Alexandre CĂ©sar Hilarion de La Perrotine
Alexandre César Hilarion Esprit Dianous de La Perrotine, né le à Sérignan-du-Comtat, mort le à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Alexandre CĂ©sar Hilarion Esprit Dianous de La Perrotine | ||
Naissance | SĂ©rignan-du-Comtat (Comtat Venaissin) |
|
---|---|---|
Décès | (à 91 ans) Sérignan-du-Comtat (Vaucluse) |
|
Origine | France | |
Arme | GĂ©nie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1786 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
Autres fonctions | Maire de SĂ©rignan-du-Comtat | |
États de service
Il entre en service le comme élève sous-lieutenant à l’école du génie de Mézières, et le , il est affecté à la brigade du génie à Toulon comme lieutenant en second.
Lieutenant en premier le , il passe capitaine le , et il est affecté à l’armée des Alpes le . Le , il rejoint la direction des fortifications de Besançon, il sert à partir du à l’armée du Rhin pour préparer le siège de Mayence. En 1795, il fait partie de la division de droite de l’armée du Rhin.
Le , il est affecté à Mont-Dauphin, il est chargé de détruire les fortifications de Suse et de la Brunette. Il rejoint l’armée d’Italie en , il est nommé chef de bataillon le , il est employé à la démolition des places du Piémont et à la démarcation des limites entre la France et cet État. Le , il est chargé des travaux de défense des places de Bergame, Brescia, Peschiera del Garda et de la protection de la frontière avec le Tyrol.
Le , il est fait prisonnier lors du siège de Milan. Libéré le , il rentre en France pour prendre la sous-direction des fortifications à Embrun jusqu’au . Après un nouveau passage à l’armée d’Italie en 1801, il rejoint le , l’armée d'Helvétie comme commandant du génie, et le , il est appelé à Alexandrie comme sous-directeur des fortifications. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Le , il est nommé commandant du génie du 1er corps de la Grande Armée, et le , il est promu colonel. Le , il est désigné pour servir à l’armée d’Espagne comme commandant du génie du corps d’armée du général Gouvion-Saint-Cyr. Le , il est directeur des fortifications à Gênes, et il est créé baron de l’Empire par lettres patentes du . Le , il obtient un congé pour raisons de santé.
Le , il est affecté à Toulon, et il est maintenu dans son emploi sous la Première Restauration. Il est admis à la retraite le avec le grade de général de brigade par ordonnance du . Le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis le , et le nomme officier de la Légion d’honneur le .
Il est maire de Sérignan-du-Comtat du au . Sa tombe est toujours visible au cimetière de Sérignan-du-Comtat.
Son petit-fils, Henri de Dianous de la Perrotine, meurt assassiné avec la mission Flatters en février 1881.
Dotation
- Le , il est donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
|
Armes du baron Alexandre César Hilarion Esprit Dianous de La Perrotine et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Parti, au premier d’argent à trois croisettes en pal d’azur ; au deuxième de gueules au fer de lance en bande d’argent : franc-quartier des barons tirés de l’armée – Livrées : les couleurs de l’écu. |
Sources
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/771/13 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 14,
- Les maires de France Ă travers le temps.
- A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 212.
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 69.