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Lavande

Lavandula (les lavandes) est un genre de plantes de la famille des Lamiaceae[1] - [2], anciennement nommées Labiées.

Lavandula

Champ de lavande Ă  Valensole (Alpes-de-Haute-Provence).

Ce sont des arbrisseaux dicotylĂ©dones, Ă  fleurs le plus souvent mauves ou violettes disposĂ©es en Ă©pis, dont la plupart des espĂšces trĂšs odorantes, sont largement utilisĂ©es dans toutes les branches de la parfumerie, en particulier le lavandin (Lavandula ×intermedia). Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillĂ©s, Ă  l'exception de Lavandula stoechas, qui prĂ©fĂšre les sols siliceux.

Toutes les lavandes sont des plantes mellifÚres, c'est-à-dire trÚs recherchées par les abeilles.

Historique

Venue de l'ouest du bassin mĂ©diterranĂ©en, la lavande Ă©tait dĂ©jĂ  utilisĂ©e par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisĂ©e au Moyen Âge, pour la composition de parfums et de mĂ©dicaments, mais c'est Ă  partir du XIXe siĂšcle que sa culture se dĂ©veloppa.

Ce genre botanique a été décrit pour la premiÚre fois en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).

L'essor de la production française d'huile essentielle de lavande est lié à l'implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prit ensuite le relais.

La culture de la lavande du Quercy apparut également sur les derniers versants du sud-ouest du Massif central avant 1936 à Roquecor en Tarn-et-Garonne[3]. Celle-ci atteignit son apogée dans les années 1950 et 1960, et seuls quelques cultivateurs perpétuent encore cette tradition.

AprÚs plusieurs crises qui entraßnÚrent la chute de la production et une régression des cultures, les plantations furent relancées par la stabilisation des surfaces à cultiver et le développement des moyens de distillation.

De nos jours, la plus grande fĂȘte consacrĂ©e Ă  la lavande en France est cĂ©lĂ©brĂ©e depuis prĂšs de 70 ans Ă  l'occasion du « Corso de la Lavande » Ă  Digne-les-Bains et s'achĂšve par un dĂ©filĂ© de chars dĂ©corĂ©s de lavande.

Le phytoplasme du Stolbur a détruit 50 % de la récolte française d'huile essentielle de lavande entre 2005 et 2010, la réduisant à environ 30 tonnes en 2011. La Bulgarie avec une production de 45 tonnes en 2010 et entre 55 et 60 tonnes en 2011 est devenue le premier producteur mondial de lavande devant la France. Les deux pays fournissent les trois quarts de la production internationale et entre 80 % et 90 % de l'huile essentielle de lavande bulgare est vendue en France[4]. En 2017, La Bulgarie est toujours en premiÚre position, avec 187 tonnes, tandis que la France produisait 120 tonnes.

Il existe un musée de la lavande en ArdÚche méridionale, dans le village de Saint-RemÚze, et un autre à Coustellet dans le Luberon.

La Chine cultive naturellement la lavande dans le bassin supérieur du Fleuve Jaune depuis la fin du XVe siÚcle.

Répartition géographique

Les pratiques de culture des lavandes dans les Alpes-de-Haute-Provence *
Image illustrative de l’article Lavande
RĂ©colte de la lavande, sur le plateau d'Albion.
Domaine Savoir-faire
Lieu d'inventaire Alpes-de-Haute-Provence
* Descriptif officiel MinistĂšre de la Culture (France)
Champ de lavande en Provence (0,51 % seulement des surfaces de Provence)[5].

Anciennement, les lavandes poussaient en Provence et dans quelques pays du bassin mĂ©diterranĂ©en, puis la culture s’est rĂ©pandue en Europe de l’Est (Bulgarie, Russie, Ukraine
) et mĂȘme en Tasmanie ou encore au Canada oĂč des plants mutĂ©s peuvent maintenant rĂ©sister au gel.

Les lavandes « vraies » poussent Ă  partir de 1200 mĂštres, sur les versants ensoleillĂ©s des montagnes. La qualitĂ© des lavandes est rĂ©putĂ©e augmenter avec l’altitude. Le lavandin, une lavande hybride entre lavande vraie et lavande aspic est produite notamment Ă  Sault, et elle est la principale activitĂ© agricole de cette zone du Vaucluse, on la retrouve en DrĂŽme provençale oĂč elle est trĂšs bien reprĂ©sentĂ©e et Ă©galement dans le Diois dans les villages comme Chamaloc (production la plus au Nord de lavande) oĂč se trouve la distillerie des 4 vallĂ©es. La lavande est Ă©galement produite dans le sud du dĂ©partement des Hautes Alpes dans le BuĂ«ch dans des villages comme la Faurie qui possĂšde Ă©galement une distillerie et dans d'autres villages comme Ribiers et Orpierre. Les pratiques de culture des lavandes dans les Alpes-de-Haute-Provence ont Ă©tĂ© inscrites Ă  l'inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel en France en 2018.

Des expĂ©riences ont Ă©tĂ© Ă©galement menĂ©es en Quercy en 1936, oĂč la culture de la lavande de population s'est implantĂ©e et dĂ©veloppĂ©e dans le Lot et le Tarn-et-Garonne. L'ouvrage Les petites industries d'un dĂ©partement agricole rĂ©digĂ© par AndrĂ© Pueyo (Ă©ditions ForestiĂ© Ă  Montauban) reprit en 1946 l'historique de son dĂ©veloppement pour relancer l'Ă©conomie dĂ©partementale de l'aprĂšs-guerre. Ainsi, des agriculteurs et des distillateurs produisirent la lavande du Quercy jusque dans les annĂ©es 1970. Cette activitĂ© renaĂźt progressivement depuis le milieu des annĂ©es 2000, grĂące au travail de producteurs locaux.

La lavande aspic, par contre, est rĂ©coltĂ©e dans le bassin mĂ©diterranĂ©en entre 0 et 600 m d’altitude.

Les lavandes du groupe stoechas se développent sur tout son pourtour, notamment en Andalousie et dans la partie sud du Portugal.

Les lavandins sont les lavandes les plus cultivĂ©es (historiquement de 800 Ă  1 000 tonnes d’essence par an en France) et les plus rĂ©pandues, car ils sont les plus rĂ©sistants. Ils se dĂ©veloppent spontanĂ©ment dans le sud de la France. Cependant, on observe un dĂ©pĂ©rissement de deux variĂ©tĂ©s de lavandins, l'abrial[6] et le sumian[7], qui sont en voie de disparition.

RĂ©colte de la lavande

Récolte de la lavande, Le Poët-en-Percip (DrÎme, France).

La rĂ©colte de la lavande se fait avant l'ouverture de la fleur de fin juillet Ă  fin aoĂ»t, pour les lavandes « vraies ». À part l’aspic et la lavande « vraie » qui sont sauvages, les plantes sont gĂ©nĂ©ralement cultivĂ©es. Il existe cependant quelques distillations de lavandes sauvages de montagne, vĂ©ritable lavande « vraie », destinĂ©es Ă  l’aromathĂ©rapie et les quantitĂ©s en sont trĂšs limitĂ©es. La rĂ©colte a lieu en Ă©tĂ©, car les fortes chaleurs favorisent la montĂ©e de l’essence dans les cellules et les glandes sĂ©crĂ©trices de la fleur. Les brins sont plus odorifĂ©rants s'ils sont cueillis juste avant l'ouverture des fleurs. AprĂšs, l'essentiel de l'arĂŽme se perd.

Les lavandes du groupe stoechas sont plus prĂ©coces : elles sont rĂ©coltĂ©es de mars Ă  mai Ă  l’état sauvage, mais elles sont plus rarement exploitĂ©es. Pour les cultures, la rĂ©colte s’effectue mĂ©caniquement, sauf pour les bouquets qui sont coupĂ©s manuellement Ă  la faucille.

Les lavandes clonales (issues d’un individu et multipliĂ©es par bouturage) arrivent Ă  maturitĂ© en mĂȘme temps, contrairement aux lavandes de population (non clonales) qui ne mĂ»rissent pas de façon homogĂšne, car chaque plante est un individu diffĂ©rent de son voisin. Les lavandes clonĂ©es sont plus susceptibles d'ĂȘtre massivement attaquĂ©es par des insectes ravageurs. Hormis quelques espĂšces, dont le chrysomĂšle de la lavande (ou du romarin), Chrysolina americana, la lavande a peu de prĂ©dateurs, en raison de sa teneur en substances rĂ©pulsives.

L’huile essentielle serait de meilleure qualitĂ© en altitude, mais le rendement y est plus faible, et l’altitude augmente la teneur en esters.

Production de l’huile essentielle

Distillerie traditionnelle.
Distillerie en action, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Stand d'huiles essentielles de lavandin.

Il existe deux procĂ©dĂ©s principaux de production d’huile essentielle de lavande :

  • La distillation traditionnelle : la rĂ©colte doit subir un temps de sĂ©chage, avant distillation, afin de perdre l’excĂšs d’eau. Un prĂ©fanage d’environ un ou deux jours est indispensable pour la lavande fine, il Ă©vite de modifier la qualitĂ© des huiles essentielles qui sont obtenues par entraĂźnement Ă  la vapeur d’eau des sommitĂ©s fleuries. On fait circuler un courant de vapeur d’eau dans la lavande coupĂ©e et bien tassĂ©e (temps de distillation relativement court, 30 Ă  45 min).
  • La distillation en « vert broyĂ© » : qui depuis 1990 s’est dĂ©veloppĂ©e pour amĂ©liorer la productivitĂ© de la rĂ©colte (de lavandin surtout). SitĂŽt cueilli, le vĂ©gĂ©tal est hachĂ© Ă  l’aide d’une ensileuse et il est placĂ© au fur et Ă  mesure, sans sĂ©chage prĂ©alable, dans une benne ou caisson mobile de distillation qui sera directement montĂ© sur chaudiĂšre. Le fait de distiller broyĂ© modifiant la qualitĂ©, cette technique n’est pas adaptĂ©e pour obtenir une huile essentielle de lavande aux normes AOC. De façon gĂ©nĂ©rale, les qualitĂ©s ensilĂ©es auront des teneurs en alcools qui augmentent alors que celles en esters diminuent (phĂ©nomĂšnes d’hydrolyse), elles ont une odeur plus verte, peu apprĂ©ciĂ©e des parfumeurs. Des Ă©tudes sont faites pour amĂ©liorer les qualitĂ©s ensilĂ©es et aider les producteurs dans ce sens.

A noter qu'une nouvelle technique de récolte a fait son apparition depuis 2015. Il s'agit de ne récolter plus que les fleurs, les tiges sont broyées et restituées au sol. Cette technique de récolte est réalisable avec une machine spéciale, appelée Espieur, dont le principe est de peigner les plantes. Ceci a pour conséquence de réduire le volume de transport et l'énergie utilisée à la distillation. La qualité de l'huile est également modifiée, avec une odeur moins herbacée.

Les rendements en huile essentielle de lavande sont trĂšs variables selon les rĂ©gions, le climat, l’annĂ©e, l’ñge de la plantation et la variĂ©tĂ© : ils sont d’environ 15 kg par hectare, 25 Ă  50 kg pour les lavandes clonales, 80 kg pour le lavandin en zone de montagne sĂšche, prĂšs du double en plaine (jusqu’à 180 kg).

Les rendements massiques de production d’huile essentielle (rapport de la masse d’essence obtenue par la masse de plante distillĂ©e) sont les suivants :

  • Lavandes fines = 0,5 %
  • Lavande Aspic = 0,8 Ă  1,0 %
  • Lavandins = 1,0 Ă  1,8 %
  • Lavandula stoechas L. = 0,3 Ă  0,8 %
  • Lavandula pedunculata L. = 0,15 %
  • Lavandula luisieri (Riv) Mart. = 0,2 %

Les lavandins ont un meilleur rendement, car leurs fleurs sont plus développées, et plus productrices en huile essentielle. Leur essence, de bonne qualité olfactive (notamment celle obtenue par distillation traditionnelle), est plus camphrée que celle de la lavande.

Utilisations de la lavande

Champ de lavande en Provence.
Navettes de lavandes (usage dans les armoires de vĂȘtements).

Parfumerie

Le mot lavande est un dĂ©rivĂ© du verbe laver, peut-ĂȘtre issu de l'italien lavando (action de laver), et qui remonte au latin lavandaria : linge Ă  laver, sans doute Ă  l'origine de l'anglais lavender (lavendre vers 1265). Cette Ă©tymologie laisse penser que trĂšs tĂŽt on a utilisĂ© la lavande pour parfumer le linge fraĂźchement lavĂ©. Des sachets de fleurs sĂ©chĂ©es sont traditionnellement placĂ©s dans les armoires, pour Ă©loigner les mites et parfumer la garde-robe.

Les fleurs de lavande, séchées, sont trÚs résistantes et conservent leurs arÎmes trÚs longtemps. Un autre usage trÚs ancien est celui de mettre de la lavande dans l'eau du bain pour son parfum et ses propriétés antiseptiques et calmantes.

L'essence de lavande contient des composants différents selon les espÚces (voir ci-dessous). On l'obtient traditionnellement par distillation des sommités florales. Au XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle, la Provence était parsemée de petites distilleries familiales, qui ont peu à peu toutes disparu, victimes de crises de mévente et de l'industrialisation de la production.

C'est bien sĂ»r la parfumerie qui fait le plus gros usage de la lavande. On peut tout parfumer avec elle, depuis les savonnettes jusqu'aux dĂ©tergents et au papier hygiĂ©nique. Dans les parfums proprement dits, la lavande est surtout rĂ©servĂ©e aux hommes, soit en soliflore dans les eaux de toilette, soit en note de cƓur dans les eaux de Cologne.

La lavande sert aussi Ă  parfumer les salles de la maison : on les cueille et on les met dans des sachets qu'on accroche dans les chambres.

Propriétés médicinales

Molécule de lavandulol.

L'essence de lavande contient des composants diffĂ©rents selon les espĂšces, et on y trouve le plus souvent de l'acĂ©tate de linalyle, du linalol, du cinĂ©ol, du bĂ©ta-caryophyllĂšne, du ÎČ-ocimĂšne, de l'acĂ©tate de lavandulyle, du terpinen-4-ol, du ÎČ-ocimĂšne, du ÎČ-farnĂ©sĂšne et du borneol[8].

La lavande a des propriétés antidépressives[9], antispasmodiques, sédatives et diurétiques[10]. L'huile essentielle de lavande est recommandée par Santé Magazine, pour favoriser la décontraction musculaire[11]. Elle augmente le taux sanguin de mélatonine[12].

Depuis trĂšs longtemps, on prĂȘte des vertus cicatrisantes[13] et antiseptiques Ă  la lavande[14] et sainte Hildegarde la conseillait comme cicatrisant. On lui trouvait des propriĂ©tĂ©s antivenimeuses et en cas de morsure de vipĂšre, on frottait la plaie avec une poignĂ©e de lavande (ceci pourrait expliquer le nom de la lavande aspic). La plante est trĂšs utilisĂ©e pour combattre les mites et les poux[15].

En phytothĂ©rapie, on la recommande pour combattre l'anxiĂ©tĂ©[16] - [17], la nervositĂ© et les insomnies[18] - [19], ainsi que pour soulager les rhumatismes et soigner les infections des voies respiratoires. Elle peut ĂȘtre prise en infusion, en poudre (gĂ©lules), sous forme d'huile essentielle ou d'alcoolat, pour les frictions.

L'huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide[20]. Appliquée pure sur la peau elle soulagerait les brûlures et les piqûres d'insectes. Appliquée sur les tempes, elle soulagerait les douleurs migraineuses. La variété latifolia aurait un effet apaisant lors de crises de dermatite atopique (eczéma)[21].

L'hydrolat de lavande serait sédatif, antalgique, anti-inflammatoire, répulsif et cicatrisant[22].

Utilisation culinaire

On peut faire infuser des fleurs de lavande dans du lait, utilisĂ© ensuite pour la prĂ©paration de glace ou de crĂšme Ă  la lavande. Les infusions de lavandes calment la nervositĂ© et peuvent soulager certains maux de tĂȘte[23]. Dans certaines rĂ©gions du Maghreb (AlgĂ©rie), Lavandula stoechas est utilisĂ©e dans quelques prĂ©parations culinaires, dont le couscous.

Les brins sont aussi utilisés dans les vallées (notamment celle de l'Estéron, prÚs de Nice), afin de confectionner une liqueur particuliÚrement forte en bouche, dont on dit qu'elle a des vertus antiseptiques, digestives et calmantes.

Ennemis

Rares sont les espÚces d'insectes qui attaquent les plantes aussi bien protégées par leurs huiles essentielles que la lavande ; la chrysomÚle de la lavande (ou du romarin), Chrysolina americana, en fait partie.

Actuellement (2013), le principal ennemi de la lavande est le phytoplasme du stolbur, dont le vecteur est Hyalesthes obsoletus (Cixiidae). Cette maladie est appelée communément « dépérissement de la lavande ». L'autre ravageur important de la lavande est la cécidomyie (Resseliella lavandulae), dont les larves se développant sous l'écorce provoquent également des symptÎmes de dépérissement[24].

D'autres ravageurs peuvent provoquer des dégùts importants (Arima marginata, crachat de coucou, punaise de la lavande, noctuelles, tordeuses, chenilles arpenteuses, pucerons).

Classification

Liste des espĂšces

Selon GRIN (6 juillet 2015)[25] :

  • Lavandula ×allardii Hy
  • Lavandula angustifolia Mill. - la Lavande officinale[26] ou lavande vraie[2]
  • Lavandula antineae Maire
  • Lavandula aristibracteata A. G. Mill.
  • Lavandula atriplicifolia Benth.
  • Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze
  • Lavandula bramwellii Upson & S. Andrews
  • Lavandula buchii Webb & Berthel.
  • Lavandula ×cadevallii Sennen
  • Lavandula canariensis Mill.
  • Lavandula ×chaytoriae Upson & S. Andrews
  • Lavandula citriodora A. G. Mill.
  • Lavandula coronopifolia Poir.
  • Lavandula dentata L.
  • Lavandula dhofarensis A. G. Mill.
  • Lavandula erythraeae (Chiov.) Cufod.
  • Lavandula galgalloensis A. G. Mill.
  • Lavandula gibsonii J. Graham
  • Lavandula hasikensis A. G. Mill.
  • Lavandula ×intermedia Emeric ex Loisel. - le Lavandin[26]
  • Lavandula lanata Boiss.
  • Lavandula latifolia Medik. - la Lavande Ă  larges feuilles[26] ou lavande aspic]][2]
  • Lavandula ×limae Rozeira
  • Lavandula macra Baker
  • Lavandula mairei Humbert
  • Lavandula maroccana Murb.
  • Lavandula minutolii Bolle
  • Lavandula multifida L.
  • Lavandula nimmoi Benth.
  • Lavandula pedunculata (Mill.) Cav.
  • Lavandula pinnata L. f.
  • Lavandula pubescens Decne.
  • Lavandula qishnensis Upson & S. Andrews
  • Lavandula rejdalii Upson & Jury
  • Lavandula rotundifolia Benth.
  • Lavandula saharica Upson & Jury
  • Lavandula samhanensis Upson & S. Andrews
  • Lavandula setifera T. Anderson
  • Lavandula somaliensis Chaytor
  • Lavandula stoechas L. - la Lavande papillon ou Lavande stĂ©chade[26] - [2]
  • Lavandula sublepidota Rech. f.
  • Lavandula subnuda Benth.
  • Lavandula tenuisecta Coss. ex Ball
  • Lavandula viridis L’HĂ©r.

Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (6 juillet 2015)[27] :

  • Lavandula × alportelensis P.Silva, Fontes & Myre (1951)
  • Lavandula angustifolia Mill. (1768)
  • Lavandula antineae Maire (1929)
  • Lavandula aristibracteata A.G.Mill. (1985)
  • Lavandula atriplicifolia Benth. (1848)
  • Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze (1891)
  • Lavandula bramwellii Upson & S.Andrews (2003 publ. 2004)
  • Lavandula buchii Webb & Berthel. (1844)
  • Lavandula × cadevallii Sennen (1912)
  • Lavandula canariensis (L.) Mill. (1768)
  • Lavandula × cavanillesii D.Guillot & RossellĂł (2004)
  • Lavandula citriodora A.G.Mill. (1985)
  • Lavandula coronopifolia Poir. (1789)
  • Lavandula dentata L. (1753)
  • Lavandula dhofarensis A.G.Mill. (1985)
  • Lavandula erythraeae (Chiov.) Cufod. (1969)
  • Lavandula galgalloensis A.G.Mill. (1985)
  • Lavandula gibsonii J.Graham (1839)
  • Lavandula × ginginsii Upson & S.Andrews (2004)
  • Lavandula hasikensis A.G.Mill. (1985)
  • Lavandula × heterophylla Viv. (1802)
  • Lavandula × intermedia Emeric ex Loisel., Fl. Gall., ed. 2 (1828)
  • Lavandula × intermedia nothosubsp. aurigerana (Mailho)
  • Lavandula × intermedia nothosubsp. intermedia
  • Lavandula lanata Boiss. (1838)
  • Lavandula latifolia Medik. (1784)
  • Lavandula × limae Rozeira, BrotĂ©ria (1949)
  • Lavandula × losae SĂĄnchez-GĂłmez, Alcaraz & GarcĂ­a Vall. (1991 publ. 1992)
  • Lavandula macra Baker (1894)
  • Lavandula mairei Humbert (1927)
  • Lavandula maroccana Murb. (1922)
  • Lavandula minutolii Bolle (1860)
  • Lavandula multifida L. (1753)
  • Lavandula nimmoi Benth. (1848)
  • Lavandula pedunculata (Mill.) Cav. (1801)
  • Lavandula pinnata Lundmark (1780)
  • Lavandula pubescens Decne., Ann. Sci. Nat., Bot., sĂ©r. 2 (1834)
  • Lavandula qishnensis Upson & S.Andrews (2004)
  • Lavandula rejdalii Upson & Jury (2002)
  • Lavandula rotundifolia Benth. (1833)
  • Lavandula saharica Upson & Jury (2003 publ. 2004)
  • Lavandula samhanensis Upson & S.Andrews (2004)
  • Lavandula setifera T.Anderson, J. Proc. Linn. Soc. (1860)
  • Lavandula somaliensis Chaytor, J. Linn. Soc. (1937)
  • Lavandula stoechas L. (1753)
  • Lavandula sublepidota Rech.f. (1979)
  • Lavandula subnuda Benth. (1848)
  • Lavandula tenuisecta Coss. ex Ball, J. Linn. Soc. (1878)
  • Lavandula viridis L'HĂ©r. (1789)

Principales espĂšces, sous-espĂšces et hybrides

Plusieurs espÚces de lavande cultivées dans un champ prÚs de Snowshill, un village des Cotswolds, en Angleterre.

Selon Tim Upson, 2002[29] :

Section Lavandula (= section Spica Ging.)

  • Lavandula angustifolia Mill. C'est la meilleure des lavandes pour la qualitĂ© de son huile essentielle. À l'Ă©tat sauvage, elle pousse naturellement surtout en haute Provence au-dessus de 700 Ă  800 mĂštres d’altitude. Robuste, elle rĂ©siste aux contraintes climatiques des montagnes sĂšches de la haute Provence, mais elle peut ĂȘtre cultivĂ©e dans des rĂ©gions plus septentrionales, d'autant qu'il en existe de nombreux cultivars. C'est un arbrisseau buissonnant pouvant atteindre 0,50 m de haut. Les feuilles, linĂ©aires et de couleur gris-vert, ont une longueur variant entre 3 et cm. Lors de la floraison (juillet-aoĂ»t), la plante dĂ©veloppe de longs pĂ©doncules non ramifiĂ©s terminĂ©s par des Ă©pis dont la couleur varie du mauve pĂąle au violet. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone dĂ©terminĂ©e bĂ©nĂ©ficie de l’Appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivĂ©s dans les 4 dĂ©partements producteurs.
    • subsp. angustifolia
    • subsp. pyrenaica (DC) Guinea
  • Lavandula lanata Boiss. Lavande laineuse (sud de l'Espagne).
  • Lavandula latifolia Medik. Par rapport Ă  l'angustifolia, ses feuilles sont plus larges (elliptiques) et trĂšs odorantes. La floraison est plus prĂ©coce (juin-aoĂ»t), et les fleurs ont une odeur trĂšs camphrĂ©e. Elles poussent Ă  l'extrĂ©mitĂ© de tiges ramifiĂ©es, ce qui est le moyen le plus sĂ»r de la diffĂ©rencier de la lavande vraie. Elle est beaucoup moins apprĂ©ciĂ©e en parfumerie.
  • Hybrides
    • Lavandula × intermedia Emeric. ex. Loisel. Également appelĂ© lavandin, est un hybride naturel entre L. angustifolia et L. latifolia. C'est la troisiĂšme des lavandes provençales. DĂ©couvert un peu par hasard, il a Ă©tĂ© cultivĂ© Ă  partir des annĂ©es 1930. Le lavandin est aujourd'hui l'espĂšce la plus cultivĂ©e, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Son essence de bonne qualitĂ© olfactive est plus camphrĂ©e que celle de la lavande, elle est trĂšs utilisĂ©e dans la parfumerie industrielle. Au cours des annĂ©es, plusieurs variĂ©tĂ©s de cet hybride ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivĂ©es en lavandins sont estimĂ©es Ă  17 000 hectares. Les variĂ©tĂ©s les plus cultivĂ©es actuellement sont : Lavandin Grosso 80 % des surfaces en lavandins, Lavandin Abrial 10 % et Lavandin Super 10 %.
    • Lavandula lanata Boiss. × Lavandula angustifolia Mill.

Section Dentatae Suarez-Cerv. & Seoane-Camba

  • Lavandula dentata L. var. dentata (forme rosea Maire, forme albiflora Maire). Lavande dentĂ©e, appelĂ©e parfois « lavande anglaise », caractĂ©risĂ©e par ses feuilles trĂšs dĂ©coupĂ©es.
  • Lavandula dentata L. var. candicans Batt.

Section Stoechas Ging.

  • Lavandula stoechas L. ou lavande stĂ©chas, lavande papillon, cantueso (nom surtout donnĂ© Ă  la sous-espĂšce L. stoechas pedunculata). À l'Ă©tat sauvage, c'est certainement la lavande dont le territoire gĂ©ographique est le plus vaste (tout le pourtour mĂ©diterranĂ©en). Mais elle n'est d'aucune utilitĂ© en parfumerie : elle sent un peu le camphre, et rien d'autre. Elle se distingue des espĂšces prĂ©cĂ©dentes par deux caractĂ©ristiques : d'une part elle apprĂ©cie surtout les terrains siliceux, notamment le schiste ; de l'autre elle possĂšde Ă  l'extrĂ©mitĂ© de ses Ă©pis de grandes bractĂ©es violettes, souvent plus foncĂ©es que les fleurs proprement dites. Floraison : avril-juillet.
    • subsp. Stoechas (forme leucantha Ging., forme rosea Maire)
    • subsp. pedunculata (Mill.) Samp. ex Rozeira
    • subsp. sampaiana Rozeira
    • subsp. lusitanica (Chaytor) Rozeira
    • subsp. luisieri (Rozeira) Rozeira
    • subsp. atlantica Braun-Blanq.
    • subsp. maderensis (Benth.) Rozeira
    • subsp. cariensis (Boiss.) Rozeira
  • Lavandula viridis L’HĂ©r. De forme similaire Ă  L. stoechas, portant Ă©galement des bractĂ©es. Feuillage plus vert, fleurs le plus souvent blanches. Pousse en Espagne et au Portugal.
  • Hybrides
    • Lavandula stoechas L. × Lavandula viridis L’HĂ©r.

Section Pterostoechas Ging.

  • Lavandula multifida L.
  • Lavandula canariensis] Mill.
  • Lavandula pinnata L. f. Originaire des Ăźles Canaries.
  • Lavandula buchii Webb & Berthel.(var. buchii, var. gracile M.C. LeĂłn, var. tolpidifolia (Svent.) M.C. LeĂłn)
  • Lavandula minutolii Bolle (var. minutolii, var. tenuipinna Svent.)
  • Lavandula maroccana Murb.
  • Lavandula tenuisecta Coss. ex. Ball
  • Lavandula mairei Humbert (var. mairei, var. antiatlantica Maire)
  • Lavandula antineaeMaire
  • Lavandula coronopifolia Poir.
  • Lavandula pubescens Decne.
  • Lavandula citriodora A.G. Miller
  • Hybrides
    • Lavandula × christiana Gattef. & Maire
    • Lavandula × murbeckiana Emb. & Maire
    • Lavandula canariensis Mill. × Lavandula buchii Webb & Berthol. var. buchii

Section Subnudae Chaytor

  • Lavandula subnuda Benth.
  • Lavandula macra Baker
  • Lavandula dhofarensis A.G. Miller
    • subsp. Dhofarensis
    • subsp. ayunensis A.G. Miller
  • Lavandula setifera T. Anderson
  • Lavandula nimmoi Benth.
  • Lavandula galgalloensis A.G. Miller
  • Lavandula aristibracteata A.G. Miller
  • Lavandula somaliensis Chaytor

Section Chaetostachys Benth.

  • Lavandula gibsonii Grah.
  • Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze

Non classés

  • Lavandula hasikensis A.G. Miller
  • Lavandula atriplicifolia Benth.
  • Lavandula erythreae (Chiov.) Cufud.

Hybrides inter-sections

  • Lavandula × allardii Hy
  • Lavandula × heterophylla Poir.
  • Lavandula dentata L. × Lavandula lanata Boiss.

Symbolique

Langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, la lavande symbolise la tendresse respectueuse[30].

Calendrier

Dans le calendrier républicain français, le 14e jour du mois de Messidor, est officiellement dénommé jour de la Lavande[31].

Les noces de lavande symbolisent les 46 ans de mariage dans le folklore français.

Galerie de photos

Notes et références

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  2. Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales (En ligne). Montpellier, France, Cirad. [12/05/2015].
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  7. Lavandula x intermedia sumian
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  26. Nom en français d'aprÚs l'Inventaire National du Patrimoine Naturel, sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  27. WCSP. World Checklist of Selected Plant Families. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet ; http://wcsp.science.kew.org/, consulté le 6 juillet 2015
  28. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 6 juillet 2015
  29. Tim Upson, The taxonomy of the genus Lavandula L. in Lavender, the genus Lavendula, Ă©d. Taylor & Francis, Londres, 2002.
  30. Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du ChĂȘne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
  31. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait Ă  la Convention nationale dans la sĂ©ance du 3 du second mois de la seconde annĂ©e de la RĂ©publique Française, p. 28.

Annexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Didier Lanterborn, MĂ©moires d'un herboriste, Ă©d. Équinoxe (ISBN 2-84135-423-7)
  • François Couplan, Eva Styner, Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, Ă©d. Delachaux et NiestlĂ©, coll. « Les guides du naturaliste », (ISBN 2-603-00952-4)
  • Franck Dubus, La Lavande, fleur de reine, Ă©d. Utovie (ISBN 978-2-86819-177-9)
  • www.crieppam.fr
  • Pierre Lieutaghi, Petite ethnobotanique mĂ©diterranĂ©enne, Arles, Actes Sud, , 334 p. (ISBN 2-7427-5674-4), Lavandes, p. 199-205

Articles connexes

Liens externes

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