Milhac
Milhac est une commune française, située dans le nord-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Milhac | |
Le château de Milhac. | |
Blason Milhac (Lot).png Milhac (Lot).png | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy-Bouriane |
Maire Mandat |
Claude Vigié 2020-2026 |
Code postal | 46300 |
Code commune | 46194 |
Démographie | |
Population municipale |
187 hab. (2020 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 47′ 57″ nord, 1° 20′ 54″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 200 m |
Superficie | 5,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourdon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Melve, la Relinquière. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Milhac est une commune rurale qui compte 187 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 939 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda. Ses habitants sont appelés les Milhacois ou Milhacoises.
Outre son château et son église, Milhac abrite une grotte gratuite : la grotte des soupirs.
Géographie
Commune située dans la Bouriane sur la Melve.
Communes limitrophes
Milhac est limitrophe de sept autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Milhac est limitrophe de deux d'entre elles par des quadripoints : Groléjac au nord-ouest et Sainte-Mondane au nord-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,7 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[11].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12] - [13].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[14] - [15].
Urbanisme
Typologie
Milhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 1] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), forêts (37 %), terres arables (6,7 %), prairies (4,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Milhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Melve. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996 et 1999[22] - [19].
Milhac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif Ouest. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 163 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 161 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Toponymie
Le toponyme Milhac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Aemilius réduit à Milius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[30].
Ce territoire s'appelait Velanova avant de devenir une bastide, vella était une variante de villa[30].
Histoire
Milhac est un village historique oublié par l'Histoire, il était sur une route jadis importante entre Gourdon et la vallée de la Dordogne et vers le passage sur la rive droite de la rivière par le bac de Calviac ou par Grolejac, évitant ainsi les mauvais génies du marécage de la Germaine.
La construction des ponts de Grolejac et de Saint-Julien-de-Lampon, il y a bientôt un siècle, développèrent d'autres voies de communication. Le château de Villeneuve de Milhac fut construit après que « le château Vieux » fut rasé par une offensive anglaise au cours de la guerre de Cent Ans.
Le baron de la Bouriane décide au début du XVe siècle la construction d'une puissante forteresse dotée de dix tours, de quarante pièces sur trois niveaux en à pic sur la vallée de la Relinquière. En avant du château se tenait une cour vaste et carrée. De là, on pénétrait par un pont-levis dans une autre cour entourée d'un fossé qui avait 18 mètres de large et 6 mètres de profondeur. Ses murs avaient jusqu'à trois mètres d'épaisseur. Les portes étaient décorées de pilastres aux chapiteaux de style dorique et de nombreuses sculptures et peintures[31].
Il fut modifié aux XVIe et XVIIe siècles. Ce chef-lieu de commune appartenait au marquis de Thémines de la famille de Cardaillac. Le comte de Thémines en termina la construction à la fin du XVIIe siècle. Il fut démoli par les habitants du pays lors des débuts de la Révolution. Au XIXe siècle, il était en ruines[31].
Comme autour de tous les mythes féodaux et selon la légende, il y aurait des passages secrets vers les châteaux de Gourdon, de Rocanadel, Masclat et Fénelon.
La maison de Pierre de Jacques est construite comme un rempart de la place forte de cette bastide. Certaines maisons furent enjolivées à partir du démembrement et de l'incendie dont le château, comme beaucoup d'autres par ici firent les frais. La maison de Pierre de Jacques est ne nouveau modifiée autour d'anciennes tours épargnées et qui portent le nom de leur nouveau propriétaire.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2020, la commune comptait 187 habitants[Note 7], en diminution de 2,6 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 89 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 185 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 900 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,9 % | 5 % | 5,2 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 65,5 % d'actifs (60,3 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 34,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 41 emplois en 2018, contre 44 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 71, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 10].
Sur ces 71 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
22 établissements[Note 10] sont implantés à Milhac au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,5 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 22 entreprises implantées à Milhac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 344 ha[38] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Milhac est le monument le plus remarquable de la commune. Il est situé au bord d'une grande falaise. Milhac a appartenu à la famille de Gourdon. Guillaume de Gourdon, coseigneur de Gourdon, possédait la seigneurie de Salviac. Il avait eu deux filles. La première, Marie, s'était mariée avec le Limousin Aymeric de Malemort. Elle hérita de la seigneurie de Salviac. La seconde, Hélène de Gourdon, s'était mariée avec le Quercinois Gisbert de Thémines. Elle hérita de la baronnie de la Bouriane. La seigneurie passa alors dans la famille de Thémines, au XIIIe siècle. Cet héritage avait amputé du territoire donné aux cisterciens en 1242 pour construire l'abbaye Sainte-Marie de Gourdon, ou abbaye Nouvelle. Le château vieux protégeant Villeneuve, village neuf du XIIIe siècle, a été détruit par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Guillaume de Thémines décida de la construction du château de Milhac après cette guerre, à la fin du XVe siècle. Le nom du château s'est imposé sur celui de Villeneuve. La nouvelle forteresse comprenait 10 tours et un logis de 40 pièces sur trois niveaux au sommet de la falaise dominant la vallée de la Relinquière. Devant le logis, une cour protégée par une enceinte entourée de fossés à laquelle on accédait par un pont-levis. Une autre cour, à l'avant du pont-levis était protégée par une enceinte. Malgré un incendie provoqué par la foudre en juin 2006, les anciennes tours sont restées intactes ; seule la partie reconstruite au XXe siècle a été détruite. Le château a été réhabilité et transformé en gîte[39] - [40] - [41] - [42].
- L'église paroissiale Notre-Dame domine la vallée. En 1523, le seigneur de Milhac, Louis de Thémines, donna le terrain pour construire l'église et le presbytère. La construction de l'église et son mobilier restaient à la charge des habitants. Elle est citée en 1540. En 1647, l'église présentait des fissurations importantes faisant craindre pour sa solidité. Elle est reconstruite grâce à l'aide de Catherine de Lauzières qui y fit placer ses armoiries. Il se peut que certaines parties de l'église du XVIe siècle aient été conservées. C'est probablement à la Révolution que ces armoiries sont martelées. L'église a été restaurée à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. De nouvelles armoiries, celles de Pons de Lauzières-Thémines, ont été placées au-dessus du portail[43]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[44]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[44].
Le portail de l'église de Milhac. Le château de Milhac.
Personnalités liées la commune
- Paul Boisset (1917-2006), a été curé de Milhac.
Voir aussi
Bibliographie
- Christophe Loiseleur des Longchamps, Les fortifications médiévales dans le canton de Gourdon, Mémoire de Maîtrise. Université de Toulouse - Le Mirail, 1994.
- Colette Chantraine, La Bouriane, p. 59-60, Les éditions du Laquet, Martel, 1996 (ISBN 2-910333-17-5)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Milhac » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Milhac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Milhac » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Château de Milhac : historique
- Château de France : château de Milhac
- Jean Lartigut, Entre deux courtines de châteaux. Une frontière entre Périgord et Quercy..., dans Château et territoire : limites et mouvances, p. 56-57, Annales littéraires de l'université de Besançon, no 595, 1995 (ISBN 2-251-60595-9).
- Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, tome 1, p. 473-476, chez Bachelier, Paris, 1831 (lire en ligne)
- Patrimoines Midi-Pyrénées : église paroissiale Notre-Dame
- « Église paroissiale Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )