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Salles-Curan

Salles-Curan est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Salles-Curan
Salles-Curan
Le bourg de Salles-Curan.
Blason de Salles-Curan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
(siège)
Maire
Mandat
Maurice Combettes
2020-2026
Code postal 12410
Code commune 12253
DĂ©mographie
Gentilé Salles-Curanais
Population
municipale
1 005 hab. (2020 en diminution de 5,63 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 11′ 00″ nord, 2° 47′ 16″ est
Altitude Min. 547 m
Max. 1 084 m
Superficie 93,90 km2
Élections
DĂ©partementales Canton de Raspes et LĂ©vezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Salles-Curan
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Salles-Curan
Liens
Site web salles-curan.fr

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Géraud, inscrite en 1927, le château de l'Évêque, classé en 1928, une maison (grenier-des-Évêques), inscrite en 1928, et le château de Larguiès, inscrit en 1981.

    GĂ©ographie

    Généralités

    Le ruisseau de Connes au pont de la RD 199.

    Dans le centre du dĂ©partement de l'Aveyron, la commune de Salles-Curan, situĂ©e sur le haut plateau du LĂ©vĂ©zou, dans le sud du Massif central, s'Ă©tend sur 93,90 km2. Elle est arrosĂ©e par le Vioulou et par son affluent le ruisseau de Connes, qui alimentent le lac de Pareloup, de plus de 12 km2, dont près de la moitiĂ© sur le territoire communal de Salles-Curan.

    L'altitude minimale, 547 mètres, se trouve localisĂ©e Ă  l'extrĂŞme sud, près du lieu-dit le Puech de Coudols, lĂ  oĂą le ruisseau d'Ourtiguet — sous-affluent du Tarn — quitte la commune et sert de limite entre celles d'Ayssènes et de Viala-du-Tarn. L'altitude maximale avec 1 084 mètres se situe Ă  l'est du lieu-dit Bouloc, en limite de la commune de Castelnau-PĂ©gayrols.

    Ă€ l'intersection des routes dĂ©partementales (RD) 199 et 993, le bourg de Salles-Curan est situĂ©, en distances orthodromiques, 25 kilomètres au sud-est de Rodez et autant au nord-ouest de Millau.

    La commune est également desservie par les RD 44, 73, 95, 244, 577 et 659. Entre Canet-de-Salars et Castelnau-Pégayrols, le sentier de grande randonnée GR 62 traverse le territoire communal sur dix-huit kilomètres, passant par le bourg de Salles-Curan et le village de Bouloc.

    Communes limitrophes

    Carte de Salles-Curan et des communes avoisinantes.

    Salles-Curan est limitrophe de dix autres communes.

    Urbanisme

    Villages

    Outre le bourg de Salles-Curan proprement-dit, les principaux villages sont Bouloc, les Canabières, Saint-Martin des Faux (partagé avec la commune d'Arvieu) et les Vernhes.

    Toponymie

    Panneau en français et occitan.

    En occitan, la commune se nomme Las Salas (de Curanh).

    Histoire

    Salles-Curan occupe une position stratégique assurant le contrôle de la région du Lévézou. Le site est doté de défenses dès l'époque carolingienne.

    Ce très ancien lieu fortifié tire son nom d’une ou de plusieurs salles seigneuriales. Les comtes de Rodez en possédaient au moins une : en 1227, Jean, fils du comte de Rodez Hugues II, donne à ses frères Richard et Hugues ses parts dans Salles-Curan. Le château va avoir plusieurs co-seigneurs à la suite de partages. En 1237, Jean de Sévérac prétendait posséder un quart du château. Il y a eu au moins à quatre coseigneurs, avec parmi eux la famille Guiral ou Guiral-Paret, attestée depuis le XIIe s. Un des plus importants était le seigneur de Lévézou. L’évêque de Rodez s’y établit progressivement : d’abord après la guerre des Albigeois, ensuite en 1237 par achat des parts possédées par les seigneurs de Sévérac et du Lévézou. En 1237, l'évêque est devenu le seul seigneur de Salles-Curan. Le premier évêque de Rodez qui se dit seigneur de Salles-Curan est Vivian (1247-1274). L'évêque peut alors nommer bayle, juge et autres agents lui permettant d'administrer, assurer la sécurité du village et rendre la haute et moyenne justice. En 1282, l’évêque acquit l’église elle-même, qui avait été donnée en 1099 au chapitre de Rodez.

    Durant l'été 1431, Rodrigue de Villandrando s'installa pour quelques semaines dans le premier château épiscopal qui se trouvait à l’emplacement du presbytère actuel. C'est à cette occasion que ses troupes pillerent et détruisirent Prades.

    En 1429 se produit un affrontement entre deux évêques de Rodez. Le premier, Guillaume de La Tour d'Oliergues a été choisi par le pape Martin V le , le second, Pierre d'Estaing, a été élu par le chapitre de la cathédrale vers la fin de 1428. Ce conflit va durer jusqu'en 1432. Guillaume de La Tour a, pendant cette période, choisi de s'installer à Salles-Curan. Bien que confirmée par le pape, la nomination de Guillaume de La Tour à l'épiscopat de Rodez est restée contestée par une partie du chapitre. Celui-ci va alors faire de Salles-Curan un des sièges de son administration, ce qui va entraîner le développement du village. En 1441, Guillaume de La Tour est de retour du concile de Bâle auquel il participait depuis 1433. Il décide de faire construire un château à Salles-Curan. Le contrat de construction est passé le avec le maître maçon de Saint-Beauzély Pierre Combettes. Il s'engage à bâtir un château à trois portes et trois tours avec fenêtres, portes et lucarnes.

    La ville s'est dotée d'une nouvelle enceinte à la fin de la guerre de Cent Ans. En 1452, Guillaume de La Tour décide de faire reconstruire l'église Saint-Géraud. L'ancienne église qui datait de l'an 900 était située hors les murs et avait subi de nombreux dégâts dus aux Routiers. Le délai de construction est fixé à trois ans à partir de Noël 1452. L'église est édifiée par un entrepreneur de Saint-Beauzély, Déodat Alaux. Dès 1455, l'évêque veut créer un chapitre de chanoines pour la nouvelle église. Une charte conservée porte la date du , mais d'autres documents plus tardifs citent la date du 7 ou du . Bertrand de Chalençon est sacré évêque de Rodez dans la collégiale le . C'est lui qui a fait construire, après sa mort en 1501, la chapelle Notre-Dame, appelée actuellement chapelle du Scapulaire.

    Pendant les guerres de religion, Salles-Curan devint une des places fortes de l’orthodoxie catholique, face à Millau, gagné au protestantisme. Antoine de Vezins y tint une compagnie de deux cents hommes d’armes en 1572, et les bénédictines de l’Arpajonie de Millau y trouvèrent refuge.

    Le chapitre collégial, fondé par Guillaume de La Tour en 1456, tomba en décadence et fut supprimé en 1779.

    L'église (ancienne collégiale des évêques de Rodez) conserve quelques pièces remarquables dont un jubé et des stalles aux armes de François d’Estaing, avec des miséricordes pittoresques (animaux, chevalier endormi, etc.)...

    En 1834, les communes de Calmejeanne, Les Canabières et Curan fusionnent avec Salles-Curan[1]. Curan reprend son indépendance en 1952.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie en 2012.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 Grailhe
    1811 1820 Jean Calvet
    1820 1835 Antoine Molinier
    1835 1848 Jean-François Teysseyre Notaire
    1848 1851 Jean-Paul Blanchy Notaire
    1851 1864 Frédéric Matet Médecin
    1864 1865 Casimir Bru Notaire et propriétaire
    1865 1867 Prosper Gaubert
    1867 1868 Jean Antoine Protais Dufieu Propriétaire foncier, buraliste
    1868 1878 Jean Baptiste Aimé Julié Propriétaire
    1878 1882 A. Baumelou
    1882 1884 Prosper Gaubert
    1884 1896 Désiré Baumelou
    1896 1900 Joseph Baumelou Républicain Docteur en médecine
    1900 1904 Étienne Jeanjean
    1904 1908 Joseph Baumelou Républicain Docteur en médecine
    1908 1911 Augustin Costecalde
    1911 1919 Paul Joseph Decup Pharmacien
    1919 1919 Joseph Boudes
    1919 1924 Édouard Molinier Notaire
    1924 1931 Eugène de Vedelly Conservateur
    1931 1944 Blaise Gaben
    1944 1944 SĂ©verin Malaterre
    1944 1945 Yves PĂ©lissier
    1945 1953 Louis Bousquet DVD
    1953 1955 ZĂ©phirin Bru DVD
    1955 1959 Albert Calvet
    1959 1973 Louis-Alexis Delmas UDR Inspecteur des impôts, député
    1973 1983 Damien Vaysse Centriste MĂ©canicien
    1983 2001 David Bouviala Restaurateur
    mars 2001 2008 Maurice Combettes DVD Chef d'entreprise
    mars 2008 2014 Henri Malaval SE Agriculteur
    mars 2014 En cours Maurice Combettes DVD Chef d'entreprise

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].

    En 2020, la commune comptait 1 005 habitants[Note 1], en diminution de 5,63 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0331 1642 4162 5312 3752 3672 4892 6282 768
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6302 4952 5692 6022 5812 6862 7282 7162 546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5032 5662 5372 2092 2852 3412 3042 3161 692
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6331 5381 4911 4191 2771 0881 0661 0631 068
    2017 2020 - - - - - - -
    1 0431 005-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee Ă  partir de 2006[4].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 485 mĂ©nages fiscaux[Note 2], regroupant 1 021 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 950 â‚¬[I 1] (20 640 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 2]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    Division200820132018
    Commune[I 3]3 %4 %3,8 %
    DĂ©partement[I 4]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 5]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  541 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 3,8 % de chĂ´meurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 3] - [I 3]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 6]. Elle compte 424 emplois en 2018, contre 471 en 2013 et 483 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 407, soit un indicateur de concentration d'emploi de 104,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 47,7 %[I 7].

    Sur ces 407 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 261 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 66,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 13,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

    Secteurs d'activités

    145 établissements[Note 4] sont implantés à Salles-Curan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5] - [I 10].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble145
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3524,1 %(17,7 %)
    Construction149,7 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    4229 %(27,5 %)
    Activités immobilières128,3 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    128,3 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2215,2 %(12,7 %)
    Autres activités de services85,5 %(7,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (42 sur les 145 entreprises implantĂ©es Ă  Salles-Curan), contre 27,5 % au niveau dĂ©partemental[I 11].

    Entreprises

    L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[5] :

    • Sol En Mas, production d'Ă©lectricitĂ© (19 k€)

    Les fermes et leurs productions agricoles sont au nombre de 91 sur la commune. Son économie est caractérisée par une agriculture traditionnelle axée sur l'élevage pour la production laitière bovine et/ou pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Une diversification existe tournée vers le tourisme rural.

    Les loisirs influent également sur l'économie communale : locations saisonnières de meublés, camping, canotage, pêche de parcours 1re et 2e catégories. La chasse, indispensable à l'agriculture et à la flore, essaie de contenir les populations de grand gibier.

    Le , EDF Énergies Nouvelles a mis en service le « plus grand parc Ă©olien de France » d'une capacitĂ© de 87 mĂ©gawatts (MW)[6].

    Agriculture

    La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[7]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations111928681
    SAU[Note 7] (ha)6 1616 6456 4566 476

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siège dans la commune est passĂ© de 111 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] Ă  92 en 2000 puis Ă  86 en 2010[9] et enfin Ă  81 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le mĂŞme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[10] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 6 161 ha en 1988 Ă  6 476 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 56 Ă  80 ha[9].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Le château de l'Évêque, ancienne résidence d'été des évêques de Rodez, est partiellement classé au titre des monuments historiques depuis 1928 pour l'ensemble composé de sa « porte avec sa herse ainsi que l'écusson et l'oculus qui la surmontent »[11]. Sur cet écusson, surmonté d'une rose, sont sculptées les armes de la famille de la Tour d'Oliergues.

    • La façade orientale et la tour nord-est.
      La façade orientale et la tour nord-est.
    • La tour nord-est.
      La tour nord-est.
    • Blason avec les armes des La Tour d'Oliergues.
      Blason avec les armes des La Tour d'Oliergues.
    • La tour nord-est.
      La tour nord-est.

    Le château de Larguiès du XVIe siècle est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1981 pour ses façades et toitures[12].

    Le grenier-des-Évêques est une maison du XVe siècle, ancienne grange aux dîmes, inscrite depuis 1928[13].

    • Le grenier-des-ÉvĂŞques.
      Le grenier-des-Évêques.
    • FenĂŞtre d'angle Ă  meneaux.
      FenĂŞtre d'angle Ă  meneaux.
    • Façade latĂ©rale.
      Façade latérale.
    • Porte d'entrĂ©e latĂ©rale.
      Porte d'entrée latérale.

    Le bourg a conservé plusieurs portes médiévales,

    • La porte Notre-Dame.
      La porte Notre-Dame.
    • La porte de Fangousse.
      La porte de Fangousse.

    ainsi qu'une porte plus récente.

    • La porte Saint-GĂ©raud.
      La porte Saint-GĂ©raud.

    Édifices religieux

    L'église Saint-Géraud de Salles-Curan (ou Saint-Loup-et-Saint-Géraud[14]) est érigée en 1466 en collégiale, et son chapitre se composait de six chanoines. Elle est inscrite depuis 1927[15]

    • L'Ă©glise Saint-GĂ©raud
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • Le portail.
      Le portail.
    • Le clocher.
      Le clocher.
    • Statue de lion devant l'Ă©glise.
      Statue de lion devant l'Ă©glise.
    • Les stalles forment une sĂ©paration entre la nef et le chĹ“ur.
      Les stalles forment une séparation entre la nef et le chœur.
    • Chapelle.
      Chapelle.
    • Plafond peint d'une chapelle.
      Plafond peint d'une chapelle.
    • Vitrail de Saint-SĂ©bastien du dĂ©but du XVIe siècle.
      Vitrail de Saint-Sébastien du début du XVIe siècle.

    Trois autres églises sont situées sur le territoire communal :

    • Église Saint-Jean de Bouloc[16] qui dĂ©pendait de la commanderie des Canabières[17] ;
    • Église Sainte-Marie des Canabières[18]. C' est une ancienne commanderie de l'ordre Hospitalier de Saint-Jean de JĂ©rusalem[17] ;
    • Église Saint-Martin de Saint-Martin des Faux[19]. Le village de Saint-Martin des Faux est partagĂ© entre Salles-Curan et Arvieu par la route dĂ©partementale 577. L'Ă©glise se situe Ă  dix mètres du territoire d'Arvieu. Cette Ă©glise qui date du XIVe siècle a Ă©tĂ© fortement remaniĂ©e au XVIIIe siècle, avant la RĂ©volution : agrandissement du clocher, ajout d'une tour pour y accĂ©der, Ă©largissement de la chapelle sud, modification de la tribune, implantation d'une rosace et rĂ©novation de la sacristie[20].
    • L'Ă©glise de Saint-Martin des Faux
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • La nef.
      La nef.
    • Le chĹ“ur et son retable.
      Le chœur et son retable.
    • La chapelle latĂ©rale sud.
      La chapelle latérale sud.

    La statue de « Notre-Dame-des-Lacs » (ou de la « Vierge des Lacs »), au sommet du Puech Montgrand, domine le lac de Pareloup ; elle a été sculptée par Jean-Pierre Duroux en 1956 et érigée à cet endroit par l'État, quelques années après le remplissage du lac[21].

    Patrimoine naturel

    • Le lac de Pareloup, retenue du barrage de Pareloup, est le 5e lac artificiel de France par sa superficie[22]. Salles-Curan serait dĂ©signĂ©e comme la commune du LĂ©vĂ©zou (avec les Vernhes) oĂą l'affluence d'estivants est la plus massive.
    • Plateau du LĂ©vĂ©zou, avec les crĂŞtes et le mont Seigne, 1 128 m, point culminant de la chaĂ®ne, sur le versant oriental du plateau.
    • Le lac de Pareloup
    • Le barrage de Pareloup, entre les communes d'Arvieu et de Canet-de-Salars.
      Le barrage de Pareloup, entre les communes d'Arvieu et de Canet-de-Salars.

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume Capelle (1775-1843), prĂ©fet et homme politique, est nĂ© Ă  Salles-Curan.
    • Pierre Calvet-Rognat (1812-1875), dĂ©putĂ© de l'Aveyron et ministre de Charles X, est nĂ© Ă  Salles-Curan.
    • Louis-Alexis Delmas (1911-1973), dĂ©putĂ© de l'Aveyron et maire de Salles-Curan (1959-1973), y est nĂ©.
    • Eugène Viala (1859-1913), peintre, graveur aquafortiste nĂ© Ă  Salles-Curan. Une statue en son hommage y est Ă©rigĂ©e, dans un parc qui porte son nom.

    HĂ©raldique

    Blason de la ville de Salles-Curan (Aveyron).

    Les armes de Salles-Curan se blasonnent ainsi :
    De sable Ă  la crosse Ă©piscopale d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (prĂ©f. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[8].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Autres sources

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    21. « Notice n°IM12000251 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 25 juillet 2019.
    22. [PDF] Présentation de l'aménagement hydroélectrique du Pouget et du barrage de Pareloup (Aveyron), p. 7, Hydroécologie, 1994.
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