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Curan

Curan est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Curan
Curan
Le bourg de Curan.
Blason de Curan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Jean Louis Grimal
2020-2026
Code postal 12410
Code commune 12307
DĂ©mographie
Gentilé Curanais
Population
municipale
293 hab. (2020 en diminution de 8,72 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 11â€Č 59″ nord, 2° 51â€Č 18″ est
Altitude Min. 804 m
Max. 1 062 m
Superficie 41,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Raspes et LĂ©vezou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Curan
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    GĂ©ographie

    Généralités

    Le Vioulou en limite de Curan et de Vézins-de-Lévézou.

    Dans le centre-est du dĂ©partement de l'Aveyron, dans le parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, la commune de Curan, situĂ©e sur le haut plateau du LĂ©vĂ©zou, s'Ă©tend sur 41,18 km2. Elle est arrosĂ©e par le Vioulou qui lui sert de limite naturelle en trois tronçons (au sud-est, au nord-est et au nord-ouest), et par son affluent le ruisseau de Connes, qui prend sa source sur le territoire communal.

    L'altitude minimale, 804 mĂštres, se trouve localisĂ©e Ă  l'extrĂȘme nord-est, au lieu-dit TrĂ©bons Bas, lĂ  oĂč le Vioulou quitte la commune et sert de limite entre celles de Prades-Salars et Salles-Curan. L'altitude maximale avec 1 062 mĂštres[1] se situe Ă  l'est, Ă  une trentaine de mĂštres du territoire communal de Saint-BeauzĂ©ly.

    À l'intersection des routes dĂ©partementales (RD) 95 et 199, le bourg de Curan est situĂ©, en distances orthodromiques, 21 kilomĂštres au nord-ouest de Millau.

    La commune est également desservie par la RD 993 qui lui sert de limite au sud sur trois kilomÚtres et demi. Entre les bourgs de Saint-Beauzély et Salles-Curan, le GR 62 longe cette route sur plus d'un kilomÚtre et demi.

    Communes limitrophes

    Curan est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Laurent-de-LĂ©vĂ©zou Ă  l'est sur 400 mĂštres. Les communes limitrophes sont Castelnau-PĂ©gayrols, Prades-Salars, Saint-BeauzĂ©ly, Saint-Laurent-de-LĂ©vĂ©zou, Salles-Curan, SĂ©gur et VĂ©zins-de-LĂ©vĂ©zou.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Curan.

    La commune est drainée par le Vioulou, le ruisseau de Connes, Les Douzes, le ruisseau de Bédettes, le ruisseau de Martials, le ruisseau des Gagettes et par divers petits cours d'eau[2].

    Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-PĂ©gayrols et se jette dans le Viaur Ă  TrĂ©mouilles, aprĂšs avoir arrosĂ© 9 communes[3].

    Le ruisseau de Connes, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Curan et se jette dans le Vioulou Ă  Salles-Curan, aprĂšs avoir arrosĂ© ces deux communes[4].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles pour dĂ©finir et mettre en Ɠuvre un programme d’actions de rĂ©habilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (SchĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux), Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le dĂ©partement de l'Aveyron[5].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvĂ© le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le pĂ©rimĂštre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois dĂ©partements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[6] - [7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par l’établissement public d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalitĂ© ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond Ă  l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[8] - [9].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 098 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,2 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve Ă  21 km Ă  vol d'oiseau de la commune[13], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18] :

    • les « TourbiĂšres du LĂ©vĂ©zou », d'une superficie de 487 ha sur 9 communes du dĂ©partement, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les Grands Causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordĂ© Ă  l'ouest par le SĂ©gala, Ă  l'Est par les Grands Causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le Pays ruthĂ©nois et la vallĂ©e de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie Ă©tĂ© dĂ©truit[19] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Curan comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] - [20] :

    • les « TourbiĂšres et zones humides du ruisseau des Douzes de Mauriac » (158,2 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[21] ;
    • la « Zone humide de la Lande » (48,3 ha sur la seule commune de Curan)[22] ;
    • les « Zones humides de Cayrousse et Lescure-Fangel » (34,1 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Curan est une commune rurale[Note 3] - [24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    La commune, bordĂ©e par un plan d’eau intĂ©rieur d’une superficie supĂ©rieure Ă  1 000 hectares, le lac de Pareloup, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[27] - [28].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Curan.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (44,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,7 %), forĂȘts (12,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,2 %), terres arables (2,5 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[29].

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du LĂ©vĂ©zou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du LĂ©vĂ©zou, qui associe deux communautĂ©s de communes, notamment la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup, dont la commune est membre[30]

    La commune avait engagé en 2017 l'élaboration d'une carte communale[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Curan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier, le risque radon[32] - [33].

    Risques naturels

    Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă  l’alĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă  trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© faible[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Curan est classĂ©e Ă  risque moyen Ă  Ă©levĂ©[36]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[37] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă  potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Histoire

    Créée à la Révolution française, la commune de Curan a fusionné avec celle de Salles-Curan en 1834 puis a repris son autonomie en 1952[39].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Curan est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Curan, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours[42] avec candidatures isolĂ©es ou groupĂ©es et possibilitĂ© de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siĂšges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[44], neuf sont Ă©lus dĂšs le premier tour, le , avec un taux de participation de 89,42 %. Les deux conseillers restant Ă  Ă©lire sont Ă©lus au second tour, qui se tient le du fait de la pandĂ©mie de Covid-19, avec un taux de participation de 84,25 %[45]. Jean Louis Grimal, maire sortant, est rĂ©Ă©lu pour un nouveau mandat le [46].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă  la commune au sein du conseil communautaire[47]. Deux siĂšges sont attribuĂ©s Ă  la commune au sein de la communautĂ© de communes de LĂ©vĂ©zou Pareloup[48].

    Liste des maires

    La mairie en 2019.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001
    (réélu en juillet 2020)
    En cours Jean Louis Grimal[49] - [50] DVD Retraité de la fonction publique
    Conseiller général du canton de Salles-Curan (2008-2015)

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[52].

    En 2020, la commune comptait 293 habitants[Note 4], en diminution de 8,72 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    647526541494510439408357302
    2006 2007 2012 2017 2020 - - - -
    301302317302293----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,9 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 34,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 34,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 159 hommes pour 138 femmes, soit un taux de 53,54 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,7
    13,1
    75-89 ans
    16,6
    18,8
    60-74 ans
    20,2
    21,0
    45-59 ans
    21,5
    20,9
    30-44 ans
    16,9
    9,7
    15-29 ans
    10,6
    15,8
    0-14 ans
    13,3
    Pyramide des ùges du département de l'Aveyron en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    2,8
    10,1
    75-89 ans
    13,6
    20,5
    60-74 ans
    20,5
    21,1
    45-59 ans
    20,4
    16,4
    30-44 ans
    15,8
    14,9
    15-29 ans
    12,3
    15,9
    0-14 ans
    14,6

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 125 mĂ©nages fiscaux[Note 5], regroupant 294 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 620 â‚Ź[I 6] (20 640 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 8]1,2 %1,6 %3,4 %
    DĂ©partement[I 9]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  171 personnes, parmi lesquelles on compte 86,1 % d'actifs (82,7 % ayant un emploi et 3,4 % de chĂŽmeurs) et 13,9 % d'inactifs[Note 6] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 11]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 111 en 2013 et 108 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 141, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 12].

    Sur ces 141 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 64,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Activités hors agriculture

    26 Ă©tablissements[Note 7] sont implantĂ©s Ă  Curan au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 8] - [I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 46,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (12 sur les 26 entreprises implantĂ©es Ă  Curan), contre 17,7 % au niveau dĂ©partemental[I 16].

    Agriculture

    La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations49443732
    SAU[Note 10] (ha)2 8343 0873 1592 777

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă  44 en 2000 puis Ă  37 en 2010[57] et enfin Ă  32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[58] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 834 ha en 1988 Ă  2 777 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 58 Ă  87 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Pierre.
      L'Ă©glise Saint-Pierre.
    • Une de ses clĂ©s de voĂ»te.
      Une de ses clés de voûte.
    • Sa nef.
      Sa nef.
    • Le tabernacle du XVIIIe siĂšcle.
      Le tabernacle du XVIIIe siĂšcle.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Fontaine surmontĂ©e d'une statue de l'ImmaculĂ©e Conception dans le bourg.
      Fontaine surmontée d'une statue de l'Immaculée Conception dans le bourg.

    HĂ©raldique

    Blason de Curan Blason
    ÉcartelĂ©, le trait du coupĂ© ondĂ© : au 1er de gueules Ă  un lĂ©opard lionnĂ© d'or, au 2e d'argent Ă  deux clĂ©s de sable passĂ©es en sautoir, au 3e d'argent Ă  un crosseron de gueules, au 4e de sinople Ă  une brebis d'or[61].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (prĂ©f. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    7. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
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