AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-LĂ©ons

Saint-Léons est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Saint-LĂ©ons
Saint-LĂ©ons
Le bourg de Saint-LĂ©ons.
Blason de Saint-LĂ©ons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Jean-Michel Arnal
2020-2026
Code postal 12780
Code commune 12238
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Léonsais(e)
Population
municipale
425 hab. (2020 en augmentation de 9,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 12â€Č 59″ nord, 2° 59â€Č 12″ est
Altitude Min. 506 m
Max. 981 m
Superficie 32,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Raspes et LĂ©vezou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-LĂ©ons
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-LĂ©ons
GĂ©olocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Saint-LĂ©ons
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Saint-LĂ©ons
Liens
Site web saint-leons.fr

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le dolmen de la Baldare, inscrit en 1994.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village se situe Ă  la limite du Causse Rouge et du LĂ©vĂ©zou, dans la vallĂ©e de la Muse Ă  l'est du dĂ©partement de l'Aveyron. Le territoire seigneurial Ă©tait Ă©galement situĂ© sur un axe majeur de circulation, venant du Languedoc maritime (Montpellier, Beziers), passant par le Larzac et franchissant le Tarn Ă  Millau, avant de filer vers le nord et l'ouest. À 20 kilomĂštres au Nord-Ouest de Millau, Saint-LĂ©ons a toujours Ă©tĂ© dans la dĂ©pendance de cette petite ville, quant Ă  ses activitĂ©s Ă©conomiques et commerciales. La fonction de "grande banlieue rĂ©sidentielle" tend Ă  se dĂ©velopper.

    Commune limitrophes

    Les communes limitrophes sont Saint-Beauzély, Saint-Laurent-de-Lévézou, VerriÚres et Vézins-de-Lévézou.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Paysages et relief

    Le territoire de Saint-LĂ©ons s'Ă©tend au contact d'un plateau calcaire, le causse Rouge, et d'un massif ancien, le LĂ©vĂ©zou. Il est traversĂ© du nord au sud par le cours de la Muze, affluent du Tarn, qui creuse un sillon profond dans le relief calcaire. Le village s'est installĂ© dans une « conque » qui borde la Muze, oĂč plusieurs sources intarissables ont permis l'Ă©tablissement d'un village important. À l'est, la commune est briĂšvement bordĂ©e par le Lumansonesque, un autre affluent du Tarn.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-LĂ©ons.

    La commune est drainée par la Muze, le Lumansonesque, la Muzette, Bras du Ruisseau des Pradines, la Sagette, le ravin de Bouscayrols, le ruisseau de Combe-Croze, le ruisseau de Roubayrolles, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau[1].

    La Muze, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de VĂ©zins-de-LĂ©vĂ©zou et se jette dans le Tarn Ă  Montjaux, aprĂšs avoir arrosĂ© 6 communes[2].

    Le Lumansonesque, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de VerriĂšres et se jette dans le Tarn Ă  Aguessac, aprĂšs avoir arrosĂ© 5 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles pour dĂ©finir et mettre en Ɠuvre un programme d’actions de rĂ©habilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (SchĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le dĂ©partement de l'Aveyron[4].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvĂ© le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le pĂ©rimĂštre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois dĂ©partements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5] - [6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par l’établissement public d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalitĂ© ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond Ă  l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7] - [8].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 072 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,8 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[11]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau de la commune[12], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, crĂ©Ă© en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'Ă©tend sur 97 communes. Ce territoire rural habitĂ©, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagĂšre, s’organise autour d’un projet concertĂ© de dĂ©veloppement durable, fondĂ© sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17] - [18] - [19].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :

    • Les « TourbiĂšres du LĂ©vezou », d'une superficie de 487 ha, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les grands causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordĂ© Ă  l'ouest par le SĂ©gala, Ă  l'Est par les grands causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le pays RuthĂ©nois et la vallĂ©e de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie Ă©tĂ© dĂ©truit[22] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-LĂ©ons comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] - [23] :

    • les « Bois et ruisseaux de Roubayrolles et de la Muse » (71,5 ha)[24] ;
    • le « Bois thermophiles de Cabrieyrols et de Brandiols » (260,5 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[25] ;
    • le « Causse de la GlĂšne » (170,3 ha)[26] ;
    • les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » (455,1 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[27] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [23], la « VallĂ©e du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'Ă©tend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[28].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léons est une commune rurale[Note 5] - [29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-LĂ©ons.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (68,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), forĂȘts (25,6 %), prairies (21,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,8 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[31].

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du LĂ©vĂ©zou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du LĂ©vĂ©zou, qui associe deux communautĂ©s de communes, notamment la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup, dont la commune est membre[32]

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[33].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-LĂ©ons est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier, le risque radon[34] - [35].

    Risques naturels

    Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă  l’alĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă  trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© moyenne[36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[37] - [38].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Saint-LĂ©ons est classĂ©e Ă  risque moyen Ă  Ă©levĂ©[40]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[41] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă  potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[42].

    Histoire

    Préhistoire

    La prĂ©sence humaine dans la commune est attestĂ©e par des artefacts nĂ©olithiques dĂšs le RodĂ©zien (de - 3300 Ă  - 2400 ans avant notre Ăšre), grĂące aux fouilles faites au XIXe siĂšcle par Émile Cartailhac.

    Moyen Âge

    Le village de Saint-LĂ©ons est attestĂ© depuis le IXe siĂšcle. Il portait alors le nom de Noviliacum. Au Xe siĂšcle le lieu est donnĂ© au monastĂšre de Vabres, puis au XIe siĂšcle il passe dans la dĂ©pendance de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le prieur du monastĂšre bĂ©nĂ©dictin "Saint-Pierre-et-Saint-LĂ©once" est Ă  la tĂȘte d'un territoire qui couvre les actuelles communes de Saint-LĂ©ons et Saint-Laurent-de-LĂ©vĂ©zou. Jusqu'Ă  la RĂ©volution Française, le seigneur fĂ©odal est donc le prieur du monastĂšre. Douze moines composaient la communautĂ© bĂ©nĂ©dictine. Parmi eux, le camĂ©rier, le sacristain et le pitancier avaient des tĂąches particuliĂšres et jouissaient de revenus supplĂ©mentaires. Au cours du Moyen Âge, le nom de "Saint-Pierre-de-Noviliacum" disparaĂźt au profit de celui de Saint-LĂ©once / Saint-LĂ©ons.

    Époque moderne

    La pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© du Rouergue (mi XVe siĂšcle - mi XVIe siĂšcle) est attestĂ©e par la prĂ©sence de beaux bĂątiments tels que le chĂąteau des prieurs, dit "de Saint-Martin" (mi XVe siĂšcle), et les maisons Ă  tourelle d'escalier hors d'Ɠuvre et fenĂȘtres Ă  meneaux. À cette Ă©poque, le prieur devient commendataire : il ne rĂ©side plus Ă  Saint-LĂ©ons, et les moines choisissent l'un d'entre eux comme prieur claustral. Les guerres de religion touchent particuliĂšrement Saint-LĂ©ons, oĂč le prieur laĂŻque passe au protestantisme et transforme le monastĂšre en place forte. En 1580, les catholiques assiĂšgent Saint-LĂ©ons, canonnent et incendient le village, son chĂąteau et son monastĂšre. Les vestiges actuels du monastĂšre correspondent Ă  peu prĂšs Ă  l'Ă©tat d'aprĂšs 1580.

    Époque contemporaine

    En 1739, le conseil du Roi décide de séculariser Saint-Victor-de-Marseille et ses prieurés. La communauté religieuse de Saint-Léons devient un chapitre de chanoines, et le prieur est dorénavant nommé directement par le roi. Les chanoines désertent peu à peu le village. En 1789, un seul d'entre eux réside à Saint-Léons, et la vente des biens eccésiastiques comme biens nationaux ne semble pas avoir soulevé de contestations majeures ; d'autant que les notables locaux en sont les principaux bénéficiaires. L'ancienne seigneurie devient chef-lieu de mairie et commune. C'est en 1869 que les habitants de Saint-Laurent-de-Lévézou obtiennent la création d'une commune propre. Saint-Léons a connu son apogée démographique au XIXe siÚcle et a ensuite été touché par l'exode rural. Les grandes foires au bétail ont décliné et disparu, les commerces ont fermé et les résidences secondaires se sont multipliées. Un nouvel élan pour le village est lié à la construction et l'ouverture de Micropolis, et à la proximité de la sortie de l'A 75.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Saint-Léons est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-LĂ©ons, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours[45] avec candidatures isolĂ©es ou groupĂ©es et possibilitĂ© de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siĂšges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[47], onze sont Ă©lus dĂšs le premier tour, le , correspondant Ă  la totalitĂ© des siĂšges Ă  pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[48]. Jean-Michel Arnal est Ă©lu nouveau maire de la commune le [49].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă  la commune au sein du conseil communautaire[50]. Deux siĂšges sont attribuĂ©s Ă  la commune au sein de la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Rodier
    mars 2008 avril 2011[52] Olivier Monteillet
    mai 2011 mai 2020 Hubert Seiter[53] Retraité de l'enseignement
    mai 2020 en cours Jean-Michel Arnal[53] - [54] Ancien cadre

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[56].

    En 2020, la commune comptait 425 habitants[Note 7], en augmentation de 9,54 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4111 3901 9522 0421 2691 2441 2871 3781 364
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2551 9421 181721733708692637567
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    534503501413400387401387364
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    298291306308288301335337363
    2015 2020 - - - - - - -
    398425-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 166 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 384 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 030 â‚Ź[I 5] (20 640 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 7]4,1 %2,6 %2,2 %
    DĂ©partement[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  255 personnes, parmi lesquelles on compte 71,2 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 2,2 % de chĂŽmeurs) et 28,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 173 emplois en 2018, contre 186 en 2013 et 160 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 180, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 55,1 %[I 11].

    Sur ces 180 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 72 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    38 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Léons au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble38
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    718,4 %(17,7 %)
    Construction718,4 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1436,8 %(27,5 %)
    Activités immobiliÚres25,3 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    25,3 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    37,9 %(12,7 %)
    Autres activités de services37,9 %(7,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 36,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (14 sur les 38 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-LĂ©ons), contre 27,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises

    L'ouverture de Micropolis, la cité des insectes a eu pour ambition de développer le tourisme comme nouvelle activité économique, en complément de l'agriculture. La proximité d'une sortie de l'autoroute française A75 ouverte récemment contribue à modifier la place de cette commune dans l'espace sud-aveyronnais.

    Agriculture

    La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations30262122
    SAU[Note 13] (ha)1 8211 9311 9151 964

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  26 en 2000 puis Ă  21 en 2010[61] et enfin Ă  22 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[62] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 1 821 ha en 1988 Ă  1 964 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 61 Ă  89 ha[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges du monastĂšre attestĂ© depuis le Xe siĂšcle, rĂ©amĂ©nagĂ© au cours des siĂšcles, partiellement dĂ©truit pendant les guerres de religion (siĂšge de 1580) ; il reste une aile du bĂątiment des moines (bel appareillage, traces d'ouvertures, blasons des prieurs, surhaussement du XIVe siĂšcle, Ă©chauguette liĂ©e Ă  la fortification du XVIe s), la maison du moine sacristain (face Ă  l'Ă©glise paroissiale), des vestiges du cloĂźtre avec un enfeu dit "tombeau de Saint LĂ©once" (murs romans, rĂ©amĂ©nagement gothique), bĂątiment appelĂ© "le Fort Bas". De l'Ă©glise prieurale, il ne reste que des bases et quelques Ă©lĂ©ments du mur sud de l'abside.
    • ChĂąteau du XVe siĂšcle (datĂ© de 1445 - 1455), Ă©difiĂ© pour les seigneurs-prieurs de Saint-LĂ©ons.
    • Église Saint-LĂ©ons remaniĂ©e et partiellement reconstruite Ă  la fin du XIXe siĂšcle, sur les bases d'une Ă©glise mĂ©diĂ©vale.
    • Nombreuses croix.
    • Dolmens autour du village, sur le territoire de la commune (La GlĂšne, Baldare Logo monument historique Inscrit MH (1994)[63], CombuĂ©jouls).
    • Cadran solaire.
    • Halle aux grains et mesures Ă  grains (sestayral en occitan, ou pierre foirale autrefois).
    • Maison natale et musĂ©e Jean-Henri Fabre.
    • Sarcophages.
    • Sentier botanique.
    • Micropolis, la citĂ© des insectes.
    • Pointes de flĂšche du NĂ©olithique du dolmen de la GlĂšne.
      Pointes de flĂšche du NĂ©olithique du dolmen de la GlĂšne.
    • Le chĂąteau.
      Le chĂąteau.
    • L'Ă©glise Saint-LĂ©ons.
      L'Ă©glise Saint-LĂ©ons.
    • La maison natale de Jean-Henri Fabre.
      La maison natale de Jean-Henri Fabre.
    • Le chĂąteau au printemps 2007.
      Le chĂąteau au printemps 2007.

    Personnalités liées à la commune

    La célébrité de Saint-Léons est liée à la maison natale de Jean-Henri Fabre, né le à Saint-Léons, et mort le à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse). Homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste, écrivain et poÚte français, lauréat de l'Académie française et d'un important nombre de prix.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-LĂ©ons Blason
    Divisé en chevron : au 1er de gueules à l'abeille en vol entre deux clefs, les pannetons adossés, le tout d'or, au 2d d'or au cerf élancé de gueules[64].
    DĂ©tails
    InspirĂ© des armes du monastĂšre local, dont les prieurs Ă©taient seigneurs du village durant 800 ans, oĂč les clefs Ă©voquent saint Pierre, saint-patron de la premiĂšre Ă©glise du village, et le cerf est celui de saint LĂ©once, premier prieur du monastĂšre. L'abeille est pour Jean-Henri Fabre, cĂ©lĂšbre entomologiste natif de la commune.

    Création de Jacques Poulet adoptée par la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    L'histoire de Saint-Léons a été étudiée principalement par Albert CarriÚre, dans sa Monographie de Saint-Léons[65]. Des renseignements complémentaires ont été apportés, entre autres, par le numéro de Sauvegarde du Rouergue[66] consacré au village.

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Vesinh : Sant-LiĂČns, Segur, Sent-Laurens / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Vesinh, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-08-4, ISSN 1151-8375, BNF 35529725)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Léons » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Léons » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Léons » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Léons » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Léons » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Fiche communale de Saint-Léons », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « la Muze »
    3. Sandre, « le Lumansonesque »
    4. « Les outils de gestion de la riviÚre », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    5. « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. « SAGE du bassin du Viaur - synthÚse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    7. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    8. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Léons et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    17. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
    18. « PNR des Grandes Causses - découverte du patrimoine », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
    19. « PNR des Grandes Causses - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    20. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le )
    21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Léons », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « site Natura 2000 FR7300870 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Léons », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF les « Bois et ruisseaux de Roubayrolles et de la Muse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    25. « ZNIEFF le « Bois thermophiles de Cabrieyrols et de Brandiols » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    26. « ZNIEFF le « Causse de la GlÚne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    27. « ZNIEFF les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    28. « ZNIEFF la « Vallée du Viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    29. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    32. « ArrĂȘtĂ© du 7 juin 2018 prescrivant l’élaboration du SCOT du LĂ©vĂ©zou », sur https://scot.levezou.fr/ (consultĂ© le )
    33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
    34. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    35. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Léons », sur Géorisques (consulté le )
    36. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forĂȘt », sur le site de la prĂ©fecture dĂ©partementale (consultĂ© le )
    37. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Léons », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    38. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Risque mouvement de terrain », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    39. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matiÚres dangereuses », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    40. [PDF]« Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la prĂ©fecture de l’Aveyron (consultĂ© le )
    41. « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    42. « ArrĂȘtĂ© du 27 juin 2018 portant dĂ©limitation des zones Ă  potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le )
    43. « communauté de communes de Lévézou Pareloup - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    44. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    45. Article L. 252 du Code Ă©lectoral
    46. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
    47. « Candidatures au 1er tour pour Saint-Léons », sur site du ministÚre de l'Intérieur (consulté le ).
    48. « Résultats du 1er tour pour Saint-Léons », sur le site du MinistÚre de l'Intérieur (consulté le )
    49. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
    50. « Conseillers communautaires : les rÚgles de l'élection », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
    51. « Nombre de conseillers municipaux et communautaires à élire par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    52. Hugues Cayrade, Olivier Monteillet démissionne, Midi libre, 20 avril 2011 Le Midi Libre du 20/04/2011
    53. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    54. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le )
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    59. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    60. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Léons - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    62. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
    63. Notice no PA00132664, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    64. « 12238 Saint-Léons (Aveyron) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
    65. Albert CarriÚre, Monographie de Saint Léons, Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, Rodez, 1940.
    66. Sauvegarde du Rouergue, no 63, Rodez, 1999.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.