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Albon

Albon est une commune française située dans le nord du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Albon
Albon
La tour d'Albon.
Blason de Albon
HĂ©raldique
Albon
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Philippe Becheras
2020-2026
Code postal 26140
Code commune 26002
DĂ©mographie
Gentilé Albonnais
Population
municipale
1 967 hab. (2020 en augmentation de 7,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 77 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 14′ 47″ nord, 4° 50′ 58″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 365 m
Superficie 25,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Vallier (DrĂ´me)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Albon
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Albon
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Albon
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Albon

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord du département, dans la plaine de la Valloire.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Combe de Ponteux
    • Combes Gillardes ;
    • Combe Vignol.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • l'Andançon ;
    • l'Argentelle ;
    • le Bancel ;
    • Ravin de Campaloup ;
    • Ruisseau de Blacheronde ;
    • Ruisseau de Croisieux.

    Voies de communication et transports

    La commune dispose du petit aérodrome de Saint-Rambert-d'Albon[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Albon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (12,6 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée du village de Saint-Romain-d'Albon et de trois hameaux principaux : Saint-Martin-des-Rosiers, le Creux-de-La-Thine et Saint-Philibert.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Bois de Fanfaraud
    • Bois de l'Espinasse
    • Bois de Lunel
    • Bois de Monchard
    • Bois de Rival
    • Champ Bouchard
    • Champ d'Avit
    • Champs Muzet
    • Chante-Olivette
    • Chapon
    • ChĂ©rinel
    • CĂ´te Rousse
    • Croisieux
    • Fanfaraud
    • Ferme de ChanteblĂ©
    • Figuet
    • Font Flachier
    • Grand Bois
    • Gros Murot
    • la Condamine
    • la Plaine
    • la Tour d'Albon
    • l'Aulagnat
    • Lautufet
    • le Bois Cocu
    • le Creux de la Thine
    • le Grand BĹ“uf
    • le Grand Moulin
    • le Grand Moulin
    • le Moulinet
    • les Barris
    • les Blaches (ouest)
    • les Blaches (est)
    • les Blains
    • les Bourgeons
    • les Buis
    • les Combes
    • les Creux
    • les Drugeons
    • les Eymards
    • les Girardes
    • les Grandes Vignes
    • les Grands Champs
    • les Igonières
    • les Marrons
    • les Moulin du Temple
    • les Ormes et Champs du Seigneur
    • les Perrets
    • les Petites Girardes
    • les Petites Vignes
    • les Picardes
    • l'Espinasse
    • les PrĂ©s Nouveaux
    • les Pugnets
    • les QuarterĂ©es
    • les Rosiers
    • les Terreaux
    • les Trois Maisons
    • les Verchères
    • le Vernet
    • le Vivier
    • Marcoz
    • Marmot
    • Petit Vernet
    • Pied FĂ©rat
    • Prat
    • Saint-Martin-des-Rosiers
    • Saint-Philibert
    • Saint-Romain-d'Albon (mairie)
    • Senaud
    • Tantaron
    • Vermenas
    • Verrine
    • Vignol

    Toponymie

    Attestations

    • 517 : Epao, Epaonense, Epauna (Labbe et Cossart, Concilia, II, 1052)[8] - [9].
    • 831 : vicus qui dicitur Eppaonis (D. Bouquet, VI, 570)[8].
    • 883 : mention du mandement : ager Ebbaonensi in pago Viennensi (Charvet, Hist. Ă©glise de Vienne, 120)[8].
    • 887 : Ebaonem sive Tortilianum (d'Achery, Spicileg., III, 363)[8].
    • Vers 1080 : villa de Albon (cartulaire de Romans, 150)[8].
    • 1132 : Albio (cartulaire de Grenoble, 270)[8].
    • 1215 : castrum Albeonis (doc. inĂ©d., 31)[8].
    • 1328 : castrum de Albone (de Gallier, Essai sur ClĂ©rieu, 91)[8].
    • 1334 : mention du mandement : mandamentum et territorium de Albone (inventaire des dauphins, 196)[8].
    • 1891 : Albon, château[8].
    • 1891 : Albon, commune du canton de Saint-Vallier, commune dont le chef-lieu est au village de Saint-Romain-d'Albon et de laquelle ont Ă©tĂ© successivement distraites les communes d'Anneyron, de Saint-Rambert-d'Albon et d'Andancette[8].

    Étymologie

    Ernest Nègre[9] propose plusieurs hypothèses sur l'origine du nom « Albon » :

    • Du mot gaulois Epo (cheval) et d'un suffixe -auno. Le sens en serait « Oppidum du Cheval Â» et attesterait la prĂ©sence d'un Ă©levage de chevaux[10].
    • Du mot occitan alba (aube).
    • D'un nom latin d'homme, Albus qui signifie blanc.

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Albon est un grand domaine comportant une « villa ».

    Les fouilles de M. Duc, au début du siècle, ont permis de reconnaître un important site paléo-chrétien (Duc, Essais historiques sur la commune d'Albon). Des sondages furent repris, sans grands résultats[11].

    Des tombes paléo-chrétiennes ont été trouvées sur la commune[12].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Des fouilles anciennes ont mis au jour un habitat ainsi qu'une basilique funéraire du VIe siècle, propriété du diocèse de Grenoble-Vienne.
    Une tentative de datation de la basilique a été tentée grâce aux inscriptions[11].

    Traditionnellement, Saint-Romain-d'Albon est considéré comme la parrocchia Epaonensis (paroisse d'Épaone).
    En 517, Albon a probablement accueilli le concile d'Épaone réunissant l'Église burgonde. D'autres auteurs considèrent qu'il s'est tenu à Évian.

    La tour date du VIIIe siècle[12].

    Albon, possession ancienne de l'église archiépiscopale de Vienne, avait été confisqué par l'empereur Louis I le Pieux (ou le Débonnaire) au profit d'un certain comte Abbo. L'évêque en obtient la restitution en 831[8].

    : un diplôme de l'empereur Louis le Pieux (778-840) cite le vicus Eppaonis (bourg d'Épaone). Ce dernier possède deux églises en ruines dédiées à saint André et saint Romain. On sait que saint Romain a été le titulaire de l'église d'Albon et saint André celui de la paroisse d'Andancette (qui a appartenu à Saint-Romain-d'Albon jusqu'en 1872)[13].

    924 : le roi Raoul de France, confirme la donation de terres de l'ancienne Épaone à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun.

    XIIe et XIIIe siècles : Le nom de Saint-Romain-d'Albon est donné au village.

    1016 Ă  1349 : les comtes d'Albon-Viennois puis dauphins du Viennois

    Trois familles (ou maisons, ou « races ») se succèdent :

    • 1016-1228 : les Ă©vĂŞques de Vienne concèdent Albon en fief Ă  la lignĂ©e de Guigues Ier le Vieux (vers 1000 Ă  1070). Ce dernier est Ă  l'origine des comtes du Viennois dĂ©signĂ©s, Ă  partir de Guigues IV, par le titre de « dauphins du Viennois ».
    • 1183-1282 : Albon passe Ă  Hugues I, fils du duc Eudes II de Bourgogne.
    • 1282-1349 : Albon passe aux La Tour-du-Pin.

    La population s'installe autour du château d'Albon dressé sur la colline par les seigneurs[14].

    Les seigneurs se qualifient de comtes d'Albon[8] :

    • 1134 : comes Albionensis. Le comtĂ© est appelĂ© comitatus Albionensis (cartulaire de Romans, 284).
    • 1191 : comitissa Albonii (doc. inĂ©dit, 29).
    • 1215 : comes Viennensis et Albeonensis (doc. inĂ©dit, 30).
    • 1231 : comes Ailbonis (cartulaire de LĂ©oncel, 108).
    • 1239 : le comtĂ© est appelĂ© comitatus Albonis (inventaire des dauphins, 375)
    • 1244 : Delphinus Vienne et Albonis comes (inventaire des dauphins, 34)
    • 1247 : comes Albonensis (inventaire des dauphins, 36).

    Du temps des dauphins, la dénomination de comté d'Albon s'applique de manière assez vague à tout le pays situé entre Vienne et l'Isère. Cette dénomination sera par la suite restreinte au seul mandement d'Albon[8].

    Les seigneurs du comté d'Albon

    Le comté est engagé en tant que seigneurie[8].

    • Possession des barons de ClĂ©rieux.
    • Passe (par hĂ©ritage) aux Poitiers-Saint-Vallier qui s'Ă©teignent en 1546.
    • 1546 : passe aux Tournons.
    • 1644 : passe (par hĂ©ritage) aux LĂ©vis-Ventadour.
    • 1694 : passe (par mariage) aux Rohan-Soubise, derniers seigneurs d'Albon.

    Le village actuel, probablement du fait de l'abandon du château au XVIe siècle, s'est développé autour de l'église paroissiale sur l'emplacement primitif du haut Moyen Âge[14].

    Avant 1790, la communauté d'Albon comprend les paroisses suivantes : Andancette, Anneyron, Saint-Martin d'Albon, Saint-Philibert d'Albon, Saint-Rambert d'Albon, Saint-Romain d'Albon, plus celle de Champagne en Vivarais.
    La communauté d'Albon relève de l'élection et subdélégation de Romans, et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Le mandement d'Albon semble avoir toujours eu la même étendue que la communauté d'Albon[8].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Albon devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans. Il comprend les municipalités d'Albon et de Mantaille. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de ce canton une simple commune du canton de Saint-Vallier[8].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

    À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de quatre adjoints (Jean Delaunay, Raphaëlle Roumeas, Yves Monnier, Christine Aime) et de quatorze conseillers municipaux (Anne-Marie Pontus, Serge Guillermin, Agnès Brunet, Anne-Marie Chomel, Pascal Serigne, Didier Decorme, Stéphanie Ottogalli, Céline Chaleat, Julien Euvrard, Jean-Pierre Payraud, Christiane Alleon, Jessica Jouffroy, Charlie Fournier, Céline Vassy)[15] - [16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1833 ?
    1833 1841 (juill.) Joseph Baboin
    1841 (juill.) 1842 Claude Hector Fontaine
    1842 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 ?
    1874 1876 ?
    1876
    (Ă©lection ?)
    1878 Fernand Babouin[17]
    1878 1884 Fernand Babouin maire sortant
    1884 1887 Jean-Baptiste Girard[17]
    1887
    (Ă©lection ?)
    1888 Jean Allemand[17]
    1888 1892 Joseph Paquien[17]
    1892 1896 Fernand Babouin[17]
    1896 1897 Fernand Babouin maire sortant
    1897
    (Ă©lection ?)
    1900 ?
    1900 1904 Joseph Collet[17]
    1904 1908 Gaspar Bonneton[17]
    1908 1912 ?
    1912 1916 Paul Cyriaque Genthon[17]
    1916
    (Ă©lection ?)
    1917 Julien Bonneton[17]
    1917
    (Ă©lection ?)
    1919 Flavien Roure[17]
    1919 1924 Flavien Roure maire sortant
    1924
    (Ă©lection ?)
    1925 Aimé Lacroix[17]
    1925 1929 Aimé Lacroix maire sortant
    1929 1931 Aimé Lacroix maire sortant
    1931
    (Ă©lection ?)
    1934 Louis Buisson[17]
    1934
    (Ă©lection ?)
    1935 ?
    1935 1941 ?
    1941 (mai)
    (Ă©lection ?)
    1944 Henri Méaudre[17] Président de la délégation spéciale nommé par le régime de Vichy[18]
    1944
    (Ă©lection ?)
    1945 Pierre Brottier[17]
    1945 1947 ?
    1947 1953 Edmond Guerin[17]
    1953 1959 Edmond Guerin maire sortant
    1959 1961 Edmond Guerin maire sortant
    1961
    (Ă©lection ?)
    1965 ?
    1965 1966 LĂ©on Bruyat[17]
    1966
    (Ă©lection ?)
    1971 Bernard Thivolle[17]
    1971 1977 Bernard Thivolle maire sortant
    1977 1983 Jean Pierre Ronat[17]
    1983 1989 Jacques Carcel[17] PS
    1989 1995 Jacques Carcel maire sortant
    1995 2001 Jacques Carcel maire sortant
    2001 2008 Jacques Carcel maire sortant
    2008 2014 Michel Debost[17] (sans Ă©tiquette)
    2014 2020 Jean Pierre Payraud[17] PS retraité
    2020 En cours
    (au 11 juin 2021)
    Philippe Becheras[15]

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune d'Albon appartient à la communauté de communes Porte de DrômArdèche qui comprend des villages de la Drôme et de l'Ardèche.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2020, la commune comptait 1 967 habitants[Note 3], en augmentation de 7,78 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4452 4722 8272 0162 6632 9002 1582 3992 470
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5372 5072 4012 2511 6241 5341 5431 5381 518
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5031 3901 3281 1931 2251 2551 2351 1531 157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1731 2061 1361 3131 5431 5731 6821 7251 933
    2020 - - - - - - - -
    1 967--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le dernier dimanche de septembre[12].

    Loisirs

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, arbres fruitiers, bovins, ovins[12].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour d'Albon, tour sur motte construite au VIIIe siècle.
    • L'Ă©glise romane Saint-Philibert d'Albon et son prieurĂ© ont Ă©tĂ© construits au XIe siècle par des moines venus de l'abbaye de Tournus. Elle se compose d'une nef Ă  deux travĂ©es, abside semi-circulaire, et d'un porche roman plein cintre surmontĂ© d'un vitrail et d'une arcade recevant la cloche. En 1230, elle est agrandie d'une travĂ©e et d'une abside gothique flamboyant. Les moines qui l'ont desservie jusqu'au XIIIe siècle, avant d'en laisser le service au clergĂ© sĂ©culier, y avaient dĂ©posĂ© le cĹ“ur de saint Philibert. De nombreux pèlerinages ont eu lieu jusqu'en 1562, date Ă  laquelle les troupes du baron des Adrets, n'ayant pas trouvĂ© cette relique, dĂ©truisirent la quasi-totalitĂ© de l'Ă©glise. Reconstruite sommairement au dĂ©but du XVIIe siècle avec, cĂ´tĂ© sud, la chapelle Notre-Dame-de-PitiĂ©, elle n'a jamais retrouvĂ© son architecture du XVIe siècle.
    • Château des Rosiers.
    • Château de Senaud.
    • Porte de Chanas (XIVe siècle) dans l'enceinte du village de Saint-Romain-d'Albon.
    • Église du XIXe siècle Ă  Saint-Romain.
    • Église du XIXe siècle Ă  Saint-Martin-des-Rosiers. En , la voĂ»te du chĹ“ur s'est effondrĂ©e. On a alors limitĂ© l'Ă©difice Ă  la nef en la sĂ©parant de la ruine par un vitrail. Ce dernier est l'un des plus grands vitraux d'Europe.
    • AĂ©rodrome et site aĂ©rorĂ©tro avec son musĂ©e d'avions anciens.
    • Église d'Albon.
      Église d'Albon.
    • Chevet de la chapelle Saint-Philibert.
      Chevet de la chapelle Saint-Philibert.
    • Saint-Philibert.
      Saint-Philibert.
    • Église de Saint-Martin-des-Rosiers.
      Église de Saint-Martin-des-Rosiers.

    Patrimoine naturel

    • Albon fait partie des villages botaniques de la DrĂ´me sur le thème des plantes magiques et symboliques.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Fleury (1758-1841), juge de paix et dĂ©putĂ© de l'Isère, nĂ© et baptisĂ© dans la commune.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armoiries d'Albon

    Les armoiries d'Albon se blasonnent ainsi : « au premier et au quatrième de sable à la croix d'or, au deuxième et au troisième d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules ».

    Annexes

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (Albon, commune et château).
    9. Pierre Palengat, La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, page 9.
    10. Pierre Miquel - 2016 - Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France - (ISBN 2226381767).
    11. André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise, Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes (de l'âge du fer au Haut Moyen Age), Le Coteau (42120), Horvath, (ISBN 27171-0561-1), page 226.
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