AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Lamiaceae

Les Lamiaceae ou Labiatae, communĂ©ment appelĂ©es LamiacĂ©es, LabiacĂ©es ou LabiĂ©es, sont une importante famille de plantes dicotylĂ©dones qui comprend environ 6 000 espĂšces et prĂšs de 210 genres.

La famille comprend de nombreuses plantes aromatiques dont notamment la Menthe, le Thym, le Romarin, la Lavande, la Sauge, le Serpolet, la MĂ©lisse, le Basilic, l'Origan, la Sariette et la Marjolaine.

Étymologie

Le nom vient du genre type Lamium provient du latin lamia. Un des premiers auteurs Ă  mentionner cette origine est Pline l'Ancien[1] qui Ă©voque ce Lamium comme une « ortie morte », c'est-Ă  dire une fausse ortie car elle a perdu son pouvoir urticant[2]. Lamia est tirĂ© du mĂȘme mot grec dĂ©signant une crĂ©ature monstrueuse (Lamia, ogresse croque-mitaine dans la mythologie grecque), provenant de laimos, « gorge, gosier ». La corolle bilabiĂ©e (Ă  deux « lĂšvres ») des LamiacĂ©es peut en effet Ă©voquer, pour un esprit imaginatif, une gueule ouverte[3].

Le nom scientifique initial (nomen conservandum) de Labiées est donné en 1789 par Antoine-Laurent de Jussieu[4] dans Genera plantarum, ouvrage considéré comme la base de la nomenclature des familles par le Code international de la nomenclature botanique[5]. Ce terme provient du latin labia, « lÚvre », en référence à la corolle caractéristique[6]. La lÚvre supérieure en casque (formée de 2 pétales soudés) protÚge les organes reproducteurs des intempéries et du soleil ; la lÚvre inférieure (formée de 3 pétales soudés) sert de plate-forme à l'insecte qui vient chercher le nectar, le pollinisateur étant souvent orienté par un guide de nectar[7].

Caractéristiques générales

Ce sont le plus souvent des plantes herbacées, des arbustes et rarement des arbres ou des lianes, producteurs d'huiles essentielles, largement répandus autour du monde et dans tous types de milieux. Pour la plupart des genres, 10 critÚres caractérisent cette famille exceptionnellement homogÚne[8] :

  1. Racine pivotante ramifiée.
  2. des feuilles ordinairement simples, opposĂ©es dĂ©cussĂ©es (disposĂ©es en paire se croisant d’un nƓud Ă  l’autre), parfois verticillĂ©es, dĂ©pourvues de stipules, Ă  limbe souvent lobĂ© ou dĂ©coupĂ©, Ă  la marge entiĂšre ou dentĂ©e.
  3. une tige à section quadrangulaire, en raison de la présence de faisceau de collenchyme aux quatre angles.
  4. la forme de la fleur : la plupart du temps zygomorphes à symétrie bilatérale, mais parfois presque radiaire, généralement hermaphrodites.
  5. Inflorescence : fleurs de toutes les couleurs en cymes, souvent réunies en faux-verticilles étagés, axillaires ou terminaux, d'aspect globuleux et dense (condensation des cymes en glomérules) ; rarement fleurs isolées.
  6. Calice zygomorphe persistant, tubuleux à 5 sépales soudés (5-12 lobes égaux), parfois bilabié (deux lÚvres), persistant et se terminant par des dents (5, plus rarement de 4 à 12) ou des aiguillons.
  7. Corolle généralement caduque zygomorphe, parfois en entonnoir ou à une lÚvre mais le plus souvent à 2 lÚvres ; constituée de 5 pétales soudés (tube se terminant par 4 ou 5 lobes) ou parfois à 4 lobes subégaux (Mentha, Lycopus, Lavandula), bilabiée (corolle soudée bilabiée de Lamium) ou unilabiée (une lÚvre inférieure, la supérieure étant trÚs réduite : Ajuga, Teucrium). Par tube de la corolle, il faut entendre la partie basilaire, plus ou moins cylindrique, de cet organe.
  8. AndrocĂ©e oligostĂ©mone composĂ© typiquement de quatre Ă©tamines fertiles (en deux paires parfois inĂ©gales : androcĂ©e didyname) soudĂ©es au tube de la corolle, la cinquiĂšme n'apparaissant pas ; parfois aussi, deux des Ă©tamines stĂ©riles se rĂ©duisent Ă  des staminodes ; anthĂšres introrses dorsifixes Ă  dĂ©hiscence longitudinale, parfois fixĂ©s par un connectif Ă©largi. La protandrie se manifeste au niveau des fleurs d'un mĂȘme Ă©tage qui fleurissent de maniĂšre synchrone[9].
  9. GynĂ©cĂ©e composĂ© de deux carpelles, soudĂ©s entre eux ; ovaire supĂšre Ă  style simple et stigmate bifide, contenant quatre ovules anatropes unitĂ©gumentĂ©s (carpelles Ă  2 ovules mais chaque loge divisĂ©e par une fausse cloison[10]) ; un style gynobasique, naissant le plus souvent entre les lobes de l’ovaire et portant un stigmate bifide ou Ă  4 lobes.
  10. À la fructification, une fausse-cloison divise chaque carpelle en deux, formant ainsi un tĂ©trakĂšne composĂ© de quatre nucules (parfois une drupe). Le fruit est enfermĂ© dans le calice persistant qui ne s'ouvre que par temps humide. Lorsqu'il reçoit les gouttes de pluies, ce calice se comprime vers le bas, puis se dĂ©tend, propulsant les fruits comme une catapulte. Les nucules peuvent aussi ĂȘtre dispersĂ©s par le vent, les oiseaux frugivores ou les fourmis. La myxocarpie chez les Nepetoideae se traduit par des nucules Ă  mucilages qui se collent aux agents disperseurs[11].

Formule florale :

  • Les LamiacĂ©es possĂšdent souvent des poils glanduleux et des glandes sous-Ă©pidermiques Ă  huiles essentielles les rendant trĂšs odorantes. Ces glandes sĂ©crĂ©tent une huile essentielle qui leur confĂšre des propriĂ©tĂ©s excitantes, toniques, stomachiques, sudorifiques, d'oĂč l'emploi de plusieurs espĂšces dans les jardins comme ornement, dans les mets comme condiment et en mĂ©decine grĂące aux composĂ©s bioactifs contenus dans cet huile[12].
  • La forme et la position des Ă©tamines comme celles des lobes de la corolle, jouent un rĂŽle important dans la dĂ©termination et ne s’apprĂ©cient bien qu’à l’aide de matĂ©riel frais : on notera tout particuliĂšrement si les Ă©tamines dĂ©passent nettement, ou non, les lobes de la corolle. La couleur de celle-ci et l’odeur de la plante au froissement doivent Ă©galement ĂȘtre notĂ©es sur des exemplaires frais.
  • Chez diverses espĂšces de cette famille, existent frĂ©quemment dans les populations naturelles, Ă  cĂŽtĂ© d’individus hermaphrodites, des plantes dont toutes les fleurs (ou parfois seulement une partie d’entre elles) sont exclusivement femelles ; celles-ci prĂ©sentent des Ă©tamines avortĂ©es ou rudimentaires.

De nombreuses espÚces de cette famille sont des plantes mellifÚres, fréquentées par les abeilles, et produisent des iridoïdes ainsi que des glycosides phénoliques.

Utilisations

Cette famille regroupe la plupart des plantes aromatiques et condimentaires de la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne. Elle est une importante source d'huiles essentielles, d'infusion et antibiotiques naturels pour l'aromathĂ©rapie, la parfumerie mĂȘme si les parfums de synthĂšse tendent Ă  remplacer ces essences. L'industrie des cosmĂ©tiques utilise Ă©galement les LamiacĂ©es pour leurs propriĂ©tĂ©s hydratantes et souvent antiseptiques.

On y rencontre beaucoup d'espÚces cultivées comme plantes condimentaires (sauge, thym, basilic, menthe, sarriette etc.).

La plupart des Lamiaceae sont comestibles ou mĂ©dicinales, Ă  l'exception des Scutellaires et des GermandrĂ©es (notamment la GermandrĂ©e petit-chĂȘne) Ă  la toxicitĂ© marquĂ©e[13].

On y trouve aussi des plantes ornementales (sauge par exemple) tant en extérieur qu'en intérieur (coleus).

Une étude sur 50 espÚces appartenant à 27 genres de cette famille a montré que 94 % de ces espÚces présentent un effet sédatif voire dépresseur[14].

Classification

La classification phylogĂ©nĂ©tique a incorporĂ© aux Lamiaceae la famille des Dicrastylidiaceae (encore appelĂ©e Chloanthaceae) : ainsi, ce sont 11 genres d'arbustes des rĂ©gions tropicales d'Afrique de l'Est, de Madagascar, des Mascareignes, d'Australie et des Îles du Pacifique, qui sont venus enrichir cette famille.

Certains genres provenant de la famille des Verbenaceae y sont maintenant également incorporés.

Liste des sous-familles

Selon Cantino (1992) :

  • sous-famille des Ajugoideae
  • sous-famille des Chloanthoideae
  • sous-famille des Lamioideae
  • sous-famille des Nepetoideae
  • sous-famille des Scutellarioideae
  • sous-famille des Teucrioideae
  • sous-famille des Viticoideae
  • sous-famille des Pogostemoideae


Selon Angiosperm Phylogeny Website (6 Jul 2010)[15] :

  • sous-famille des Ajugoideae
  • sous-famille des Lamioideae
  • sous-famille des Nepetoideae
  • sous-famille des Prostantheroideae
  • sous-famille des Scutellarioideae
  • sous-famille des Symphorematoideae
  • sous-famille des Viticoideae


Selon NCBI (6 Jul 2010)[16] :

  • sous-famille des Lamioideae
  • sous-famille des Nepetoideae
  • sous-famille des Pogostemonoideae
  • sous-famille des Prostantheroideae
  • sous-famille des Scutellarioideae
  • sous-famille des Symphorematoideae
  • sous-famille des Teucrioideae
  • sous-famille des Viticoideae

Liste des genres

Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (13 février 2012)[17] :

  • Acanthomintha (A.Gray) A.Gray (1878)
  • Achyrospermum Blume (1826)
  • Acrotome Benth. ex Endl. (1838)
  • Acrymia Prain (1908)
  • Aegiphila Jacq. (1763)
  • Aeollanthus C.Mart. ex Spreng. (1825)
  • Agastache Clayton ex Gronov., Fl. Virgin. (1762)
  • Ajuga L. (1753)
  • Ajugoides Makino (1915)
  • Alajja Ikonn. (1971)
  • Alvesia Welw. (1869)
  • Amasonia L.f. (1782)
  • Amethystea L. (1753)
  • Anisochilus Wall. ex Benth. (1830)
  • Anisomeles R.Br. (1810)
  • Asterohyptis Epling (1933 publ. 1932)
  • Ballota L. (1753)
  • Basilicum Moench (1802)
  • Benguellia G.Taylor (1931)
  • Blephilia (L.) Raf. (1819)
  • Bostrychanthera Benth. (1876)
  • Brachysola Rye (2000)
  • Brazoria Engelm. & A.Gray (1845)
  • Bystropogon L'HĂ©r. (1789)
  • Callicarpa L. (1753)
  • Capitanopsis S.Moore (1916)
  • Caryopteris Bunge, Zap. Izd. Kazansk. Univ. (1835)
  • Catoferia (Benth.) Benth. (1876)
  • Cedronella Moench (1794)
  • Chaiturus Ehrh. ex Willd. (1787)
  • Chamaesphacos Schrenk ex Fisch. & C.A.Mey. (1841)
  • Chaunostoma J.D.Sm. (1895)
  • Chelonopsis Miq. (1865)
  • Chloanthes R.Br. (1810)
  • Cleonia L. (1763)
  • Clerodendrum L. (1753)
  • × Clinomicromeria Govaerts (1999)
  • Clinopodium L. (1753)
  • Colebrookea Sm. (1806)
  • Collinsonia L. (1753)
  • Colquhounia Wall. (1822)
  • Comanthosphace S.Moore (1877)
  • Congea Roxb. (1820)
  • Conradina A.Gray (1870)
  • Cornutia Plum. ex L. (1753)
  • Craniotome Rchb. (1825)
  • Cuminia Colla (1835)
  • Cunila Royen ex L., Syst. Nat. ed. 10 (1759)
  • Cyanostegia Turcz. (1849)
  • Cyclotrichium (Boiss.) Manden. & Scheng. (1953)
  • Cymaria Benth. (1830)
  • Dauphinea Hedge (1983)
  • Dicerandra Benth. (1830)
  • Dicrastylis Drumm. ex Harv. (1855)
  • Discretitheca P.D.Cantino (1998 publ. 1999)
  • Dorystaechas Boiss. & Heldr. ex Benth. (1848)
  • Dracocephalum L. (1753)
  • Drepanocaryum Pojark. (1954)
  • Elsholtzia Willd. (1790)
  • Endostemon N.E.Br. (1910)
  • Eremostachys Bunge (1830)
  • Eriope Humb. & Bonpl. ex Benth. (1833)
  • Eriophyton Benth. (1830)
  • Eriothymus (Benth.) Rchb. (1837)
  • Eurysolen Prain (1898)
  • Faradaya F.Muell. (1865)
  • Fuerstia T.C.E.Fr. (1929)
  • Galeopsis L. (1753)
  • Garrettia H.R.Fletcher (1937)
  • Glechoma L. (1753)
  • Glechon Spreng. (1827)
  • Glossocarya Wall. ex Griff. (1843)
  • Gmelina L. (1753)
  • Gomphostemma Wall. ex Benth. (1830)
  • Gontscharovia Boriss. (1953)
  • Hanceola KudĂŽ (1929)
  • Haplostachys (A.Gray) Hillebr. (1888)
  • Haumaniastrum P.A.Duvign. & Plancke (1959)
  • Hedeoma Pers. (1806)
  • Hemiandra R.Br.,(1810).
  • Hemigenia R.Br. (1810).
  • Hemiphora (F.Muell.) F.Muell. (1882)
  • Hesperozygis Epling (1936)
  • Heterolamium C.Y.Wu, (1965)
  • Hoehnea Epling, (1939)
  • Holmskioldia Retz. (1791)
  • Holocheila (KudĂŽ) S.Chow, (1962)
  • Horminum L. (1753)
  • Hosea Ridl. (1908)
  • Hoslundia Vahl (1804)
  • Hymenocrater Fisch. & C.A.Mey. (1836)
  • Hymenopyramis Wall. ex Griff. (1843)
  • Hypenia (Mart. ex Benth.) Harley (1988)
  • Hypogomphia Bunge (1873)
  • Hyptidendron Harley (1988)
  • Hyptis Jacq. (1787)
  • Hyssopus L. (1753)
  • Isodon (Schrad. ex Benth.) Spach (1838)
  • Isoleucas O.Schwartz (1939)
  • Karomia Dop (1932)
  • Kudrjaschevia Pojark. (1953)
  • Kurzamra Kuntze (1891)
  • Lachnostachys Hook. (1842)
  • Lagochilus Bunge ex Benth. (1834)
  • Lallemantia Fisch. & C.A.Mey. (1840)
  • Lamium L. (1753)
  • Lavandula Lavandula L. (1753)
  • Leonotis (Pers.) R.Br. (1810)
  • Leonurus L. (1753)
  • Lepechinia Willd. (1804)
  • Leucas R.Br. (1810)
  • Leucosceptrum Sm. (1806)
  • Lophanthus Lophanthus Adans. (1763)
  • Loxocalyx Hemsl. (1891)
  • Lycopus L.(1753)
  • Macbridea Elliott ex Nutt. (1818), nom. cons.
  • Marmoritis Benth. (1833).
  • Marrubium L. (1753)
  • Marsypianthes Mart. ex Benth. (1833)
  • Meehania Britton ex Small & Vail, (1893).
  • Melissa L. (1753).
  • Melittis L. (1753)
  • Mentha L. (1753)
  • Meriandra Benth. (1829)
  • Metastachydium Airy Shaw ex C.Y.Wu & H.W.Li, (1977)
  • Microcorys R.Br. (1810)
  • Micromeria Benth. (1829), nom. cons.
  • Microtoena Prain (1889)
  • Minthostachys (Benth.) Spach, (1840)
  • Moluccella L. (1753)
  • Monarda L. (1753)
  • Monardella Benth. (1834).
  • Monochilus Fisch. & C.A.Mey. (1835).
  • Mosla (Benth.) Buch.-Ham. ex Maxim.(1875).
  • Neoeplingia Ramamoorthy, Hiriart & Medrano (1982)
  • Nepeta L. (1753)
  • Newcastelia F.Muell. (1857)
  • Ocimum L. (1753)
  • Ombrocharis Hand.-Mazz. (1936)
  • Oncinocalyx F.Muell. (March 1883)
  • Origanum L. (1753)
  • Orthosiphon Benth. (1830)
  • Otostegia Otostegia Benth. (1834)
  • Oxera Labill. (1824)
  • Panzerina (1981 publ. 1982)
  • Paralamium Dunn (1913)
  • Paraphlomis Prain (1901)
  • Peltodon Pohl (1827)
  • Pentapleura Hand.-Mazz. (1913)
  • Perilla L. (1764)
  • Perillula Maxim. (1875)
  • Peronema Jack (1822)
  • Perovskia Kar. (1841)
  • Petitia Jacq. (1760)
  • Petraeovitex Oliv. (1883)
  • Phlomidoschema (Benth.) Vved. (1941)
  • Phlomis L. (1753)
  • Phyllostegia Benth. (1830)
  • Physopsis Turcz. (1849)
  • Physostegia Benth. (1829)
  • Piloblephis Raf. (1838)
  • Pityrodia R.Br. (1810)
  • Platostoma P.Beauv. (1818)
  • Plectranthus L'HĂ©r. (1788)
  • Pogogyne Benth. (1834)
  • Pogostemon Desf. (1815)
  • Poliomintha A.Gray (1873)
  • Prasium L. (1753)
  • Premna L. (1771)
  • Prostanthera Labill. (1806)
  • Prunella Prunella L. (1753)
  • Pseudocarpidium Millsp. (1906)
  • Pseudomarrubium Popov (1940)
  • Pycnanthemum Michx. (1803), nom. cons.
  • Pycnostachys Pycnostachys Hook. (1826)
  • Renschia Vatke (1881).
  • Rhabdocaulon (Benth.) Epling (1936)
  • Rhaphiodon Schauer (1844)
  • Rhododon Epling (1939)
  • Rosmarinus L. (1753)
  • Rostrinucula KudĂŽ (1929)
  • Roylea Wall. ex Benth. (1830)
  • Rubiteucris KudĂŽ (1929)
  • Saccocalyx Coss. & Durieu (1853), nom. cons.
  • Salvia L. (1753)
  • Satureja L. (1753)
  • Schnabelia Hand.-Mazz. (1921)
  • Scutellaria L. (1753)
  • Sideritis L. (1753)
  • Spartothamnella Briq. 1894)
  • Sphenodesme Jack, (1820)
  • Stachydeoma Small, (1903)
  • Stachyopsis Popov & Vved. (1923)
  • Stachys L., Sp. Pl.: 580 (1753)
  • Stenogyne Benth. (1830)
  • Suzukia KudĂŽ, (1930)
  • Symphorema Roxb. (1805)
  • Symphostemon Hiern, (1900)
  • Synandra Nutt. (1818)
  • Syncolostemon E.Mey. ex Benth (1838)
  • Tectona L.f. (1781), nom. cons.
  • Teijsmanniodendron Koord. (1904)
  • Tetradenia Benth. (1830)
  • Teucridium Hook.f. (1853)
  • Teucrium L. (1753)
  • Thorncroftia N.E.Br. (1912)
  • Thuspeinanta T.Durand (1888)
  • Thymbra L. (1753)
  • Thymus L. (1753)
  • Tinnea Kotschy & Peyr. (1867)
  • Trichostema L. (1753)
  • Vitex L. (1753)
  • Wenchengia C.Y.Wu & S.Chow (1965)
  • Westringia Sm. (1797)
  • Wrixonia F.Muell. (1876)
  • Zataria Boiss. (1844)
  • Zhumeria Rech.f. & Wendelbo (1967)
  • Ziziphora L. (1753)


Selon Angiosperm Phylogeny Website (6 Jul 2010)[15] :


Selon NCBI (6 Jul 2010)[16]. Le National Center for Biotechnology Information reconnait trois sous-familles :


Selon ITIS (6 Jul 2010)[18] :

Genres d'Europe

Parmi les nombreux genres présents en Europe, on peut citer:

Phylogénie

La plupart des genres de Lamiaceae n'ont jamais été échantillonnés pour l'ADN pour des études de phylogénétique moléculaire[19]. La plupart de ceux qui l'ont été sont inclus dans l'arbre phylogénétique suivant. La phylogénie décrite ci-dessous est basée sur sept sources différentes[20] - [21] - [22] - [23] - [24] - [25] - [26].

Lamiaceae

Callicarpa



Tectona


Viticoideae (pro parte)

Viticoideae (pro parte)

Vitex


Symphorematoideae

Congea



Symphorema



Ajugoideae

Rotheca




Teucrium




Ajuga





Oxera



Faradaya





Kalaharia




Clerodendrum




Volkameria




Ovieda



Aegiphila



Tetraclea



Amasonia










Prostantheroideae
Chloantheae

Chloanthes


Westringieae


Nepetoideae


Scutellarioideae

Holmskioldia



Scutellaria



Lamioideae

Pogostemon




Phlomis



Lamium




Stachys



Sideritis




Haplostachys




Stenogyne



Phyllostegia






Leonurus



Marrubium



Moluccella




Rydingia









Notes et références

  1. (de) Heinrich Marzell, Wilhelm Wissmann, Hein Paul, Worterbuch der deutschen Pflanzennamen, S. Hirzel, , p. 1198
  2. « [urtica] quae innoxia est, morsu carens, lamium vocatur », d'aprÚs Pline, Histoire naturelle, 21, 93
  3. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 76.
  4. (en) Frans Antonie Stafleu, Introduction to Jussieu's Genera Plantarum, J. Cramer, , p. 25.
  5. Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier, , p. 13.
  6. François Couplan, op. cit., p.77
  7. Pierre Crété, Précis de botanique, Masson, , p. 369
  8. H. J. Coste, Flore descriptive et illustrée de la France, Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard, , p. 118-122.
  9. GĂ©rard Guillot, La planĂšte fleurs, Editions Quae, , p. 149.
  10. L'observation du fond du calice permet de repérer ces quatre loges qui comportent chacune un ovule.
  11. (en) Olof Ryding, « Myxocarpy in the Nepetoideae (Lamiaceae) with Notes on Myxodiaspory in General », Systematics and Geography of Plants, vol. 71, no 2,‎ , p. 503-514.
  12. Anne-Lise Enderlin Segret. À propos de la ballote : Ballota nigra L, thùse en Sciences pharmaceutiques, 1996, p. 15
  13. (en) Steven Foster, James A. Duke, A field guide to medicinal plants and herbs of eastern and central North America, Houghton Mifflin Company, , p. 121.
  14. (en) E. RĂĄcz-Kotilla, G. RĂĄcz, J. JĂłzsa, « Activity of some species belonging to Labiatae on the central nervous system of mice », Herba Hung, vol. 569, no 96,‎ , p. 49-53 (DOI 10.17660/ActaHortic.1980.96.43).
  15. Stevens, P. F. (2001 onwards). Angiosperm Phylogeny Website. Version 14, July 2017 [and more or less continuously updated since]." will do. http://www.mobot.org/MOBOT/research/APweb/, consulté le 6 Jul 2010
  16. NCBI, consulté le 6 Jul 2010
  17. WCSP. World Checklist of Selected Plant Families. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet ; http://wcsp.science.kew.org/, consulté le 13 février 2012
  18. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 6 Jul 2010
  19. Fei Zhao, Ya-Ping Chen, Yasaman Salmaki, Bryan T. Drew, Trevor C. Wilson, Anne-Cathrine Scheen, Ferhat Celep, Christian BrĂ€uchler, Mika Bendiksby, Qiang Wang, Dao-Zhang Min, Hua Peng, Richard G. Olmstead, Bo Li et Chun-Lei Xiang, « An updated tribal classification of Lamiaceae based on plastome phylogenomics », BMC Biology, vol. 19, no 1,‎ , p. 2 (PMID 33419433, PMCID 7796571, DOI 10.1186/s12915-020-00931-z)
  20. Raymond M. Harley, Sandy Atkins, Andrey L. Budantsev, Philip D. Cantino, Barry J. Conn, Renée J. Grayer, Madeline M. Harley, Rogier P.J. de Kok, Tatyana V. Krestovskaja, Ramón Morales, Alan J. Paton, and P. Olof Ryding. 2004. "Labiatae" pages 167-275. In: Klaus Kubitzki (editor) and Joachim W. Kadereit (volume editor). The Families and Genera of Vascular Plants volume VII. Springer-Verlag: Berlin; Heidelberg, Germany. (ISBN 978-3-540-40593-1)
  21. Steven J. Wagstaff, Laura Hickerson, Russ Spangler, Patrick A. Reeves et Richard G. Olmstead, « Phylogeny in Labiatae s.l., inferred from cpDNA sequences », Plant Systematics and Evolution, vol. 209, nos 3–4,‎ , p. 265–274 (DOI 10.1007/bf00985232, S2CID 601658)
  22. Yao-Wu Yuan, David J. Mabberley, Dorothy A. Steane et Richard G. Olmstead, « Further disintegration and redefinition of Clerodendrum (Lamiaceae): Implications for the understanding of the evolution of an intriguing breeding strategy », Taxon, vol. 59, no 1,‎ , p. 125–133 (DOI 10.1002/tax.591013)
  23. Gemma L.C. Bramley, FĂ©lix Forest et Rogier, « Troublesome tropical mints: re-examining generic limits of Vitex and relations (Lamiaceae) in South East Asia », Taxon, vol. 58, no 2,‎ , p. 500–510 (DOI 10.1002/tax.582014)
  24. Jin-Shun Zhong, Jie Li, Lang Li, John G. Conran et Li Hsi-wen, « Phylogeny of Isodon (Schrad. ex Benth.) Spach (Lamiaceae) and Related Genera Inferred from Nuclear Ribosomal ITS, trnL-trnF Region, and rps16 Intron Sequences and Morphology », Systematic Botany, vol. 35, no 1,‎ , p. 207–219 (DOI 10.1600/036364410790862614, S2CID 54808462)
  25. Jay B. Walker et Kenneth J. Sytsma, « Staminal Evolution in the Genus Salvia (Lamiaceae): Molecular Phylogenetic Evidence for Multiple Origins of the Staminal Lever », Annals of Botany, vol. 100, no 2,‎ , p. 375–391 (PMID 16926227, PMCID 2735309, DOI 10.1093/aob/mcl176)
  26. P. Olof Ryding, « Pericarp structure and phylogeny of tribe Mentheae (Lamiaceae) », Plant Systematics and Evolution, vol. 285, nos 3–4,‎ , p. 165–175 (DOI 10.1007/s00606-010-0270-9, S2CID 24076224)

Bibliographie

  • Lambinon J. et al., Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des rĂ©gions voisines (PtĂ©ridophytes et Spermatophytes), Meise, Jardin botanique national de Belgique, 6e Ă©d., 2012, 1195 p. (ISBN 978-90-72619-88-4) ;
  • Caroline Foley, Jill Nice, Marcus A. Webb, Le grand guide des herbes, Ă©ditions First ;
  • VolkĂ  Jan, Les plantes mĂ©dicinales, Ă©ditions GrĂŒnd ;
  • Fabienne Maleysson, Les huiles glissent sur l'essentiel, Magazine Que choisir, , no 434, p. 39, 40, 41 ;
  • Le petit Larousse illustrĂ©, Éditions Larousse, 2006.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.