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Prades-Salars

Prades-Salars est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. La commune est couramment appelée Prades-de-Salars dans la région, Prades-Salars est un titre administratif.

Prades-Salars
Prades-Salars
Blason de Prades-Salars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Jacques Gardé
2020-2026
Code postal 12290
Code commune 12188
Démographie
Gentilé Salarsipradiens
Population
municipale
319 hab. (2020 en augmentation de 9,62 % par rapport à 2014)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 50″ nord, 2° 47′ 07″ est
Altitude Min. 769[1] m
Max. 984[1] m
Superficie 30,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web pradesdesalars.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Canet-de-Salars, Pont-de-Salars, Salles-Curan, Ségur et Curan.

    Voies de communication et transports

    Route départementale 911 - Aéroport Rodez ou Millau 35 min - Gare La Primaube 10 min.

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Prades-Salars.

    La commune est drainée par le Vioulou, le Ruisseau de Bage, le ruisseau de Buscaylet, le ruisseau de Cadousse, le ruisseau de Sauganne, le ruisseau de la Jasse, le ruisseau des Gagettes, le ruisseau de Vernhières et par divers petits cours d'eau[2].

    Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[3].

    Le ruisseau de Bage, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune de Prades-Salars et se jette dans le Viaur à Pont-de-Salars, après avoir arrosé 3 communes[4].

    Le Lac de Pareloup complète le réseau hydrographique et fait partie de l'ensemble dit des lacs du Lévézou. Il est la 5e plus grande retenue d'eau artificielle de France et la deuxième du Sud de la France. Il présente deux plages aménagées, la plage de Pareloup et la plage des Vernhes[5] - [6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en Å“uvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[8] - [9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du bassin versant du Viaur[10] - [11].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 140 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau de la commune[15], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 10,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Prades-Salars comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] - [19], les « Zones humides de Cayrousse et lescure-Fangel » (34,1 ha), couvrant 3 communes du département[20] , et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [19], le « Ruisseau du Vioulou et lac de Pareloup » (1 684 ha), qui s'étend sur 6 communes de l'Aveyron[21].

    • Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Prades-Salars est une commune rurale[Note 4] - [22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Pareloup, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25] - [26].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Prades-Salars.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,1 %), prairies (40 %), forêts (14,5 %), eaux continentales (1,5 %)[27].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[28]

    La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[29].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Prades-Salars est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[30] - [31].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Prades-Salars est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

    Histoire

    La première trace écrite de l'existence de cette commune remonte à l'an mille, mais personne ne sait à quand remonte les premières installations d'hommes.

    Selon certains témoignages, la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours aurait été le lieu de plusieurs miracles[37].

    La commune de Prades-Salars est connue en 1793 sous le nom de Prades Segur, en 1801 sous le nom de Prades. Elle absorbe la commune de Boulouis entre 1806 et 1820[1] et prend le nom de Prades-Salars en 1897[1].

    En 1921, une veuve de la Première Guerre mondiale ramena de la terre de Verdun, lieu où son mari perdit la vie. Elle le confia au maire qui construisit un monument aux morts, où on déposa la terre venant de Verdun dans une bouteille avec une inscription sur sa provenance[37].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Prades-Salars est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Prades-Salars, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[42], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[43]. Jacques Gardé est élu nouveau maire de la commune le [44].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[45]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes du Pays de Salars[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 1995 Joseph Cluzel Agriculteur
    mars 1995 2008 Jean Poujol
    mars 2008 mai 2020 Jacques Garde[47] Cadre (entreprise publique)
    mai 2020 en cours Jacques Gardé[47] - [48] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Conseil municipal

    Jacques Gardé, Laurent Vergnes, Pierre Joulié, Raymond Marty, Patrice Cluzel, Damien Daures, Sabine Delmas, Jean Michel Gal, Guillaume Puech, Eric Viguier, Caroline Vincent.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 319 habitants[Note 6], en augmentation de 9,62 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    484444469507579595645608581
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    602559563565610582574579572
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    550514508548504514459442401
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
    365316320293288282279301319
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Prades-Salars dispose d'une école maternelle publique (27 élèves en 2014)[52]. Élèves de maternelle non compris CP car groupement pédagogique avec l'école de Canet de Salars (7 km). Cantine et ramassage scolaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    • 1er mai pèlerinage des enfants à la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours
    • fête de la Musique et de la Saint-Jean, patron de la commune
    • 2e dimanche de juillet, fête votive sur trois jours

    Sports

    • Équipe de foot : championnat de district (2), championnat vétéran (1) ;
    • Basket : équipe féminine (1) ;
    • Quilles de huit : 35 licenciés ;
    • Club de gymnastique : 30 pratiquants ;
    • Chasse : 40 participants

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 130 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 321 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 200 â‚¬[I 5] (20 640 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]2,4 %2,8 %2,1 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 186 personnes, parmi lesquelles on compte 83,2 % d'actifs (81,1 % ayant un emploi et 2,1 % de chômeurs) et 16,8 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 153, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,1 %[I 11].

    Sur ces 153 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 8,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    24 établissements[Note 9] sont implantés à Prades-Salars au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 24 entreprises implantées à Prades-Salars), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises

    Basée sur l'agriculture (lait de roquefort, vaches, cochons, chèvres) 45 exploitants sur 26 propriété ayant des superficies moyennes de 100 ha. 18 artisans, professions libérales ou commerçants. 80 salariés travaillant pour la plupart à l'extérieur de la commune. Zone artisanale et lotissement en cours de réalisation.

    Agriculture

    La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations48323126
    SAU[Note 12] (ha)2 2912 3272 5372 502

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 32 en 2000 puis à 31 en 2010[55] et enfin à 26 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[56] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 291 ha en 1988 à 2 502 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à 96 ha[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Prades-Salars Blason
    De gueules, à une crosse épiscopale d’or, posée en pal sur une champagne de sinople, baignant dans une mer réduite d’azur, ondulée d’argent; à un besant posé sur la champagne, brochant sur la crosse, accolé à dextre d’un agneau pascal contourné, regardant à dextre, portant une longue croix d’où s’étend une banderole chargée d’une croix, et au senestre d’une vache, tous deux naissants des bords de l’écu, le tout d’argent.
    Détails
    La crosse épiscopale indique que le prieuré de Prades-de-Salars relevait de l’abbaye de Conques.

    L’or de la crosse et le fond de gueules sont les couleurs du Rouergue, la seigneurie de Prades appartenant aux comtes de Rodez.

    La terrasse de sinople traduit le nom du village en symbolisant les prés.

    La mer représente le ruisseau de Cadousse qui traverse le territoire communal mais aussi les berges du lac de Pareloup dont une partie s’étend sur Prades-de-Salars.

    L’agneau pascal avec la banderole est la représentation de Jean-Baptiste qui est le saint patron du village.

    Le besant symbolise la production de lait autant d’ovins, symbolisé par l’agneau, que de bovin, symbolisé par la vache. Cette production de lait participe à la formation du Roquefort pour les ovins et du Bleu des Causses pour les bovins.

    Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’agriculture communale.

    Le listel d'argent porte le nom officieux de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications[57].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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