AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

BĂ©doin

Bédoin (en provençal classique Bedoin et en provençal mistralien Bedouin) est une commune française, située dans le département du Vaucluse en région Provence-Alpes-CÎte d'Azur.

BĂ©doin
BĂ©doin
Blason de BĂ©doin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Alain Constant
2020-2026
Code postal 84410
Code commune 84017
DĂ©mographie
Gentilé Bédoinais, Bédoinaises
Population
municipale
3 091 hab. (2020 en augmentation de 0,62 % par rapport Ă  2014[1])
DensitĂ© 34 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 07â€Č 28″ nord, 5° 10â€Č 50″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 1 883 m
Superficie 91,03 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bédoin
(ville isolée)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pernes-les-Fontaines
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
BĂ©doin
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
BĂ©doin
GĂ©olocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
BĂ©doin
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
BĂ©doin
Liens
Site web http://www.bedoin.fr

    GĂ©ographie

    Bédoin, une des communes du piémont du mont Ventoux.
    Vue sur BĂ©doin.

    BĂ©doin est situĂ©e au nord du dĂ©partement de Vaucluse, entre le mont Ventoux et Carpentras. La superficie totale de la commune est de 9 103 ha dont 6 280 ha de forĂȘt communale, ce qui en fait l'une des plus grandes forĂȘts communales de France[2].

    AccĂšs

    On accĂšde au village de BĂ©doin par la dĂ©partementale D 974 (Carpentras-BĂ©doin). BĂ©doin est situĂ© Ă  environ 12 km de Carpentras (10 min) et 35 km d'Avignon (45 min). L'autoroute la plus proche est l'A7, sortie Avignon Nord.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    BĂ©doin compte plusieurs hameaux et lieux-dits :

    Hameaux

    • Sainte-Colombe ou les Gautiers,
    • les Bruns,
    • les Baux.

    Lieux-dits

    • Domaine de BĂ©lĂšzy,
    • le Chalet Reynard,
    • les Constants,
    • les Bellonis,
    • la Bernarde,
    • les Clops,
    • les Chalons,
    • les Crottes,
    • les FĂ©briers,
    • les Jeans-Blancs,
    • les Maridats,
    • Saint-EstĂšve,
    • Demoiselles CoiffĂ©es (site privĂ© interdit Ă  la visite),
    • les Pousse-Chien,
    • les Vendrans,
    • Pierravon,
    • les Gnasses.

    Distances des grandes villes françaises

    L'orientation et la localisation de Bédoin par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[3] :

    Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Paris Nantes Lille Brest Strasbourg
    Distance

    Orientation

    87 km

    (S)

    117 km

    (S-O)

    173 km

    (S-E)

    185 km

    (N)

    304 km

    (O)

    461 km

    (O)

    569 km

    (N)

    625 km

    (N-O)

    741 km

    (N)

    880 km

    (N-0)

    534 km

    (N-E)

    Relief

    Hameau des Baux.
    Mont Ventoux en automne.

    BĂ©doin est bĂątie au pied du mont Ventoux. Ce massif qui culmine Ă  1 912 mĂštres d'altitude est une arĂȘte calcaire d'orientation est-ouest. Le village se situe Ă  300 mĂštres d'altitude, sur le versant sud du mont Chauve. Cette partie considĂ©rĂ©e comme le vieux village occupe la colline Saint-Antonin. Le reste du territoire communal s'Ă©tend jusqu'au sommet, il se caractĂ©rise par la prĂ©sence de multiples vallons et combes.

    GĂ©ologie

    La plaine alluvionnaire de Bédoin contient des sables à forte teneur en silice utilisés dans la verrerie, la céramique et la fabrication de produits résistant à de hautes températures[4].

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque trÚs faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bùtiments[5].

    Hydrographie

    La commune de BĂ©doin est traversĂ©e par la MĂšde qui prend sa source dans le mont Ventoux pour se jeter ensuite dans la Sorgue de Velleron. La MĂšde, qui se nommait MĂšze au XIIIe siĂšcle, a Ă©tĂ© recouverte il y a plus de 30 ans. Elle s'Ă©coule sous la route de Flassan au niveau de la chapelle des SƓurs-de-Nazareth, puis le long du parking du centre culturel, pour couler Ă  dĂ©couvert au niveau de la cave[6]. Un de ses affluents, la Malagrone, prend sa source dans la Combe de Milan.

    Climat

    La commune, situĂ©e dans la zone d’influence du climat mĂ©diterranĂ©en, est soumise Ă  un rythme Ă  quatre temps : deux saisons sĂšches, dont une brĂšve en fin d'hiver, une trĂšs longue et accentuĂ©e en Ă©tĂ© ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les Ă©tĂ©s sont chauds et secs, liĂ©s Ă  la remontĂ©e des anticyclones subtropicaux, entrecoupĂ©s d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les prĂ©cipitations sont peu frĂ©quentes et la neige rare ; Ă  noter, les vents les plus violents de France ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s au sommet du mont Ventoux avec prĂšs de 300 km/h [7].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1991 à 2015 permet de connaßtre l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records CHALET REYNARD (84) - alt : 1 455 m 44° 09â€Č 00″ N, 5° 19â€Č 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1991 au 31-08-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2,5 −2,8 −0,8 1,3 5,8 9,4 11,8 12 7,9 4,9 0,5 −2 3,8
    Température moyenne (°C) 0,8 0,9 3,3 5,6 10,2 14,2 17,1 17 12 8,4 3,7 1,1 7,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 4,6 7,3 9,8 14,6 19,1 22,3 22 16,2 11,9 6,8 4,2 12
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,1
    31.01.99
    −17,1
    05.02.12
    −12,1
    01.03.05
    −7,8
    14.04.98
    −4,6
    04.05.91
    −0,8
    02.06.06
    1,7
    12.07.00
    3,1
    10.08.07
    −1,3
    25.09.02
    −8,4
    28.10.12
    −10,2
    27.11.10
    −14,6
    20.12.09
    −17,1
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,2
    06.01.13
    20,1
    04.02.04
    19,1
    17.03.14
    22,2
    08.04.11
    25,7
    30.05.01
    29,5
    25.06.03
    31,2
    23.07.04
    32,6
    12.08.03
    26,7
    04.09.06
    22
    03.10.11
    19,5
    07.11.92
    18,1
    12.12.94
    32,6
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 96,6 69,4 64,2 112,2 99,8 69,8 36,3 64,7 153,1 169,2 145,6 103 1 183,9
    Source : « Fiche 84017006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    BĂ©doin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©doin, une unitĂ© urbaine monocommunale[12] de 3 099 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 2,5 % 230
    Extraction de matériaux 0,6 % 58
    Vignobles 17,1 % 1548
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 1,7 % 156
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,4 % 307
    ForĂȘts de feuillus 30,6 % 2773
    ForĂȘts de conifĂšres 14,1 % 1273
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 10,7 % 967
    Pelouses et pĂąturages naturels 0,6 % 54
    Végétation sclérophylle 10,7 % 970
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 0,4 % 34
    Roches nues 3,4 % 311
    Végétation clairsemée 4,2 % 377
    Source : Corine Land Cover[17]

    Toponymie

    Le nom de BĂ©doin (Beduinum) est Ă  nouveau citĂ© dans une donation faite en 993 Ă  l'abbaye de Montmajour par le seigneur Exmidio. Le village a Ă©tĂ© ensuite appelĂ© successivement Bedoin en 1206, Bedoyno en 1318, Bedoynus entre 1363 et 1415, et aux XVIe et XVIIe siĂšcles, Bedoin (ou BĂ©doin)[18]. Il est possible de voir dans le mot Bedoin un nom de personnage germanique, Betwin (« l'ami du lit Â»)[19].

    La commune porte le nom de Bedoin en occitan.

    Histoire

    Préhistoire

    La prĂ©sence de nombreuses grottes et abris sous-roche Ă  BĂ©doin et dans le mont Ventoux milite en faveur d'une occupation ancienne de ce lieu. Des traces du palĂ©olithique et du nĂ©olithique ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur certains sites de la commune de BĂ©doin. Des nuclĂ©us, Ă©clats, lames et lamelles, grattoirs, perçoirs et armatures de flĂšches ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s en abondance sur les sites de Terme Roux et des Vendrans. Des piĂšces d'industrie lithique ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans la combe de Maraval et une hache en serpentine au hameau des Baux[18]. Dans l’abri sĂ©pulcral chacolithique de la Madeleine ont Ă©tĂ© trouvĂ©s des vestiges des Ăąges du Bronze ancien (2300/2200-1600 av. J.-C.), moyen et final[20]: une anse Ă  ruban et des fragments de bords Ă  biseau interne[18].

    Antiquité

    La vigne a été présente depuis l'antiquité. Des vestiges gallo-romains en témoignent. Les premiers ont été découverts prÚs de la fontaine de la Grave, dans le quartier Saint-Eutrope au hameau des Baux, puis récemment les ruines d'une villa gallo-romaine ont été fouillées au hameau les Bruns[21].

    La civilisation romaine fut anéantie lors des grandes invasions et il a été avancé que Bédoin signifierait le berceau du vin et proviendrait du nom germanique bett-wein (lit du vin)[22].

    Dans le dictionnaire de FrĂ©dĂ©ric Mistral, le nom de la commune proviendrait du bas-latin Bedoinum, lui-mĂȘme de Beduinum et Bedoynium. À noter que dans l'ancienne langue d'oc, le -o se prononce trĂšs souvent comme le -ou français, d'oĂč les Ă©critures Bedoin (en provençal classique) et Bedouin (en provençal mistralien).

    Moyen Âge

    BĂ©doin apparaĂźt sous le nom de Beduinum en 956 dans le cartulaire du chapitre cathĂ©dral Saint-Étienne d'Agde. C'est une donation de Beduinum et en son district, faite par UdalfrĂšde, Ă  sa fille Berthe, consacrĂ©e Ă  Dieu, le 3 avant les nones de novembre de l'an II du rĂšgne du roi Lothaire, par devant maĂźtre Nazaire, notaire. Il est question Ă©galement de Saint-Pierre-de-Vassols, de Canat, d'Asnarie, de Gabian, et leurs districts. Pour MĂ©deilhan, UdalfrĂšde donne la moitiĂ© de ses Ă©glises, avec leurs serviteurs et servantes[23].

    La chapelle de la Madeleine de Bédoin, ancien prieuré bénédictin, date du deuxiÚme quart du XIe siÚcle[24]. Un des plus anciens actes du cartulaire de l'abbaye de Montmajour, daté du Xe siÚcle, indique que Exmido, seigneur de Bédoin, donna aux bénédictins de cette abbaye, fondée en 949, la villa et les églises de son fief Beduino[25], dont une chapelle dénommée Saint-Pierre de Monestrol qui, grùce à ses confronts, serait celle de la Madeleine[26].

    Au cours du Moyen Âge, cette donation fut confirmĂ©e rĂ©guliĂšrement par les papes GrĂ©goire V (998), Urbain II (1097) et Pascal II (1102)[26].

    PĂ©riode moderne

    En 1794, le village de BĂ©doin comprend deux classes de populations, d’une part des cultivateurs, des maçons, des tailleurs, des tisserands et des marchands et de l’autre, une classe bourgeoise composĂ©e d’avocats, de mĂ©decins, de nobles catholiques et de prĂȘtres. Ces habitants sont encore trĂšs attachĂ©s au pape, depuis la fin de la domination pontificale de l’ancien Comtat Venaissin (quatre ans auparavant). Six prĂȘtres insermentĂ©s ou rĂ©fractaires et deux religieuses insermentĂ©es ont trouvĂ© asile dans la commune[27].

    Le Comtat Venaissin est rĂ©uni au royaume le 14 septembre 1791. BĂ©doin se distingue alors par son attitude ultraconservatrice et devient un foyer royaliste. Le village est surnommĂ© « la VendĂ©e du Midi ». AprĂšs l’exĂ©cution de Louis XVI, s’installe le rĂ©gime de la Terreur de septembre 1793 Ă  juillet 1794. Les principes rĂ©volutionnaires supplantent le culte catholique. Le 10 aoĂ»t 1793 Silvestre Fructus, rĂ©publicain, s’installe Ă  la mairie. Il s’installe alors un trafic de biens nationaux, des orgies et des beuveries qui mĂ©contentent la population[18]. Le 28 janvier 1794, la publication de la liste gĂ©nĂ©rale des Ă©migrĂ©s entraĂźne la confiscation des biens de treize habitants de BĂ©doin.

    Dans la nuit du 12 au 13 florĂ©al an II (1er au 2 mai 1794), l’arbre de la LibertĂ© est arrachĂ© de la place publique (porte Saint-Jean), traĂźnĂ© dans le fossĂ© au pied des remparts et abandonnĂ© dans le « prĂ© au porc Â». Le bonnet phrygien rouge qui surmontait l’arbre est jetĂ© dans un puits partiellement comblĂ© [28]. L’affiche contenant les dĂ©crets de la Convention nationale est arrachĂ©e, lacĂ©rĂ©e, souillĂ©e, piĂ©tinĂ©e.

    Le 13 et 14 florĂ©al, la municipalitĂ© commence une enquĂȘte, sans succĂšs. Le 15 florĂ©al, Agricol Moureau, administrateur du dĂ©partement de Vaucluse et Étienne Christophe Maignet, jacobin reprĂ©sentant du gouvernement rĂ©volutionnaire, ordonnent Ă  l’agent national Legot de se rendre Ă  BĂ©doin accompagnĂ© du 4e bataillon de l’ArdĂšche commandĂ© par Suchet. Les membres de la municipalitĂ© et du comitĂ© de surveillance, les nobles, les prĂȘtres, et d’autres suspects sont arrĂȘtĂ©s. Tous les habitants, femmes exceptĂ©es, sont rĂ©unis dans l’église paroissiale. Aucun ne dĂ©nonce les coupables. Maignet ordonne alors que le tribunal criminel du dĂ©partement de Vaucluse s’installe dans BĂ©doin pour y juger les faits commis [18].

    Extraits de l'arrĂȘtĂ© du 17 florĂ©al II :

    « ConsidĂ©rant que la justice ne saurait donner trop d’éclat Ă  la vengeance nationale dans la punition du crime abominable qui s’est commis Ă  BEDOUIN que ce n’est qu’en frappant sur le lieu mĂȘme oĂč il a Ă©tĂ© commis [
] que l’on pourra porter l’épouvante dans l’ñme de ceux qui oseraient encore mĂ©diter de nouveaux attentats [
]
    « Ordonne que le Tribunal criminel du dĂ©partement de Vaucluse [
] se transportera dans le plus court dĂ©lai Ă  BEDOUIN, pour y instruire la procĂ©dure et y faire exĂ©cuter de suite le jugement qu’il rendra ».

    Cet arrĂȘtĂ© ordonne « que le pays qui a osĂ© renverser le siĂšge auguste de la LibertĂ© est un pays ennemi que le fer et la flamme doivent dĂ©truire Â».

    Le got et Suchet, accompagnés de leurs troupes, s'installent dans le village. Ils perquisitionnent, volent, profanent les objets de culte, la flÚche du clocher est renversée. La maison de M. de Vaubonne, noble, est pillée [18].

    Le 20 florĂ©al an II, le tribunal s'installe dans la commune, amenant avec lui la guillotine et trois bourreaux. Au terme du procĂšs, 63 habitants sont condamnĂ©s Ă  mort dont 8 femmes parmi lesquelles, la plus jeune des victimes ĂągĂ©e de 19 ans et deux religieuses[29], 10 sont « mis hors la loi Â», une personne est condamnĂ©e aux fers, 13 Ă  la rĂ©clusion et une Ă  une annĂ©e de dĂ©tention. 52 personnes sont remises en libertĂ©, mais restent soumises Ă  l'arrĂȘtĂ© du 17 florĂ©al [30].

    Le 9 prairial an II (28 mai 1794), le jugement est rendu sur l'emplacement de l'arbre arraché en présence des habitants, 35 personnes sont guillotinées et 28 fusillées. Les corps dépouillés sont ensevelis dans une fosse commune. La chapelle de Becarras, sur la route de Flassan a été bùtie sur l'emplacement de la fosse.

    Le 13 prairial, Legot donne un délai de vingt-quatre heures aux habitants pour évacuer le village. Le 15, les soldats du 4e bataillon de l'ArdÚche incendient le village. Cinq-cents maisons et édifices publics, huit chapelles, sont détruites [18]. Les soldats font sauter une partie de la voûte de l'église paroissiale.

    La ville ayant soutenu l’insurrection fĂ©dĂ©raliste, et arrachĂ© son arbre de la libertĂ©, le reprĂ©sentant en mission Maignet ordonne, le , que la ville soit rasĂ©e et remplacĂ©e par un monument qui rappelle son crime[31]. La commune est finalement incendiĂ©e et soixante-trois de ses habitants massacrĂ©s [32].

    En langage rĂ©volutionnaire, BĂ©doin devient « l'infĂąme Â», « l'incendiĂ© Â», ou « l'anĂ©anti Â».

    Le 15 floréal an III, aprÚs le 9-Thermidor, le nouveau représentant en mission Debry fait célébrer une cérémonie solennelle de réhabilitation[33].

    PĂ©riode contemporaine

    Le , d'aprÚs le journal Var Matin-République, deux membres du personnel de l'observatoire météo du Mont Ventoux, Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, avaient signalé que ce matin-là, à 7 h. 30, à l'est-nord-est, en direction d'Orange, un engin inconnu planait dans le ciel. Le quotidien expliquait : « L'objet est d'apparence sphérique et métallique. Cet engin a la forme d'un ovoïde avec deux cÎnes superposés reliés par une espÚce d'antenne »[34].

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

    • total des produits de fonctionnement : 4 007 000 â‚Ź, soit 1 241 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 096 000 â‚Ź, soit 959 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 999 000 â‚Ź, soit 619 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 166 000 â‚Ź, soit 671 â‚Ź par habitant.
    • endettement : 766 000 â‚Ź, soit 237 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,40 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 21,37 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 38,77 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1925[36]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1925 août 1944 Camille Reynard
    août 1944 mai 1945 Ernest Daufes
    (délégation spéciale aprÚs démission du conseil)
    mai 1945 mai 1953 Augustin Favier
    (aprĂšs le refus de Victor Clop)
    mai 1953 septembre 1979 Albert Artilland Propriétaire
    septembre 1979 mars 1989 BenoĂźt Fin Agriculteur
    mars 1989 mars 2001 Helen Adam DVD Agriculteur
    mars 2001 juillet 2020 Luc Reynard PRG[37] Professeur d'Ă©conomie
    juillet 2020 En cours Alain Constant SE Responsable d'agence
    6e vice-prĂ©sident de la CoVe (2020 → )

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 3 091 habitants[Note 3], en augmentation de 0,62 % par rapport Ă  2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0261 9451 9832 1772 2372 5042 5502 5762 574
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5482 4132 4762 4252 3802 3742 2622 0562 008
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9271 9221 9081 5051 5461 6211 6171 5551 501
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5801 6111 6351 8182 2152 6092 9422 9743 132
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 0723 0933 091------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune de Bédoin possÚde une faible densité de population. Celle-ci découle de la vaste superficie de son territoire, le massif de Ventoux étant quasiment inhabité. Toutefois, la population de la commune est en forte augmentation depuis 1975. Les chiffres actuels sont redevenus comparables à ceux du XVIIIe siÚcle. Cette hausse est principalement due à l'allongement de la durée de vie, la classe des personnes ùgées de plus de 65 ans augmente alors que celle des moins de 15 ans diminue[42].

    Économie

    Commerce

    Boire un petit coup au marché de Bédoin.
    Fromager au marché de Bédoin.

    Le marché provençal hebdomadaire se tient chaque lundi.

    Tourisme

    Le tourisme est un point fondamental de l'Ă©conomie de la commune. L'Ă©tĂ©, la population peut ĂȘtre multipliĂ©e par cinq en raison de la renommĂ©e du mont Ventoux. Le climat est Ă©galement un atout majeur. De nombreux touristes viennent Ă  BĂ©doin pour le soleil, le repos et surtout pour l'ascension du GĂ©ant de Provence par sa face la plus difficile (1 610 mĂštres de dĂ©nivelĂ© sur 21,5 km, soit une pente d'environ 7,5 %). Les passages du Tour de France sont des pĂ©riodes de grande affluence. Plus de 500 000 personnes Ă©taient massĂ©es sur les pentes du Ventoux lors du Tour de France 2009[43].
    De nombreux équipements servent aux nuitées des touristes. Bédoin est dotée d'une vingtaine de restaurants, de trois hÎtels, de cinq campings dont un naturiste, d'un village de vacances, de chambres d'hÎtes et de locations saisonniÚres.

    Agriculture

    Vue du village par-dessus les vignes.

    Les vignerons de Bédoin cultivent environ 818 hectares de vignes d'appellations AOC cÎtes-du-ventoux et vin de Pays[44]. Les caractéristiques climatiques et géologiques de la commune permettent de rendre ces vins tout à fait typiques. Les cépages cultivés sont pour les rouges et les rosés : le grenache noir, le carignan, le cinsault, le syrah et le morvÚdre. Les cépages sélectionnés pour la production des vins blancs sont le clairette, le bourboulenc et le grenache blanc. Ces appellations offrent une gamme s'étalant des vins dits "d'entrée de gamme", en passant par les cuves de terroirs ou les premiums[45].
    BĂ©doin possĂšde une cave coopĂ©rative (les Vignerons du Mont Ventoux) ainsi que diffĂ©rents domaines (Galinier, Mas des SƓurs, le Van, la Grange de Maximin)[46] - [47].

    • Les vergers fruitiers

    Les vergers fruitiers représentent une autre part importante de l'agriculture, ils sont la troisiÚme source de revenus aprÚs la vigne[20]. Les cerisiers, en particulier pour la production de cerises rouges, sont trÚs répandus sur la commune. Les variétés cultivées sont la Burlat (fin mai), la Summit (juin) et la Belge (tardive). Des abricotiers, pruniers et figuiers sont également présents.
    L'olivier tient une place particuliÚre. L'huile produite à Bédoin est reconnue depuis le XVIIIe siÚcle, mais le gel de février 1956 a largement diminué la production. Depuis mars 2007, l'huile des communes de Bédoin et de Caromb bénéficie d'une AOC régionale "Huile de Provence"[20]

    Équipements et services

    Sur la commune : police municipale, caserne de pompiers, bureau de Poste, commerces variés, une banque et un assureur.

    Transports

    La commune possĂšde un service d'autobus sur une ligne BĂ©doin-Carpentras, qui fonctionne tous les jours sauf dimanche et jours fĂ©riĂ©s. Un service de transport Ă  la demande (pour €) a Ă©galement Ă©tĂ© mis en place. BĂ©doin dispose d'une compagnie de taxi.

    Enseignement

    On trouve sur la commune une école maternelle et une école primaire [48]. Les élÚves sont ensuite dirigés vers le collÚge André Malraux à Mazan[49], puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.

    La commune possĂšde une bibliothĂšque municipale.

    Sports

    L’activitĂ© sportive de BĂ©doin est principalement liĂ©e Ă  sa situation gĂ©ographique. La prĂ©sence du mont Ventoux a permis le dĂ©veloppement trĂšs important du cyclisme, des courses automobiles, des randonnĂ©es Ă©questres et pĂ©destres, de l’escalade.

    La commune possÚde un stade de football, deux centres équestres, trois courts de tennis, une piscine municipale (trois bassins). Les différentes associations du village permettent de pratiquer le judo, la gymnastique, la gymnastique rythmique, le hip-hop, la danse, le taekwondo, le yoga, la pétanque, le ski.

    Santé

    Le village de BĂ©doin, Ă©quipĂ© d'un centre mĂ©dical, comporte trois mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, cinq infirmiĂšres, deux chirurgiens-dentistes, un pĂ©dicure, trois kinĂ©sithĂ©rapeutes, un vĂ©tĂ©rinaire, une pharmacie et un centre esthĂ©tique ayurvĂ©dique. Le centre hospitalier le plus proche de la commune se situe Ă  Carpentras. Pour les cas les plus graves, les patients peuvent Ă©galement ĂȘtre transfĂ©rĂ©s sur les hĂŽpitaux d'Avignon ou de Marseille.

    La commune possĂšde une maison de retraite publique et un service d'ambulance, ainsi qu'une caserne de pompiers volontaires.

    Environnement

    Cette commune fait partie de la réserve de biosphÚre du Mont Ventoux[50], label attribué par l'UNESCO à 34 communes du massif depuis 1990. Plus récemment, elle est également concernée par le projet de parc naturel régional du Mont-Ventoux[51].

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Vie locale

    • Brocante
    • Festival Crions Z'Ensemble
    • MarchĂ© les lundis matin et samedi soir en Ă©tĂ©

    Lieux et monuments

    Monuments

    Chapelle de Beccaras.
    Monument commémoratif, dit la Pyramide.
    • Sur la place des Écoles, Monument commĂ©moratif aux victimes de la RĂ©volution, avec moderne notice explicative et ancienne plaque en marbre portant le texte suivant : « AprĂšs un an de pleurs sur ces dĂ©bris affreux, la loi ramĂšne la justice consolez-vous, ĂŽ malheureux puisque l'Ă©clat du crime en prĂ©dit le supplice Â».
    • Route de Flassan, chapelle de Beccaras, construite sur la fosse commune qui reçut les victimes du massacre du 28 mai 1794. À l'intĂ©rieur, des plaques portent le nom des 63 habitants de Bedoin guillotinĂ©s ou fusillĂ©s. Sur le cĂŽtĂ© de la chapelle, tombe de monsieur FXM Allemand, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 aoĂ»t 1865 Ă  l'Ăąge de 89 ans.
    • Monument aux morts et plaque commĂ©morative[52] - [53] - [54].
    • Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe.
    Église Saint-Pierre, façade occidentale.

    Bùtie de 1708 à 1736 selon les plans de Paul Rochas, architecte avignonnais, elle est dédiée à saint Pierre [20]. Imposante, elle surplombe le village et fait face au nord, au mont Ventoux. Sa façade est de style jésuite. Son clocher est carré. En partie détruite en 1794, elle fut reconstruite entre 1807 et 1821[55].

    • Chapelle romane Notre-Dame du Moustier[56].
    • Chapelle Sainte-Croix du Mont Ventoux[57].
    • Église des Baux de BĂ©doin.
    • Chapelle de la Madeleine (XIe siĂšcle)
      SituĂ©e Ă  trois km de BĂ©doin sur la route de MalaucĂšne (nord-ouest du village), cette chapelle romane s'Ă©lĂšve sur les terres du chĂąteau de la MadelĂšne. Petite construction (10,80 Ă— 10,40 m), de type basilical, elle est faiblement Ă©clairĂ©e et peu dĂ©corĂ©e. Elle a un clocher carrĂ© avec quatre baies gĂ©minĂ©es. La chapelle a Ă©tĂ© placĂ©e d'abord sous le vocable de saint Pierre puis sous celui de Sainte Madeleine. Elle fut donnĂ©e par le comte Exmido, seigneur de BĂ©doin, Ă  l'abbaye bĂ©nĂ©dictine de Montmajour, prĂšs d'Arles, au Xe siĂšcle[20]. Au Moyen Âge, elle abrita des moines bĂ©nĂ©dictins qui dĂ©frichĂšrent les terres. Au XIXe siĂšcle le domaine devint la propriĂ©tĂ© de la famille Collet de la MadelĂšne qui donna naissance aux Ă©crivains Jules (1820-1859) auteur du roman Le marquis des Saffres dont l'action se dĂ©roule Ă  BĂ©doin, et Henri (1825-1887), auteur de nouvelles (Jean des Baumes, La fin du marquisat d'Aurel), journaliste et homme de lettres. Actuellement privĂ©e, la chapelle peut ĂȘtre visitĂ©e certains jours de la semaine[58] - [59].

    Lieux proches

    • La combe de Curnier[60] constitue un mini-canyon tant les parois rocheuses sont Ă©troites et resserrĂ©es. Au dĂ©but de la combe, c'est un dĂ©sert de falaises, dĂ©coupĂ©es par l'Ă©rosion. AprĂšs les Ă©troitures, se trouve une mystĂ©rieuse auge de pierre, recouverte de mousse, dont l'origine reste Ă  ce jour inconnue. Le hameau de la Talaine est l'un des nombreux hameau qui couvrent le territoire de la commune de Bedoin ce dernier compte 12 habitants.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armements peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur Ă  la montagne Ă  trois coupeaux d'argent, une croix d'or sur celui du milieu.

    La montagne reprĂ©sente le mont Ventoux et la croix symbolise la chapelle Sainte-Croix Ă©difiĂ©e au sommet du Ventoux Ă  la fin du XVe siĂšcle par Pierre de ValetarĂŻs, Ă©vĂȘque de Carpentras.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Recensement 2010 », INSEE.
    2. « Bedoin ma ville », Revue municipale annuelle de Bedoin, no 6,‎ .
    3. « Distance entre 2 villes » (consulté le ).
    4. « Les sables siliceux de Bédoin », (consulté le ).
    5. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    6. « L'eau Ă  Bedoin », Lou passadou, revue municipale, vol. 26,‎ , p. 12.
    7. La climatologie du Vaucluse
    8. « Fiche du Poste 84017006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Bédoin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur insee.fr (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    18. Guy Gérard Durand, Bédoin : à travers les siÚcles, Avignon, Editions A. Barthémély, , 238 p. (ISBN 2-87923-117-5).
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 1699 p. (ISBN 2-85023-076-6).
    20. Guy Barruol, Nerte Dautier et Bernard Mondon, Le mont Ventoux, encyclopĂ©die d’une montagne provençale, Forcalquier, Les Alpes de lumiĂšre, , 348 p. (ISBN 978-2-906162-92-1).
    21. Les vestiges gallo-romains sur la commune de BĂ©doin
    22. Bédoin sous l'antiquité sur le site des vignerons du Mont-Ventoux
    23. Raymonde Foreville, Le cartulaire du chapitre cathĂ©dral Saint-Étienne d'Agde, CNRS Ă©dition, No 320, 1995, p. 354.
    24. Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p. 63.
    25. La forme Beduino constituant le datif ou l'ablatif singulier du mot neutre Beduinum.
    26. Guy Barruol, op. cit., p. 74.
    27. « Histoire du village » (consulté le ).
    28. « La terreur rĂ©volutionnaire dans le Comtat Venaissin », Lou Passadou, no 27,‎ , p. 9.
    29. « BÉDOIN (84) - 1794 - JUGEMENT RENDU PAR LE TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE CONTRE BÉDOIN L'INFAME - La MaraĂźchine Normande », sur shenandoahdavis.canalblog.com, (consultĂ© le ).
    30. Jugement de BĂ©doin rendu par le tribunal RĂ©volutionnaire 1794
    31. Albert Ceccarelli, La RĂ©volution Ă  l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, (ISBN 2-86736-018-8), p. 73.
    32. D'aprĂšs Histoire de BĂ©doin, de l'abbĂ© Émile BOURGUE
    33. Albert Ceccarelli, La RĂ©volution..., p. 91.
    34. Article paru dans Var Matin-RĂ©publique, Toulon, le 17 octobre 1954.
    35. Les comptes de la commune
    36. Liste des maires de Bédoin (Vaucluse), sur geneprovence.com (consulté le 3 janvier 2019)
    37. Journal Radical 605, sur planeteradicale.org, PRG (consulté le 22 avril 2014)
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. « Elements de dĂ©mographie », Lou passadou, revue municipale, no 31,‎ .
    43. La Rédaction du DL, « TOUR DE FRANCE, Plus de 500.000 personnes au Ventoux », .
    44. « Bédoin ».
    45. « AOC CÎtes du Ventoux ».
    46. « coopérative vinicole Les Vignerons du Ventoux », notice no IA84000763, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    47. « cellier, puis coopérative vinicole La Vigneronne », notice no IA84000764, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    48. Enseignement publique primaire en Vaucluse
    49. Carte scolaire du Vaucluse
    50. http://www.smaemv.fr/la-reserve-de-biosphere
    51. http://www.smaemv.fr/projet-parc-naturel-regional
    52. Monuments aux morts
    53. Monuments commémoratifs
    54. Monument aux morts
    55. « Église », notice no PA00081966, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    56. Chapelle Notre-Dame du Moustier
    57. La chapelle Sainte-Croix du Mont Ventoux
    58. Guy Barruol, Provence Romane II, Éd. Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1981, p. 73 à 80.
    59. « Chapelle de la Madeleine », notice no PA00081965, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    60. La Combe de Curnier

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. BarthĂ©lemy, Avignon, (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire gĂ©ographique, gĂ©ologique, historique, archĂ©ologique et biographique des communes du dĂ©partement de Vaucluse, Avignon, Seguin AinĂ©, (1re Ă©d. 1857), 400 p. (lire en ligne)
    • AbbĂ© E. Bourgue (CurĂ© de Bedoin), Histoire de BĂ©doin. BĂ©doin Souvenirs. Imprimerie Batailler, Carpentras, 1965.
    • AndrĂ©e Corvol, « Un Ă©pisode de la Terreur. BĂ©doin en Vaucluse devient Commune-incendiĂ©e », Historia, no 518,‎
    • P.Vaillandet, L'affaire de BĂ©doin. MĂ©moires de l'AcadĂ©mie du Vaucluse, 1929-1930 — Archives dĂ©partementales de Vaucluse, « L’affaire de Bedoin. Un exemple de Terreur provinciale », sur archives.vaucluse.fr, .
    • P.Vaillandet, L'affaire de BĂ©doin. TirĂ© des MĂ©moires de l'AcadĂ©mie du Vaucluse. (Fascicule no 1 1930). Imprimerie-Édition A.E. Macabet FrĂšres. Vaison. 1931

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.