Saint-Barthélemy-de-Vals
Saint-Barthélemy-de-Vals [sɛ̃ baʁtelemi də vals] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Barthélemy-de-Vals | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de Dromardèche | ||||
Maire Mandat |
Ludwig Montagne 2020-2026 |
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Code postal | 26240 | ||||
Code commune | 26295 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 859 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 12″ nord, 4° 52′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 138 m Max. 355 m |
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Superficie | 20,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Vallier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vallier (Drôme) | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saint-barthelemy-de-vals.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Barthélemy-de-Vals se situe dans la Drôme des Collines, et plus précisément dans la vallée de la Galaure.
Le village se situe à 6 km à l'est de Saint-Vallier (chef-lieu du canton), à 30 km environ au nord de Valence et à 70 km au sud de Lyon.
Laveyron | Saint-Uze | La Motte-de-Galaure | ||
Saint-Vallier Ponsas |
N | Claveyson Bren | ||
O Saint-Barthélemy-de-Vals E | ||||
S | ||||
Érôme | Chantemerle-les-Blés | Marsaz |
Voies de communication et transports
L'autoroute A7 traverse la commune du nord au sud. Le plus proche péage est au sud, sur la commune de Mercurol-Veaunes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Barthélemy-de-Vals est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vallier dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), forêts (32,7 %), terres arables (24,9 %), zones urbanisées (3,5 %), prairies (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :
- 958 : locus Sancti Bartholemei (cartulaire de Saint-Chaffre, 15).
- 1179 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Sancti Bartholomei (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Bartholomei de Marnas (pouillé de Vienne).
- 1555 : Sainct Bartholomieu (terrier de Diane de Poitiers).
- 1788 : Saint Barthélemy de Val (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Saint-Barthélemy-de-Vals, commune du canton de Saint-Vallier.
Histoire
Préhistoire
Le site des Roches qui dansent a pu être considéré par certains comme un cromlech mais il s'agit en fait d'une formation naturelle.
Le site de la chapelle Notre-Dame-de-Vals, juchée sur son piton rocheux qui domine la Galaure, a été occupé dès l'âge de bronze.
Protohistoire
Fin XIXe siècle, des sépultures celtiques ont été découvertes sur le site des Roches qui dansent.
Antiquité : les Gallo-romains
Le général Quintius Fabius Maximus a livré bataille contre les Gaulois (vers Douévas).
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- La terre est un fief du comté d'Albon[8].
- Les seigneurs de Siboud dirigeaient le fief de Vals (territoire allant de Laveyron à Ponsas et englobant Saint-Uze et Saint-Barthélemy-de-Vals).
- Le château est vendu au dauphin Humbert Ier de Viennois. Il semble avoir essentiellement joué un rôle de prison ou de logement pour les officiers de justice du dauphin.
- 1343 : la terre passe à la couronne de France.
- XVe siècle : le mandement de Vals est transmis aux Poitiers.
Vers 1355-1375, la chapelle est érigée en guise de protection contre les épidémies de peste
XVe siècle : séjour du futur roi Louis XI au château.
XVe siècle : un péage est mentionné à Villeneuve (supprimé au XVIIIe siècle)[8].
Pendant les guerres de Religion, le château et la chapelle sont dégradés.
1586 : Jean de la Croix-Chevrière achète le château
C’est aussi à cette époque que le seigneur de Saint-Vallier fait construire une maison et un hospice dans l'enceinte du château.
Jusqu’à la fin du XVIIe, la chapelle continue d’attirer des pèlerins qui y montent plusieurs fois l'an.
1780 : ouverture de la route de la Galaure en 1780 qui sort le lieu de son isolement.
Avant 1790, Saint-Barthélemy-de-Vals était une paroisse de la communauté de Vals et du diocèse de Vienne, dont l'église était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Chaffre-le-Monestier. Ce prieuré, fondé en 1058 au lieu-dit de Marnas par les comtes de Valentinois, fut ensuite transféré à Saint-Barthélemy. Le prieur était collateur et décimateur dans la paroisse.
Le territoire fait partie du mandement de Vals (voir le château de Vals, commune de Saint-Uze)[7].
De la Révolution à nos jours
Le comité révolutionnaire de Saint-Vallier déclare que la place forte est un lieu de réunion de fanatiques et qu'il convient de considérer la chapelle comme un bien national et que son toit doit être brûlé.
Jean de la Croix-Chevrière, ne pouvant prouver son statut de propriétaire, perd ses biens.
En 1790, la paroisse devint une commune du canton de Saint-Vallier[7].
En 1893, la commune voit l'arrivée de la voie de chemin de fer reliant Saint-Vallier au Grand-Serre. Un tunnel de 43 m est percé dans le piton rocheux et une station est créée, celle de la « roche taillée ». Un pont est ensuite construit au-dessus de la Galaure.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2020, la commune comptait 1 859 habitants[Note 3], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Loisirs
- Le lac des Vernets de Galaure est ouvert aux baigneurs et propose plusieurs animations.
Sports
- Escalade (site des Roches qui dansent).
Cultes
Un pèlerinage à la chapelle Notre-Dame-de-Vals et un office ont lieu tous les .
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château médiéval des dauphins sur un pic isolé[8].
- Chapelle Notre-Dame-de-Vals (agrandie au XVIe siècle)[8].
- Rochain : ancienne maison forte construite au XVe siècle.
- Château de Marnas et sa chapelle[8] (propriété privée).
- Hospice de Rochetaillé[8].
- Chapelle de Villeneuve (propriété privée).
- Fontaine[8].
- Deux lavoirs : un dans le village (en bon état) et un autre au quartier de Villeneuve (qui doit être restauré).
- Église Saint-Barthélemy de Saint-Barthélemy-de-Vals, du village (XIXe siècle)[8].
- Les gorges de Rochetaillée ont été creusées de main d'homme[8].
- Ancienne usine à Villeneuve dont il ne reste que la cheminée (ancienne briqueterie ou tuilerie).
- Ancienne usine de la vallée de la Galaure qui produisait initialement des fours industriels et qui aujourd'hui abrite en grande partie des bureaux.
Patrimoine naturel
- Le site des Roches qui dansent (classé) est un chaos naturel. Il est aussi appelé sur certaines cartes Cromlech de la Roche-qui-danse[8].
- Il est situé au quartier de Douévas, au débouché oriental du ruisseau de Ponsas, au sud de la commune.
- La légende locale raconte que durant la nuit de Noël les pierres dansaient. Cette légende viendrait de l'existence sur le site d'une pierre branlante. Le site serait le lieu de refuge des fées. Certains y ont imaginé des cérémonies druidiques.
- On y observe 51 gros monolithes (en grès quartziteux extrêmement dur, grès veiné et auréolé d'oxydes métallifères. Ils sont issus de l'induration et la grésification des sables due à des circulations hétérogènes de fluides. Guidée par des cassures, des zones moins compactes ou plus perméables, voire par des organismes vivants, ces circulations entraînent une silicification hétérogène.
- Ils sont disposés en trois cercles concentriques allant de 1,5 à 7 m de hauteur (l'exploitation de la roche a fait disparaître ces cercles)
- Sur les rochers, on peut observer trois sortes de signes :
- 1) de profonds arcs de cercles, probablement des meules en cour d'extraction.
- 2) quatre signes en forme de croix cerclée. Ils ne sont pas gravés mais dessinés avec un oxyde métallique.
- 3) des groupes de stries.
- Le site appartient à des privés mais son accès est libre.
- Les Roches qui dansent de Saint-Barthélemy-de-Vals.
- Les Roches qui dansent.
- Le marais des Vernets est géré par le CREN qui désire le classer en espace Naturel.
Héraldique, logotype et devise
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Saint-Barthélemy-de-Vals possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 331.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Barthélemy-de-Vals.
- « Annuaire des Communes de la Drôme », sur Association des Maires et Présidents de… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « bartel : identité et bilans », sur www.verif.com (consulté le ).