Beaumont-du-Ventoux
Beaumont-du-Ventoux est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Beaumont-du-Ventoux | |||||
Hameau les Cabannes Ă Beaumont-du-Ventoux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin | ||||
Maire Mandat |
Alain Bremond 2020-2026 |
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Code postal | 84340 | ||||
Code commune | 84015 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Beaumonais | ||||
Population municipale |
304 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 01″ nord, 5° 09′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 357 m Max. 1 900 m |
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Superficie | 28,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Malaucène (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vaison-la-Romaine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vaucluse
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Ses habitants sont nommés les Bellimontois, ou Bèumoniès en provençal[1].
GĂ©ographie
Localisation
Le bourg est situé à quatre kilomètres de Malaucène par la route départementale 153.
Les hameaux
La commune a la particularité d'avoir un habitat éclaté sur neuf hameaux : le Piolon est le point central administratif, regroupant la mairie et l'école.
Les autres hameaux sont[2] :
- l’Église,
- les Cabanes,
- Pierlaud,
- les Tullières,
- les Valettes,
- Sainte-Marguerite,
- les Alazards
- et la station de ski de Mont Serein.
Voies routières
- La route départementale 974 passe sur la partie en hauteur de la commune, sans liaison avec le bourg, relativement proche des crêtes et arrivant au sommet du mont Ventoux.
- Enfin, la route départementale 164 A distribue la station du mont Serein.
- L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7.
Transports en commun
- Réseau Sud mobilité[3].
- Trans Vaucluse[4].
- TER Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur.
GĂ©ologie et relief
- L'ensemble de la commune est composé d'une partie du flanc nord du mont Ventoux et de collines accolées[5]. Seule exception, une petite plaine agricole oscillant ente 357 et 400 mètres d'altitude, triangle coincé entre les collines du piémont du mont Ventoux au sud et à l'est, la commune voisine de Malaucène à l'ouest et la colline du Rissas au nord.
- Mont Serein.
- Parc naturel régional du Ventoux en projet
Hydrographie et eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou Ă son aval[6] :
- plusieurs combes (combe des Glacières, combe de Trempe, etc.) alimentent un ruisseau qui coule dans le vallat du Plan pour nourrir le Rieu Froid[7].
Beaumont-du-Ventoux dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 350 équivalent-habitants[8].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Malaucène auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[9].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.
Urbanisme
Typologie
Beaumont-du-Ventoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Malaucène, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 4 295 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].
- Plan local d'urbanisme en cours d'Ă©laboration[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
La commune a porté le nom de Beaumont de Malaucène puis de Beaumont d'Orange. Son origine vient de belli montis, avec comme signification l'endroit d'où l'on voit de loin[21].
La commune porte le nom de Bèumont dau Ventor en occitan.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La colline de Rissas fut durant le Paléolithique et le Néolithique une vaste carrière d'exploitation de silex. Ceux-ci étaient taillés ou polis sur place et ce site a permis de découvrir aussi des nuclei et des maillets à rainures[1].
En 1845, un labour fit sortir d'un champ des vestiges romains dont le reste d'un bassin, des tuyaux de plomb et plusieurs cippes[22]. La colonisation romaine a laissé bien d'autres traces dont la carrière de pierre de la Combe de Maupas qui fut utilisée pour la construction des édifices de Vasio, la capitale des Voconces. Une voie spéciale fut même construite pour acheminer les blocs de pierre. À proximité, les fouilles ont permis d'exhumer des amphores, un autel à Diane ainsi que l'inscription funéraire d'un préfet de cohorte[1].
Moyen Ă‚ge
En 1300, le village se trouvait à Beaumont-le-Vieux, aujourd'hui simple hameau de l'actuel Beaumont. Son château appartenait alors à Raymond de Beaumont, évêque de Carpentras[22]. Le fief dépendait de la Révérende Chambre Apostilique - le ministère des finances pontificales - qui en était Dame foncière. Il fut attribué en 1317 à Rostaing d'Esparron, qui en rendit hommage à Arnaud de Trian, recteur du Comtat Venaissin. Il passa à sa descendante, Mabille d'Esparron en 1363[1].
Lors de ses guerres contre Clément VII, en 1393, Raymond de Turenne attaqua Beaumont-le-Vieux qui fut complètement détruit avec sa chapelle dédiée au Saint-Sépulcre. Celle-ci avait sa jumelle au bas de la vallée qui est restée intacte et porte toujours la marque VGo de son maître d'œuvre[1].
Après le passage de celui qui fut surnommé le « Fléau de Provence », le village éclata en hameaux : les Alazards, l'Église ou les Fourches, Sainte-Marguerite et les Valettes[1].
Renaissance
En 1435, ce fief fut acheté par Guillaume et Louis Artaud qui ne le gardèrent pas et le revendirent à Barthélemy de Brancas[1].
En 1673, Louis de Brancas, duc de Villars, vendit ce fief à François Guillaume de Castellane d'Ampus pour 30 000 livres[23].
PĂ©riode moderne
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
PĂ©riode contemporaine
Sur le mont Serein, dans le massif du mont Ventoux a été construite une chapelle œcuménique. Sa première pierre fut posée le et elle fut consacrée le . Ses vitraux sont l'œuvre de l'abbé Roy, aumônier de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle à Avignon[23].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
- total des produits de fonctionnement : 316 000 €, soit 1 074 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 243 000 €, soit 826 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 131 000 €, soit 447 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 38 000 €, soit 128 € par habitant ;
- endettement : 168 000 €, soit 570 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 4,70 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 4,65 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,96 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 729 €[25].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2020, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en augmentation de 4,11 % par rapport Ă 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Agriculture
Les principales cultures fruitières sont la « cerise du Ventoux »[30] et l'abricot. Le vignoble produit un vin classé en Ventoux (AOC) et un vin paillé, la "Cuvée Vieil Or"[31], produit par la cave vinicole[32]. Il a été vinifiée pour la première fois en 2000. C'est la reprise d'une recette ancestrale. La tradition provençale veut, en effet, que l'on mette de côté les plus belles grappes et les fasse sécher pour entrer dans les treize desserts de Noël. Où les vignerons de la cave ont innové, c'est en vinifiant ces raisins passerillés. Vendangés à l'automne, les grenaches (80 %) et les clairettes (20 %), sont mis à sécher dans des cagettes de bois et dans des endroits (greniers ouverts) où passe bien le mistral. C'est le passerillage hors souche, déjà connu du temps de Pline l'Ancien. Ces grappes qui ont perdu une grande partie de leur eau (grains flétris) et ont acquis une plus forte concentration en sucre, sont pressées à la fin décembre et le vin mis en bouteille après quelques mois de vieillissement[33].
Élevage
L'élevage ovin est pratiqué sur les pentes du Ventoux depuis des millénaires. À tel point que dès la fin du Néolithique, le pastoralisme et, son associé traditionnel, le feu sont à l'origine du premier déboisement du massif[34]. Datant de cette période, des vestiges de bergeries rupestres ont été identifiés dans la combe de Malaval[35]. Les flancs de la montagne constituent un immense espace pastoral de 25 000 hectares[36]. L'élevage du mouton a connu son premier grand essor au Moyen Âge et plus particulièrement au XIVe siècle au temps des papes d'Avignon. D'énormes troupeaux paissaient landes, sous-bois, terres après moisson ou en jachère[37]. De nombreux jas en témoignent encore. Il en a été répertorié 60 à Bédoin, 20 à Flassan et 10 à Villes-sur-Auzon avec les citernes et les aiguiers attenants[37].
Les premières estimations précises ne datent pourtant que du XIXe siècle. Le nombre d'ovins est alors estimé à 30 000 têtes. Ce cheptel subdivisé en petits troupeaux, ou trenteniers, est placé sous la garde de jeunes bergers dont un bon nombre sont issus des hospices d'Avignon et de Carpentras[38]. Déjà les agneaux de la race locale « Préalpes du Sud » sont vendus aux foires annuelles de Sault[38].
Un net recul de cet élevage va être marqué par la politique de reboisement qui va affecter la zone de pâturage à partir de 1 000 mètres d'altitude. Entre 1866 et 1929, ce sont la moitié des troupeaux qui disparaissent sur le versant sud et le versant nord n'a plus qu'un tiers à un quart de son cheptel initial[39]. En 1970, on comptabilise encore 6 000 ovins disséminés en 70 troupeaux. En l'an 2000, le chiffre est resté identique, mais avec seulement 28 troupeaux. À ce chiffre s'ajoute l'estive qui fait monter sur les pâturages du Ventoux entre 800 à 1 000 têtes en provenance de Sarrians et de Jonquières[39].
Tourisme
Hormis l'agriculture et l'élevage, l'économie la plus facilement identifiable autour du mont Ventoux est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles semblent tenir compte du développement du tourisme et un nombre grandissant de domaines proposent, en plus de la traditionnelle dégustation, de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme sur le mont Ventoux. Tout d'abord, le tourisme détente, qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme les marchés provençaux. Ensuite, le tourisme vert, qui profite du cadre protégé qu'offrent le mont Ventoux et ses environs. Enfin, le tourisme sportif, car nombreux sont les touristes qui viennent voir cette montagne mythique du Tour de France et parfois même s'y essayent sur une partie du parcours, ou encore viennent pratiquer la randonnée ou faire du ski[40]. C'est sur la commune que se trouve la seule station de ski du Vaucluse, la station du mont Serein.
Pour loger ses touristes, la commune dispose d'un camping, d'un hébergement collectif au niveau de la station de ski, de gîtes et de locations saisonnières.
Restaurant Bistrot de pays La Fourchette du Ventoux[41] - [42].
La station de sports d'hiver du mont Serein
Sur le versant nord du mont Ventoux, au pied du mont Serein culminant à 1 445 m d'altitude, se trouve une station de ski installée depuis le milieu des années 1920.
L'écrivain, peintre et alpiniste Pierre de Champeville, fondateur et premier directeur du syndicat d'initiative de Carpentras[Note 4], est le premier à être convaincu de la possibilité de créer une station de sports d'hiver sur l'un des versants du Ventoux. Après une reconnaissance positive de sa part en mars 1925, il organise au cours de l'hiver 1925-1926 plusieurs excursions avec démonstration de ski dans le vallon des Pointes.
Face au succès rencontré, la nécessité d'offrir un abri aux skieurs incite les syndicats d'initiative d'Avignon et de Carpentras à aider Eugène Reynard, un apiculteur de Bédoin, propriétaire d'un terrain au mont Serein, à édifier sur celui-ci un refuge connu depuis sous le nom de chalet Reynard.
Dès 1927, sous l'impulsion de Champeville, commence la mise en état du plateau du Contrat et les premières pistes sont fréquentées l'année suivante. L'équipement du site Contrat / mont Serein terminé, le ski-club du Ventoux d'Avignon prend à son tour l'initiative de faire construire le refuge Chanvert sur le versant nord. Dans le même temps, les hommes politiques interviennent pour faire tracer une nouvelle route allant de Malaucène vers le sommet du Ventoux via le mont Serein.
La popularisation de ces aménagements est faite par Champeville lui-même au cours des années 1930-1931 avec une série d'articles qui paraissent dans la presse nationale et locale[Note 5].
Aujourd'hui la station du mont Serein offre 12 kilomètres de pistes de ski alpin et 7 kilomètres de ski nordique, et un hôtel-restaurant. La station a su diversifier ses activités en proposant des loisirs l'été comme l'équitation, le vélo tout terrain, la tyrolienne, la grimpe d'arbre ou l'initiation à l'astronomie. La pratique du parapente sur le mont Ventoux est apparue à la fin du XXe siècle[43].
Équipements et services
Enseignement
- L'on trouve sur la commune une école maternelle et une école primaire[44]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège Joseph-d'Arbaud à Vaison-la-Romaine[45], puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.
Sports
- L'on peut noter au niveau du mont Serein en hiver la pratique du ski, qu'il soit de fond ou alpin, ainsi que les balades en raquettes.
- En été, possibilité de nombreuses balades avec entre autres le passage du Sentier de grande randonnée 4, pratique du vélo, etc.
Santé
- Pas d'aménagement particulier de santé sur la commune, mais pharmacies, centre hospitalier, centre médico-social et divers médecins sur la commune de Vaison-la-Romaine[46].
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Malaucène[47], Diocèse d'Avignon.
Écologie et recyclage
- La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.
Lieux et monuments
- Église.
- Chapelle du Saint SĂ©pulcre.
- Chapelle Sainte-Marguerite.
- Chapelle Saint-Roch.
- Lavoir du hameau des Valettes.
- Tour ruinée.
Patrimoine religieux :
- L’église paroissiale reconstruite et agrandie à partir de 1692[48].
- Chapelles :
- Chapelle du Saint-Sépulcre[49] au hameau des Valettes du XIIe siècle[50]. Elle était dès 1113 un prieuré de Saint-Victor de Marseille sur son tympan est sculptée une scène qui a donné cours à différentes interprétations puisque les uns y voient « un christ entouré de deux croix et de deux espèces de boîtes ou de maisons », d'autres « un homme prêtant serment entre deux sarcophages », certains « un orant bénissant » et les derniers « le tombeau de Jésus Christ avec des religieux »[51].
- Chapelle Sainte-Marguerite[52] où l'on trouve en réemploi une stèle anépigraphique servant de support à un bénitier, un Arbre de Vie ainsi qu'un autel paléo-chrétien[51].
- Chapelle Sainte-Sidoine[53], sur le parcours du GR4, à 748 mètres d'altitude.
- Chapelle Saint-Roch aux Grandes Terres[54].
- Monument aux morts[55].
Autres patrimoines[56] :
- Tour ruinée, reste d'un château de la fin du Xe siècle à Beaumont-le-Vieux[57].
- Oratoires.
- Anciens lavoirs.
- Carrières de pierres d'origine romaine[58] au niveau de la combe du Maupas.
Personnalités liées à la commune
- Raymond de Turenne, capitaine pontifical et destructeur de Beaumont-le-Vieux.
- Famille de Beaumont du Repaire.
- Famille de Brancas.
HĂ©raldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi[59] : De gueules à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur, accompagnée en chef d'une clé d'or et d'une clé d'argent passées en sautoir et en pointe d'une croix potencée aussi d'or, cantonnée de quatre croisettes de même (croix de Jérusalem).[60] |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Juan Fernandez de Heredia et Raymond de Turenne, représentés par Benvenuto di Giovanni (1436-1518), sur une des fresques de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- La ville de Carpentras a honoré Pierre de Champeville (1885-1950) en donnant son nom à l'un de ses squares, la plaque commémorative célèbre en lui « l'apôtre du Ventoux ».
- Les articles de Pierre de Champeville ont été archivés à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras par le conservateur Robert Caillet, coauteur avec Champeville de Carpentras et le Mont-Ventoux, imp. Batailler, Carpentras, 1934. Il s'agit de Nos sports d'hiver au Mont-Ventoux, les Tablettes d'Avignon, 2 mars 1930, Neiges comtadines, sur la face nord du Ventoux, les Tablettes d'Avignon, 20 avril 1930, Les sports d'hiver au Mont-Ventoux, La Montagne, revue du Club Alpin Français, janvier-février 1931, Sports d'hiver au Mont-Ventoux, le Grand Silence Blanc, les Tablettes d'Avignon, 1er mars 1931 et Autour du Mont-Ventoux, Revue du Touring-Club de France, avril 1931.
Références
- Robert Bailly, op. cit., p. 78.
- 9 hameaux dont le Mont Serein
- Réseau Sud mobilité
- Trans Vaucluse
- Beaumont-du-Ventoux, sur Provence 7
- Cours d'eau sur la commune ou Ă son aval
- Fiche du Rieu Froid sur le site du SANDRE
- Inauguration de la nouvelle station d'Ă©puration "naturelle"
- Zonage sismique règlementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Malaucène », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Élaboration du PLU
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1698.
- Jules Courtet, op. cit., p. 83.
- Robert Bailly, op. cit., p. 79.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- La cerise du Ventoux
- Vin de Liqueur "Cuvée Vieil Or"
- « coopérative vinicole », notice no IA84000762, base Mérimée, ministère français de la Culture Enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 145.
- Évelyne Crégut-Bonnoure, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 183.
- Gérard Sauzade et jacques Buisson-Catil, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 185.
- Collectif, En patache autour du Ventoux, Éd. Alain Barthélemy, Avignon, 1983.
- Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 130.
- Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 131.
- Claude Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 132.
- Claudine Durbiano, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 168.
- La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
- Fédération nationale des bistrots de pays
- La station du mont Serein
- Enseignement publique primaire en Vaucluse
- Carte scolaire du Vaucluse
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Malaucène
- L’église paroissiale
- Chapelle du Saint-SĂ©pulcre, sur Monumentum
- « Chapelle du Saint-Sépulcre », notice no PA00081963, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 144.
- À la rencontre des Saints de Provence
- Chapelle saint-Sidoine
- Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
- Beaumont-du-Ventoux : monument aux morts
- Patrimoine du village
- Village de Beaumont du Ventoux
- Les carrières romaines
- - Comtat Venaissin (est) : Beaumont-du-Ventoux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Armorial des communes du Vaucluse
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
- Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux. Origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Beaumont-du-Ventoux sur le site de l'Institut géographique national
- Beaumont-du-Ventoux sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Schéma d’interprétation du mont Ventoux
- Cavités souterraines : Grotte de Sainte-Marguerite