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Sainte-CĂ©cile-les-Vignes

Sainte-Cécile-les-Vignes est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-CÎte d'Azur.

Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
Porte des remparts médiévaux.
Blason de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence
Maire
Mandat
Vincent Faure
2020-2026
Code postal 84290
Code commune 84106
DĂ©mographie
Gentilé Céciliens, Céciliennes
Population
municipale
2 634 hab. (2020 en augmentation de 8,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 133 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 14â€Č 47″ nord, 4° 53â€Č 13″ est
Altitude 130 m
Min. 83 m
Max. 138 m
Superficie 19,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sainte-Cécile-les-Vignes
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de BollĂšne
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
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Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
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Sainte-CĂ©cile-les-Vignes

    GĂ©ographie

    Petite ville de l'extrĂȘme nord de Vaucluse dans la rĂ©gion de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, Sainte-CĂ©cile-les-Vignes fait partie du canton de BollĂšne. Le bourg est situĂ© Ă  111 mĂštres d'altitude. La commune est voisine de Lagarde-ParĂ©ol et de Cairanne dans le Vaucluse, ainsi que de Rochegude et Suze-la-Rousse dans la DrĂŽme.

    Ses habitants sont appelés les Céciliens et les Céciliennes.

    Le village se situe Ă  12 km Ă  l'est de BollĂšne, 20 km au nord d'Orange, 35 km au sud de MontĂ©limar et Ă  50 km au nord d'Avignon.

    AccĂšs

    Les routes départementales 50 et 976 traversent la commune et le bourg sur un axe nord-sud, la 8 sur un axe est-ouest.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 Ă  plus d'une vingtaine de kilomĂštres Ă  l'ouest (sorties Orange, BollĂšne, MontĂ©limar-sud). À noter aussi la relative proximitĂ© de l'A9.

    Relief

    La commune est peu marquĂ©e par une variĂ©tĂ© de formes de relief malgrĂ© une diffĂ©rence importante entre son point le plus haut, seule colline situĂ©e Ă  l'est du bourg Ă  proximitĂ© du chĂąteau de Galifet, et son point le plus bas, situĂ© au niveau de la Ruade, Ă  l'extrĂȘme sud-ouest.

    GĂ©ologie

    La commune est situĂ©e au cƓur d'une plaine alluvionnaire entre l'Aygues et la Ruade. Les sols de la commune sont composĂ©s d'alluvions ainsi que quelques sables et grĂšs jaunes au sud du bourg[1].

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque trÚs faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bùtiments[2].

    Hydrographie

    La riviĂšre l'Aygues est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes sur un axe nord-sud, Ă  l'est et en bordure de celle-ci. À l'ouest, venant du nord, on trouve la Ruade, un des affluents de l'Aygues.

    Le BĂ©al du moulin passe par le bourg en provenance de l'Aygues. Les sources de l'Alcyon, qui alimentaient une Commanderie du Temple prennent naissance sur le territoire de la commune[3].

    Climat

    La commune est situĂ©e dans la zone d’influence du climat mĂ©diterranĂ©en. Les Ă©tĂ©s sont chauds et secs, liĂ©s Ă  la remontĂ©e en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupĂ©s d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les prĂ©cipitations sont peu frĂ©quentes et la neige rare.

    Relevé météorologique de Sainte-Cécile les Vignes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 23 23 19,5 15,5 9 6,5 14,3
    Température moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,7
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,4
    1985
    −14,5
    1956
    −9,7
    2005
    −2,9
    1970
    1,3
    1979
    5,7
    1984
    9
    1953
    8,3
    1974
    3,1
    1974
    −1,1
    1973
    −5,4
    1952
    −14,4
    1962
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,3
    2002
    23
    1960
    27,2
    1990
    30,7
    2005
    34,5
    2001
    38,1
    2003
    40,7
    1983
    42,6
    2003
    35,1
    1966
    29,6
    1985
    24,6
    1970
    20,2
    1983
    Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 42,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,8 52,8 34 460,6
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    10
    6
    36,5
    12
    7,5
    23,3
    16
    11
    24,9
    18
    13
    42,7
    23
    17,5
    45,6
    27
    21
    25,4
    30
    23
    20,9
    30
    23
    29,1
    25
    19,5
    65,8
    20
    15,5
    59,8
    13
    9
    52,8
    10
    6,5
    34
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-CĂ©cile-les-Vignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes, une unitĂ© urbaine monocommunale[7] de 2 505 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (87,9 %), zones urbanisĂ©es (7,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,7 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreuses stations de surfaces ont Ă©tĂ© fouillĂ©es sur la commune aux quartiers de Beauregard, de La CharitĂ©, de Galifet, de La Motte, de La PrĂ©sidente, et du Plan. Des grattoirs, des lames et des perçoirs ont Ă©tĂ© mis Ă  jour et datĂ©s de l'Ă©poque tardenoise. Des vestiges de l'Âge du fer ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur un site du quartier Saint-Martin, qui comportait une nĂ©cropole de 12 tombes Ă  incinĂ©ration, contenant des bracelets, des Ă©pĂ©es et des vases[3].

    Moyen Âge

    Blason pontifical de Sainte-Cécile, restauré et utilisé en réemploi.

    La premiÚre mention du village date de 1177, à travers son église dédiée à sainte Cécile. Ce fut dans celle-ci que noble Raymond de Mornas donna à Odon Rolland, prieur des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, des droits sur Mornas et le quartier de Sainte-Cécile qui dépendait alors de Lagarde-Paréol. Quelques années plus tard, en 1185, l'ordre du Temple, à travers sa commanderie de Richerenches, se vit attribuer le domaine d'Alcyon[3]. Les hospitaliers le récupérÚrent aprÚs le concile de Vienne, présidé par Clément V, il y eut dÚs lors partition de Lagarde-Paréol. Sous le pontificat de Jean XXII, tous les biens comtadins de l'ordre des hospitaliers furent cédés à La Révérende Chambre Apostoloique - le ministÚre des finances pontificales - qui en devint Dame fonciÚre en 1317. Celle-ci attribua ces revenus à Pierre Corsini, dit le cardinal de Florence, de 1385 à 1405[14].

    En aoĂ»t 1368, le bourg est mis Ă  sac par les « routiers Â» de Le Bour de Comminges et Perrin de Savoie.

    Renaissance

    Au cours de l'année 1562, le baron des Adrets ravagea le territoire de Saint-Cécile. Puis, le , des troupes calvinistes qui s'intitulaient « Représentants de la Province », investirent le village et s'y fortifiÚrent. Agissant tel un parlement, les représentants levÚrent des impÎts, rendirent la justice, saisirent des fiefs. Ils installÚrent leurs receveurs à Mornas et Courthézon pour lever des droits de péage. Ce ne fut qu'en 1563, que Fabrice Serbelloni, capitaine pontifical d'Avignon, reprit Sainte-Cécile et ses territoires de Cairanne, Visan, BollÚne, et Valréas[15].

    La confrĂ©rie Saint-Vincent des vignerons et des jardiniers fut fondĂ©e en 1643. Deux dĂ©cennies plus tard, en 1664, elle obtint d'Alexandre Fabri, Ă©vĂȘque d'Orange, un certain nombre de libertĂ©s dont celle de pouvoir quĂȘter dans l'Ă©glise paroissiale lorsque le mois aurait cinq dimanches. Ses membres purent aussi faire procession lors de la fĂȘte de leur saint patron, le . Cette confrĂ©rie fut supprimĂ©e, au cours de la RĂ©volution aprĂšs l’adoption de la loi Le Chapelier, interdisant les corporations[16].

    PĂ©riode moderne

    En mars 1791, Sainte-Cécile devint le siÚge d'une confédération de communes du Haut-Comtat et de la région de Carpentras. Le but avoué de cette « Ligue de Sainte-Cécile », qui regroupa jusqu'à 60 communes sur les 93 du Comtat Venaissin, était de rester sous la gouverne pontificale. Cette coalition fut battue par l'armée d'Avignon[15].

    Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-RhÎne, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. Ce fut au cours de cette période révolutionnaire que Cécile-la-Montagnarde fut successivement chef-lieu de canton des Bouches-du-RhÎne puis de la DrÎme.

    Au cours du XIXe siĂšcle, la commune Ă©tait riche en cĂ©rĂ©ales et en vins. Elle possĂ©dait des filatures de soie et quatre foires annuelles s'y tenaient[17]. Le souvenir du saint patron de la vigne et du vin restait vivace puisque le maire dĂ©cida de faire rĂ©aliser une statue de saint Vincent qui fut inaugurĂ©e le en prĂ©sence de 1 800 personnes. Mais plainte fut dĂ©posĂ©e le 1er fĂ©vrier auprĂšs du prĂ©fet, car la statue et son socle empiĂ©taient sur la voie publique. Le sous-prĂ©fet d'Orange fut missionnĂ© pour enquĂȘter et constata que « la statue obstruait la circulation et gĂȘnait la tenue des marchĂ©s ». Le maire mis en cause plaida que « l'Ă©rection de ce saint n'avait pas de caractĂšre politique, que c'Ă©tait plutĂŽt un encouragement Ă  l'ouvrier et en reconnaissancede nos produits vignicoles (sic) qui font la fortune du pays ». Mais le prĂ©fet du dĂ©partement de Vaucluse, BarthĂ©lemy Bohat, prit sur lui de ne pas ĂŽter la statue. Celle-ci disparut pourtant lors de travaux de rĂ©fection du quartier prĂšs de l'actuelle mairie[16]

    PĂ©riode contemporaine

    La statue du baron Le Roy trÎnant sur un piédestal du XIXe siÚcle.

    Sur une des places du village, se trouve la statue en bronze du baron Le Roy, inaugurĂ©e en sa prĂ©sence le . Pierre Le Roy de BoiseaumariĂ© (1890-1967), dit le baron Le Roy, fut Ă  l'origine du renouveau des appellations viti-vinicoles en France. Il est le cofondateur de l'Institut national de l'origine et de la qualitĂ©, dont il fut pendant vingt ans le prĂ©sident, et de l'AcadĂ©mie du vin de France. Il prĂ©sida aussi aux destinĂ©es de l'Office international de la vigne et du vin. Sur le piĂ©destal du XIXe siĂšcle a Ă©tĂ© rajoutĂ© : « Les vignerons des CĂŽtes du RhĂŽne, reconnaissants, Ă  l'un des leurs. Â»

    Guy Penne (1925-2010, fut maire de Sainte-Cécile. Proche de François Mitterrand, il fut son conseiller pour les affaires africaines de 1981 à 1986. AprÚs avoir été nommé au Conseil supérieur des Français de l'étranger en 1985, il fut élu sénateur socialiste des Français établis hors de France le 28 septembre 1986, puis réélu le 24 septembre 1995. Il décÚde des suites d'un accident cardiovasculaire.

    HĂ©raldique

    Blason de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur à la harpe d'or, au chef d'argent chargé de trois grappes de raisin de gueules[18].

    Toponymie

    Nom à la révolution : Cécile-Montagnarde, puis en l'an II soit 1793 : Cecile. En 1801 : Sainte-Cécile et enfin en 1920 : Sainte-Cécile-les-Vignes[19].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Maire en 1838 Pascal Descour[20] SE
    Maire en 1881 Joseph Goudareau[20] Républicain Docteur en médecine
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de BollĂšne (1873 → 1886)
    Maire en 1892 Gustave Seu[20]
    Maire en 1955 Damien VerchĂšre[20]
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1994
    (démission)
    Guy Penne PS Professeur d'université et chef de service
    SĂ©nateur des Français Ă©tablis hors de France (1986 → 2004)
    PrĂ©sident de l’Association des maires du Vaucluse (1983 → 1994)
    1994[21] 2001 Max Aubert SE Élu en 2001[22]
    décembre 2001 2020 Max Ivan PS Retraité du secteur bancaire
    PrĂ©sident de la CC Aygues OuvĂšze en Provence (2001 → )
    2020 En cours Vincent Faure SE Fonctionnaire territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence. Celle-ci a été créée le .

    Jumelages

    La commune de Sainte-Cécile-les-Vignes est jumelée avec la commune de Drapeau de la France Auzances (France)

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Sainte-Cécile-les-Vignes en 2009[23]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,66 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)23,14 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)56,69 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)21,88 %*0,00 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[24]).

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[26].

    En 2020, la commune comptait 2 634 habitants[Note 2], en augmentation de 8,84 % par rapport Ă  2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5021 4621 5191 7361 9811 9652 0802 1602 241
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2782 5132 7362 3172 1461 9601 8871 7221 626
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6471 6811 6601 4311 4161 4841 5151 4921 569
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 6421 7351 6441 8181 9272 1002 1422 1792 295
    2015 2020 - - - - - - -
    2 4452 634-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Industrie

    La Société générale des eaux de source, filiale du Groupe Castel, a réalisé des forages en nappe profonde pour exploiter l'eau qui en jaillit sous le nom de Sainte-Cécile et la commercialiser sous la marque Cristaline. Le site de forage se trouve sur la commune voisine de Cairanne. Depuis 2008, le groupe Alma, qui exploite ce site, a été cédé, au groupe Roxane, dirigé par Pierre Papillaud, et à Otsuka, groupe pharmaceutique japonais[28].

    Tourisme

    On pratique sur la commune le tourisme viticole ou Ɠnotourisme (caves de dĂ©gustation[29]) et le tourisme de randonnĂ©es (plusieurs circuits pĂ©destres et vĂ©lo Ă  proximitĂ©, dont passage du GR 4).

    On trouve sur la commune un hĂŽtel, plusieurs gĂźtes et chambres d'hĂŽtes qui permettent l'accueil des touristes[30], ainsi que divers restaurants et brasseries[31].

    Agriculture

    Le vignoble produit des vins classés en cÎtes-du-rhÎne et CÎtes-du-rhÎne villages (AOC). Le terroir viticole de la commune produit à lui seul 10 % de l'ensemble des cÎtes-du-rhÎne[32]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrÎlée peuvent revendiquer, aprÚs agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du RhÎne, confrérie bachique, qui tient ses assises au chùteau de Suze-la-Rousse, siÚge de l'Université du vin.

    Équipements et services

    La commune propose les services d'une bibliothĂšque municipale[33].

    Enseignement

    La commune possĂšde une Ă©cole primaire publique Louis-Gauthier et un collĂšge, le collĂšge Victor-SchƓlcher[34] - [35]. Ensuite les Ă©lĂšves vont au lycĂ©e Lucie-Aubrac Ă  Bollene[36] - [37].

    Sports

    On trouve sur la commune de nombreuses associations sportives : football, tennis, judo, taekwondo, twirling, danse, boules, etc.[38].

    Sainte-CĂ©cile-les-Vignes a inaugurĂ© en son stade portant le nom du footballeur Éric Cantona[39].

    Santé

    On trouve plusieurs professionnels de la santé sur la commune : généralistes, orthophonistes, pédicures, dentistes, infirmiÚres, kinésithérapeutes... une pharmacie et une maison de retraite[40].

    Vie locale

    Cultes

    Les pratiquants de religion catholique disposent d'une église paroissiale, qui dépend du diocÚse d'Avignon, doyenné d'Orange BollÚne.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, la gestion de l'assainissement collectif, la lutte contre les nuisances sonores, le contrÎle de la qualité de l'air et la protection et mise en valeur de l'environnement font partie des compétences de la communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence.

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau de Galifet, Ă  l'est du bourg.
    • Plusieurs hĂŽtels particuliers[33].
    • Eau de source « Cristaline Â» (source de Sainte-CĂ©cile).
    • Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Amblard
      Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Amblard
    • Sainte CĂ©cile - Maison Goujon
      Sainte CĂ©cile - Maison Goujon
    • Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Armand
      Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Armand
    • Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'ImpĂ©ry
      Sainte Cécile - HÎtel d'Impéry

    Église Sainte-CĂ©cile

    La paroisse catholique fait partie du diocÚse d'Avignon, doyenné d'Orange BollÚne[41]. La premiÚre église, dédiée à sainte Cécile, dont la dédicace date de 1177, se trouve dans un enclos qui est l'ancien cimetiÚre paroissial.

    Une seconde Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  sainte CĂ©cile et l'Invention de la Sainte Croix, fut Ă©difiĂ©e Ă  l'intĂ©rieur des remparts. SaccagĂ©e pendant les guerres de religion, elle fut de nouveau consacrĂ©e le 11 juin 1593 par Monseigneur Jean de Tulles, Ă©vĂȘque d'Orange. Une inscription fut placĂ©e sur le mur de cet Ă©difice. Cette Ă©glise fut dĂ©truite en 1860.

    L'actuelle Ă©glise paroissiale[42], toujours sous le vocable de Sainte-CĂ©cile, a Ă©tĂ© construite entre 1854 et 1860, par l'architecte Jouffroy en style nĂ©o-roman. Elle fut consacrĂ©e les 12 et 13 mai 1860 par Monseigneur Jean-Marie-Mathias Debelay, archevĂȘque d'Avignon.

    12 et 13 mai – ConsĂ©cration de l’église. AprĂšs trois ans de travaux, l’église est presque terminĂ©e. Nous la fĂźmes aussi longue et aussi large que possible. Le devis du plan primitif qui s’élevait Ă  55 000 francs, fut considĂ©rablement modifiĂ©. La pierre blanche des colonnes fut remplacĂ©e par la pierre de Venterol qui joue le marbre. Le dallage est de la mĂȘme pierre. Le sanctuaire reçut des pierres du Theil, le maĂźtre autel fut fait Ă  Carpentras par Mr Rieussec, qui fit faire Ă  Avignon les sculptures par Monsieur Laffite. La chaire sortit des ateliers de Messieurs Goyen, sculpteurs Ă  Louvain en Belgique. L’église fut construite par Monsieur ClĂ©ment Guigou et Sauvet, entrepreneurs Ă  Avignon, sous la direction de Monsieur Joffroy, architecte du DĂ©partement. Aucun accident fĂącheux n’arriva aux ouvriers pendant la durĂ©e des travaux. Ce fut surtout Mr ClĂ©ment qui dirigea la construction de l’édifice et qui fut constamment dans le chantier, son frĂšre FrĂ©dĂ©ric ClĂ©ment fit toutes les sculptures
 Toute la semaine fut employĂ©e aux prĂ©paratifs. Un arc de triomphe fut dressĂ© au bout des platanes du chemin d’Orange, un autre se trouvait au commencement de l’allĂ©e prĂšs de l’hĂŽtel Marcel lorsque l’on quitte la grand route, un autre magnifiquement dĂ©corĂ© et surmontĂ© de la statue de sainte CĂ©cile, fut dressĂ© prĂšs de la nouvelle Ă©glise. Depuis la grand route jusqu’à la nouvelle Ă©glise, ce ne sont que des arcs de triomphes de guirlandes attachĂ©es Ă  des piquets. Aux platanes pendait des couronnes et des oriflammes. Devant la porte de la cure Ă©tait aussi un arc de triomphe avec les armoiries de Monseigneur. Le samedi Ă  5 heures, tout s’ébranla dans le pays. On allait recevoir l’ArchevĂȘque d’Avignon. La procession est organisĂ©e. Les demoiselles en robe blanche, les frĂšres pĂ©nitents en habits de chƓur, les Sapeurs Pompiers sans les armes, la Musique, le Conseil Municipal, le Conseil de Fabrique et le clergĂ©, tous allaient attendre Monseigneur. Deux cavaliers, en habit militaire, vont au devant de Sa Grandeur jusqu’au milieu des garrigues, ils lui font le salut militaire et tirant leur pistolet, ils partent devant en cavalant. Monseigneur Marie Mathias Debelay est accompagnĂ© de Mr Martin son Vicaire GĂ©nĂ©ral et son arrivĂ©e fut saluĂ©e par la dĂ©tonation des boites et la musique fit entendre sa fanfare. Monsieur le Maire complimenta et Sa Grandeur fut conduite au milieu des chants Ă  l’ancienne Ă©glise oĂč il fut complimentĂ© par Mr le curĂ©. Il monta en chaire et fĂ©licitĂ© la population pour la belle Ă©glise qu’ils avaient construite. Il fit la reconnaissance des reliques qui seraient scellĂ©es dans le nouveau maĂźtre-autel. Elles furent mises dans une cassette en plomb avec les armes de Monseigneur et il fut placĂ© aussi Ă  l’intĂ©rieur le procĂšs verbal de la cĂ©rĂ©monie. Le lendemain, commença rĂ©ellement la cĂ©rĂ©monie de consĂ©cration. À 7 heures du matin, l’abbĂ© Jouguet, maĂźtre de cĂ©rĂ©monie de la MĂ©tropole Notre-Dame des Doms, vint chercher Monseigneur Ă  la cure. Ils partent en procession avec plus de 20 prĂȘtres, la population et une grande foule d’étrangers. Les chƓurs des chantres Ă©taient dirigĂ©s par Mr Bonnet, instituteur, qui a une belle et forte voix joignant une connaissance parfaite du plein chant. Les membres du Conseil Municipal et du Conseil de Fabrique furent seuls admis avec le clergĂ© aux cĂ©rĂ©monies qui se sont dĂ©roulĂ©es dans l’intĂ©rieur de l’église portes fermĂ©es. On fit chercher en procession les reliques qui Ă©taient exposĂ©es dans l’ancienne Ă©glise. Les rues Ă©taient pavoisĂ©es. Les reliques furent portĂ©es par 4 prĂȘtres et suivies par la population qui put rentrer dans l’église pour suivre la suite de la cĂ©rĂ©monie. AprĂšs la consĂ©cration, un banquet prĂ©parĂ© Ă  l’HĂŽtel de ville rassembla Monseigneur l’ArchevĂȘque, le Conseil municipal, le Conseil de Fabrique et quelques invitĂ©s. Le soir, il y eut une illumination gĂ©nĂ©rale du pays et chaque fenĂȘtre avait sa lumiĂšre. Un dĂ©filĂ© des autoritĂ©s, des Sapeurs Pompiers, du Corps de Musique vinrent chercher Monseigneur et le ClergĂ© et leur firent faire le tour du village. Et on put assister Ă  un grand feu d’artifice tirĂ© Ă  l’horloge. Le lendemain, Monseigneur partit pour Lagarde ParĂ©ol oĂč il Ă©tait attendu.

    Chapelle Notre Dame de Consolation

    La chapelle Notre-Dame de Consolation, route de Cairanne, fut Ă©difiĂ©e et bĂ©nie en 1856 sur les plans de l'architecte dĂ©partemental Joffroy. Elle remplace une chapelle plus ancienne sous le vocable de Notre-Dame de Bonnety. Cette chapelle fut fondĂ©e au XVIe siĂšcle par Claude Fasy. Lors de la bĂ©nĂ©diction de la chapelle, le 13 septembre 1856, fut placĂ©e sur la façade, une statue en bronze de Notre Dame. Cette statue fut acquise chez Mr Berton Ă  Avignon pour la somme de 300 francs. Cette somme fut offerte par Melle Marie FĂ©licitĂ© AndrĂ©, nĂ©e Serre, niĂšce de l’abbĂ© CrĂ©voulin, curĂ© de la paroisse. Lors de sa pose, les deux maçons et le sacristain faillirent ĂȘtre Ă©crasĂ©s par la statue qui d’un poids trop lourd, fit lĂącher les barreaux des Ă©chelles servant Ă  la dresser. Heureusement, elle fut rattrapĂ©e « par miracle » et depuis elle fut dĂ©nommĂ©e la Vierge des Miracles. La messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e en signe d’action de grĂące et de reconnaissance.

    • PremiĂšre Ă©glise de Sainte-CĂ©cile (XIIe siĂšcle)
      PremiĂšre Ă©glise de Sainte-CĂ©cile (XIIe siĂšcle)
    • EntrĂ©e du Jardin de la Chapelle
      Entrée du Jardin de la Chapelle
    • Actuelle Ă©glise paroissiale (XIXe siĂšcle)
      Actuelle Ă©glise paroissiale (XIXe siĂšcle)
    • Chapelle Notre Dame de Consolation
      Chapelle Notre Dame de Consolation

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. [PDF] MinistÚre de l'Industrie et de l'aménagement du territoire - étude préliminaire d'un gisement de sable dans le massif d'Uchaux (Vaucluse).
    2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    3. Robert Bailly, op. cit., p. 389.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Cécile-les-Vignes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    14. Robert Bailly, op. cit., p. 390.
    15. Jules Courtet, op. cit., p. 296.
    16. Robert Bailly, Confréries, op. cit., p. 25.
    17. Jules Courtet, op. cit., p. 295.
    18. Armorial des communes du Vaucluse
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    20. À voir dans Sainte-CĂ©cile-les-Vignes, sur sainte-cecile.org
    21. « Le TGV qui a cherchĂ© sa voie », L'Express,‎ (lire en ligne).
    22. [PDF] Élections municipales des 11 et 18 mars 2001 - 1er tour - RĂ©sultats
    23. « ImpÎts locaux à Sainte-Cécile-les-Vignes », taxes.com.
    24. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Cristaline : Pierre Papillaud à la barre sur le site du journal Ouest-France, publié le 5 juin 2008 et consulté le 9 juillet 2010
    29. Caves et domaines sur le site de la ville
    30. Accueil touristique sur le site de la ville
    31. Restaurants et brasseries sur le site de la ville
    32. Les vignerons de Sainte-CĂ©cile
    33. HĂŽtels particuliers sur le site de la ville
    34. « carte scolaire 2009 ».
    35. « Site du collĂšge Victor SchƓlcher », AcadĂ©mie Aix-Marseille, .
    36. Éducation en Vaucluse
    37. « Site du lycée Lucie-Aubrac année=2010 », Académie Aix-Marseille.
    38. Les associations sur le site de la ville
    39. « Éric le King a inaugurĂ© le stade Cantona Ă  Sainte-CĂ©cile », sur http://www.laprovence.com, .
    40. les professions de santé sur le site de la ville
    41. doyenné d'Orange-BollÚne
    42. Culte sur le site de la ville
    43. Le buste du baron Leroy sur le site de la ville

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jules Courtet, Dictionnaire gĂ©ographique, gĂ©ologique, historique, archĂ©ologique et biographique des communes du dĂ©partement de Vaucluse, Avignon, Seguin AinĂ©, , 400 p. (lire en ligne)
    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, Ă©d. A. BarthĂ©lemy, 1986 (ISBN 2903044279)
    • Robert Bailly, ConfrĂ©ries vigneronnes et ordres bachiques en Provence, Aix-en-Provence, Édisud, 1988 (ISBN 2857443439)

    Articles connexes

    Liens externes

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