déjà connu du temps de Pline l'Ancien. Ces grappes qui ont perdu une grande partie de leur eau (grains flétris) et ont acquis une plus forte concentration en sucre, sont pressées à la fin décembre et le vin mis en bouteille après quelques mois de vieillissement[33].

    Élevage

    Jas dit des Abeyts sur le versant sud du mont Ventoux. La cabane du berger est bâtie contre le pignon-façade de la bergerie proprement dite.

    L'Ă©levage ovin est pratiquĂ© sur les pentes du Ventoux depuis des millĂ©naires. Ă€ tel point que dès la fin du NĂ©olithique, le pastoralisme et, son associĂ© traditionnel, le feu sont Ă  l'origine du premier dĂ©boisement du massif[34]. Datant de cette pĂ©riode, des vestiges de bergeries rupestres ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans la combe de Malaval[35]. Les flancs de la montagne constituent un immense espace pastoral de 25 000 hectares[36]. L'Ă©levage du mouton a connu son premier grand essor au Moyen Ă‚ge et plus particulièrement au XIVe siècle au temps des papes d'Avignon. D'Ă©normes troupeaux paissaient landes, sous-bois, terres après moisson ou en jachère[37]. De nombreux jas en tĂ©moignent encore. Il en a Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ© 60 Ă  BĂ©doin, 20 Ă  Flassan et 10 Ă  Villes-sur-Auzon avec les citernes et les aiguiers attenants[37].

    Les premières estimations prĂ©cises ne datent pourtant que du XIXe siècle. Le nombre d'ovins est alors estimĂ© Ă  30 000 tĂŞtes. Ce cheptel subdivisĂ© en petits troupeaux, ou trenteniers, est placĂ© sous la garde de jeunes bergers dont un bon nombre sont issus des hospices d'Avignon et de Carpentras[38]. DĂ©jĂ  les agneaux de la race locale « PrĂ©alpes du Sud » sont vendus aux foires annuelles de Sault[38].

    Un net recul de cet Ă©levage va ĂŞtre marquĂ© par la politique de reboisement qui va affecter la zone de pâturage Ă  partir de 1 000 mètres d'altitude. Entre 1866 et 1929, ce sont la moitiĂ© des troupeaux qui disparaissent sur le versant sud et le versant nord n'a plus qu'un tiers Ă  un quart de son cheptel initial[39]. En 1970, on comptabilise encore 6 000 ovins dissĂ©minĂ©s en 70 troupeaux. En l'an 2000, le chiffre est restĂ© identique, mais avec seulement 28 troupeaux. Ă€ ce chiffre s'ajoute l'estive qui fait monter sur les pâturages du Ventoux entre 800 Ă  1 000 tĂŞtes en provenance de Sarrians et de Jonquières[39].

    Tourisme

    Hormis l'agriculture et l'élevage, l'économie la plus facilement identifiable autour du mont Ventoux est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles semblent tenir compte du développement du tourisme et un nombre grandissant de domaines proposent, en plus de la traditionnelle dégustation, de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme sur le mont Ventoux. Tout d'abord, le tourisme détente, qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme les marchés provençaux. Ensuite, le tourisme vert, qui profite du cadre protégé qu'offrent le mont Ventoux et ses environs. Enfin, le tourisme sportif, car nombreux sont les touristes qui viennent voir cette montagne mythique du Tour de France et parfois même s'y essayent sur une partie du parcours, ou encore viennent pratiquer la randonnée ou faire du ski[40]. C'est sur la commune que se trouve la seule station de ski du Vaucluse, la station du mont Serein.

    Pour loger ses touristes, la commune dispose d'un camping, d'un hébergement collectif au niveau de la station de ski, de gîtes et de locations saisonnières.

    Restaurant Bistrot de pays La Fourchette du Ventoux[41] - [42].

    La station de sports d'hiver du mont Serein

    Sur le versant nord du mont Ventoux, au pied du mont Serein culminant Ă  1 445 m d'altitude, se trouve une station de ski installĂ©e depuis le milieu des annĂ©es 1920.

    L'écrivain, peintre et alpiniste Pierre de Champeville, fondateur et premier directeur du syndicat d'initiative de Carpentras[Note 4], est le premier à être convaincu de la possibilité de créer une station de sports d'hiver sur l'un des versants du Ventoux. Après une reconnaissance positive de sa part en mars 1925, il organise au cours de l'hiver 1925-1926 plusieurs excursions avec démonstration de ski dans le vallon des Pointes.

    Face au succès rencontré, la nécessité d'offrir un abri aux skieurs incite les syndicats d'initiative d'Avignon et de Carpentras à aider Eugène Reynard, un apiculteur de Bédoin, propriétaire d'un terrain au mont Serein, à édifier sur celui-ci un refuge connu depuis sous le nom de chalet Reynard.

    Station de ski du mont Ventoux à proximité du mont Serein.

    Dès 1927, sous l'impulsion de Champeville, commence la mise en état du plateau du Contrat et les premières pistes sont fréquentées l'année suivante. L'équipement du site Contrat / mont Serein terminé, le ski-club du Ventoux d'Avignon prend à son tour l'initiative de faire construire le refuge Chanvert sur le versant nord. Dans le même temps, les hommes politiques interviennent pour faire tracer une nouvelle route allant de Malaucène vers le sommet du Ventoux via le mont Serein.

    La popularisation de ces aménagements est faite par Champeville lui-même au cours des années 1930-1931 avec une série d'articles qui paraissent dans la presse nationale et locale[Note 5].

    Aujourd'hui la station du mont Serein offre 12 kilomètres de pistes de ski alpin et 7 kilomètres de ski nordique, et un hôtel-restaurant. La station a su diversifier ses activités en proposant des loisirs l'été comme l'équitation, le vélo tout terrain, la tyrolienne, la grimpe d'arbre ou l'initiation à l'astronomie. La pratique du parapente sur le mont Ventoux est apparue à la fin du XXe siècle[43].

    Équipements et services

    Enseignement

    École de Beaumont-du-Ventoux.

    Sports

    • L'on peut noter au niveau du mont Serein en hiver la pratique du ski, qu'il soit de fond ou alpin, ainsi que les balades en raquettes.
    • En Ă©tĂ©, possibilitĂ© de nombreuses balades avec entre autres le passage du Sentier de grande randonnĂ©e 4, pratique du vĂ©lo, etc.

    Santé

    • Pas d'amĂ©nagement particulier de santĂ© sur la commune, mais pharmacies, centre hospitalier, centre mĂ©dico-social et divers mĂ©decins sur la commune de Vaison-la-Romaine[46].

    Cultes

    Écologie et recyclage

    Lieux et monuments

    • Église.
      Église.
    • Chapelle du Saint SĂ©pulcre.
      Chapelle du Saint SĂ©pulcre.
    • Chapelle Sainte-Marguerite.
      Chapelle Sainte-Marguerite.
    • Chapelle Saint-Roch.
      Chapelle Saint-Roch.
    • Lavoir du hameau des Valettes.
      Lavoir du hameau des Valettes.
    • Tour ruinĂ©e.
      Tour ruinée.

    Patrimoine religieux :

    • L’église paroissiale reconstruite et agrandie Ă  partir de 1692[48].
    • Chapelles :
      • Chapelle du Saint-SĂ©pulcre[49] au hameau des Valettes du XIIe siècle[50]. Elle Ă©tait dès 1113 un prieurĂ© de Saint-Victor de Marseille sur son tympan est sculptĂ©e une scène qui a donnĂ© cours Ă  diffĂ©rentes interprĂ©tations puisque les uns y voient « un christ entourĂ© de deux croix et de deux espèces de boĂ®tes ou de maisons », d'autres « un homme prĂŞtant serment entre deux sarcophages », certains « un orant bĂ©nissant » et les derniers « le tombeau de JĂ©sus Christ avec des religieux »[51].
      • Chapelle Sainte-Marguerite[52] oĂą l'on trouve en rĂ©emploi une stèle anĂ©pigraphique servant de support Ă  un bĂ©nitier, un Arbre de Vie ainsi qu'un autel palĂ©o-chrĂ©tien[51].
      • Chapelle Sainte-Sidoine[53], sur le parcours du GR4, Ă  748 mètres d'altitude.
      • Chapelle Saint-Roch aux Grandes Terres[54].
    • Monument aux morts[55].

    Autres patrimoines[56] :

    • Tour ruinĂ©e, reste d'un château de la fin du Xe siècle Ă  Beaumont-le-Vieux[57].
    • Oratoires.
    • Anciens lavoirs.
    • Carrières de pierres d'origine romaine[58] au niveau de la combe du Maupas.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Beaumont-du-Ventoux

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[59] :

    De gueules à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur, accompagnée en chef d'une clé d'or et d'une clé d'argent passées en sautoir et en pointe d'une croix potencée aussi d'or, cantonnée de quatre croisettes de même (croix de Jérusalem).[60]

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Juan Fernandez de Heredia et Raymond de Turenne, représentés par Benvenuto di Giovanni (1436-1518), sur une des fresques de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. La ville de Carpentras a honoré Pierre de Champeville (1885-1950) en donnant son nom à l'un de ses squares, la plaque commémorative célèbre en lui « l'apôtre du Ventoux ».
    5. Les articles de Pierre de Champeville ont été archivés à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras par le conservateur Robert Caillet, coauteur avec Champeville de Carpentras et le Mont-Ventoux, imp. Batailler, Carpentras, 1934. Il s'agit de Nos sports d'hiver au Mont-Ventoux, les Tablettes d'Avignon, 2 mars 1930, Neiges comtadines, sur la face nord du Ventoux, les Tablettes d'Avignon, 20 avril 1930, Les sports d'hiver au Mont-Ventoux, La Montagne, revue du Club Alpin Français, janvier-février 1931, Sports d'hiver au Mont-Ventoux, le Grand Silence Blanc, les Tablettes d'Avignon, 1er mars 1931 et Autour du Mont-Ventoux, Revue du Touring-Club de France, avril 1931.

    Références

    1. Robert Bailly, op. cit., p. 78.
    2. 9 hameaux dont le Mont Serein
    3. Réseau Sud mobilité
    4. Trans Vaucluse
    5. Beaumont-du-Ventoux, sur Provence 7
    6. Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval
    7. Fiche du Rieu Froid sur le site du SANDRE
    8. Inauguration de la nouvelle station d'Ă©puration "naturelle"
    9. Zonage sismique règlementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Malaucène », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Élaboration du PLU
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1698.
    22. Jules Courtet, op. cit., p. 83.
    23. Robert Bailly, op. cit., p. 79.
    24. Les comptes de la commune
    25. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. La cerise du Ventoux
    31. Vin de Liqueur "Cuvée Vieil Or"
    32. « coopérative vinicole », notice no IA84000762, base Mérimée, ministère français de la Culture Enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
    33. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 145.
    34. Évelyne Crégut-Bonnoure, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 183.
    35. Gérard Sauzade et jacques Buisson-Catil, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 185.
    36. Collectif, En patache autour du Ventoux, Éd. Alain Barthélemy, Avignon, 1983.
    37. Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 130.
    38. Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 131.
    39. Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 132.
    40. Claudine Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 168.
    41. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
    42. Fédération nationale des bistrots de pays
    43. La station du mont Serein
    44. Enseignement publique primaire en Vaucluse
    45. Carte scolaire du Vaucluse
    46. Professionnels et établissements de santé
    47. Paroisse Malaucène
    48. L’église paroissiale
    49. Chapelle du Saint-SĂ©pulcre, sur Monumentum
    50. « Chapelle du Saint-Sépulcre », notice no PA00081963, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 144.
    52. À la rencontre des Saints de Provence
    53. Chapelle saint-Sidoine
    54. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
    55. Beaumont-du-Ventoux : monument aux morts
    56. Patrimoine du village
    57. Village de Beaumont du Ventoux
    58. Les carrières romaines
    59. - Comtat Venaissin (est) : Beaumont-du-Ventoux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    60. Armorial des communes du Vaucluse

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. EncyclopĂ©die d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
    • Jules Courtet, Dictionnaire gĂ©ographique, gĂ©ologique, historique, archĂ©ologique et biographique des communes du dĂ©partement de Vaucluse, Avignon, Seguin AinĂ©, (1re Ă©d. 1857), 400 p. (lire en ligne)
    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. BarthĂ©lemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les CĂ´tes du Ventoux. Origines et originalitĂ©s d'un terroir de la vallĂ©e du RhĂ´ne, Le Pontet, A. BarthĂ©lemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)

    Articles connexes

    Liens externes

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