Sainte-CĂ©cile-les-Vignes
Sainte-Cécile-les-Vignes est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-CÎte d'Azur.
Sainte-CĂ©cile-les-Vignes | |||||
Porte des remparts médiévaux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂŽte dâAzur | ||||
DĂ©partement | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence | ||||
Maire Mandat |
Vincent Faure 2020-2026 |
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Code postal | 84290 | ||||
Code commune | 84106 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Céciliens, Céciliennes | ||||
Population municipale |
2 634 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 14âČ 47âł nord, 4° 53âČ 13âł est | ||||
Altitude | 130 m Min. 83 m Max. 138 m |
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Superficie | 19,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Sainte-Cécile-les-Vignes (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de BollĂšne | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vaucluse
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
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GĂ©ographie
Petite ville de l'extrĂȘme nord de Vaucluse dans la rĂ©gion de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, Sainte-CĂ©cile-les-Vignes fait partie du canton de BollĂšne. Le bourg est situĂ© Ă 111 mĂštres d'altitude. La commune est voisine de Lagarde-ParĂ©ol et de Cairanne dans le Vaucluse, ainsi que de Rochegude et Suze-la-Rousse dans la DrĂŽme.
Ses habitants sont appelés les Céciliens et les Céciliennes.
Le village se situe à 12 km à l'est de BollÚne, 20 km au nord d'Orange, 35 km au sud de Montélimar et à 50 km au nord d'Avignon.
AccĂšs
Les routes départementales 50 et 976 traversent la commune et le bourg sur un axe nord-sud, la 8 sur un axe est-ouest.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 à plus d'une vingtaine de kilomÚtres à l'ouest (sorties Orange, BollÚne, Montélimar-sud). à noter aussi la relative proximité de l'A9.
Relief
La commune est peu marquĂ©e par une variĂ©tĂ© de formes de relief malgrĂ© une diffĂ©rence importante entre son point le plus haut, seule colline situĂ©e Ă l'est du bourg Ă proximitĂ© du chĂąteau de Galifet, et son point le plus bas, situĂ© au niveau de la Ruade, Ă l'extrĂȘme sud-ouest.
GĂ©ologie
La commune est situĂ©e au cĆur d'une plaine alluvionnaire entre l'Aygues et la Ruade. Les sols de la commune sont composĂ©s d'alluvions ainsi que quelques sables et grĂšs jaunes au sud du bourg[1].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque trÚs faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bùtiments[2].
Hydrographie
La riviĂšre l'Aygues est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Sainte-CĂ©cile-les-Vignes sur un axe nord-sud, Ă l'est et en bordure de celle-ci. Ă l'ouest, venant du nord, on trouve la Ruade, un des affluents de l'Aygues.
Le BĂ©al du moulin passe par le bourg en provenance de l'Aygues. Les sources de l'Alcyon, qui alimentaient une Commanderie du Temple prennent naissance sur le territoire de la commune[3].
Climat
La commune est situĂ©e dans la zone dâinfluence du climat mĂ©diterranĂ©en. Les Ă©tĂ©s sont chauds et secs, liĂ©s Ă la remontĂ©e en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupĂ©s dâĂ©pisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les prĂ©cipitations sont peu frĂ©quentes et la neige rare.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 23 | 23 | 19,5 | 15,5 | 9 | 6,5 | 14,3 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â13,4 1985 |
â14,5 1956 |
â9,7 2005 |
â2,9 1970 |
1,3 1979 |
5,7 1984 |
9 1953 |
8,3 1974 |
3,1 1974 |
â1,1 1973 |
â5,4 1952 |
â14,4 1962 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 2002 |
23 1960 |
27,2 1990 |
30,7 2005 |
34,5 2001 |
38,1 2003 |
40,7 1983 |
42,6 2003 |
35,1 1966 |
29,6 1985 |
24,6 1970 |
20,2 1983 |
|
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 42,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,8 | 52,8 | 34 | 460,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10 6 36,5 | 12 7,5 23,3 | 16 11 24,9 | 18 13 42,7 | 23 17,5 45,6 | 27 21 25,4 | 30 23 20,9 | 30 23 29,1 | 25 19,5 65,8 | 20 15,5 59,8 | 13 9 52,8 | 10 6,5 34 |
Moyennes : ⹠Temp. maxi et mini °C ⹠Précipitation mm |
Urbanisme
Typologie
Sainte-Cécile-les-Vignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Cécile-les-Vignes, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 505 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (93,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (87,9 %), zones urbanisĂ©es (7,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[13].
Histoire
Préhistoire
De nombreuses stations de surfaces ont Ă©tĂ© fouillĂ©es sur la commune aux quartiers de Beauregard, de La CharitĂ©, de Galifet, de La Motte, de La PrĂ©sidente, et du Plan. Des grattoirs, des lames et des perçoirs ont Ă©tĂ© mis Ă jour et datĂ©s de l'Ă©poque tardenoise. Des vestiges de l'Ăge du fer ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur un site du quartier Saint-Martin, qui comportait une nĂ©cropole de 12 tombes Ă incinĂ©ration, contenant des bracelets, des Ă©pĂ©es et des vases[3].
Moyen Ăge
La premiÚre mention du village date de 1177, à travers son église dédiée à sainte Cécile. Ce fut dans celle-ci que noble Raymond de Mornas donna à Odon Rolland, prieur des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, des droits sur Mornas et le quartier de Sainte-Cécile qui dépendait alors de Lagarde-Paréol. Quelques années plus tard, en 1185, l'ordre du Temple, à travers sa commanderie de Richerenches, se vit attribuer le domaine d'Alcyon[3]. Les hospitaliers le récupérÚrent aprÚs le concile de Vienne, présidé par Clément V, il y eut dÚs lors partition de Lagarde-Paréol. Sous le pontificat de Jean XXII, tous les biens comtadins de l'ordre des hospitaliers furent cédés à La Révérende Chambre Apostoloique - le ministÚre des finances pontificales - qui en devint Dame fonciÚre en 1317. Celle-ci attribua ces revenus à Pierre Corsini, dit le cardinal de Florence, de 1385 à 1405[14].
En août 1368, le bourg est mis à sac par les « routiers » de Le Bour de Comminges et Perrin de Savoie.
Renaissance
Au cours de l'année 1562, le baron des Adrets ravagea le territoire de Saint-Cécile. Puis, le , des troupes calvinistes qui s'intitulaient « Représentants de la Province », investirent le village et s'y fortifiÚrent. Agissant tel un parlement, les représentants levÚrent des impÎts, rendirent la justice, saisirent des fiefs. Ils installÚrent leurs receveurs à Mornas et Courthézon pour lever des droits de péage. Ce ne fut qu'en 1563, que Fabrice Serbelloni, capitaine pontifical d'Avignon, reprit Sainte-Cécile et ses territoires de Cairanne, Visan, BollÚne, et Valréas[15].
La confrĂ©rie Saint-Vincent des vignerons et des jardiniers fut fondĂ©e en 1643. Deux dĂ©cennies plus tard, en 1664, elle obtint d'Alexandre Fabri, Ă©vĂȘque d'Orange, un certain nombre de libertĂ©s dont celle de pouvoir quĂȘter dans l'Ă©glise paroissiale lorsque le mois aurait cinq dimanches. Ses membres purent aussi faire procession lors de la fĂȘte de leur saint patron, le . Cette confrĂ©rie fut supprimĂ©e, au cours de la RĂ©volution aprĂšs lâadoption de la loi Le Chapelier, interdisant les corporations[16].
PĂ©riode moderne
En mars 1791, Sainte-Cécile devint le siÚge d'une confédération de communes du Haut-Comtat et de la région de Carpentras. Le but avoué de cette « Ligue de Sainte-Cécile », qui regroupa jusqu'à 60 communes sur les 93 du Comtat Venaissin, était de rester sous la gouverne pontificale. Cette coalition fut battue par l'armée d'Avignon[15].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-RhÎne, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. Ce fut au cours de cette période révolutionnaire que Cécile-la-Montagnarde fut successivement chef-lieu de canton des Bouches-du-RhÎne puis de la DrÎme.
Au cours du XIXe siĂšcle, la commune Ă©tait riche en cĂ©rĂ©ales et en vins. Elle possĂ©dait des filatures de soie et quatre foires annuelles s'y tenaient[17]. Le souvenir du saint patron de la vigne et du vin restait vivace puisque le maire dĂ©cida de faire rĂ©aliser une statue de saint Vincent qui fut inaugurĂ©e le en prĂ©sence de 1 800 personnes. Mais plainte fut dĂ©posĂ©e le 1er fĂ©vrier auprĂšs du prĂ©fet, car la statue et son socle empiĂ©taient sur la voie publique. Le sous-prĂ©fet d'Orange fut missionnĂ© pour enquĂȘter et constata que « la statue obstruait la circulation et gĂȘnait la tenue des marchĂ©s ». Le maire mis en cause plaida que « l'Ă©rection de ce saint n'avait pas de caractĂšre politique, que c'Ă©tait plutĂŽt un encouragement Ă l'ouvrier et en reconnaissancede nos produits vignicoles (sic) qui font la fortune du pays ». Mais le prĂ©fet du dĂ©partement de Vaucluse, BarthĂ©lemy Bohat, prit sur lui de ne pas ĂŽter la statue. Celle-ci disparut pourtant lors de travaux de rĂ©fection du quartier prĂšs de l'actuelle mairie[16]
PĂ©riode contemporaine
Sur une des places du village, se trouve la statue en bronze du baron Le Roy, inaugurée en sa présence le . Pierre Le Roy de Boiseaumarié (1890-1967), dit le baron Le Roy, fut à l'origine du renouveau des appellations viti-vinicoles en France. Il est le cofondateur de l'Institut national de l'origine et de la qualité, dont il fut pendant vingt ans le président, et de l'Académie du vin de France. Il présida aussi aux destinées de l'Office international de la vigne et du vin. Sur le piédestal du XIXe siÚcle a été rajouté : « Les vignerons des CÎtes du RhÎne, reconnaissants, à l'un des leurs. »
Guy Penne (1925-2010, fut maire de Sainte-Cécile. Proche de François Mitterrand, il fut son conseiller pour les affaires africaines de 1981 à 1986. AprÚs avoir été nommé au Conseil supérieur des Français de l'étranger en 1985, il fut élu sénateur socialiste des Français établis hors de France le 28 septembre 1986, puis réélu le 24 septembre 1995. Il décÚde des suites d'un accident cardiovasculaire.
HĂ©raldique
Toponymie
Nom à la révolution : Cécile-Montagnarde, puis en l'an II soit 1793 : Cecile. En 1801 : Sainte-Cécile et enfin en 1920 : Sainte-Cécile-les-Vignes[19].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence. Celle-ci a été créée le .
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 12,66 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB) | 23,14 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB) | 56,69 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,88 %* | 0,00 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[24]).
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[26].
En 2020, la commune comptait 2 634 habitants[Note 2], en augmentation de 8,84 % par rapport Ă 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Industrie
La Société générale des eaux de source, filiale du Groupe Castel, a réalisé des forages en nappe profonde pour exploiter l'eau qui en jaillit sous le nom de Sainte-Cécile et la commercialiser sous la marque Cristaline. Le site de forage se trouve sur la commune voisine de Cairanne. Depuis 2008, le groupe Alma, qui exploite ce site, a été cédé, au groupe Roxane, dirigé par Pierre Papillaud, et à Otsuka, groupe pharmaceutique japonais[28].
Tourisme
On pratique sur la commune le tourisme viticole ou Ćnotourisme (caves de dĂ©gustation[29]) et le tourisme de randonnĂ©es (plusieurs circuits pĂ©destres et vĂ©lo Ă proximitĂ©, dont passage du GR 4).
On trouve sur la commune un hĂŽtel, plusieurs gĂźtes et chambres d'hĂŽtes qui permettent l'accueil des touristes[30], ainsi que divers restaurants et brasseries[31].
Agriculture
Le vignoble produit des vins classés en cÎtes-du-rhÎne et CÎtes-du-rhÎne villages (AOC). Le terroir viticole de la commune produit à lui seul 10 % de l'ensemble des cÎtes-du-rhÎne[32]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrÎlée peuvent revendiquer, aprÚs agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du RhÎne, confrérie bachique, qui tient ses assises au chùteau de Suze-la-Rousse, siÚge de l'Université du vin.
Ăquipements et services
La commune propose les services d'une bibliothĂšque municipale[33].
Enseignement
La commune possĂšde une Ă©cole primaire publique Louis-Gauthier et un collĂšge, le collĂšge Victor-SchĆlcher[34] - [35]. Ensuite les Ă©lĂšves vont au lycĂ©e Lucie-Aubrac Ă Bollene[36] - [37].
Sports
On trouve sur la commune de nombreuses associations sportives : football, tennis, judo, taekwondo, twirling, danse, boules, etc.[38].
Sainte-CĂ©cile-les-Vignes a inaugurĂ© en son stade portant le nom du footballeur Ăric Cantona[39].
Santé
On trouve plusieurs professionnels de la santé sur la commune : généralistes, orthophonistes, pédicures, dentistes, infirmiÚres, kinésithérapeutes... une pharmacie et une maison de retraite[40].
Vie locale
Cultes
Les pratiquants de religion catholique disposent d'une église paroissiale, qui dépend du diocÚse d'Avignon, doyenné d'Orange BollÚne.
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, la gestion de l'assainissement collectif, la lutte contre les nuisances sonores, le contrÎle de la qualité de l'air et la protection et mise en valeur de l'environnement font partie des compétences de la communauté de communes Aygues OuvÚze en Provence.
Lieux et monuments
- ChĂąteau de Galifet, Ă l'est du bourg.
- Plusieurs hĂŽtels particuliers[33].
- Eau de source « Cristaline » (source de Sainte-Cécile).
- Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Amblard
- Sainte CĂ©cile - Maison Goujon
- Sainte CĂ©cile - HĂŽtel d'Armand
- Sainte Cécile - HÎtel d'Impéry
Ăglise Sainte-CĂ©cile
La paroisse catholique fait partie du diocÚse d'Avignon, doyenné d'Orange BollÚne[41]. La premiÚre église, dédiée à sainte Cécile, dont la dédicace date de 1177, se trouve dans un enclos qui est l'ancien cimetiÚre paroissial.
Une seconde Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă sainte CĂ©cile et l'Invention de la Sainte Croix, fut Ă©difiĂ©e Ă l'intĂ©rieur des remparts. SaccagĂ©e pendant les guerres de religion, elle fut de nouveau consacrĂ©e le 11 juin 1593 par Monseigneur Jean de Tulles, Ă©vĂȘque d'Orange. Une inscription fut placĂ©e sur le mur de cet Ă©difice. Cette Ă©glise fut dĂ©truite en 1860.
L'actuelle Ă©glise paroissiale[42], toujours sous le vocable de Sainte-CĂ©cile, a Ă©tĂ© construite entre 1854 et 1860, par l'architecte Jouffroy en style nĂ©o-roman. Elle fut consacrĂ©e les 12 et 13 mai 1860 par Monseigneur Jean-Marie-Mathias Debelay, archevĂȘque d'Avignon.
12 et 13 mai â ConsĂ©cration de lâĂ©glise. AprĂšs trois ans de travaux, lâĂ©glise est presque terminĂ©e. Nous la fĂźmes aussi longue et aussi large que possible. Le devis du plan primitif qui sâĂ©levait Ă 55 000 francs, fut considĂ©rablement modifiĂ©. La pierre blanche des colonnes fut remplacĂ©e par la pierre de Venterol qui joue le marbre. Le dallage est de la mĂȘme pierre. Le sanctuaire reçut des pierres du Theil, le maĂźtre autel fut fait Ă Carpentras par Mr Rieussec, qui fit faire Ă Avignon les sculptures par Monsieur Laffite. La chaire sortit des ateliers de Messieurs Goyen, sculpteurs Ă Louvain en Belgique. LâĂ©glise fut construite par Monsieur ClĂ©ment Guigou et Sauvet, entrepreneurs Ă Avignon, sous la direction de Monsieur Joffroy, architecte du DĂ©partement. Aucun accident fĂącheux nâarriva aux ouvriers pendant la durĂ©e des travaux. Ce fut surtout Mr ClĂ©ment qui dirigea la construction de lâĂ©difice et qui fut constamment dans le chantier, son frĂšre FrĂ©dĂ©ric ClĂ©ment fit toutes les sculptures⊠Toute la semaine fut employĂ©e aux prĂ©paratifs. Un arc de triomphe fut dressĂ© au bout des platanes du chemin dâOrange, un autre se trouvait au commencement de lâallĂ©e prĂšs de lâhĂŽtel Marcel lorsque lâon quitte la grand route, un autre magnifiquement dĂ©corĂ© et surmontĂ© de la statue de sainte CĂ©cile, fut dressĂ© prĂšs de la nouvelle Ă©glise. Depuis la grand route jusquâĂ la nouvelle Ă©glise, ce ne sont que des arcs de triomphes de guirlandes attachĂ©es Ă des piquets. Aux platanes pendait des couronnes et des oriflammes. Devant la porte de la cure Ă©tait aussi un arc de triomphe avec les armoiries de Monseigneur. Le samedi Ă 5 heures, tout sâĂ©branla dans le pays. On allait recevoir lâArchevĂȘque dâAvignon. La procession est organisĂ©e. Les demoiselles en robe blanche, les frĂšres pĂ©nitents en habits de chĆur, les Sapeurs Pompiers sans les armes, la Musique, le Conseil Municipal, le Conseil de Fabrique et le clergĂ©, tous allaient attendre Monseigneur. Deux cavaliers, en habit militaire, vont au devant de Sa Grandeur jusquâau milieu des garrigues, ils lui font le salut militaire et tirant leur pistolet, ils partent devant en cavalant. Monseigneur Marie Mathias Debelay est accompagnĂ© de Mr Martin son Vicaire GĂ©nĂ©ral et son arrivĂ©e fut saluĂ©e par la dĂ©tonation des boites et la musique fit entendre sa fanfare. Monsieur le Maire complimenta et Sa Grandeur fut conduite au milieu des chants Ă lâancienne Ă©glise oĂč il fut complimentĂ© par Mr le curĂ©. Il monta en chaire et fĂ©licitĂ© la population pour la belle Ă©glise quâils avaient construite. Il fit la reconnaissance des reliques qui seraient scellĂ©es dans le nouveau maĂźtre-autel. Elles furent mises dans une cassette en plomb avec les armes de Monseigneur et il fut placĂ© aussi Ă lâintĂ©rieur le procĂšs verbal de la cĂ©rĂ©monie. Le lendemain, commença rĂ©ellement la cĂ©rĂ©monie de consĂ©cration. Ă 7 heures du matin, lâabbĂ© Jouguet, maĂźtre de cĂ©rĂ©monie de la MĂ©tropole Notre-Dame des Doms, vint chercher Monseigneur Ă la cure. Ils partent en procession avec plus de 20 prĂȘtres, la population et une grande foule dâĂ©trangers. Les chĆurs des chantres Ă©taient dirigĂ©s par Mr Bonnet, instituteur, qui a une belle et forte voix joignant une connaissance parfaite du plein chant. Les membres du Conseil Municipal et du Conseil de Fabrique furent seuls admis avec le clergĂ© aux cĂ©rĂ©monies qui se sont dĂ©roulĂ©es dans lâintĂ©rieur de lâĂ©glise portes fermĂ©es. On fit chercher en procession les reliques qui Ă©taient exposĂ©es dans lâancienne Ă©glise. Les rues Ă©taient pavoisĂ©es. Les reliques furent portĂ©es par 4 prĂȘtres et suivies par la population qui put rentrer dans lâĂ©glise pour suivre la suite de la cĂ©rĂ©monie. AprĂšs la consĂ©cration, un banquet prĂ©parĂ© Ă lâHĂŽtel de ville rassembla Monseigneur lâArchevĂȘque, le Conseil municipal, le Conseil de Fabrique et quelques invitĂ©s. Le soir, il y eut une illumination gĂ©nĂ©rale du pays et chaque fenĂȘtre avait sa lumiĂšre. Un dĂ©filĂ© des autoritĂ©s, des Sapeurs Pompiers, du Corps de Musique vinrent chercher Monseigneur et le ClergĂ© et leur firent faire le tour du village. Et on put assister Ă un grand feu dâartifice tirĂ© Ă lâhorloge. Le lendemain, Monseigneur partit pour Lagarde ParĂ©ol oĂč il Ă©tait attendu.
Chapelle Notre Dame de Consolation
La chapelle Notre-Dame de Consolation, route de Cairanne, fut Ă©difiĂ©e et bĂ©nie en 1856 sur les plans de l'architecte dĂ©partemental Joffroy. Elle remplace une chapelle plus ancienne sous le vocable de Notre-Dame de Bonnety. Cette chapelle fut fondĂ©e au XVIe siĂšcle par Claude Fasy. Lors de la bĂ©nĂ©diction de la chapelle, le 13 septembre 1856, fut placĂ©e sur la façade, une statue en bronze de Notre Dame. Cette statue fut acquise chez Mr Berton Ă Avignon pour la somme de 300 francs. Cette somme fut offerte par Melle Marie FĂ©licitĂ© AndrĂ©, nĂ©e Serre, niĂšce de lâabbĂ© CrĂ©voulin, curĂ© de la paroisse. Lors de sa pose, les deux maçons et le sacristain faillirent ĂȘtre Ă©crasĂ©s par la statue qui dâun poids trop lourd, fit lĂącher les barreaux des Ă©chelles servant Ă la dresser. Heureusement, elle fut rattrapĂ©e « par miracle » et depuis elle fut dĂ©nommĂ©e la Vierge des Miracles. La messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e en signe dâaction de grĂące et de reconnaissance.
- PremiĂšre Ă©glise de Sainte-CĂ©cile (XIIe siĂšcle)
- Entrée du Jardin de la Chapelle
- Actuelle Ă©glise paroissiale (XIXe siĂšcle)
- Chapelle Notre Dame de Consolation
Personnalités liées à la commune
- Le baron Leroy[43]
- Marius André, écrivain, poÚte, journaliste et traducteur français, né à Sainte-Cécile-les-Vignes en 1868.
- Maurice Trintignant, pilote de course automobile français, naquit le à Sainte-Cécile-les-Vignes.
- Guy Penne, ancien proche de François Mitterrand, sénateur de 1986 à 2004, ancien maire de Sainte-Cécile.
- Nicolas Nikolaïevitch de Leuchtenberg, officier russe blanc, propriétaire du chùteau de Ruth.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- [PDF] MinistÚre de l'Industrie et de l'aménagement du territoire - étude préliminaire d'un gisement de sable dans le massif d'Uchaux (Vaucluse).
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Robert Bailly, op. cit., p. 389.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- Cristaline : Pierre Papillaud à la barre sur le site du journal Ouest-France, publié le 5 juin 2008 et consulté le 9 juillet 2010
- Caves et domaines sur le site de la ville
- Accueil touristique sur le site de la ville
- Restaurants et brasseries sur le site de la ville
- Les vignerons de Sainte-CĂ©cile
- HĂŽtels particuliers sur le site de la ville
- « carte scolaire 2009 ».
- « Site du collĂšge Victor SchĆlcher », AcadĂ©mie Aix-Marseille, .
- Ăducation en Vaucluse
- « Site du lycée Lucie-Aubrac année=2010 », Académie Aix-Marseille.
- Les associations sur le site de la ville
- « Ăric le King a inaugurĂ© le stade Cantona Ă Sainte-CĂ©cile », sur http://www.laprovence.com, .
- les professions de santé sur le site de la ville
- doyenné d'Orange-BollÚne
- Culte sur le site de la ville
- Le buste du baron Leroy sur le site de la ville
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, éd. A. Barthélemy, 1986 (ISBN 2903044279)
- Robert Bailly, ConfrĂ©ries vigneronnes et ordres bachiques en Provence, Aix-en-Provence, Ădisud, 1988 (ISBN 2857443439)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
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- Sainte-Cécile-les-Vignes sur le site de l'Institut géographique national
- Sainte-CĂ©cile-les-Vignes sur le site de l'Insee