Jonquières (Vaucluse)
Jonquières est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Jonquières | |||||
Façade principale de l'église Saint-Mappalice. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Réuni d'Orange | ||||
Maire Mandat |
Louis Biscarrat 2020-2026 |
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Code postal | 84150 | ||||
Code commune | 84056 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Jonquiérois | ||||
Population municipale |
5 384 hab. (2020) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 58″ nord, 4° 53′ 59″ est | ||||
Altitude | 56 m Min. 46 m Max. 85 m |
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Superficie | 23,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Orange (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sorgues | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vaucluse
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.jonquieres.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Jonquiérois et les Jonquiéroises.
GĂ©ographie
Accès et transports
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7. Non loin de la RN 7, la commune est traversée par la D 950, reliant l'autoroute A7 à Carpentras, ainsi que par la D 977, rejoignant Vaison-la-Romaine au nord.
Communes limitrophes
Camaret-sur-Aigues | Camaret-sur-Aigues | Violès Vacqueyras (par un quadripoint) |
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Orange | N | Sarrians | ||
O Jonquières E | ||||
S | ||||
Courthézon | Courthézon | Sarrians |
Relief et géologie
Avec un minimum de 46 mètres d'altitude au niveau de l'Ouvèze au sud-est et un maximum de 85 mètres d'altitude au nord-est, à proximité du hameau de Saint-Joseph, la commune connait peu d'élévations. Il s'agit principalement d'une plaine alluvionnaire avec quelques petites élévations au nord.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Ouvèze à l'est et par le Petit Roanel. Le canal de Carpentras et le canal de Saint-Jacques passent sur la commune.
Climat
La commune, située dans la zone d'influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, en raison de la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[2]. Depuis 2009, la ville d'Orange dispose d'une station météorologique en ville[3].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 2,6 | 4,4 | 7,2 | 10,8 | 14,4 | 17 | 16,3 | 13,8 | 9,7 | 4,9 | 1,9 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,9 | 9,4 | 12,5 | 16,4 | 20,2 | 23,3 | 22,5 | 19,4 | 14,7 | 9,1 | 5,7 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,3 | 14,4 | 17,8 | 22,1 | 26,1 | 29,6 | 28,8 | 25 | 19,7 | 13,3 | 9,5 | 18,9 |
Ensoleillement (h) | 132 | 137,1 | 192,5 | 230,4 | 264,6 | 298,9 | 345,3 | 310,7 | 237,6 | 187,1 | 135,2 | 123,8 | 2 595,3 |
Précipitations (mm) | 44,4 | 57,5 | 61,1 | 58,9 | 72,4 | 43,6 | 27,8 | 56,3 | 67,6 | 97,4 | 57,7 | 48,9 | 693,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,4 1,3 44,4 | 11,3 2,6 57,5 | 14,4 4,4 61,1 | 17,8 7,2 58,9 | 22,1 10,8 72,4 | 26,1 14,4 43,6 | 29,6 17 27,8 | 28,8 16,3 56,3 | 25 13,8 67,6 | 19,7 9,7 97,4 | 13,3 4,9 57,7 | 9,5 1,9 48,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Vaucluse | Canton d'Orange | moyenne nationale | |
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Ensoleillement | 2 595 h/an | 2 800 h/an | 1 973 h/an |
Pluie | 693 mm/an | 700 mm/an (sur 80 jours) | 770 mm/an |
Neige | 4 j/an | 14 j/an | |
Vent | 110 j/an, essentiellement du mistral | ||
Orage | 23 j/an | 22 j/an | |
Brouillard | 31 j/an | 40 j/an |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | |
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Records de températures minimales °C (Année) | -13,4 (1985) | -14,5 (1956) | -9,7 (2005) | -2,9 (1970) | 1,3 (1979) | 5,7 (1984) | 9,0 (1953) | 8,3 (1974) | 3,1 (1974) | -1,1 (1973) | -5,4 (1952) | -14,4 (1962) | |
Records de températures maximales °C (Année) | 20,3 (2002) | 23,0 (1960) | 27,2 (1990) | 30,7 (2005) | 34,5 (2001) | 38,1 (2003) | 40,7 (1983) | 42,6 (2003) | 35,1 (1966) | 29,6 (1985) | 24,6 (1970) | 20,2 (1983) | |
Source : https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml |
Urbanisme
Typologie
Jonquières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[8] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), zones urbanisées (9,8 %), terres arables (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le site de Jonquières était alors un marécage, seules quelques armes hallstatiennes ont été retrouvées éparses[15]. Lors du dessèchement d'une partie du marais, au cours du XVIIIe siècle, sur le site de Beauregard, a été retrouvée une jarre de terre cuite contenant 191 pièces d'argent. Deux provenaient de Massalia, les 189 autres étaient celtes. Frappées à l'avers de la tête d'Apollon laurée et au revers d'une tête de cheval, elles avaient comme inscription FELIKOVEST[16]. Dispersé, ce trésor n'avait pu être daté avec précision. Par comparaison avec les fouilles réalisées ensuite sur l'oppidum Saint-Marcel au Pègue, il peut être rattaché à la troisième période d'occupation de l'oppidum (-350 et -200)[17].
La colonisation romaine se concentra sur les hauteurs de la Pécoulette où ont été retrouvées 30 tombes et des ruines arasées, et le chemin des Ramades servit de nécropole avec ses 20 tombes à mobilier[15].
Moyen Ă‚ge
À partir du XIIe siècle, les marais de Jonquières appartiennent à la principauté d'Orange[18]. La première mention de l'église placée sous le vocable de saint Mappalice a été faite en 1137[19], tandis qu'un acte de 1266 mentionne le castrum[15].
Renaissance
Au cours des guerres de Religion, le plus grand affrontement régional entre les protestants et les catholiques eut lieu le , entre Causans et Beauregard. Il y avait d'un côté le baron des Adrets et de l'autre le comte de Suze. Le village, en 1568, fut investi, puis rapidement délaissé par les religionnaires[18].
Époque moderne
François de Bourbon, prince de Conti et seigneur de Jonquières, le , accorda le droit aux consuls de porter un chaperon couleur de feu, doublé de velours bleu[18].
En 1763, le château de Beauregard fut acquis par le marquis de Billoti. Lui et son fils entreprirent de faire assécher les marais[16].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Au milieu du XIXe siècle, les zones marécageuses asséchées sont plantées en céréales, herbes fourragères et garance. La vigne se développe sur les coteaux[18].
En 1893, Louis Bouscarle créait des ateliers de moulinage à soie. Cette activité est aujourd'hui continuée sous la raison sociale Les héritiers de Louis Bouscarle[20].
Époque contemporaine
En 1944, lors de la retraite des armées d'occupation, Le Logis de Beauregard, auberge qui se trouvait entre le pont de chemin de fer et le pont enjambant l'Ouvèze, fut bombardé et détruit. Sur la route de Courthézon, un monument rappelle qu'au même moment, deux habitants du village furent abattus par les Allemands, le [19].
La ville de Jonquières a été hôte d'un Salon de l'Invention et de l'Innovation, créé en 1979 par Raymond Groeninger, il aura perduré pendant 32 éditions et l'association a été dissoute en 2018 du fait de la promotion des nouveautés sur internet[21].
Le , vers 22 h 30, de nombreuses bonbonnes de gaz ont explosé dans l'entreprise Sciacqua située sur la commune, créant un important incendie, sans faire de victimes[22].
Toponymie
La forme la plus ancienne est villa Joncarias, attestée en 1050. On trouve ensuite Jonqueras (1137), Juncarium (1200) et Jonquieyras (1392)[15]. Ces toponymes dérivent du latin juncus (jonc) auquel a été ajouté le suffixe -aria[23].
Politique et administration
LĂ©gislatives
Aux élections législatives de 2012 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jacques Bompard (Ligue du Sud) arrivé en tête avec 22,53 % (mais deuxième dans la circonscription) devant Annie-France Soulet FN avec 20,04%, Pierre Meffre (PS) avec 19,85 % et Bénédicte Martin (UMP) avec 16,27 %. Le second tour a vu arriver en tête Jacques Bompard avec 63,73 % (résultat circonscription : 58,77%) contre 36,27 % pour Pierre Meffre (résultat circonscription : 41,23 %)[24].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2020, la commune comptait 5 384 habitants[Note 3], en augmentation de 8,5 % par rapport Ă 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 11,31 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 21,18 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 55,20 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 21,58 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[33]).
Économie
Agriculture
Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. Une spéculation importante a été développée avec la fleur à couper pour les fleuristes (tulipes, glaïeuls).
Industrie et artisanat
Une importante zone industrielle est installée à l'est de la commune. Trois établissements leaders dans leur secteur au point de vue régional y sont installés. Le Cellier de Beauregard, centre d'embouteillage du groupe Intermarché pour les vins de la vallée du Rhône, le Pastis Girard, qui propose des apéritifs et liqueurs haut de gamme et qui a été fondé en 1926[34].
Tourisme
Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité d'Avignon, d'Orange et de son riche patrimoine, de Carpentras et du mont Ventoux, avec la présence de l'Ouvèze, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie. L'œnotourisme y a pris une place importante grâce aux neuf caves indépendantes sises sur la commune et qui proposent des circuits vélo vigne[35].
Depuis 2014, la ville est traversée par la via Venaissia. Une véloroute construite sur l'ancienne ligne ferroviaire Orange/Isle-sur-la-Sorgue.
La commune possède un camping et une piscine municipale.
Patrimoine naturel
La commune abrite l'arborétum de Beauregard, situé entre la D 950 et l'Ouvèze. Cette zone de 4 ha gérée par le Département de Vaucluse est l'un des 18 espaces naturels sensibles du département[36]. Elle contient différents milieux : la ripisylve de l'Ouvèze, des prairies sèches, une oliveraie conservatoire et des plantations de type jardins (haies, plantes cultivées, etc.). La biodiversité animale y est également très favorable, avec une grande diversité d'insectes et d'oiseaux. Des sorties naturalistes guidées y sont régulièrement organisées par le Naturoptère de Sérignan-du-Comtat.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
En 1141, il fut la dot de Tiburgette d'Orange lors de son mariage avec Adhémar de Morvieux. Le château et son église furent pillés lors des guerres de religion. En 1667, Guillaume de Nassau, érigea Causans en marquisat pour Claude de Vincens. Sur la porte d'entrée, se trouvent les armoiries de cette famille et leur devise « Vinc, Vincens, Dieou lou voult »[19]. En 1789, Jacques Vincens, Marquis de Mauléon de Causans, né dans ce château, est représentant de la noblesse aux états généraux, pour la principauté d'Orange. Le , le domaine est inscrit au titre des monuments historiques[37].
- Le château de Beauregard
Ce grand domaine fut érigé en fief par Maurice de Nassau, prince d'Orange, en 1630. Il avait déjà obtenu, en 1499, le droit de bac sur l'Ouvèze que ses seigneurs conservèrent jusqu'à la Révolution. Il fut successivement la propriété des Laurens (1619), des Tonduti de Saint-Léger (1671) et des Billoti (1763)[19].
- Le château Malijay
De la « Bastide de Sauzeret, dite du Malijay » ne reste qu'une tour du XIIIe siècle. Ce fief fut donné, en 1375 par Raymond des Baux, prince d'Orange, à Bertrand Raymond Flamenqui[19]. Le dernier baron de Malijay fut André Legier de Montfort. Il fit démolir l'ancienne bastide et ériger, à la place, avec les matériaux récupérés le château actuel[38].
Patrimoine religieux
On trouve à Jonquières 2 églises :
- l'église Saint-Mappalice (située dans le centre-ville, rue de l'église) ;
- l'église Saint-Martin du château de Causan (située dans le petit hameau de Causans sur la route de Violès).
Équipements ou services
Enseignement
La commune possède un groupe scolaire maternelle et école élémentaire publique Frédéric Mistral [39], ainsi qu'une seconde école primaire publique Alphonse Boucher[40]. Ensuite, les élèves vont au collège Arausio à Orange[41] - [42] puis au Lycée Polyvalent régional de l'Arc, à Orange[43] - [44].
Il y a aussi 2 écoles privées catholiques :
- l'école Notre Dame (située au centre-ville sur la route de Carpentras) ;
- l'école privée de Causans (située dans le petit hameau de Causans sur la route de Violès).
L'université la plus proche est celle d'Avignon.
Sports
- Plusieurs clubs sportifs sur la commune (SCJ, MJC VB, TennisClub, Club Carpiste D'Aigues Ouveze, CODEP 84, etc.).
- Parmi les Ă©quipements municipaux, on trouve une piscine, deux stades de football, deux court de tennis, un gymnase, un dojo.
- Via Venaissia, reliant actuellement la commune Ă l'ancienne gare de Loriol du Comtat.
Santé
On trouve docteurs, pharmacies, etc. dans la commune. Les hĂ´pitaux les plus proches sont Ă Orange.
Vie locale
Marché tous les mercredis matin.
Sur la route d'Orange, juste avant la sortie du village se trouve un marché aux puces ouvert tous les dimanches de l'année.
Cultes
Le culte catholique est célébré dans l'église Saint-Mappalice, rattachée au diocèse d'Avignon[45]. Mentionnée pour la première fois en 1137, elle fut entièrement rebâtie en 1419, puis à nouveau restaurée au cours du XXe siècle. Elle a été reconsacrée le [19]. La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[46].
- Arrière de l'église Saint-Mappalice.
- DĂ©tails des gargouilles.
- Clocher de l'Ă©glise.
Environnement
La Communauté de Communes des Pays Réuni d'Orange a pour compétence la collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement.
La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du Ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[47].
Personnalités liées à la commune
- Henri Michel-Reyne, né en 1910 à Jonquières, dit le père Michel, fondateur de la Messe aux truffes, en 1952, quand il fut curé de Richerenches[48].
- Jacques Vincens, Marquis de Mauléon de Causans, né à Jonquières en 1751, représentant de la noblesse lors des états généraux, pour la Principauté d'Orange, puis député de Vaucluse.
- Paul de Vincens de Causans, pair de France et conseiller général de Vaucluse.
- Raoul de Billioti (1828-1882), député de Vaucluse.
HĂ©raldique
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- La climatologie du Vaucluse
- Station météo d'Orange
- Relevés météorologiques d'Orange, (Vaucluse), de 1961 à 1990
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Orange », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Robert Bailly, op. cit., p. 213.
- Jules Courtet, op. cit., p. 174.
- Jean-Pierre Saltarelli, Le Pègue, vie et mort d'un emporion grec, Cépages Magazine, no 41, mars 1993, p. 41.
- Jules Courtet, op. cit., p. 173.
- Robert Bailly, op. cit., p. 214.
- Moulinage à soie à Jonquières
- « Jonquières. L’association Inventech a été dissoute », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
- « Jonquières : la désolation et des questions après l'explosion de l'usine de dépôt de gaz », ledauphine.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1818.
- « Législatives 2012 : tous les résultats Jonquières - Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « L'ancien maire Henri Fauquet n'est plus », La Provence,‎ (lire en ligne)
- [PDF] « Hommage à Henri Fauquet, maire honoraire », sur jonquieres.fr, Jonquières Magazine, , p. 17
- [PDF] Curriculum vitæ de Louis BISCARRAT – Maire de Jonquières, sur jonquieres.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Impôts locaux à Jonquières », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Pastis Girard, 12926
- Tourisme et terroir dans les caves de Jonquières
- « Département de Vaucluse - L'arboretum », sur www.vaucluse.fr (consulté le ).
- Notice no PA84000014, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Robert Bailly, op. cit., p. 215.
- Site de l'école élémentaire Mistral
- « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse.
- « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil Général de Vaucluse.
- « Site du collège Arausio », Académie Aix-Marseille, .
- « Carte des lycées de Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse, .
- « Site du lycée de l'Arc », Académie Aix-Marseille, .
- « Diocèse d'Avignon », sur Diocèse d'Avignon (consulté le ).
- doyenné d'Orange-Bollène
- Responsabble Natura 2000
- La Messe aux truffes sur le Site La Provence.com
- Armorial des communes du Vaucluse
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :