Chantemerle-les-Blés
Chantemerle-les-Blés est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chantemerle-les-Blés | |||||
La mairie. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Vincent Robin 2020-2026 |
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Code postal | 26600 | ||||
Code commune | 26072 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chantemerlois, Chantemerloises | ||||
Population municipale |
1 327 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 06′ 41″ nord, 4° 53′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 171 m Max. 339 m |
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Superficie | 15,39 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Tain-l'Hermitage | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Chantemerlois.
GĂ©ographie
Localisation
Chantemerle-les-Blés est situé à 25 km au nord de Valence, à 7 km au nord-est de Tain-l'Hermitage et à 9 km à l'ouest de Saint-Donat-sur-l'Herbasse.
Érôme Saint-Barthélemy-de-Vals |
Saint-Barthélemy-de-Vals | Saint-Barthélemy-de-Vals Bren Marsaz |
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Larnage | N | Marsaz | ||
O Chantemerle-les-Blés E | ||||
S | ||||
Larnage | Mercurol-Veaunes | Chavannes |
Relief et géologie
Sites particuliers :
- Blache Ronde (236 m) ;
- Combe Charignon ;
- Combe Fauchet ;
- Combe Perossier ;
- le Malen (304 m) ;
- le Maurand (322 m) ;
- le Serre.
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Bouterne ;
- Ravin de la Ratte ;
- Ravin de l'Olagnat ;
- Ravin des VĂ©es.
Urbanisme
Typologie
Chantemerle-les-Blés est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), prairies (28,4 %), forêts (24,4 %), zones urbanisées (3,6 %), terres arables (1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Bois de l'Ă‚ne
- Chambrières
- Châtillon
- Combe
- CĂ´te Rousse
- Darmignon
- Grenouillet
- la Combe Fauchet
- la Ratte
- la Rivière
- le Mas des VĂ©es
- le Moulin
- les BĂ©lauds
- les Bessons
- les Blaches
- les Cottes
- les Créolières
- les Genevières
- les Granges
- les Hautes VĂ©es
- le Sordat
- l'Espinasse
- les Sables
- les Sétérées
- les VĂ©es
- les Vosserts
- l'Olagnat
- l'Omelette
- Mas de Surlan
- Mas du Cognet
- Mathieu
- Notre-Dame
- Perrioles
- Prés Brédoux
- Quartier des Bois
- Rivoire
- Romanière
- Rozet
- Saint-Pierre les Blés
- Saint-Sauveur
- Sept Semaines
- Thivolle
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 1164 : mention de l'église du prieuré (Notre-Dame) : ecclesia de Cantamerle (Montlezun, Hist. de l'église du Puy).
- XIVe siècle : mention de l'église du prieuré (Notre-Dame) : prioratus de Chantamerlo (pouillé de Vienne).
- 1304 : Chantamerlaz (archives de la DrĂ´me, E 1601).
- 1340 : castrum Chantamerle (choix de documents, 63).
- 1354 : castrum vocatum de Chantamerla (Valbonnais, I, 216).
- 1520 : mention de l'église du prieuré (Notre-Dame) : prioratus de Chantamerle (pouillé de Vienne).
- 1891 : Chantemerle, commune du canton de Tain.
Non daté : Chantemerle-les-Blés.
Étymologie
Chantemerle voudrait dire « là où chante le merle ».
Avant 1790, Chantemerle possède deux paroisses : Chantemerle et Saint-Pierre-des-Blés[8]. Le locatif de la seconde semble être à l'origine du locatif du nom actuel.
Histoire
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[8] :
- La terre comprend les deux paroisses. C'est un fief de la baronnie de Clérieux.
- Possession des comtes de Valentinois.
- 1330 : vendue aux Grolée.
- 1455 : acquise par les Beaumont.
- 1690 : rétrocédée aux Poitiers-Saint-Vallier, barons de Clérieux qui l'unirent alors à cette baronnie, dont elle a suivi le sort jusqu'à la Révolution.
Présence d'un péage jusqu'au XVIIIe siècle[9].
Avant 1790, Chantemerle était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait deux paroisses du diocèse de Vienne : Chantemerle et Saint-Pierre-des-Blés. Dans la première, l'église, sous le vocable de Notre-Dame, était celle d'un prieuré dépendant du chapitre de l'église cathédrale du Puy, qui y prenait la dîme et présentait à la cure[8].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, Chantemerle est compris dans le canton de Clérieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Tain[8].
1848 (février) : la révolution française de 1848 est bien accueillie à Chantemerle : un arbre de la liberté est planté le 12 mars.
Malgré le décret préfectoral de janvier 1852, la municipalité ne l'arrache pas. Le peuplier survit à toutes les changements de régime. Il ne sera abattu qu'en 1979, à la demande de la DDE[10].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
En 2020 , la commune de Chantemerle-les-Blés comptait 1327 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Enseignement
Chantemerle-les-Blés dépend de l'académie de Grenoble. L'école de commune, pour les niveaux maternelle et primaire, regroupe 130 élèves[14]. Les différents collèges les plus proches se trouvent à 7 km, à Saint-Donat-sur-l'Herbasse et à Tournon-sur-Rhône[15].
Manifestations culturelles et festivités
Loisirs
- PĂŞche et chasse[9].
MĂ©dias
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional
- L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
- Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
- France Bleu, radio
Cultes
L'église Notre-Dame, de la paroisse catholique Saint-Vincent-de-l'Hermitage, dépend du diocèse de Valence[16].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fruits, légumes, vignes, caprins, bovins[9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église (XIIe siècle) (classé MH) (ou église romane des XIe et XIIe siècles) : chapelle inférieure, sacristie, départ de l'escalier (MH) conduisant à l'église : parties pré-romanes, chapiteaux feuillagés du XIIe siècle[9].
- Église Notre-Dame et sa Vierge Noire (sur l'autel central) : église romane du XIe siècle surplombant l’ancien cimetière, la place du village et la chapelle Sainte-Croix où les offices sont célébrés aujourd'hui.
- Dépendance du chapitre cathédrale du Puy, sa construction commence à la fin du XIe siècle par le chevet, et s'achève vers 1170 avec le portail occidental. Elle conserve encore douze chapiteaux romans sculptés.[17].
Personnalités liées à la commune
- Eloi Abert (né le 28/03/1848 à Chantemerle-les-Blés, mort en 1914) : poète écrivant en occitan[18]. Une rue porte son nom.
- Jean-Robert (né le 25/10/1921 à Chantemerle-les-Blés) : peintre. Exposition à Paris depuis 1956 et représentation à de nombreux salons aux musées d’art moderne à Paris, à Beaubourg centre Georges-Pompidou, musées de Bar-le-Duc, Chalon-sur-Saône, Valence, à Yverdon (Suisse), découvert en 1956 par Philippe Soupault, créateur avec André Breton du mouvement surréaliste et auteur « des champs magmétiques ». Actuellement en exposition permanente à la maison de la Pra chez son oncle.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Chantemerle-les-Blés possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Article connexe
Liens externes
- Chantemerle-les-Blés sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 67 (Chantemerle).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chanremerle-les-Blés.
- F. Monteiller, Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme, Études drômoises, (no)69, décembre 1986, p. 45.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- fiche académique de l'école de Chantemerle
- collèges à Chentemerle
- Culte catholique à Chantemerle les Blés
- Henri Desaye, L'église Notre-Dame de Chantemerle-les-Blés, dans Congrès archéologique de France, 1992, p. 61-68, (lire en ligne).
- https://data.bnf.fr/fr/13175721/eloi_abert/