Henry de La Madelène
Le baron Henry Joseph de Collet de La Madelène (, Toulouse - , Bédoin) est un homme de lettres français.
Biographie
À la fin de sa formation au collège, où il se fait remarquer pour son indiscipline, il est nommé surnuméraire à la recette générale de Carpentras. Il part à Paris en 1847, et se présente au journal La Presse avec le manuscrit de son roman, les Courses de Meyran, finalement accepté et publié. C'est le début de sa carrière littéraire.
Il collabore ensuite à la Silhouette et au Corsaire, puis, après la révolution de 1848, est rédacteur au Courrier français dirigé alors par Xavier Durrieu, s'y affirmant comme polémiste sérieux et de bon ton. Il rejoint ensuite la Revue de Paris, dirigée par Maxime du Camp et Laurent Pichat, l'occasion pour lui d'y publier des nouvelles et des études favorablement remarquées, jusqu'à la fin de la publication. Il exerce immédiatement après ses talents au Figaro, où il rédige une série de types parisiens. Il devient ensuite l'un des fondateurs du Monde illustré.
En 1852 il publie Souvenirs d'Asnières sous le pseudonyme « A. d' Augerolles ». Lorsque la Revue de Paris est ressuscitée par M. Gérard, La Madelène y édite une étude sérieuse et complète sur Eugène Delacroix, au sujet de l'exposition de ses œuvres Boulevard des Italiens, puis Les Curiosités et les curieux, et enfin le Bas Médoc. À la fin de 1864 il dirige la Revue qui, de mensuelle, devient hebdomadaire : en même temps, il y publie l'École des Mondors. Malgré tous ses efforts il ne parvient pas à obtenir un nombre suffisant d'abonnés nécessaire à l'existence du périodique. En 1865 il est chroniqueur attaché au journal le Temps, et reprend sa collaboration avec le Figaro dans lequel il publie des articles sous le titre de Tablettes parisiennes, qu'il « signe » anonymement de troix croix en "X".
Ses œuvres les plus remarquables sont un petit roman intitulé Germain Barbe-Bleue, sorti en 1855 ; le Comte de Raousset-Boulbon, sa vie et ses aventures, chez Poulet-Malassis en 1856, qui constitue une biographie bien documentée au style vif ; et enfin, une comédie-opéra en un acte parue en 1859, Frontin malade ; il crée en collaboration avec Jules Viard. Son dernier ouvrage, sur les Beaux-arts à l'Exposition universelle, est publié dans le Guide à Paris édité par Lacroix.
Il est lauréat de l'Académie française (prix Maillé-Latour-Landry) en 1880 pour Fin du marquisat d’Aurel.
Il meurt à La Madeleine, dans le département provençal du Vaucluse, en 1887.
Ĺ’uvres
- Contes parisiens (2012)
- Contes comtadins (2012)
- Romans comtadins (2012)
- La Fin du marquisat d'Aurel (1972)
- L'idole d'un jour (1879)
- La fin du marquisat d'Aurel (1878)
- Contes comtadins (1874)
Notes et références
- Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, P. Larousse, Tome 10 (L-Melp), page 98.
Liens externes
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