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Verrières (Aveyron)

Verrières est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Verrières
Verrières (Aveyron)
Le hameau de Bécours
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
Maire
Mandat
Jérôme Mouries
2020-2026
Code postal 12520
Code commune 12291
Démographie
Gentilé Verrièrois
Population
municipale
378 hab. (2020 en diminution de 14,29 % par rapport à 2014)
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 08″ nord, 3° 03′ 32″ est
Altitude Min. 420 m
Max. 962 m
Superficie 53,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Verrières
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Verrières
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Verrières
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Verrières
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    La commune de Verrières est située dans l'est du département de l'Aveyron, dans la région des Grands Causses. Elle s'étend sur le causse Rouge et le Causse de Sévérac, séparés par la vallée en gorges du Lumansonesque, au fond de laquelle se blottit le village de Verrières. Outre le ruisseau du Lumansonesque, qui prend sa source sur les flancs du Pic du Pal, sommet proche d'un massif ancien sur lequel s'appuient les causses, de nombreuses sources, résurgences du relief karstique des causses, apportent de l'eau en abondance. Pourtant la vallée est assez peu favorable à l'agriculture (autrefois vignes, arbres fruitiers, noyers), qui s'est développée sur les plateaux (céréales, élevage ovin).

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Aguessac, Compeyre, Millau, Rivière-sur-Tarn, Saint-Beauzély, Saint-Léons, Sévérac d'Aveyron et Vézins-de-Lévézou.


    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Verrières.

    La commune est drainée par le Lumansonesque, le Ruisseau du Bourg, le ravin de la Garrigue, le ravin des Aldiguies, le ruisseau de Cabrières, le ruisseau de Combe-Croze, le ruisseau de Destels, le ruisseau de Fonroize, le ruisseau de Font Frège, le ruisseau de Gaujac, le ruisseau de la Galerie, le ruisseau de la Roubayre, le ruisseau de Malbosc, le ruisseau de Salques, par divers petits cours d'eau[1].

    Le Lumansonesque, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Verrières et se jette dans le Tarn à Aguessac, après avoir arrosé 5 communes[2].

    Le Ruisseau du Bourg, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Rivière-sur-Tarn, après avoir arrosé 3 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en Å“uvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

    La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre 69 communes, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de 2 700 km2[5] - [6]. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le et est constitué de neuf communautés de communes[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 035 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau de la commune[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16] - [17] - [18].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

    • Les « Buttes témoins des Avant-Causses », d'une superficie de 2 325 ha, sont constituées de buttes-témoins calcaires avec parois et corniches, recouvertes de pelouses-landes et de taillis de chênes pubescents[21] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Verrières comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] - [22] :

    • le « Bois thermophiles de Cabrieyrols et de Brandiols » (260,5 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
    • les « Buttes et corniches des Avants-Causses » (2 883 ha), couvrant 5 communes dont 4 dans l'Aveyron et 1 dans la Lozère[24] ;
    • les « Milieux agricoles au nord du col d'Engayresque » (998,7 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
    • les « Pelouses du puech de la Croix » (48,7 ha), couvrant 2 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Verrières est une commune rurale[Note 4] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Verrières.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), terres arables (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (8,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[29].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[30].

    La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Verrières est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[32] - [33].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[34].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[36]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[37] - [38].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Verrières est classée à risque moyen à élevé[40]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[41] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

    Histoire

    L'origine du village de Verrières n’est pas précisément connue. Au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution Française, Verrières et son territoire constituaient un membre méridional de la grande seigneurie des Sévérac. Le lieu était fortifié et le château de Verrières était un poste avancé vers le sud de la puissance de ses seigneurs.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Verrières est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Verrières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[47] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 59,69 %[48]. Jérôme Mouries, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [49].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? 1941 Léon Pipien Révoqué par le Gouvernement de Vichy[52]
    avant 1981 ? Pierre Constantin-Toye
    mars 2001 en cours Jérôme Mouries[53] - [54] Ingénieur ou cadre technique d'entreprise, Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[56].

    En 2020, la commune comptait 378 habitants[Note 6], en diminution de 14,29 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    656673862920965995952970915
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    8268881 154850782702660570561
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    559581499451449421462399368
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
    338351334342368368429450378
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 152 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 334 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 610 â‚¬[I 5] (20 640 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]5,9 %6,8 %3,5 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 214 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (77,6 % ayant un emploi et 3,5 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 123 en 2013 et 119 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 169, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %[I 11].

    Sur ces 169 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    30 établissements[Note 9] sont implantés à Verrières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 14]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 30 entreprises implantées à Verrières), contre 7,8 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations23181816
    SAU[Note 12] (ha)1 8662 0622 0211 843

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 18 en 2000 puis à 18 en 2010[61] et enfin à 16 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 30 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[62] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 866 ha en 1988 à 1 843 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 81 à 115 ha[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le viaduc

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Armand Vernhettes), Sent-Bausèli : Castelnòu, Mont Jòus, Verrièiras, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Bausèli, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-34-3, ISSN 1151-8375, BNF 36988822)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Verrières » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Verrières » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Verrières » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Verrières » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Verrières » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Fiche communale de Verrières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
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