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Clonage

Le clonage dĂ©signe principalement deux processus. C'est d'une part la multiplication naturelle ou artificielle Ă  l'identique d'un ĂȘtre vivant, c'est-Ă -dire avec conservation exacte du mĂȘme gĂ©nome pour tous les descendants (les clones). C'est donc un synonyme de certaines formes de multiplication asexuĂ©e telles que le bouturage. C'est d'autre part la multiplication provoquĂ©e d'un fragment d'ADN par l'intermĂ©diaire d'un micro-organisme. Ainsi, en biologie, le mot clonage dĂ©signe plusieurs choses :

  • d'une part, le fait de reproduire des organismes vivants pour obtenir des ĂȘtres gĂ©nĂ©tiquement identiques ; ceci peut s'appliquer Ă  de simples cellules (clonage cellulaire, par prĂ©lĂšvement d'une seule cellule, qui est mise en culture de maniĂšre individuelle) ou bien Ă  des animaux – donc y compris les ĂȘtres humains – et des vĂ©gĂ©taux (clonage reproductif, bouturage). L'ensemble de ces cellules, ou individus, forme un seul et mĂȘme clone (tant que le patrimoine gĂ©nĂ©tique est identique) ;
  • d'autre part, une technique de biologie molĂ©culaire qui consiste Ă  isoler un fragment d'ADN et Ă  le multiplier Ă  l'identique en l'« insĂ©rant » dans une molĂ©cule d'ADN « porteuse » appelĂ©e vecteur permettant son amplification. Cette technique de biologie molĂ©culaire peut ĂȘtre utilisĂ©e pour un clonage partiel, ne portant que sur un fragment de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique (ADN), mais aussi pour le clonage d'un gĂšne entier permettant la production de la protĂ©ine recombinante correspondante. L'« insertion » est souvent rĂ©alisĂ©e Ă  l'aide d'un vecteur, les plus communĂ©ment utilisĂ©s Ă©tant les virus ou les plasmides (petites molĂ©cules d'ADN cycliques).
Clonage
Souris clonées.

Au sens scientifique, le clonage est l'obtention d'un ĂȘtre vivant gĂ©nĂ©tiquement identique Ă  l'original qui a fourni son gĂ©nome.

Des vrais jumeaux, monozygotes, chez les animaux et chez l'Homme sont des clones naturels. Ils dĂ©montrent Ă  la fois les ressemblances et les diffĂ©rences que l'on peut attendre chez des clones artificiels, en raison du contexte diffĂ©rent oĂč ils peuvent ĂȘtre placĂ©s (alimentation, traitement diffĂ©rents par l'Ă©leveur ou les parents, etc.).

Le terme clone est utilisé pour la premiÚre fois en 1903 par le botaniste H. J. Webber en désignant des plantes reproduites par multiplication asexuée. Ce mot sera ensuite réutilisé par J. B. S. Haldane.

Clonage naturel

Dans la nature, le clonage n'est rien de plus qu'un mode de reproduction parmi tous ceux Ă  la disposition des ĂȘtres vivants. C'est mĂȘme le plus rĂ©pandu puisqu'il concerne toutes les cellules procaryotes (division), presque tous les eucaryotes unicellulaires (mitose) Ă  l'exception de ceux qui pratiquent la reproduction sexuĂ©e (faisant intervenir la mĂ©iose), mais Ă©galement de nombreux vĂ©gĂ©taux et animaux multicellulaires.

Le clonage peut ĂȘtre naturel chez les plantes (fraisier, ail, etc.); il est dans ce cas le plus souvent appelĂ© multiplication vĂ©gĂ©tative. Il a lieu par Ă©mission de rejets, par marcottage naturel, par division naturelle de rhizomes ou de stolons, par crĂ©ation d'organes spĂ©cialisĂ©s bulbilles, etc.

Certaines espÚces végétales émettent des rejets, comme l'olivier. Lorsque l'ortet initial vieillit, il émet des rejets sur le pourtour de sa souche. Ces ramets deviennent ensuite autonomes et se séparent entre eux lors de la disparition de la souche initiale avec le temps. D'autres, comme les fraisiers, produisent des stolons, rameaux dont le bourgeon terminal s'enracine au contact d'un substrat favorable et reproduit ainsi, par marcottage naturel, une plante identique à la plante mÚre. Par bouturage naturel des morceaux de plante peuvent repousser s'ils se retrouvent placés dans de bonnes conditions, et redonner une plante adulte complÚte.

Clonage artificiel

Clonage végétal

En horticulture et en culture, les techniques de reproduction des plantes par clonage peuvent ĂȘtre pratiquĂ©es en laboratoire, sous serres ou sur le terrain. Elles sont applicables chez beaucoup de dicotylĂ©dones produisant des mĂ©ristĂšmes en abondance et sur quelques monocotylĂ©dones Ă©galement (le bananier peut se multiplier par rejets, la canne Ă  sucre par bouturage). On peut citer le greffage, le bouturage et d'autres techniques cette fois inspirĂ©es de la multiplication vĂ©gĂ©tative naturelle : (le marcottage, le dĂ©mariage de rejets ou la division de rhizomes et de stolons, etc.).

En laboratoire, on pratique la culture in vitro de mĂ©ristĂšmes (ou d'autres parties de la plante) produisant des embryons puis des plantules complĂštes (voir embryogenĂšse somatique et embryogenĂšse zygotique). Les techniques in vitro sont les seules qui peuvent ĂȘtre employĂ©es pour des monocotylĂ©dones comme le palmier dattier, le palmier Ă  huile. Les producteurs parlent de « vitroplants »[1].

Le comportement et la forme des clones peuvent diffĂ©rer selon la partie de la plante d'oĂč sont extraites les cellules destinĂ©es Ă  les produire. Par exemple, chez les fraisiers des bourgeons adventifs stipulaires ou donnent des fraisiers Ă  feuilles plus claires et plus rondes. Ils prĂ©sentent un mĂ©tabolisme diffĂ©rent, un nombre plus Ă©levĂ© de stolons, un rĂ©ceptacle floral plus court, des Ă©tamines aux anthĂšres plus grosses, alors que le clone axillaire est, lui, moins bien pollinisĂ© et produit pour cette raison des fruits plus souvent difformes, notamment en l'absence d'agents pollinisateurs[2].

Le clonage vĂ©gĂ©tal a dĂ©jĂ  permis de rĂ©insĂ©rer des espĂšces disparues. Comme la Cylindrocline lorencei qui a pu ĂȘtre rĂ©implantĂ©e par le conservatoire botanique national de Brest en 2007, Ă  partir de vieilles semences[3].

Clonage animal

Dans le domaine animal, un pas est franchi au XXe siĂšcle grĂące au clonage Ă  partir de noyaux de cellules diffĂ©renciĂ©es, rĂ©implantĂ©s dans des ovocytes prĂ©alablement Ă©nuclĂ©Ă©s. Cette technique au taux de rĂ©ussite encore faible et qui n'a abouti que chez quelques espĂšces en est Ă  ses balbutiements. Des problĂšmes de vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© semblent pouvoir ĂȘtre reliĂ©s Ă  l'Ă©tat des tĂ©lomĂšres.

La technique du clonage par implantation d'un noyau dans un ovocyte Ă©nuclĂ©Ă© est mise au point en 1952 par Briggs & King[4]. Ils introduisent un noyau provenant de la blastula d'une grenouille dans un ovocyte dont le noyau a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©. Le stade blastula Ă©tant issu du dĂ©veloppement embryonnaire prĂ©coce des vertĂ©brĂ©s, il a fallu attendre 10 ans de plus pour voir l'avĂšnement du premier organisme clonĂ© Ă  partir d'un noyau de cellule diffĂ©renciĂ©e. En effet, en 1962, Gurdon introduit le noyau d'une cellule intestinale de tĂȘtard dans un ovocyte Ă©nuclĂ©Ă© de XĂ©nope et obtient des amphibiens viables et fertiles[5].

Au début des années 1960, l'embryologiste chinois Tong Dizhou, fut le premier à cloner un poisson à partir du noyau d'une cellule d'embryon. Il publia ses recherches dans un magazine scientifique chinois qui ne semble pas avoir été traduit à l'époque[6]. C'était 33 ans avant la brebis Dolly, mais Dolly, elle, fut clonée à partir d'une cellule provenant d'un individu adulte.

Cette technique a permis de cloner les animaux suivants :

  • 1952 : clonage de grenouille Ă  partir de cellules de blastula.
  • 1962 : clonage de XĂ©nope Ă  partir de cellules intestinales de tĂȘtard.
  • Poisson rouge : 1963, premier clone artificiel issu de cette technique.
  • 1983 : clonage du premier mammifĂšre, le rat Masha par des experts soviĂ©tiques[7].
  • Dolly, une brebis, premier mammifĂšre clonĂ© Ă  partir d'une cellule spĂ©cialisĂ©e en 1996 (et nĂ©e le ). Elle est euthanasiĂ©e en 2003 Ă  la suite d'une maladie pulmonaire qu'ont les brebis normalement Ă  11 ou 12 ans.
  • « Cumulina », une souris clonĂ©e en 1997.
  • « Marguerite », une vache, clonĂ©e par l'INRA en 1998.
  • « Millie », « Christa », « Alexis », « Carrel » et « Dotcom », 5 petits cochons, clonĂ©s en .
  • « Noah », un Gayal (une espĂšce de bƓuf sauvage, premier clone d'animal en voie d'extinction), en .
  • taureaux:
  • « Carbon Copy », ou Copie carbone un chat, clonĂ© fin 2001.
  • souris : 2002
  • Six lapins, clonĂ©s en 2002 par l'INRA.
  • « Idaho Gem », « Utah Pioneer », « Idaho Star », trois mules, clonĂ©es en 2003.
  • daim : 2003
  • « Prometa », une jument, clonĂ©e en 2003.
  • « Ralph », le rat, clonĂ© en 2003
  • drosophile : 2004
  • « Little Nicky », en 2004, un chat, premier clone produit Ă  but commercial.
  • Le docteur Hwang annonce avoir clonĂ© la premiĂšre cellule humaine, mais quelques mois plus tard il est obligĂ© d'avouer la supercherie.
  • « Snuppy », un chien, clonĂ© en 2005 en CorĂ©e du Sud par le controversĂ© docteur Hwang.
  • « Paris Texas », un cheval, clonĂ© en 2005.
  • Une souris congelĂ©e depuis 16 ans Ă  −20 °C est clonĂ©e : treize souriceaux ont vu le jour en 2008[8].
  • « Injaz », le premier dromadaire, est clonĂ© le .
  • Le professeur sud-corĂ©en Park Se-Pill clone en 2010 une cellule congelĂ©e d’une vache noire aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©e.
  • Des coyotes en 2011 en CorĂ©e du Sud par le controversĂ© docteur Hwang.
  • Les tout premiers clones issus d'animaux clonĂ©s naissent en CorĂ©e du Sud en [9]
  • DĂ©but 2018 : les premiers primates, deux macaques crabiers, sont clonĂ©s en Chine par la mĂȘme mĂ©thode que pour Dolly[10] - [11].
  • Fin 2019, un groupe de l'universitĂ© d'État de Pennsylvanie a publiĂ© 70 % du gĂ©nome de mammouth laineux, donnant accĂšs aux donnĂ©es les plus Ă©lĂ©mentaires nĂ©cessaires Ă  la "fabrication" d'un mammouth[12].

Toutes ces expĂ©riences ont montrĂ© que le clonage des mĂąles est en gĂ©nĂ©ral plus dĂ©licat que celui des femelles. De plus, pour des raisons encore inconnues, seuls 5 Ă  10 % des Ɠufs fabriquĂ©s et rĂ©implantĂ©s produisent des clones viables ou en bonne santĂ© apparente. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines cellules d'un organisme se clonent mieux que d'autres.

Un second pas est franchi avant le nouveau millénaire par le clonage de seconde génération (obtention d'organismes clonés à partir d'autres organismes clonés) sur des souris, puis un taureau.

En 2007, il existe prĂšs d'un millier de cochons clonĂ©s et prĂšs de 3 000 bovins[13].

Les clones ne sont pas des copies conformes

Seul le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du noyau est transfĂ©rĂ© lors d'un clonage. L'ADN mitochondrial reste celui de la cellule rĂ©ceptrice tout comme la machinerie nĂ©cessaire Ă  la transcription de l'ADN pendant les premiĂšres phases du dĂ©veloppement embryonnaire. Une autre source de variation est la rĂ©gulation Ă©pigĂ©nĂ©tique. L'Ă©pigĂ©nĂ©tique conserve une mĂȘme sĂ©quence ADN mais en modifiant l'expression de certains gĂšnes en rĂ©gulant la condensation de l'ADN (modifiant la production de protĂ©ines entre autres effets), ceci permet par exemple aux diffĂ©rentes cellules humaines de devenir des cellules diffĂ©renciĂ©es sans modifications de leur sĂ©quence ADN. De mĂȘme, des facteurs environnementaux peuvent modifier le devenir des embryons. En pratique les animaux clonĂ©s diffĂšrent sur plusieurs paramĂštres et sont moins ressemblants que de vrais jumeaux monozygotes (ayant le mĂȘme patrimoine gĂ©nĂ©tique)[13]. Cela est particuliĂšrement visible en cas d'animaux tachetĂ©s, les taches du clone n'ayant pas de raison particuliĂšre de se trouver Ă  la mĂȘme place[14], marquant de façon visible que les deux animaux sont diffĂ©rents.

Le clonage moléculaire

Lorsque l'on parle de clonage moléculaire cela fait référence à une technique de biologie moléculaire qui consiste a l'insertion d'un fragment d'ADN dans un vecteur. Le plus souvent le vecteur est de nature plasmidique. Un plasmide est un fragment d'ADN double brins et circulaire qui possÚde sa propre origine de réplication. Dans le domaine de la recherche biologique, les plasmides sont utilisés afin d'insérer des fragments d'ADN que l'on appelle gÚnes dans le but d'étudier leurs fonctions. Le clonage moléculaire est notamment utilisé pour restaurer la fonction d'un gÚne préalablement supprimé, muté ou rendu inactif. L'insert d'un gÚne peut également permettre la production de la protéine codée par celui-ci. Idéalement, cette production est contrÎlée via des séquences dites d'induction telles que celles de l'opéron lactose. Différentes souches de Escherichia coli sont classiquement utilisées selon les étapes et les besoins.

MĂ©thode par restriction ligation

La mĂ©thode la plus ancienne pour cloner des fragments d’intĂ©rĂȘt appelĂ© insert dans un vecteur plasmidique est l'utilisation des enzymes de restrictions. Ces enzymes sont purifiĂ©es Ă  partir des organismes procaryotes[15]. Initialement se sont des enzymes qui servent a cliver l'ADN considĂ©rĂ© comme Ă©tranger (par exemple l'ADN de virus infectant les bactĂ©ries, les bactĂ©riophages). Ce systĂšme de reconnaissance de l'ADN Ă©tranger chez les procaryotes a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© par les scientifiques pour en faire des outils de biologie molĂ©culaire. Les enzymes de restrictions reconnaissent des courtes sĂ©quences d'ADN qui correspondent Ă  leur domaine de fixation Ă  l'ADN. Une fois fixĂ©es elles sont capables de couper l'ADN double brins de deux maniĂšres : i) coupure Ă  bout franc, cela correspond a une coupure que l'on peut se reprĂ©senter comme vertical du double brin d'ADN, l'extrĂ©mitĂ© 5' est positionnĂ©e au mĂȘme niveau que l'extrĂ©mitĂ© 3', ii) coupure a bout cohĂ©sive, l'ADN double brin est coupĂ© en forme d'escalier. Cela correspond Ă  un brin 5' plus long que le brin 3'. La technique de clonage mise au point consiste dans un premier temps Ă  l'amplification en PCR "Polymerase chain reaction" autrement appelĂ© rĂ©action de polymĂ©risation en chaine du gĂšne d’intĂ©rĂȘt. Les amorces utilisĂ©es pour amplifier l'insert permettent d'ajouter aux extrĂ©mitĂ©s de l'amplicon des sites de fixation des enzymes qui ont Ă©tĂ© prĂ©alablement choisies. Le choix des enzymes dĂ©pend de plusieurs facteurs. Il faut impĂ©rativement que les enzymes de restrictions ne soient pas prĂ©sentes dans l'insert, ou sinon l'insert sera clivĂ©. En revanche elles doivent ĂȘtre prĂ©sentes dans le plasmide vecteur, mais ne doivent couper qu'une fois dans une zone dĂ©diĂ©e Ă  l'ouverture du plasmide, on parle de linĂ©arisation du plasmide. La plupart du temps il existe des MCS "Multiple cloning sites" dans les vecteurs. Cela correspond Ă  une zone ou il y a beaucoup de site d'enzyme de restriction unique pour le clonage. AprĂšs avoir purifiĂ© l'insert coupĂ© avec les enzymes de restriction, ainsi que le plasmide linĂ©arisĂ© a l'aide des mĂȘmes enzymes de restriction on peut cloner l'insert dans le vecteur en effectuant une ligation grĂące Ă  une enzyme appelĂ© ligase. Le vecteur doit ĂȘtre prĂ©alablement dĂ©phosphorylĂ© pour Ă©viter une recircularisation du vecteur. En revanche l'insert doit ĂȘtre phosphorylĂ© en 5' pour pouvoir ĂȘtre assemblĂ© avec le rĂ©sidu OH en 3' du vecteur.

MĂ©thode de clonage par Gibson assembly

La technique de clonage par Gibson assembly[16] a Ă©tĂ© mise au point pour pallier les limites du clonage par restriction ligature. En effet la dĂ©pendance aux sites de restriction qui peuvent ĂȘtre naturellement prĂ©sents dans les fragments Ă  cloner peut rendre la tĂąche difficile. C'est pourquoi, cette technique de clonage est fondĂ© sur le rajout de sĂ©quences complĂ©mentaires aux extrĂ©mitĂ©s des amorces sur chaque fragments amplifiĂ©. Ces sĂ©quences sont ajoutĂ©es lors de la PCR et sont appelĂ© "overlap". Le vecteur est linĂ©arisĂ© en PCR (ou en restriction) et on y ajoute entre 10 et 20 pb qui sont complĂ©mentaire du ou des fragments a cloner. On fait de mĂȘme pour le ou les fragments Ă  cloner. Chaque fragment d'ADN est ainsi orientĂ© par sa complĂ©mentaritĂ© avec les autres fragments d'ADN en amont et en aval, cette complĂ©mentaritĂ© est unique ce qui permet d'assembler de nombreux fragments simultanĂ©ment, de maniĂšre polarisĂ©. Le clonage s’effectue in vitro, avec un mix d'enzyme : i) une exonuclĂ©ase qui possĂšdent une activitĂ© 5', ii) Une polymĂ©rase qui a une activitĂ© en 3' et iii) Une ADN ligase. Avec cette technique on peut donc assembler de nombreux fragments dans un vecteur, de maniĂšre indĂ©pendante des enzymes de restriction.

MĂ©thode de clonage TAR "Transformation-associated recombination"

Plus rĂ©cemment les scientifiques ont Ă©tĂ© capables de cloner le gĂ©nome complet de certain virus, comme le SARS-Cov-2[17]. Cette technique particuliĂšre de clonage est appelĂ© clonage TAR pour "Transformation-associated recombination". Elle permet d'amplifier en PCR une multitude de fragments qui correspondent Ă  la totalitĂ© du gĂ©nome du virus. Chaque fragment amplifiĂ© est complĂ©mentaire de maniĂšre exclusive du fragment situĂ© en amont et en aval, comme dans le principe du clonage par Gibson. Ce qui permet de polariser chaque fragment. Ce type de clonage repose sur la capacitĂ© des levures Ă  reconstruire le gĂ©nome sous la forme d'un trĂšs gros plasmide, appelĂ© YAC "Yeast artificial chromosome". L'assemblage des fragments complĂ©mentaires les uns des autres est donc effectuĂ© par la levure elle-mĂȘme. Le chromosome artificiel de levure est ensuite extrait de la levure sous la forme d'un trĂšs grand ADN circulaire correspondant a l'intĂ©gralitĂ© du gĂ©nome viral.

Avantages

Le clonage, in vitro notamment permet – Ă  faibles coĂ»ts – la crĂ©ation dĂ©localisĂ©e de grands nombres d'individus. Il permet de recrĂ©er des plantes en voie de disparition, mais recherchĂ©es par les collectionneurs ou amateurs (ex : orchidĂ©es qu'il n'est alors plus nĂ©cessaire de prĂ©lever dans la nature pour les vendre par exemple). Plus important : il assure Ă  la recherche que l'on va travailler sur des spĂ©cimens identiques, Ă©liminant un facteur de bruit dans les mesures.

Controverses

L'utilisation croissante de clones dans l'agriculture et la sylviculture est source d'une importante perte de biodiversité, et par là de fragilisation d'espÚces qui sont des ressources agricoles et pour l'élevage. Les plans issus de clones ou de greffes sont souvent à terme plus fragiles et sensibles aux épidémies de pathogÚnes, c'est un fait déjà noté, il y a presque 200 ans, par un fonctionnaire français François-Joseph Grille, qui, sans employer le vocabulaire des écologues modernes, protestait déjà contre l'appauvrissement génétique des populations d'ormes trop volontiers clonés et/ou greffés au détriment de la richesse adaptative que permet le semis :

« Les planteurs d'ormes se bornent trop souvent au moyen le plus facile, qui est de planter par rejeton et par Ă©clats de racines ; mais ils en sont les dupes et ils n'obtiennent que des sujets rabougris qui ne rapportent presque rien. On distingue au premier coup-d'Ɠil, Ă  la beautĂ© de leur port et Ă  la vigueur de leur vĂ©gĂ©tation, les ormes de semis, et ceux Ă  feuilles Ă©troites greffĂ©s sur sujets Ă©cossais, dans les plantations d'agrĂ©ment, dans les parcs, et sur les pelouses qui environnent les maisons de campagne[18]. »

— François-Joseph Grille, Description du dĂ©partement du Nord

Cette homogĂ©nĂ©isation gĂ©nĂ©tique a effectivement peut-ĂȘtre contribuĂ© Ă  la rapide explosion de la graphiose de l'Orme.

Des sylviculteurs tels que Akira Miyawaki ou l'école de sylviculture Prosilva ont développé des techniques visant au contraire à utiliser la biodiversité pour augmenter la résilience forestiÚre, ce qu'encourage aussi l'écolabel forestier FSC.

Plusieurs rapports provenant d’agences de sĂ©curitĂ© et en particulier de l’AFSSA, de l’AESA (Agence EuropĂ©enne de SĂ©curitĂ© Alimentaire) et la FDA tentent d’établir des rĂšgles permettant de dĂ©terminer si les produits issus des clones sont sains ou non pour les consommateurs. Selon ces rapports, aprĂšs six mois, un clone ne se distingue presque en rien qui soit mesurable des animaux contrĂŽlĂ©s. Un vĂ©tĂ©rinaire appliquant les rĂšgles classiques permettant de dĂ©terminer si la carcasse d’un animal peut ĂȘtre introduite dans les circuits de consommation, donnerait apparemment sans hĂ©siter son autorisation pour la consommation des carcasses des clones de plus de six mois. Cependant certains vĂ©tĂ©rinaires et scientifiques suggĂšrent que les clones ont une sensibilitĂ© un peu augmentĂ©e vis-Ă -vis de certaines maladies infectieuses, mais surtout qu’ils ne doivent pas ĂȘtre totalement sains Ă©tant donnĂ© leurs dĂ©buts souvent difficiles dans la vie[19]. Jean-Louis Peyraud, chercheur Ă  l'Institut national de recherche agronomique a dĂ©clarĂ© : «Des cas de veaux Ă  trois pattes ou d'animaux Ă  deux tĂȘtes ont Ă©tĂ© rapportĂ©s»[20]. Toutes ces observations ont conduit la FDA et l’AESA Ă  publier, en 2008, chacune un rapport sur les risques alimentaires de la consommation des produits issus des clones, aprĂšs avoir pris en compte les avis des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile. Les deux organisations ont alors conclu que rien ne pouvait faire supposer que la consommation de produits issus du clonage comporte un risque alimentaire, mais que cependant cette observation ne reposait pas sur assez de donnĂ©es et qu'il serait souhaitable d'augmenter les Ă©tudes sur le clonage[19].

En 2020, la viande issue d'animaux ayant Ă©tĂ© clonĂ©s est de plus en plus frĂ©quente, elle est lĂ©gale dans certains pays comme les États-Unis, oĂč la Food and Drug Administration (l'Agence amĂ©ricaine du mĂ©dicament et de l'alimentation) a dĂ©clarĂ© que la consommation de lait et viande produites par des animaux clonĂ©s Ă©tait sans risque. Le BrĂ©sil et le Canada autorisent Ă©galement la consommation de ce genre de produits. En Europe, certes aucune demande d'autorisation de vente de viande ou lait de clones n'a Ă©tĂ© faite, mais il n'est pas impossible que quelques-uns de leur descendants y aient Ă©tĂ© mangĂ©s car jusqu'en 2015 les clones ne faisaient pas l'objet d'une lĂ©gislation, et la viande a pu aussi ĂȘtre importĂ©e d'AmĂ©rique[21]. L'Agence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments n'a cependant pas d'inquiĂ©tudes, en 2017, pour la santĂ© humaine[22]. Rien n’interdit non plus l’importation directe de viande ou de lait issus des enfants de ces clones, nĂ©s Ă  l’étranger[23].

Aspects Ă©thiques

Le Groupe europĂ©en d'Ă©thique[24] a conclu dans son avis : « Étant donnĂ© le niveau actuel de maladies et de problĂšmes de santĂ© des mĂšres porteuses et des animaux clonĂ©s, le groupe doute que le clonage d'animaux Ă  des fins alimentaires soit justifiĂ© d'un point de vue Ă©thique. La question de savoir si cela s'applique Ă©galement Ă  la progĂ©niture demande une recherche scientifique plus poussĂ©e. À l'heure actuelle, le GEE ne voit pas d'arguments convaincants pouvant justifier la production d'aliments Ă  partir d'animaux clonĂ©s et de leur progĂ©niture »[25]. Ce groupe a aussi listĂ© des mesures Ă  prendre en cas d'introduction d'aliments issus d'animaux clonĂ©s dans l'UE. Les eurodĂ©putĂ©s ont donc adoptĂ© une lĂ©gislation le mardi , interdisant le clonage d'animaux Ă  des fins d'Ă©levage et d'alimentation dans l'Union europĂ©enne, mais aussi l'importation de descendants et de produits issus d'animaux clonĂ©s (viande, lait, matĂ©riel reproducteur, etc.). Les autres pays devront quant Ă  eux, garantir que les produits qu'ils exportent en Europe ne sont pas issus de clones; par un systĂšme de certificats[26].

Les promoteurs du clonage d'animaux d'Ă©levage estiment qu'il rĂ©pond Ă  des enjeux de recherche agronomique (accĂ©lĂ©rer la sĂ©lection animale, sauver des races en voie de disparition) et scientifique (mieux comprendre les mĂ©canismes de la rĂ©gulation Ă©pigĂ©nĂ©tique des premiĂšres phases du dĂ©veloppement embryonnaire). La sĂ©curitĂ© des aliments issus d'animaux clonĂ©s reste discutĂ©e, malgrĂ© la publication d'un avis favorable de la Food and Drug Administration (organisme fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain chargĂ© de contrĂŽler la qualitĂ© des produits alimentaires mis en vente sur le marchĂ© amĂ©ricain) estimant que « la viande et le lait issus de bovins, de porcs et de chĂšvres clonĂ©s, ainsi que de la progĂ©niture de clones d'espĂšces traditionnellement consommĂ©es sous forme d'aliments, ne prĂ©sentent pas plus de dangers que ceux issus d'animaux Ă©levĂ©s selon les mĂ©thodes classiques [
] L'agence n'exige pas l'Ă©tiquetage, ni aucune autre mesure supplĂ©mentaire, pour les aliments issus de clones de bovins, porcs ou chĂšvres clonĂ©s, ou de leur progĂ©niture, car les aliments issus de ces sources ne diffĂšrent aucunement de ceux issus de bĂȘtes Ă©levĂ©es selon des mĂ©thodes classiques [
] Étant donnĂ© que les clones seraient utilisĂ©s pour l'Ă©levage, leur introduction dans la chaĂźne alimentaire ne se ferait pas en nombres importants. Au contraire, leur progĂ©niture issue de la reproduction sexuelle serait utilisĂ©e pour la production de viande et de lait destinĂ©s Ă  la commercialisation. À l'heure actuelle, l'agence continue de recommander que les aliments issus d'espĂšces clonĂ©es autres que les bovins, porcs et chĂšvres (ex. les ovins) ne soient pas introduits dans la chaĂźne alimentaire ».

Début 2008, l'EFSA (Agence européenne de la sécurité alimentaire) prépare un nouvel avis sur ces questions[27]. D'aprÚs un rapport de la FDA publié en 2006, et d'un rapport de l'EFSA publié en 2008, il n'existe pas de différence ni de danger en matiÚre de sécurité sanitaire entre les produits alimentaires dérivés d'animaux clonés et ceux traditionnels. Selon ce rapport, compte tenu du manque d'études à l'époque il y avait des incertitudes dans l'évaluation des risques[28] - [29].

En 2008, 58 % des sondĂ©s par la Commission europĂ©enne se prononcent en dĂ©faveur du clonage animal, en raison de la considĂ©ration du bien-ĂȘtre animal[30].

Conséquences évolutives

Le clonage, par copie d'un génome, ne permet pas la diversification et recombinaison du gÚne caractéristique de la reproduction sexuée. Or cette derniÚre est selon la théorie de l'évolution le moyen de l'adaptation du Vivant et de la biosphÚre aux changements environnementaux, et le gage de coévolution des organismes à reproduction sexuée avec celle de leurs prédateurs, pathogÚnes et parasites.

Clonage humain

Au-delĂ  des questions techniques relevant du clonage animal en gĂ©nĂ©ral, le clonage de l'humain pose des problĂšmes philosophiques nouveaux, dĂ©bouchant sur la question d'une lĂ©gislation spĂ©cifique. Quelques chercheurs travaillent actuellement sur le clonage humain reproductif. Sans nier l'exploit technologique que constituerait une telle rĂ©alisation, la tendance internationale semble pencher vers l'interdiction, pour l'instant, des recherches sur le domaine. Ceci Ă©tant, un sondage CNN[31] montre un intĂ©rĂȘt toujours grandissant du public pour la technique. Arnold Schwarzenegger, ex-gouverneur de la Californie a militĂ© en faveur du clonage humain[32]. Les opposants au clonage semblent d'autant plus pressĂ©s d'arriver Ă  un consensus international. Les États-Unis, avec plus de cinquante autres pays, ont signĂ© un appel Ă  une interdiction totale du clonage humain. Un autre texte interdisant seulement le clonage reproductif a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par la Belgique et soutenu par plus de vingt pays, dont la Russie, le Japon, le Royaume-Uni, la CorĂ©e du Sud et le Danemark. La recherche en faveur du clonage humain reproductif exprime une quĂȘte encore fantasmatique, de l'homme, pour son immortalitĂ©.

Fin 2002, la firme Clonaid, associĂ©e au mouvement raĂ©lien, a affirmĂ© par voie mĂ©diatique avoir rĂ©alisĂ© le clonage d'ĂȘtres humains mais aucune preuve scientifique de leur existence ne fut apportĂ©e. Le tout est tombĂ© dans l'oubli depuis.

Il est admis scientifiquement que l'identitĂ© de l'ĂȘtre ne se rĂ©sume pas Ă  son gĂ©notype, ce qui signifie qu'il est impossible de produire deux ĂȘtres identiques simplement en dupliquant un gĂ©nome. Le cas de vrais jumeaux (dits monozygotes), qui peut ĂȘtre techniquement apparentĂ© au clone, ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un exemple de clonage humain, au sens oĂč le principe de reproduction sexuĂ© entre deux parents est assurĂ© naturellement, sans intervention technologique, et aprĂšs brassage gĂ©nĂ©tique.

Mais tout ceci pose des questions éthiques, philosophiques, et religieuses importantes en ce début de XXIe siÚcle conduisant à de nombreux débats. Devons nous considérer le clone, comme un Homme à part entiÚre ou comme une pùle reproduction, une sorte de sous-homme ? Devons nous les considérer comme notre égal ? Faut-il créer une législation nouvelle pour les clones ? Tant de questions qui sont à débattre.

Cette nouvelle forme de génération présente par exemple des difficultés juridiques concernant le statut légal du clone. Notamment lorsque l'on parle de clonage « thérapeutique », qui implique que le clone soit mis au service d'autrui par sa destruction partielle, voire totale.

En , des chercheurs de CorĂ©e du Sud ont annoncĂ© les premiers clonages d’embryons humains Ă  des fins de recherches thĂ©rapeutiques. AprĂšs une controverse scientifique qui amĂšne la publication dans Science Ă  ĂȘtre retirĂ©e, il s'avĂšre qu'il s'agit d'une reproduction par parthĂ©nogenĂšse et non par clonage.

En 2008, des chercheurs américains, des entreprises Stemagen et Reproductive Science Center, ont annoncé avoir obtenu trois embryons clonés à partir de cellules adultes (cellules de peau) et d'ovocytes énucléés. C'est la premiÚre fois que des embryons sont obtenus à partir de cellules qui ne sont pas des cellules souches[33].

Oppositions au clonage

AprÚs l'intervention des scientifiques Ian Wilmut et Keith Campbell en relation avec le mouton Dolly, l'Académie pontificale pour la vie a publié un document intitulé «Réflexions sur le clonage». Ce document condamne fermement toute expérimentation avec des humains ou leurs cellules à des fins de clonage humain[34].

Notes et références

  1. Processus d'obtention des « vitroplants »
  2. Voir résumé étude (INIST/CNRS)
  3. Sylvie Rouat, « REPORTAGE. A Brest, on ressuscite les plantes disparues », sur sciencesetavenir.fr, sciences et avenir,
  4. R. Briggs et T. J. King, « Transplantation of Living Nuclei From Blastula Cells into Enucleated Frogs' Eggs », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 38,‎ , p. 455-463 (ISSN 0027-8424, PMID 16589125, PMCID 1063586, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. J. B. Gurdon, « The developmental capacity of nuclei taken from intestinal epithelium cells of feeding tadpoles », Journal of Embryology and Experimental Morphology, vol. 10,‎ , p. 622-640 (ISSN 0022-0752, PMID 13951335, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. www.pbs.org
  7. https://elpais.com/diario/2010/12/05/eps/1291534018_850215.html
  8. Émilie Rauscher, L'exploit : Teruhiko Wakayama a clonĂ© une souris congelĂ©e, Science et Vie, , page 21.
  9. Emilie Gillet, « les tout premiers clones de...clones sont nĂ©s », Sciences et Avenir,‎
  10. (en) Ben Hirschler, « Chinese scientists break key barrier by cloning monkeys », sur Reuters, (consulté le ).
  11. (en) Zhen Liu, Yijun Cai, Yan Wang, Yanhong Nie, Chenchen Zhang et al., « Cloning of Macaque Monkeys by Somatic Cell Nuclear Transfer », Cell, vol. 172, no 4,‎ , p. 881-887.e7 (DOI 10.1016/j.cell.2018.01.020).
  12. Tom Mueller, « La recette de la résurrection des espÚces disparues », sur National Geographic, (consulté le )
  13. Renard JP, Le clonage : une fin ou un moyen, Pour la Science, , p. 34-40.
  14. https://www.pbs.org/wgbh/nova/sciencenow/3411/images/vidthumb-02-extr.jpg
  15. (en) Duncan R. Smith, « Restriction Endonuclease Digestion of DNA », dans Transgenesis Techniques, vol. 18, Humana Press, (ISBN 978-0-89603-245-3, DOI 10.1385/0-89603-245-0:427, lire en ligne), p. 427–432
  16. (en) Daniel G Gibson, Lei Young, Ray-Yuan Chuang et J Craig Venter, « Enzymatic assembly of DNA molecules up to several hundred kilobases », Nature Methods, vol. 6, no 5,‎ , p. 343–345 (ISSN 1548-7091 et 1548-7105, DOI 10.1038/nmeth.1318, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (en) Natalay Kouprina et Vladimir Larionov, « TAR cloning: insights into gene function, long-range haplotypes and genome structure and evolution », Nature Reviews Genetics, vol. 7, no 10,‎ , p. 805–812 (ISSN 1471-0056 et 1471-0064, DOI 10.1038/nrg1943, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. Description du dĂ©partement du Nord par François-Joseph Grille (d'Angers) Paris, Ă©d. Sazerac & Duval, 1825–1830 (livre commencĂ© en 1824)
  19. (en) Xiangzhong Yang, X Cindy Tian, Chikara Kubota, Ray Page, Jie Xu, Jose Cibelli, George Seidel Jr, « Risk assessment of meat and milk from cloned animals », Perspective,‎ , p. 77-83 (lire en ligne)
  20. Fleur Olagnier, « Mange-t-on de la viande clonĂ©e ? », sur ladepeche.fr, La depĂȘche, (consultĂ© le )
  21. Rédaction Sciences & Vie, « Consomme-t-on de la viande de clones ? », sur https://www.science-et-vie.com, Science et Vie,
  22. Fleur Olagnier, « Mange-t-on de la viande clonĂ©e ? », La DepĂȘche,‎ (lire en ligne)
  23. « Mange-t-on dĂ©jĂ  des animaux clonĂ©s ? », Terraeco,‎ (lire en ligne)
  24. Groupe europĂ©en d’éthique des sciences et des nouvelles technologies (GEE)
  25. Source : EFSA, consultée le Voir
  26. Audrey Garric, « le parlement europĂ©en bannit les animaux clonĂ©s », le monde,‎ , p. 6
  27. À propos du projet d'Avis de l'EFSA
  28. Audrey Garric, « Le parlement europĂ©en bannit les animaux clonĂ©s », Le Monde,‎ , p. 6
  29. « Manger de la viande clonée, c'est sans danger? », sur LExpress.fr, (consulté le )
  30. Audrey Garric, « Le Parlement europĂ©en bannit les animaux clonĂ©s », Le Monde,‎ , p. 6.
  31. Sondage CNN sur le clonage
  32. article
  33. Revue La Recherche no 417,
  34. Académie pontificale pour la vie, « Réflexions sur le clonage », (consulté le )

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