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Épinouze

Épinouze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Épinouze
Épinouze
Mairie
Image illustrative de l’article Épinouze
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de DrômArdèche
Maire
Mandat
Yves Lafaury
2020-2026
Code postal 26210
Code commune 26118
DĂ©mographie
Gentilé Epinouziens, Epinouziennes
Population
municipale
1 520 hab. (2020 en diminution de 6,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 136 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 18′ 36″ nord, 4° 55′ 42″ est
Altitude Min. 191 m
Max. 248 m
Superficie 11,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de DrĂ´me des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Épinouze
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Épinouze
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Épinouze
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Épinouze
Liens
Site web www.epinouze.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Épinouze est situĂ© au nord du dĂ©partement, Ă  10 km de Chanas et de Saint-Rambert-d'Albon.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Dolon ;
    • le Dolure ;
    • l'Oron ;
    • l'Oronnat.

    Urbanisme

    Typologie

    Épinouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), terres arables (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Beauregard
    • Chante-et-Bois
    • Cotonnay
    • Lachal (château)
    • la Bouillardière
    • la Cabine Baron
    • la Combe du Buis
    • la Gare
    • Landrin
    • la Rivacole
    • la Richardière
    • le Belmont
    • le Bois Baudet
    • le Bois Blondat
    • le Chirial
    • le Clos de la Combe
    • le Mouchet
    • le Riez
    • les Biesses
    • les Brosses des Blains
    • les Bruyères
    • les Craies
    • les Éguyères
    • les Galizes
    • les Routes
    • les Sauvagères
    • les Seillières
    • les Taneurs
    • le Vieux Village
    • le Village Neuf
    • Moulin d'Oron
    • Murinais

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1000 : villa que dicitur Spinosa in valle Aurea (cartulaire de Saint-AndrĂ©-le-Bas, 102).
    • 1000 : mention de l'ager : ager qui est in valle Aurea et dicitur Spinosa (cartulaire de Saint-AndrĂ©-le-Bas, 102).
    • 1267 : villa de Spinosa (inventaire des dauphins, 345).
    • 1267 : villa alias de Espinosa (inventaire des dauphins, 444).
    • 1267 : mention de la paroisse : parrochia de Spinosa (inventaire des dauphins, 2144).
    • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Espinose (pouillĂ© de Vienne).
    • 1788 : Epinouse (alman. du DauphinĂ©).
    • 1891 : Epinouze, commune du canton du Grand-Serre.

    Étymologie

    De l’occitan espinòs « buisson épineux », du francoprovençal epena et du suffixe féminin -ouse (du latin -osa). Le toponyme signifierait « ( terre ) couverte de buissons »[9].

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Site romain de la ferme de Landrin[10].
    • Couvercle de sarcophage palĂ©o-chrĂ©tien (au château de Lachal)[10].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Épinouze serait l'ancienne Epaone où s'est tenu, au VIe siècle, le Concile sur la discipline ecclésiastique[10].

    Au point de vue féodal, Épinouze faisait partie de la terre et seigneurie de Moras[8].

    Avant 1790, Épinouze était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté et mandement de Moras.
    Son église était dédié à saint Bonnet. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Saint-Pierre de Vienne qui présentait à la cure. L'ager d'Épinouze avait la même étendue que la paroisse de ce nom[8].

    Les Templiers et/ou les Hospitaliers

    Château de Lachal, ancienne commanderie[11].
    Cette commanderie a été premièrement attribuée aux Templiers[10] - [12]. Aujourd'hui, cette interprétation est remise en question : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée à partir de 1263 (alors que l'ordre du Temple a été dissout en 1312) : « L'implantation des Hospitaliers à Lachal a dû se faire au cours du XIIIe siècle, voire avant, une commanderie hospitalière étant mentionnée dans le probus en 1263. »[13]. En 1317, nous avons : Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma. Par ailleurs, durant la période hospitalière, le moulin du Temple, dépendant de la commanderie de Lachal, était celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon, ce qui a amené certains auteurs à penser que cette commanderie fut d'abord de l'ordre du Temple.

    On constate deux états de construction : un état roman et un du XIIIe siècle au XIVe siècle. À l'origine, le corps du logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière qui a probablement été donnée aux hospitaliers par le dauphin du Viennois au XIIIe siècle. Les hospitaliers modifièrent la chapelle en la fortifiant par une tour-porche.
    En 1480, la commanderie de Lachal est réunie à la commanderie de Bellecombe près de Heyrieux. Au XVIe siècle, le commandeur Humbert de Beauvoir entreprend de nouveaux travaux en construisant la chapelle Saint-Jean et en restructurant le corps de logis existant (on peut encore voir les plafonds à la française, de belles cheminées dont une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur, ainsi qu'un sol carrelé en arêtes de poisson[14]. Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie est vendue comme bien national[14].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Épinouze fait partie de la commune de Moras[8].

    La révolution de février 1848 est favorablement accueillie au village d'Épinouze, qui faisait alors partie de Moras-en-Valloire. Plusieurs peupliers sont plantés comme arbres de la liberté en célébration de la Deuxième République.
    Quatre ans plus tard, le régime étant devenu autoritaire, le préfet Ferlay demande leur arrachage (décret du ). La municipalité ne s'exécute pas. Ils ne disparaîtront que dans les années 1970[15].

    le , la paroisse d'Épinouze est distraite de la commune de Moras pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre[16] - [8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1878
    1878 1881 Pierre Tantillon
    1881
    (Ă©lection ?)
    1884 Alphonse Cleu
    1884 1888 Hippolyte Monod
    1888 1891 Alphonse Cleu
    1891
    (Ă©lection ?)
    1892 Joseph Graillat
    1892 1896 Joseph Graillat maire sortant
    1896 1900 Hippolyte Monod
    1900 1904 Hippolyte Monod maire sortant
    1904 1908 Hippolyte Monod maire sortant
    1908 1912 Hippolyte Monod maire sortant
    1912 1919 Émile Montluet
    1919 1925 Émile Montluet maire sortant
    1925 1929 Émile Montluet maire sortant
    1929 1935 Édouard Martin-Rosset
    1935 1945 Édouard Martin-Rosset maire sortant
    1945 1947 Henri Sibert
    1947 1953 Henri Sibert maire sortant
    1953 1959 Henri Sibert maire sortant
    1959 1965 Henri Sibert maire sortant
    1965 1971 Louis Achard
    1971 1977 Louis Achard maire sortant
    1977 1983 Louis Achard maire sortant
    1983 1989 Louis Achard maire sortant
    1989 1992 Louis Achard maire sortant
    1992
    (Ă©lection ?)
    1995 Freddy Martin-Rosset PS journaliste
    1995 2001 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
    2001 2008 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
    2008 2014 Freddy Martin-Rosset PS maire sortant
    2014 2020 Yves Lafaury (sans étiquette) retraité (commerçant)
    2020 En cours
    (au 4 mars 2021)
    Yves Lafaury[17] maire sortant

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 1 520 habitants[Note 3], en diminution de 6,75 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
    861904882857879871879873881
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    875850816840935981968956968
    1999 2006 2007 2012 2017 2020 - - -
    1 0961 2501 2721 5371 5211 520---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et Ă©quipements

    • Refuge de chiens[10].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, fruit et légumes (coopérative), miellerie[10].

    • Foire : le mardi saint[10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Lachal, ancienne commanderie[11].
    • Château du Mouchet, maison forte du XVe siècle remaniĂ©e au XIXe siècle : portail[10].
    • Église Saint-François-RĂ©gis d'Épinouze dont la partie centrale date du XVe siècle, reconstruite au XIXe siècle[10].
    • Maisons en appareil limousin très rĂ©gulier[10].
    • Fermes fortes[10].
    • Ancienne gare ferroviaire.
    • Le château de Lachal.
      Le château de Lachal.
    • Epinouze, le quartier de l'Ă©glise.
      Epinouze, le quartier de l'Ă©glise.
    • Epinouze, la place du Quartier Neuf.
      Epinouze, la place du Quartier Neuf.
    • L'ancienne gare d'Épinouze.
      L'ancienne gare d'Épinouze.

    Patrimoine culturel

    À travers l'association Valloire loisirs, Épinouze et d'autres villages des alentours soutiennent des projets socio-culturels[21].

    Personnalités liées à la commune

    • Fabien Revol (nĂ© le Ă  Épinouze) : thĂ©ologien catholique français, spĂ©cialiste de la thĂ©ologie de la CrĂ©ation.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Épinouze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la DrĂ´me, Ă©ditions CrĂ©aphis, 192 pages, 2004.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 132 (Epinouze).
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1235.
    10. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Épinouze.
    11. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116944
    12. « Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte », sur templiers.net (consulté le ).
    13. Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux : des premières positions défensives aux châteaux de plaisance, dans la Drôme, Créaphis, , 191 p. (présentation en ligne), p. 19.
    14. Bois et Burgard 2004, p. 120.
    15. F. Monteiller, Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme, Études drômoises, (no)69, décembre 1986, page 49
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « Valloire loisirs », sur Conseil départemental de la Drôme (consulté le ).
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