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Saint-Vallier (DrĂ´me)

Saint-Vallier est une commune française située au bord du Rhône, dans le nord du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Vallier
Saint-Vallier (DrĂ´me)
Saint-Vallier et le RhĂ´ne vus du puy de Serves.
Blason de Saint-Vallier
Blason
Saint-Vallier (DrĂ´me)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de DrômArdèche
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Jouvet
2020-2026
Code postal 26240
Code commune 26333
DĂ©mographie
Gentilé Valloiriens et Valloiriennes[1].
Population
municipale
4 017 hab. (2020 en augmentation de 1,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 741 hab./km2
Population
agglomération
11 987 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 10′ 46″ nord, 4° 48′ 56″ est
Altitude Min. 131 m
Max. 364 m
Superficie 5,42 km2
Unité urbaine Saint-Vallier
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Vallier
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Vallier (DrĂ´me)
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Vallier
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Saint-Vallier
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Saint-Vallier
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Saint-Vallier
Liens
Site web www.saintvallier.fr
    Saint-Vallier.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Vallier est en bordure du RhĂ´ne, Ă  la confluence de ce dernier et de la Galaure, Ă  environ 30 km au nord de Valence et environ 70 km au sud de Lyon.

    Rose des vents Sarras (Ardèche)
    Laveyron
    Laveyron Laveyron Rose des vents
    Sarras (Ardèche) N Laveyron
    O Saint-Vallier (DrĂ´me) E
    S
    Ozon (Ardèche) Ozon (Ardèche)
    Ponsas
    Saint-Barthélemy-de-Vals

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Loess Durci de Saint-Vallier Fouilles[2].

    Hydrographie

    Le RhĂ´ne Ă  Saint-Vallier.

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route nationale 7.

    La ville possède une gare sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Elle est desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence, et de manière moins régulière Marseille et Mâcon.

    Saint-Vallier possède également plusieurs haltes fluviales le long du Rhône.

    Un aĂ©rodrome est Ă  10 km de la ville.

    Urbanisme

    Typologie

    En 2010-2011, Saint-Vallier Ă©tait le centre d'une aire urbaine de 5 communes (avec Beausemblant, Laveyron, Ponsas et Sarras)[3], totalisant 8 886 habitants en 2011[4].

    En 2020 : selon la terminologie dĂ©finie par l'Insee et le zonage publiĂ© en 2020, Saint-Vallier est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Vallier, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 7 communes[5] et 11 987 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[6] - [7].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vallier dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), zones urbanisées (14,2 %), eaux continentales[Note 3] (13,3 %), terres arables (1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le tissu urbain, entre RhĂ´ne et collines, est dense et la ville s'est dĂ©veloppĂ©e de manière linĂ©aire, le long du fleuve. La longueur de voirie est de 26 289 m.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[2] :

    • Champis
    • Combe Blanche
    • Creux de Sedan
    • Font Pierre
    • Jacquet
    • la Brassière
    • la CĂ´te
    • la Croze
    • la Garenne
    • la Maladière
    • le Bachat
    • les ĂŽles
    • les Rioux
    • Montrebut
    • Ollanet
    • Palayer
    • Pont Caton
    • Reynaud
    • SĂ©tier

    Toponymie

    Attestations

    Sous l'Antiquité, la localité est nommée Ursuli[11] en référence à des ours aperçus sur une colline environnante. Au Moyen Âge, elle devient Orsolles.

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 891 : vicus Sancti Valerii (Gall. christ., XVI, 11).
    • 891 : mention de l'Ă©glise Saint-Étienne : ecclesia Sancti Stephani martyris nec non Sancti Valerii (Gall. christ., XVI, 11).
    • 1204 : la vila de Sain Valeir et Sain Valer (charte du dauphin Guigues-AndrĂ©).
    • 1271 : mention de l'archiprĂŞtrĂ© : archipresbyteratus Sancti Valerii (actes capit. de Vienne, 107).
    • XIVe siècle : mention du prieurĂ© : prioratus Sancti Valerii (pouillĂ© de Vienne).
    • 1520 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Vallerii mandamenti Vallis (archives de la DrĂ´me, E 2458).
    • 1793 : Val Libre (appellation rĂ©volutionnaire).
    • 1891 : Saint-Vallier, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.

    Étymologie

    Le toponyme viendrait de Valère, l'un des premiers évêques de Viviers.

    Histoire

    Protohistoire

    PĂ©riode celtique : le territoire fait partie de la tribu gauloise des Allobroges.

    Antiquité : les Gallo-romains

    Station gallo-romaine nommée Ursuli traversée par la Via Agrippa[11]. Ce nom aurait été donné en référence à des ours aperçus sur une colline environnante.
    Elle est mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin[13] - [14], et un petit port fluvial au bord du Rhône.

    Une borne milliaire romaine a été trouvée en 1620 avec l'inscription : tib clavdivs caesar germanicvs pont maximvs imperator. xxv (Tibère Claude César Germanicus, grand pontife, empereur, vingt-cinq milles)[15].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La terre n'a jamais connu le servage[11].

    La seigneurie[12] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Saint-Vallier Ă©tait en une terre du domaine des dauphins.
    • 1204 : les dauphins donnent une charte de libertĂ©s municipales aux habitants.
    • La terre passe Ă  la maison de Bourgogne.
    • Vers 1270 : elle passe (par mariage) aux comtes de Valentinois.
    • 1328 : les comtes de Valentinois apanagent la terre Ă  une branche cadette dite de Poitiers-Saint-Vallier (Ă©teinte en 1566).
    • 1584 : les hĂ©ritiers des Poitiers-Saint-Vallier vendent la terre aux La Croix-Chevrières qui s'en qualifient comtes. Ils sont les derniers seigneurs.

    Au IXe siècle, la cité se protège avec des remparts (certains sont encore visibles de nos jours).

    Saint-Vallier fut un lieu de rendez-vous pour plusieurs croisades :

    Au XVe siècle, les habitants de Saint-Vallier ont négocié, avec le seigneur Aimar VI de Poitiers, le remplacement de plusieurs impôts (cinq cas impériaux) par un droit de villefranche.

    Vue de Saint-Vallier par Hendrik Gijsmans vers 1567.

    Deuxième moitié du XVIe siècle : pendant les guerres de Religion, les huguenots sont passés à Saint-Vallier.

    Saint-Vallier était le chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Vienne comprenant toute la partie de l'actuel département qui est à droite de la Galaure et une partie de l'actuel département de l'Isère.
    Au XVIIe siècle, une nouvelle division des paroisses de ce diocèse ne lui attribue plus que les paroisses de Beaumont-Monteux, Bren, Chanos, Chantemerle, Chavannes, Creures, Croze, Erôme, Fay, Gervans, Larnage, Mercurol, la Motte-de-Galaure, Mureils, Saint-Andéol-de-Claveyson, Saint-Barthélémy-de-Vals, Saint-Clément, Saint-Pierre-des-Blés, Saint-Uze, Serves, Tain et Veaunes[12].

    Avant 1790, Saint-Vallier était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Elle formait, avec la communauté de Laveyron, une paroisse du diocèse de Vienne. Son église, dédiée premièrement à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin qui fut soumis à l'abbaye de Saint-Ruf en 1364 et que remplaça en 1779 un collège de cinq prêtres. Il y avait dans cette ville, un couvent de franciscains fondé au XVIIe siècle et un hôpital datant de 1696[12].

    L'activité industrielle s'est développée à Saint-Vallier dès le XVIIIe siècle, et la ville a longtemps été une petite cité ouvrière.

    Les Rioux

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

    • 1474 : territorium de Rivis (Recogn. Sancti Valerii, 12).
    • 1555 : Les Rioulx (terrier de Diane de Poitiers).
    • 1891 : Les Rioux, château et quartier de la commune de Saint-Vallier.

    Le château appartenait premièrement aux Valernod. En 1635, il est acquis par les Cothonay[17].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Saint-Vallier devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités de Claveyson, Fay, Laveyron, le Molard-Bouchard, la Motte-de-Galaure, Ratières, Saint-Barthélemy-de-Vals, Sainte-Uze et Saint-Vallier.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y ajoute les communes d'Albon, Beausemblant, Mantaille, Mureils, Ponsas et Saint-Martin-d'Août, auxquelles ont été jointes, par le fait d'érections nouvelles, celles de Saint-Avit et de Saint-Rambert-d'Albon. La commune de Mantaille en sera retranchée en 1809, et celle du Molard-Bouchard en 1848[12].

    Le , Napoléon Bonaparte, de passage au relais de la poste aux chevaux de Saint-Vallier avec son frère Louis, y rédigea ses Impressions de voyage, sous forme de réflexions sur l'amour.

    Le , une grande partie du corps d'armée du maréchal Pierre Augereau qui se replie sur Valence, occupe Saint-Vallier, sous les ordres du général Frédéric Auguste de Beurmann.
    Saint-Vallier est ensuite occupée par des troupes Autrichiennes.

    Développement de l'industrie au XIXe siècle

    CĂ©ramique
    • Manufacture Revol

    En 1789, deux frères de la famille Revol découvrent dans la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals une carrière de sable kaolino-feldspathique, qui leur permet de créer deux fabriques de grès fins vers 1800 à Ponsas, puis à Saint-Uze. Les frères Revol s'associent au chimiste M. Raymond pour fabriquer des ustensiles de cuisine et de chimie, dont des creusets, que l'on achetait alors en Allemagne. Cette « terre d'acier » est rendue complètement imperméable par un début de vitrification. On en fait des ustensiles hygiéniques (appellation « porcelaine hygiénique », « hygiocérame »). Cette production est présentée avec succès à l'Exposition Industrielle de Paris de 1834. Le succès entraîne la création d'autres fabriques, jusqu'à une douzaine dans les villages de Saint-Uze, Saint-Vallier, Ponsas, Andancette, Érôme et Épinouze[18]. Les productions se diversifient : isolateurs électriques, carrelage, encrier, éviers, articles funéraires, objets publicitaires dont les carafes à eau jaune Ricard.
    Autre version : Saint-Vallier est connue pour sa production aux XIXe et XXe siècles de grès fin industriels. Il s'agit d'un grès fin opaque émaillé, dénommé « porcelaine à feu ». Il ne s'agit pas d'une faïence ou d'une « terre de fer ».

    • Manufacture Boissonnet

    En 1863, Louis Boissonnet achète une ancienne fabrique de poterie et de tuiles à Saint-Vallier. En 1865 l'entreprise devient officiellement les « Établissements Boissonnet » et oriente sa production vers la fabrication d'objets d'art et de vaisselle en grès émaillé, avec quelque succès — ainsi le sculpteur Félix Devaux reçoit une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900 pour son célèbre vase allégorique « Le Rhône et la Saône ». Avec le temps, l'entreprise s'agrandit en achetant d'autres établissements. En 1918, Alexis, fils de Louis Boissonnet, succède à son père et ajoute à la production une ligne de céramique architecturale. Son fils Louis Boissonnet, petit-fils éponyme du fondateur, lui succède à son tour en 1933 ; il renonce à la poterie et dédie entièrement l'entreprise à la production de carrelage (toute poterie « Boissonnet » a donc été produite entre 1865 et 1933).
    En 1958, l'établissement Boissonnet devient Novoceram ; et en 2000, Novoceram entre dans le groupe italien Gruppo Concorde, l'un des leaders mondiaux du secteur céramique[19].

    • Plat rond, Boissonnet.
      Plat rond, Boissonnet.
    • Cruche Ă  eau, Boissonnet.
      Cruche Ă  eau, Boissonnet.
    Industrie textile

    Au XIXe siècle, des entreprises de moulinage, de tissage et de filature de soie s'installent à proximité des cours d'eau. La main d'œuvre est alors majoritairement constituée de femmes et d'enfants.

    La construction des voies ferrées

    Tramway.

    Construite en 1850 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée, la première ligne de train français allait de Paris à Marseille.
    Cette ligne coupa la vieille ville en deux mais donna Ă  Saint-Vallier une gare. Le premier train de la ligne passe le Ă  Saint-Vallier.
    Le , le tramway de la Galaure est ouvert au public, reliant Saint-Vallier au Grand-Serre (chemins de fer départementaux de la Drôme).

    La Seconde Guerre mondiale

    À l'issue de la défaite de juin 1940, des artilleurs et le génie français font exploser le pont suspendu sur le Rhône.

    Le , lors de l'opération Anton des chars allemands passent dans la ville.

    Plusieurs actions de résistance sont réalisées.

    Le , lors du débarquement de Provence, un bombardement américain de la 15th USAAF visant la voie de chemin de fer pendant la fuite des allemands tombe par erreur sur le quartier du Champ de Mars tuant de nombreux Saint-Vallierois. La majeure partie du sud de la commune est détruite. Un monument commémoratif de cette tragédie se trouve au cimetière de Saint-Vallier. Les noms des victimes ont été inscrits sur le monument aux morts.

    Le , la ville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 par décret.

    Politique et administration

    Mairie de Saint-Vallier.
    L'hĂ´tel de ville.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27.

    À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé de 8 adjoints et de 18 conseillers municipaux[20].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1815 1816 Victor Chartron
    1816 1819 Pierre Antoine Monyer
    1819 1830 Raphaël François Frédéric Chartron
    1830 1835 Nicolas Joseph Pillon
    1835 1848 Jean Antoine François Ithier
    1848 1866 Raphaël François Frédéric Chartron
    1866 1870 Michel Augustin Claude Sollier
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire.
    1870 1871 Eugène Buissonnet
    1871 1874 Jules François Faure
    1874 1874 Antoine RĂ©my Joannin
    1875 1876 Henry Gilbert de Colonjon
    1876 1880 Jules François Faure
    1880 1885 Florentin Frugier
    1885 1891 Honoré Sarrère
    1891 1900 Antoine BĂ©got
    1904 1912 Louis Boissonnet
    1912 1941 Désiré Valette SFIO
    1941
    (Ă©lection ?)
    1943 Sylvain MĂ©tral Gouvernement de Vichy
    1943
    (Ă©lection ?)
    1945 Charles Grenier Gouvernement de Vichy
    1945 1947 Paul Clément nommé après la guerre
    1947 1971 Auguste Delaye SFIO puis PS
    1971 1977 Robert Witsenhausen-Adelmann UDR puis UDF
    1977 1989 Jean Mourier PCF
    1989 2008 Louis Bombrun PS
    2008 2020 Jacques Cheval PS retraité
    2020 En cours
    (au novembre 2020)
    Pierre Jouvet[21] - [20] PS

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Depuis 2014, Saint-Vallier fait partie de la communauté de communes Porte de DrômArdèche, dont elle est le siège et la 3e commune la plus peuplée[22]. En effet, la communauté de communes Les Deux Rives de la région de Saint-Vallier dont elle faisait auparavant partie a fusionné avec les communautés de communes de la Galaure, des Quatre Collines et de Rhône-Valloire. Elle y tient une place importante de par son activité économique.

    Politique environnementale

    Les berges de la Galaure ont été aménagées en parcs : « Les jardins de la Galaure » sur les deux rives, et le parc Witsenhausen.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2020, la commune comptait 4 017 habitants[Note 4], en augmentation de 1,29 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5551 7361 9081 8492 4092 4552 6963 0083 067
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1133 1423 3723 1733 2283 4273 9043 8564 140
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2864 4324 3634 0343 9673 9713 8473 5523 835
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 1244 9275 1374 4424 1154 1544 0514 0174 000
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 9663 9604 017------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    Saint-Vallier est un pôle de santé : hôpitaux Nord-Drôme, maison médicale.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : Ă  la PentecĂ´te (mai) (vogue du Tunnel)[11].
    • FĂŞte : le dernier dimanche de juin (vogue de la Croisette)[11].
    • FĂŞte : le dernier dimanche de juillet (vogue du Champ de Mars)[11].

    Loisirs

    • Les berges du RhĂ´ne ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es avec une voie cycliste (voie verte ViaRhĂ´na), une halte fluviale et une promenade le long du centre-ville.
    • PĂŞche[11].

    Sports

    Saint Vallier dispose de plusieurs complexes sportifs ainsi que d'un complexe aquatique et d'un skateparc.

    Clubs

    Saint Vallier a de nombreux clubs sportifs dont plusieurs Ă©voluent Ă  haut niveau, comme le Saint-Vallier Basket DrĂ´me.

    Événements sportifs

    Saint Vallier a accueilli plusieurs arrivées d'étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice et organise chaque année un Grand Prix cycliste.

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : vignes, vergers, pâturages (bovins)[11].

    • CoopĂ©ratives agricole et cĂ©rĂ©alière[11].
    • MarchĂ© : les premiers et troisièmes jeudis du mois ; tous les jeudis (bestiaux)[11].
    • Foires : les et [11].

    La commune a été le siège (entre 1919 et 1950) de l'entreprise Seyve-Villard, un des hybrideurs (de la vigne). Il a réalisé une soixantaine d'hybrides dont une dizaine ont été des succès (Seyval, Garonnet, Roucaneuf, etc.). Ces derniers ont popularisé le nom de la localité : Muscat de Saint-Vallier, Dattier de St-Vallier, etc.)[27] - [28].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[11].

    Culture locale et patrimoine

    La ville et du château de Saint-Vallier en 1809, d'après un tableau à l'huile de C.L. Panckoucke.

    Lieux et monuments

    • Vestiges de l'enceinte mĂ©diĂ©vale[11] - [29] : visibles place d'Orsolles et rue de la Tour.
    • Le bourg mĂ©diĂ©val de Saint-Vallier et ses extensions en faubourg sont classĂ©s Site Patrimonial Remarquable[30].
    • Le château dit de Diane de Poitiers[11] est fondĂ© par les dauphins de Viennois au XIIe siècle.
    Les Poitiers en font l'acquisition en 1276. Il est reconstruit au XVe siècle.
    Ses tours furent arasées au niveau des murailles au début du XVIe siècle, à la suite du procès de Jean de Poitiers[31], accusé de complicité dans la trahison du connétable de Bourbon contre François Ier.
    Les jardins à la française ont été dessinés par le paysagiste André Le Nôtre[11].
    Le château est remanié au XVIIe siècle puis endommagé lors de la Révolution.
    Il est restauré en 1925[29].
    Il est flanqué de tours d'angle qui dominent la rivière de la Galaure et possède une orangerie[11].
    Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1944 (Logo monument historique ClassĂ© MH (1944)[32]).
    Il n'est pas visitable.
    • Église Saint-ValĂ©ry (MH) avec une architecture composite : chĹ“ur (XVe siècle), deux arcatures romanes dans le mur latĂ©ral droit, calice[11].
    • Église du XVIIe siècle (ex tour de garde) : lieu de pèlerinage[11].
    • La halle, reconstruite en 1852 en maçonnerie Ă  l'emplacement de l'ancien bâtiment en bois.
    • L'ancien grenier Ă  sel.
    • Chapelle votive du XIXe siècle[11].
    • Hospice et hĂ´pital du XIXe siècle (sur l'ancien château delphinal)[11].
    • La gare de Saint-Vallier-sur-RhĂ´ne (mise en service en 1855).
    • La croix des mariniers.
    • La salle de spectacles DĂ©sirĂ©-Valette, d'architecture de style Art dĂ©co, avec un plancher mobile de type Eiffel. Elle Ă©tait dĂ©corĂ©e d'un superbe vitrail, dĂ©truit pendant le bombardement du .

    Le château des Rioux est situé au nord de la ville.

    Littérature

    Films tournés à Saint-Vallier

    Arts plastiques

    • Poterie de grès[11].
    • Des expositions sont rĂ©gulièrement organisĂ©es Ă  la Salle Arts Plastiques et Ă  la mĂ©diathèque.
    • Vue de Saint-Vallier par Hendrik Gijsmans, Ă©cole flamande, Fonds des dessins et miniatures, Louvre, RF 55292, Recto.
      Vue de Saint-Vallier par Hendrik Gijsmans, Ă©cole flamande, Fonds des dessins et miniatures, Louvre, RF 55292, Recto.
    • Vue de la ville et du château de Saint-Vallier en 1809, d'après un tableau Ă  l'huile de C.L. Panckoucke.
      Vue de la ville et du château de Saint-Vallier en 1809, d'après un tableau à l'huile de C.L. Panckoucke.

    Site paléontologique

    Au milieu du XIXe siècle, des ossements ont été découverts au site de Montrebut, qui est devenu par la suite une référence biostratigraphique : « gisement pliocène supérieur de Saint-Vallier, période du villafranchien moyen »[34] - [35].

    Politique

    Science

    • Jean-Michel Raymond (1766-1837), dit Jean-Michel Raymond Latour : chimiste, propriĂ©taire du château des Rioux.
    • Jean Montagu (1917-2002) : ingĂ©nieur cĂ©ramiste et artisan potier.

    Art et audiovisuel

    • Jean Broussolle (nĂ© en 1920 Ă  Saint-Vallier) : auteur compositeur — membre des Compagnons de la Chanson de 1952 Ă  1972 —.
    • Malik Chibane (nĂ© en 1964 Ă  Saint-Vallier) : rĂ©alisateur, scĂ©nariste, et producteur de cinĂ©ma français.
    • Étienne Pradier (nĂ© en 1965 Ă  Saint-Vallier) : prestidigitateur français.
    • Christophe Blanc (nĂ© en 1966 Ă  Saint-Vallier) : rĂ©alisateur et scĂ©nariste de cinĂ©ma français.
    • Laetitia Bourgeois (nĂ©e en 1970 Ă  Saint-Vallier) : historienne et romancière.
    • StĂ©phanie Reynaud (nĂ©e Ă  Saint-Vallier) : actrice française[37].
    • Laurie Delhostal : journaliste et prĂ©sentatrice sportive pour le groupe Canal Plus.

    Économie

    • AimĂ© Baboin (1809-1870) : fondateur des soieries AimĂ© Baboin & Cie Ă  St Vallier et Lyon.
    • Norbert Dentressangle : fondateur et prĂ©sident du conseil de surveillance du groupe Norbert Dentressangle, leader mondial dans le transport routier et la logistique.

    Sport

    • Nancy Joseph (nĂ©e en 1967 Ă  Saint-Vallier) : championne du monde et d'Europe de Boxe française-Savate, quatre fois championne du Monde de Kick Boxing, deux fois championne du Monde de Boxe ThaĂŻ[38].
    • David Fraisse (nĂ© en 1968 Ă  Saint-Vallier) : joueur international de Rugby Ă  13.
    • Éric Micoud (nĂ© en 1973 au BĂ©nin) : joueur de basket, ancien international. Il a Ă©tĂ© formĂ© Ă  Saint-Vallier.
    • Olivier Milloud (nĂ© en 1975 Ă  Saint-Vallier) : ancien joueur de rugby Ă  XV.
    • Charles Cazaux (nĂ© en 1978) : champion du monde de parapente.
    • SĂ©bastien Joly (nĂ© en 1979 Ă  Tournon) : cycliste professionnel. Il habite Ă  Saint-Vallier.
    • Jessica ClĂ©mençon (nĂ©e en 1989 Ă  Saint-Vallier) : joueuse de basket-ball.
    • Benjamin Thomas (nĂ© en 1982 Ă  Valence) : joueur professionnel de basket-ball. Il a Ă©tĂ© formĂ© Ă  Saint-Vallier.

    Religion

    • Guillaume Amazan : prieur au prieurĂ© Saint-Ruf de Saint-Vallier et intendant de Diane de Poitiers au XVIe siècle
    • Pierre de Valernod (1551 Ă  Saint-Vallier-1625) : Ă©vĂŞque de NĂ®mes.
    • Jean de La Croix de Chevrières (vers 1557-1619) : comte de Saint-Vallier, Ă©vĂŞque de Grenoble.
    • Pauline Jaricot (nĂ©e en 1799 Ă  Lyon, morte en 1862) : religieuse. Elle a rĂ©sidĂ© au château de Saint-Vallier oĂą rĂ©sidait Marie-Laurence Ă©pouse de Monsieur Chartron, le principal industriel en soierie[39] de la localitĂ©[40].
    • Gabriel Breynat (1867 Ă  Saint-Vallier-1954) : missionnaire de la congrĂ©gation des Oblats de Marie-ImmaculĂ©e dans le Grand Nord canadien, « l'Ă©vĂŞque volant du Mackenzie ».

    HĂ©raldique, logotype et devise

    On trouve les armoiries de Saint-Vallier dans la monographie d'Albert Caize (1867)[41].

    Blason de Saint-Vallier en 1867

    Écartelé : aux I et IV, d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules (Dauphiné) ; au II, d'azur à six besants d’argent posés 3, 2 et 1, au chef d'or (Poitiers-Valentinois) ; au III, d'azur, au buste de cheval d'or, animé de gueules, au chef cousu de gueules chargé de trois croisettes d'argent (La Croix de Chevrières)[42]

    La commune utilise aujourd'hui[43] un logotype construit autour de son toponyme.

    Annexes

    Bibliographie

    • Albert Caise, Histoire de Saint-Vallier, de son abbaye, de ses seigneurs et de ses habitants : Ouvrage ornĂ© d'une vue du château de Saint-Vallier avec un plan de la ville et suivi d'une liste des plus anciennes familles de Saint-Vallier, J. B. Dumoulin, , 300 p. (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Drôme », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Zonage en aires urbaines 2010 de Saint-Vallier (407) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Séries historiques des résultats du recensement - Aire urbaine de Saint-Vallier (407) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Saint-Vallier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    11. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Vallier
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 362 (Saint-Vallier).
    13. « Bulletin d'Archéologie et de Statistique de la Drôme, 1896 ».
    14. Nicolas Bergier, Histoire des grands chemins de l'empire romain (lire en ligne).
    15. « Notice historique sur Saint-Vallier (Drôme) ».
    16. Diane de Poitiers dame de Saint-Vallier, (ISSN 2494-2863).
    17. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 305 (Les Rioux).
    18. [Delaunay 1996] René Delaunay, « La poterie de Saint-Uze, Saint-Vallier, Ponsas, Anneyron, Erome, Andancette », Études drômoises, no 1,‎ , p. 7-9 (lire en ligne [PDF] sur etudesdromoises.fr, consulté en ).
    19. « Histoire, 150 ans de céramique – Le plus ancien fabricant français de carrelage raconte son histoire », sur novoceram.fr (consulté en ).
    20. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    21. « Pierre Jouvet, maire de Saint-Vallier, porte-parole national du PS », sur francebleu.fr, (consulté le ).
    22. « CC Porte de DrômArdèche », sur www.porte-de-dromardeche.fr (consulté le )
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Pierre Galet, Cépages et vignobles de France, 1, la vigne américaine, p 493 et suivantes.
    28. Site VIVC sur internet, chercher Seyve-Villard.
    29. Charles-Laurent Salch, op. cit, p. 1093.
    30. Arrêté du 26 juin 2020 portant classement du site patrimonial remarquable de Saint-Vallier
    31. Procès criminel de Jehan de Poytiers Seigneur de Saint-Vallier, (lire en ligne).
    32. « Château de Saint-Vallier et ses jardins. », notice no PA00117062, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Les Deux Fermiers, ou la Forêt de St. Vallier, mélodrame en trois actes; par Ménissier, Dubois et Martin St.-Ange, etc (lire en ligne).
    34. Andréa Valli, « Taphonomy of Saint-Vallier (Drôme, France), the reference locality for the biozone MN17 (Upper Pliocene) », Lethaia, vol. 37, no 3,‎ , p. 337–350 (DOI 10.1080/00241160410002072).
    35. Jean Viret, Le Lœss à bancs durcis de Saint-Vallier (Drôme) et sa faune de mammifères villafranchiens, 1954 Lyon, impr. de A. Rey, 200 p. + 33 pl.
    36. « Sieges soutenus par la ville de Paris depuis l'invasion des Romains dans les Gaules jusqu'au 30 mars 1814. - Paris, Blanchard 1815 ».
    37. http://stephaniereynaud.com/fr/accueil.html
    38. « Nancy Joseph », sur boxepiedspoings.fr (consulté le ).
    39. « Filature tissage dite manufacture Chartron frères puis école, pensionnat… », sur auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).
    40. (en) « Biographie de Pauline Jaricot », sur Pauline Jaricot (consulté le ).
    41. Albert Caise, Histoire de Saint-Vallier, de son abbaye, de ses seigneurs et de ses habitants : Ouvrage orné d'une vue du château de Saint-Vallier avec un plan de la ville et suivi d'une liste des plus anciennes familles de Saint-Vallier, J. B. Dumoulin, , 300 p. (lire en ligne).
    42. « L'armorial des villes et villages de France », 26 - Drôme, sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    43. Site de la mairie.
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