Curan
Curan est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Curan | |
Le bourg de Curan. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Lévézou Pareloup |
Maire Mandat |
Jean Louis Grimal 2020-2026 |
Code postal | 12410 |
Code commune | 12307 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Curanais |
Population municipale |
293 hab. (2020 ) |
Densité | 7,1 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 11âČ 59âł nord, 2° 51âČ 18âł est |
Altitude | Min. 804 m Max. 1 062 m |
Superficie | 41,18 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Raspes et LĂ©vezou |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Généralités
Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Curan, située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur 41,18 km2. Elle est arrosée par le Vioulou qui lui sert de limite naturelle en trois tronçons (au sud-est, au nord-est et au nord-ouest), et par son affluent le ruisseau de Connes, qui prend sa source sur le territoire communal.
L'altitude minimale, 804 mĂštres, se trouve localisĂ©e Ă l'extrĂȘme nord-est, au lieu-dit TrĂ©bons Bas, lĂ oĂč le Vioulou quitte la commune et sert de limite entre celles de Prades-Salars et Salles-Curan. L'altitude maximale avec 1 062 mĂštres[1] se situe Ă l'est, Ă une trentaine de mĂštres du territoire communal de Saint-BeauzĂ©ly.
à l'intersection des routes départementales (RD) 95 et 199, le bourg de Curan est situé, en distances orthodromiques, 21 kilomÚtres au nord-ouest de Millau.
La commune est également desservie par la RD 993 qui lui sert de limite au sud sur trois kilomÚtres et demi. Entre les bourgs de Saint-Beauzély et Salles-Curan, le GR 62 longe cette route sur plus d'un kilomÚtre et demi.
Communes limitrophes
Curan est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Laurent-de-Lévézou à l'est sur 400 mÚtres. Les communes limitrophes sont Castelnau-Pégayrols, Prades-Salars, Saint-Beauzély, Saint-Laurent-de-Lévézou, Salles-Curan, Ségur et Vézins-de-Lévézou.
RĂ©seau hydrographique
La commune est drainée par le Vioulou, le ruisseau de Connes, Les Douzes, le ruisseau de Bédettes, le ruisseau de Martials, le ruisseau des Gagettes et par divers petits cours d'eau[2].
Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, aprÚs avoir arrosé 9 communes[3].
Le ruisseau de Connes, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Curan et se jette dans le Vioulou à Salles-Curan, aprÚs avoir arrosé ces deux communes[4].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles pour dĂ©finir et mettre en Ćuvre un programme dâactions de rĂ©habilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE (SchĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le dĂ©partement de l'Aveyron[5].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvĂ© le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le pĂ©rimĂštre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois dĂ©partements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[6] - [7]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par lâĂ©tablissement public d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalitĂ© ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de lâalimentation en eau potable des populations et qui disposent dâune ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond Ă lâancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[8] - [9].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve Ă 21 km Ă vol d'oiseau de la commune[13], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Sites Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18] :
- les « TourbiÚres du Lévézou », d'une superficie de 487 ha sur 9 communes du département, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les Grands Causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les Grands Causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le Pays ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit[19] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Curan comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] - [20] :
- les « TourbiÚres et zones humides du ruisseau des Douzes de Mauriac » (158,2 ha), couvrant 5 communes du département[21] ;
- la « Zone humide de la Lande » (48,3 ha sur la seule commune de Curan)[22] ;
- les « Zones humides de Cayrousse et Lescure-Fangel » (34,1 ha), couvrant 3 communes du département[23].
Urbanisme
Typologie
Curan est une commune rurale[Note 3] - [24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
La commune, bordĂ©e par un plan dâeau intĂ©rieur dâune superficie supĂ©rieure Ă 1 000 hectares, le lac de Pareloup, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (44,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,7 %), forĂȘts (12,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,2 %), terres arables (2,5 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[29].
Planification
La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document essentiel dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du LĂ©vĂ©zou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du LĂ©vĂ©zou, qui associe deux communautĂ©s de communes, notamment la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup, dont la commune est membre[30]
La commune avait engagé en 2017 l'élaboration d'une carte communale[31].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Curan est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier, le risque radon[32] - [33].
Risques naturels
Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de lâAveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă lâalĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© faible[34].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Curan est classĂ©e Ă risque moyen Ă Ă©levĂ©[36]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[37] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Histoire
Créée à la Révolution française, la commune de Curan a fusionné avec celle de Salles-Curan en 1834 puis a repris son autonomie en 1952[39].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Curan est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].
- Curan dans l'intercommunalité en 2020.
- Curan dans le canton de Raspes et LĂ©vezou en 2020.
- Curan dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Ălections de 2020
Le conseil municipal de Curan, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siÚges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[44], neuf sont élus dÚs le premier tour, le , avec un taux de participation de 89,42 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 84,25 %[45]. Jean Louis Grimal, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [46].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant lâordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă la commune au sein du conseil communautaire[47]. Deux siĂšges sont attribuĂ©s Ă la commune au sein de la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup[48].
Liste des maires
DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[52].
En 2020, la commune comptait 293 habitants[Note 4], en diminution de 8,72 % par rapport Ă 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 24,9 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (28,8 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 34,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,3 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 159 hommes pour 138 femmes, soit un taux de 53,54 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 125 mĂ©nages fiscaux[Note 5], regroupant 294 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 620 âŹ[I 6] (20 640 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 1,2 % | 1,6 % | 3,4 % |
DĂ©partement[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 171 personnes, parmi lesquelles on compte 86,1 % d'actifs (82,7 % ayant un emploi et 3,4 % de chÎmeurs) et 13,9 % d'inactifs[Note 6] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 11]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 111 en 2013 et 108 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 141, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 12].
Sur ces 141 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 64,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
26 établissements[Note 7] sont implantés à Curan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8] - [I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 26 entreprises implantées à Curan), contre 17,7 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă 44 en 2000 puis Ă 37 en 2010[57] et enfin Ă 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[58] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 834 ha en 1988 Ă 2 777 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 58 Ă 87 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre[59]. Elle recĂšle un tabernacle du XVIIIe siĂšcle de style Louis XV inscrit au titre des monuments historiques en 2008[60].
- L'Ă©glise Saint-Pierre.
- Une de ses clés de voûte.
- Sa nef.
- Le tabernacle du XVIIIe siĂšcle.
- Le monument aux morts.
- Fontaine surmontée d'une statue de l'Immaculée Conception dans le bourg.
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ©, le trait du coupĂ© ondĂ© : au 1er de gueules Ă un lĂ©opard lionnĂ© d'or, au 2e d'argent Ă deux clĂ©s de sable passĂ©es en sautoir, au 3e d'argent Ă un crosseron de gueules, au 4e de sinople Ă une brebis d'or[61]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Curan » (consulté le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Curan (12307) », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Curan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Curan » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Curan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Curan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « 1062 » sur Géoportail (consulté le 21 juillet 2019)..
- « Fiche communale de Curan », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Vioulou »
- Sandre, « le ruisseau de Connes »
- « Les outils de gestion de la riviÚre », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE du bassin du Viaur - synthÚse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
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