Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sérignan-du-Comtat | |||||
La mairie de Sérignan-du-Comtat. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence | ||||
Maire Mandat |
Julien Merle 2020-2026 |
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Code postal | 84830 | ||||
Code commune | 84127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sérignanais, Sérignanaises | ||||
Population municipale |
2 856 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 24″ nord, 4° 50′ 39″ est | ||||
Altitude | 80 m Min. 53 m Max. 240 m |
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Superficie | 19,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Sérignan-du-Comtat (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Orange (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bollène | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
Le village de Sérignan-du-Comtat est situé au nord du département de Vaucluse dans le canton de Bollène.
Accès et transports
La commune est desservie depuis le nord par les routes départementales 65 et 976. Cette dernière, entrée au nord-est, traverse la commune par le bourg pour repartir vers le sud-ouest. La route départementale 172 arrive de l'ouest, tout comme la 43 qui après avoir traversé le bourg repart en direction du sud.
GR de pays du massif d'Uchaux au nord-ouest de la commune.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Relief et géologie
La partie sud-est de la commune, ainsi que la partie centrale, sont composées de plaines alluvionnaires (quaternaire). La partie ouest de la commune quant à elle correspond aux flancs est du massif d'Uchaux où se trouve le Bois de la Montagne. Enfin, la partie est est composée de diverses élévations de faibles hauteurs (91 mètres d'altitude au plus haut, au niveau du cros de la Meunière).
Le point le plus bas, soit 53 mètres d'altitude, se trouve dans le lit de l'Aigue, à l'extrême sud-ouest, et le point le plus haut, 240 mètres d'altitude, à l'extrême nord-ouest et en bordure de commune.
Hydrographie
Le Béal coupe la commune en deux sur un axe nord-sud pour se jeter dans l'Aygue en bordure de commune avec la commune de Camaret.
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
- – le mistral assainit le vignoble ;
- – la saisonnalité des pluies est très marquée ;
- – les températures sont très chaudes pendant l'été.
Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[2].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 23 | 23 | 19,5 | 15,5 | 9 | 6,5 | 14,3 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 1985 |
−14,5 1956 |
−9,7 2005 |
−2,9 1970 |
1,3 1979 |
5,7 1984 |
9 1953 |
8,3 1974 |
3,1 1974 |
−1,1 1973 |
−5,4 1952 |
−14,4 1962 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 2002 |
23 1960 |
27,2 1990 |
30,7 2005 |
34,5 2001 |
38,1 2003 |
40,7 1983 |
42,6 2003 |
35,1 1966 |
29,6 1985 |
24,6 1970 |
20,2 1983 |
|
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 42,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,8 | 52,8 | 34 | 460,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10 6 36,5 | 12 7,5 23,3 | 16 11 24,9 | 18 13 42,7 | 23 17,5 45,6 | 27 21 25,4 | 30 23 20,9 | 30 23 29,1 | 25 19,5 65,8 | 20 15,5 59,8 | 13 9 52,8 | 10 6,5 34 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne d'août 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
- Le mistral
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[3]. Le tableau suivant indique les différentes vitesses du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[4].
Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.
Jan. | Fev. | Mars. | Avril. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Dec. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vitesse maximale relevée sur le mois | 96 km/h | 97 km/h | 112 km/h | 97 km/h | 94 km/h | 100 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 87 km/h | 91 km/h | 118 km/h |
Tendance : jours avec une vitesse > 16 m/s (58 km/h) |
-- | +++ | --- | ++++ | ++++ | = | = | ++++ | + | --- | = | ++ |
Urbanisme
Typologie
Sérignan-du-Comtat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérignan-du-Comtat, une unité urbaine monocommunale[8] de 2 676 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,2 %), forêts (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), zones urbanisées (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La présence de l'Homme sur la commune de Sérignan-du-Comtat est ancienne puisque, grâce aux découvertes qui y ont été faites (racloirs, silex, couteaux, objet divers…), une occupation préhistorique a été avérée. Celle-ci s'est faite sur un rocher émergeant de l'eau, qui devient ainsi le point de départ de l'histoire de Sérignan[15].
C'est vers le VIe siècle avant notre ère que les Phocéens et les Grecs s'installent dans la région. Vient ensuite l'occupation romaine qui a duré près de cinq siècles et a été marquée par toute une série de grands travaux importants pour l'avenir du village : terres défrichées, marais asséchés, canaux creusés (Béal), carrières de pierres créées au nord-est. C'est ainsi que de nombreuses caves voûtées datant de cette époque ont été retrouvées dans le vieux village et en particulier « au château ».
Moyen Âge
En 1237, Raymond VII de Toulouse donne en fief un château à Raymond Ier des Baux, qui en rendit ensuite hommage à son successeur Alphonse de Poitiers en 1253[15].
Ce fut en 1323 que Raymond V des Baux céda son droit d'albergue à la commune de Sérignan qui, en contrepartie, s'engagea à lui faire construire une maison contre le rempart[15]. Vers 1346, Guillaume d'Orange fut seigneur de Camaret et de Sérignan. Noble et puissant, Jean de Baux, sire de Camaret et de Sérignan eut à son service comme juge ordinaire de ses deux terres, en 1369, un noble bachelier, originaire d'Orange, Bérenger Sadoyrani, juge d'Arles (1372) et de Sisteron (1387)[16].
Les Hospitaliers
En 1215, la maison d'Orange donne à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem des biens sur Sérignan. Ce legs est confirmé, un an après, par Frédéric II, roi des Romains et de Sicile.
Renaissance
En 1512, le baron de Sérignan est le seigneur de Saint-Vallier, Jean de Poitiers, père de Diane, favorite du roi Henri II. Diane de Poitiers séjourna au château du 26 juin au , elle avait alors 65 ans. Cette baronnie passa ensuite aux Lamarck, puis aux comtes d'Egmont qui en étaient encore seigneurs à la Révolution[17].
Période moderne
Au cours du XVIIe et XVIIIe siècles, le village continue son évolution hors des murs. Ces extensions sont entourées de muraillons, sortes de murailles pas très hautes, dont certains, à l'état de vestiges, sont encore visibles aujourd'hui. C'est au XVIIIe siècle que les grands équipements sont construits sur la commune :
- – en 1747, l'hôpital rue du Moulin ;
- – la nouvelle église entre 1757 et 1765 ;
- – la mairie entre 1725 et 1726.
La première maison de ville, devenue après la Révolution la mairie, se trouvait autrefois « au château ».
Le village a ensuite fait partie du district d'Avignon lors de la réunion du Comtat à la France en 1791, puis au département des Bouches-du-Rhône en 1792, et enfin celui de Vaucluse en 1793.
Période contemporaine
Concernant les équipements, c'est dans le courant du XIXe siècle que l'école des filles fut créée (entre 1853 et 1854), puis celle des garçons (entre 1854 et 1856). C'est également au cours de ce siècle que le lavoir, route de Camaret-sur-Aigues, fut édifié (1848), et que celui du Grand Béal qui existait déjà , fut reconstruit (1865). Enfin, l'usine de soie sur la route de Sainte-Cécile-les-Vignes est créée en 1857 et l'Harmas de Jean-Henri Fabre est acheté en 1879 par l'entomologiste[17].
Par la suite le village n'a cessé de s'étendre et de nouvelles extensions sont visibles en particulier à l'est du village, sur la route de Sainte-Cécile-les-Vignes, et au sud de manière plus récente, les nouvelles habitations prenant la forme de lotissement.
Jumelages
En avril 1987, Sérignan s'est jumelée avec Ferentillo, au pays de l'Ombrie en Italie, située au nord de Rome à 20 km de Terni, Ferentillo est un des plus beaux pays de la "Valnerina" typiquement médiéval, les origines du pays remontent au IVe siècle avec l'abbaye de "Saint Pietro in Valle" connue dans le monde entier ainsi que le musée des momies dans l'église de "Saint Stéfano", la cascade de Marmore".
Toponymie
Les formes les plus anciennes sont Serinano, attestée en 1138, puis Serinna 1150. Elles dérivent ensuite en Serignani (1216), Serihanum (1319) et Serignan (1491). Ces toponymes suggèrent le nom d'un homme latin Serenius avec le suffixe -acum[19].
Politique et administration
Liste des maires
Après la guerre, le maire nommé est M. Deloye, fondateur de l'usine du même nom et dont le siège est situé à Orange. Le secrétaire de mairie M. Leydier et le garde-champêtre (et son clairon) sont les deux seuls employés de la mairie... Le maire suivant est M. Gildas Ferrand. Ancien militaire, il fait la lecture des « morts pour la France » devant tous les enfants des écoles les 11 novembre.
Viennent ensuite M. Augustin Henry, charcutier qui œuvre route de Camaret puis Mme Mathilde Duffrène, receveuse des PTT de profession, qui effectue deux mandats entre 1977 et 1989. M. Guy Morel lui succède et sera premier magistrat jusqu'en 2001 puis M. Jean Collado pendant sept ans et enfin M. Jacques Buschiazzo pendant un mandat.
Le maire actuel, Julien Merle, dirige la commune depuis 2014.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 11,88 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 22,74 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 59,50 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 23,16 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[22]).
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence. Celle-ci a été créée le .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2020, la commune comptait 2 856 habitants[Note 3], en augmentation de 15,44 % par rapport à 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Industrie
La cave coopérative Les Coteaux du Rhône a été fondée en 1926[27]. En 1950, ce furent le moulin à huile Gras et Peyre (olives et tournesol) ; la minoterie rue des Écoles-de-Filles au pied du Grand-Béal. Toujours dans cette décennie, dans le village, on trouvait de nombreux muriers, l'élevage des vers à soie se pratiquait dans de nombreuses maisons. Marcel Faure du "Casino" les commercialisait.
Une entreprise vit le jour avant guerre, il s'agissait de détartrer les foudres et plus tard les cuves à vin. C'est Alfred Faure, décédé en 1950 qui commença cette activité dans les caves du département. Son fils Jean continua l'affaire, et la Maison Faure est devenue aujourd'hui une de plus grosse entreprise de détartrage d'Europe[28].
Tourisme
Trois types de tourisme peuvent clairement être identifiés : le tourisme vert (sentier botanique, etc.), l'œnotourisme et le tourisme culturel. Présence de gîtes / chambres d'hôtes sur la commune.
Agriculture
Le vignoble d'une partie de la commune produit des vins classés en massif-d'uchaux, l'autre en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part Intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 10,91 % | 1,04 % | 7,34 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 20,88 % | 1,85 % | 9,91 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 54,64 % | 3,42 % | 28,14 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 23,16 % | 0,70 % | 12 63 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Culture et patrimoine
Culture
L'Harmas de Fabre propose de faire découvrir aux visiteurs d'importantes collections botaniques, dont des dessins originaux de Fabre. À côté de l'Harmas, un équipement est ouvert depuis mars 2010, le Naturoptère. Il s'agit d'un lieu consacré à l'observation et la connaissance des insectes et des plantes et de leur environnement sur 1 000 m².
Musée-Atelier Werner Lichtner-Aix. Werner Lichtner-Aix, artiste-peintre allemand né en 1939 à Berlin et décédé en 1987 à Munich, a travaillé entre 1970 et 1987 à Sérignan-du-Comtat. Dès son premier séjour en Provence, il est séduit par la lumière et les couleurs du paysage. Il fait construire son atelier au cœur du vieux village. Inauguré en 1989 par la famille du peintre après la mort de celui-ci, le musée a été aménagé dans les lieux mêmes où travaillait l’artiste, et qui sont restés inchangés. Les expositions présentent des œuvres réalisées par Werner Lichtner-Aix entre 1965 et 1987.
Les coups d'humour de la Garance : Fée-moirire productions et la municipalité de Sérignan-du-comtat vous proposent une programmation mensuelle de spectacles d'humour au centre socio-culturel "La Garance" en partenariat avec France Bleu Vaucluse et le Festival OFF d'Avignon. Ils sont déjà venus : Jeanfi, Yves Pujol, Tano, Mémé Casse-bonbons, Gilles Détroit... et bien d'autres.
Patrimoine civil
- Fontaine
- Plusieurs lavoirs
Celui du nord, route du Grand-Béal, était alimenté par la "conduite" une source venant d'un peu plus haut que Ratoneau. Cette conduite donnait l'eau potable ; elle fut désaffectée et remplacée par l'« eau du Rhône »…
- Façades Renaissance
- Remparts
- Maison de Diane de Poitiers
- Remparts de Sérignan
- L'un des lavoirs
- Bronze de Jean-Henri Fabre
- Sculpture de mante religieuse au rond-point à l'entrée du village
Patrimoine religieux
L'église Saint-Étienne, au centre historique du village, est un ancien prieuré qui a pris son état actuel en 1765. La chapelle Saint-Marcel, qui dépendait de l'abbaye de Montmajour est actuellement en ruines. Elle comportait trois travées et une abside semi-circulaire. Située un peu à l'extérieur du village, la construction de Notre-Dame-de-la-Tour commença en juin 1887 et fut achevée en mai 1888[30].
- L'église Saint-Étienne, de face
- L'église Saint-Étienne
- La chapelle Notre-Dame de la Tour
Patrimoine environnemental
Un sentier botanique au nord du bourg empruntant pour quelque temps le GR de pays du massif d'Uchaux.
Équipements ou Services
Enseignement
La commune possède une école primaire publique, Anthony-Réal et de nos jours l'école primaire publique Jean-Henry-Fabre. Ensuite les élèves vont au collège Victor-Schœlcher[31] à Sainte-Cécile-les-Vignes[32] puis au lycée régional polyvalent de l'Arc[33] à Orange[34].
Sports
On trouve sur la commune divers équipements pour la pratique du sport : skate park, tennis, football, basket.
Santé
À la sortie du village, après la poste et sur la gauche se trouvait l'hospice. Il fut plus tard transformé en bains publics.
Vie locale
Cultes
La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[35].
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, la gestion de l'assainissement collectif, la lutte contre les nuisances sonores, le contrôle de la qualité de l'air et la protection et mise en valeur de l'environnement font partie des compétences de la communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence.
Personnalités
- Diane de Poitiers
- Alexandre César Hilarion de La Perrotine (1767-1859), général, y est né et mort ;
- Jean-Henri Casimir Fabre, né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons - Aveyron, décédé le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat, est l'un des plus célèbres entomologistes français. Il y est inhumé.
- Henri Escoffier (1837-1891), journaliste français, rédacteur en chef du Petit Journal en 1873.
- Henri de Dianous de la Perrotine (1845-1881), explorateur, y est né.
- Henri Michel-Reyne, né en 1910 à Jonquières, fondateur de la messe aux truffes, en 1952, quand il fut curé de Richerenches, a pris sa retraite au presbytère du village[36]. Il y accueillit, chaque été, jusqu'en l'an 2000, le professeur Robert Westmorland Mayberry, théoricien des Rhone Rangers.
- Werner Lichtner-Aix, artiste-peintre allemand né en 1939 à Berlin et décédé en 1987 à Munich, a travaillé entre 1970 et 1987 à Sérignan-du-Comtat[37].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- La climatologie du Vaucluse.
- Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
- Source : Services techniques d'Inter Rhône à Avignon Données météorologiques concernant l'année 2006 [PDF].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sérignan-du-Comtat », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Orange », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Robert Bailly, op. cit., p. 406.
- Chiffoleau, Les justices, p.289
- Robert Bailly, op. cit., p. 407.
- Armorial des communes de Vaucluse (conseil général du Vaucluse).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1930.
- Les maires de Sérignan-du-Comtat, sur serignanducomtat.fr
- « Impôts locaux à Sérignan-du-Comtat », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Les Coteaux du Rhône à Sérignan-du-Comtat
- Faure S. A. Bitartatre de potassium
- « Impôts locaux à Sérignan-du-Comtat », Taxes.com.
- Robert Bailly, op. cit., pp. 407-408.
- « Site du collège Victor Schœlcher », Académie Aix-Marseille, .
- « carte scolaire 2009 ».
- « Site du lycée régional polyvalen de l'Arc », Académie Aix-Marseille, .
- Éducation en Vaucluse
- doyenné d'Orange-Bollène
- La Messe aux truffes sur le site La Provence.com
- http://www.lichtner-aix.com
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986 (ISBN 2903044279)
- Francis Raymond, Grande et petite histoire de Sérignan, Association des Amis de l'histoire de Sérignan, 2006 (ISBN 2952689903)
Articles connexes
Liens externes
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