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Anne (mère de Marie)

Anne (en hébreu חַנָּה Ḥannah, « grâce » ; en grec, Αννα, Anna) est considérée dans plusieurs écrits apocryphes à partir du IIe siècle comme la mère de Marie et donc comme la grand-mère de Jésus de Nazareth. Elle est vénérée en tant que telle dans la tradition chrétienne ainsi que dans la tradition musulmane (sous le nom de Hannah ;حنّة).

Anne
Sainte chrétienne
Image illustrative de l’article Anne (mère de Marie)
Sainte Anne et la Vierge, icône grecque du XVe siècle
Mère de la Vierge Marie
Autres noms Anna
Vénérée à Sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray, cathédrale Sainte-Anne d'Apt, église Sainte-Anne de Jérusalem
Vénérée par Chrétienté, Islam[1]
Fête catholiques : 26 juillet
orthodoxes : 25 juillet (dormition de sainte Anne) et 9 septembre (conception de la Vierge Marie)
Attributs Livre, porte, avec Marie, Jésus ou Joachim
Sainte patronne Apt, Bretagne, Mainar, Triana, Détroit, Castelbuono, Québec, Philippines, Fasnia, Adjuntas, Marsaskala, Tudela, les Micmacs, Porquerolles, Saint-Romain-en-Viennois ;
grand-mères, femmes au foyer, fécondité des couples, veuves, métiers du textile, couturières, dentellières, enseignantes

Elle n’est pas mentionnée dans les quatre Évangiles canoniques.

La dévotion à sainte Anne, longtemps limitée à quelques sanctuaires, s'est répandue dans le monde chrétien à partir du Moyen Âge. Dans le catholicisme, les débats théologiques ont abouti au dogme de l'Immaculée Conception en 1854, associant plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge.

Cette dévotion a donné lieu à de nombreuses représentations dans l'iconographie chrétienne.

Récits de la vie de sainte Anne

Description dans les évangiles apocryphes

Rencontre d'Anne et de Joachim (détail). Maître de la Vie de Marie, vers 1460.

Les apocryphes qui mentionnent la figure d'Anne effectuent de nombreux parallèles avec des passages de l'Ancien Testament pour appuyer leurs démonstrations. Ainsi, le personnage d'Anne fait souvent référence à son homonyme Anne, mère de Samuel, prophète et dernier juge d'Israël[2] (hébreu : חַנָּה hannah "faveur", "grâce"). Il en est de même dans la tradition musulmane.

Les évangiles apocryphes la dépeignent comme une femme pieuse longtemps stérile. Une scène de sa vie légendaire est sa rencontre miraculeuse avec son mari Joachim à la Porte dorée de Jérusalem, après l'annonce de la prochaine naissance de leur enfant. L'Église de l'Orient accepte ces récits, dans une version présentée comme une traduction par Jérôme de Stridon, qui leur ôte les traits les plus merveilleux. Beaucoup de saints orientaux ont prêché sur sainte Anne, tels Jean Damascène, Épiphane de Salamine ou Sophrone de Jérusalem.

Des récits concernant la mère de la Vierge Marie, et donc la grand-mère maternelle de Jésus-Christ, apparaissent pour la première fois dans le protévangile de Jacques, apocryphe de la deuxième moitié du IIe siècle, et, partiellement tiré de lui, dans le Pseudo-Matthieu plus tardif[3]. Ces apocryphes et des traditions de la Sainte Parenté collectées dans la Patrologia Graeca racontent l'histoire familiale de Anne.

Enfance

Ces récits racontent que ses parents sont tous les deux de la tribu de Lévi : son père, Akar[Note 1] et sa mère, Émérencie. Akar possède des terres à Bethléem et Jérusalem.

Avec sa femme, ils donnent naissance à Ismérie vers 63 av. J.-C., ce qui correspond également au moment de la conquête romaine de la Palestine. Anne nait vers 55 av. J.-C.. C'est à cette époque que la famille s'installe à Hébron où Ismérie se marie et devient la mère de sainte Élisabeth.

Quand Anne a neuf ans, ses parents déménagent à Jérusalem où Akar a des responsabilités au Temple. Selon une tradition chrétienne orientale, la crypte de l'église Sainte-Anne de Jérusalem serait située sur le lieu de la maison d'Akar et dans laquelle serait née Marie[4].

Rencontre avec Joachim

Icône de la Nativité de la Vierge Marie dans la crypte de l'église Sainte-Anne de Jérusalem.

Le Protévangile raconte également la rencontre entre Anne et Joachim, éleveur venu faire sacrifier des bêtes de son troupeau au Temple. Or il devait au préalable laver ses moutons dans la piscine de Bethesda près de la Porte des Brebis et Anne se tenait à cette porte de la ville, si bien qu'elle vit Joachim arriver avec ses troupeaux. Ils se marient à l'âge de 20 ans[5].

Selon une interprétation théologique, la vie de sainte Anne serait à mettre en parallèle avec celle d'Hannah et de son fils, le prophète Samuel de l'Ancien Testament[Note 2].

D'après la tradition chrétienne, après un mariage de vingt ans sans enfant avec Joachim (hébreu : Jojakim), le couple se sépara provisoirement[6]. D'un côté, Anne était remise en cause par sa servante Judith, de l'autre Joachim restait confondu par la réaction du Grand-prêtre Ruben du Temple qui refusa d’accepter son offrande pour la fête juive (de la Dédicace dans La Légende dorée, c'est-à-dire Hanoucca) à cause de sa stérilité. Aussi, il décida de se retirer dans le désert pour prier et jeûner tandis qu'Anne, désolée, resta au foyer à prier également dans l'espoir que sa déception ne vienne briser sa sanctification.

Naissance de Marie

Mais au bout de quarante jours, un ange leur annonça à chacun la venue d'un enfant, si bien que le couple se reforma. Selon les versions, leur retrouvailles se firent devant leur demeure ou à la Porte dorée de Jérusalem symbolisées par une étreinte ou plus rarement un baiser. Puis Anne enfanta Marie neuf mois plus tard (le 8 septembre selon la tradition).

Comme Anne avait fait vœu de consécration de l'enfant au service de Dieu (naziréat) comme Hannah pour Samuel, ils menèrent Marie lorsqu'elle avait trois ans, ou un peu plus tôt ou tard selon d'autres traditions, au Temple à Jérusalem pour qu'elle y soit éduquée et qu’elle fasse son service. Elle y côtoya Zacharie, Grand-prêtre, et père de Jean le Baptiste, futur cousin de Jésus.

La Sainte Parenté

Anne représentée avec ses trois maris, XVIe siècle, Allemagne.

Le Speculum historiale du dominicain Vincent de Beauvais et La Légende dorée[3], une compilation des traditions catholiques effectuée au XIIIe siècle, relate la postérité légendaire de sainte Anne et évoque deux autres mariages. La légende du triple mariage (Trinubium Annae) est peut-être due au bénédictin Haymon d'Auxerre[7].

Selon cette postérité, Cléophas, frère de Joseph est son second époux. Leur fille, Marie Jacobé, épousa Alphée et ils eurent comme fils : Jacques le Mineur, Joseph le juste, Simon le Zélote et Jude.

Son troisième époux, Salomé[Note 3] ou Salomas[8] et leur fille, Marie Salomé, épousa Zébédée et ils eurent comme fils : Jacques le majeur et saint Jean l'évangéliste.

L'ensemble de cette postérité est appelée la Sainte Parenté, en opposition à la Sainte Famille, et a donné lieu à nombre représentations iconographiques[9] surtout en Allemagne (Die Heilige Sippe) et dans l'Europe du Nord.

Culte et reconnaissance

Giotto, Annonce de l'ange à sainte Anne (entre 1303 et 1305), Chapelle des Scrovegni, Padoue.

Patronage

Sainte Anne est la sainte patronne d'Apt, où se trouvent ses reliques, dont sont issues pour une part celles de Florence, d'Innsbruck, de Naples, de Mainar, de la Bretagne et de la province de Québec[10].

Sainte Anne est également la sainte patronne de Castelbuono, petite ville sicilienne située dans la province de Palerme, où une relique, constituée par de nombreux fragments du crâne, est conservée dans la Chapelle Palatine située dans le château des Ventimiglia.

Elle est à la fois la patronne des laïcs et des clercs, des matrones et des veuves. Elle préside à la sexualité du couple autant qu'à l'abstinence des moines, elle favorise les accouchements et ressuscite même les enfants mort nés[11]. Elle assure sa protection aux tourneurs, sculpteurs, ébénistes, orfèvres, fabricants de balais, navigateurs et mineurs[12], mais surtout à des métiers manuels féminins : gantières, bonnetières, couturières, lavandières, blanchisseuses, cardeuses, chiffonnières, dentellières, brodeuses, fabricantes de bas[13].

Évolution du culte

En 550, on construit une église à Constantinople en l'honneur de sainte Anne. Le 26 juillet marque sans doute l'anniversaire de la dédicace de cette basilique. Les Franciscains l'ont inscrite à leur calendrier le 26 juillet 1263[14]. D'après les différentes traditions, son culte connaît trois étapes importantes depuis les Saintes-Maries-de-la-Mer, Marseille et surtout Apt, dès le Ier siècle avec l'arrivée supposée de son corps apportée par quelques disciples du Christ dont Marie Madeleine et confié à saint Auspice qui va le cacher pour le protéger des persécutions romaines, au VIIIe siècle avec la redécouverte de celui-ci par l'intermédiaire de Charlemagne, et au XIIe siècle au retour de la première croisade avec l'obtention du voile de Sainte-Anne. À partir du XIVe siècle, Apt devient un centre de dévotion important[15], témoin le nombre croissant des œuvres d'art qu'il suscite (qu'on peut voir par exemple dans la multitude des statues montrant Anne, Marie et l'Enfant Jésus, appelées « trinités mariales », en parallèle à la sainte Trinité). Mais l'Église interdit la représentation des trinités mariales pour éviter la confusion avec la Trinité au sens théologique. Sa popularité est telle que les Confréries de sainte Anne se multiplient à cette époque[16].

Les débats théologiques sur le dogme de l'Immaculée Conception au XIVe siècle ont pour conséquence d'associer plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge. Cela se traduit par l'apparition d'un nouveau thème iconographique, la Sainte Anne trinitaire, destiné à exprimer l'idée d'une prédestination d'Anne dans la pensée de Dieu, liée à la maternité divine. Urbain V, dès 1370, fait rajouter dans le Missel romain une messe en son honneur avec une miniature de la sainte[17], et Urbain VI étend son culte à toute l'Église en 1382 lors du mariage de Richard II avec Anne de Bohême. En 1481, le pape franciscain immaculiste Sixte IV fait ajouter la fête solennelle de sainte Anne au calendrier de l'Église romaine, le 26 juillet. En 1494 paraît le traité De laudibus sanctissimae matris Annae de Johannes Trithemius qui joue un grand rôle dans la propagation de son culte[18]. Au XVIe siècle, les réformateurs s'indignent de « la prolifération des reliques et des légendes parasitaires » relatives à sainte Anne, si bien que le pape Pie V, en établissant le calendrier romain tridentin, supprime son office en 1568[19] mais elle reste populaire comme l'atteste le fait qu'Anne devient, comme Marie, un prénom masculin très fréquent au XVIe siècle[16].

Si, en terre réformée, son culte décline rapidement, dans le monde resté catholique, il poursuit une belle carrière après avoir failli succomber aux épurations qui accompagnèrent le concile de Trente. Grégoire XIII, sous la pression de la Contre-Réforme qui favorise le culte des saints rétablit sa fête officielle le 26 juillet (bulle du ) et Grégoire XV, dans son bref apostolique Honor laudis du 23 avril 1622, en fait une fête obligatoire et chômée[20]. Elle est célébrée sous le rite double majeur jusqu'à Léon XIII qui la rétrograde au rang de simple fête paroissiale de deuxième degré en 1879[21]. Le 26 juillet est la fête (IIIe classe) de « Sainte Anne mère de la Bienheureuse Vierge Marie » dans le calendrier romain général 1960 et devient, dans la réforme du calendrier romain général décrétée par Paul VI en 1969, la mémoire des saints Joachim et Anne[19].

Cette ambivalence du culte de sainte Anne au cours de l'histoire s'explique d'une part par des rivalités entre clergés (ce sont ses promoteurs monastiques bénédictins, chartreux, franciscains qui écrivaient les légendes à son sujet, organisaient son culte et surtout, en tiraient profit aux dépens des ressources du clergé paroissial), d'autre part par les nombreuses légendes autour de la sainte qui renforçaient la foi du peuple triomphant, s'opposant à l'incrédulité des doctes et à la réticence des autorités religieuses à autoriser un culte qui relevait du folklore populaire[22].

La tradition provençale

Intérieur de la chapelle royale Sainte-Anne dans la cathédrale d'Apt.
Statue monumentale recouverte d'or de sainte Anne sur le dôme de la cathédrale Sainte-Anne d'Apt.

La cathédrale Sainte-Anne d'Apt, placée durant tout le Moyen Âge sous le double patronage de Notre-Dame et Saint-Castor[23] - [24], est une ancienne cathédrale catholique romaine française, située dans la ville d'Apt[25]. C'est l'une des plus anciennes églises d'Occident à avoir mis en honneur le culte d'Anne, l'aïeule du Christ. Déjà, au cours du XIIe siècle sa fête y était célébrée le 26 juillet lors d'un office à neuf leçons.

Une partie de ses reliques que la tradition dit avoir été rapportée d'Orient, y est toujours vénérée. Et celles qui se trouvent en Bretagne, notamment à Sainte-Anne-d'Auray, en Italie ou au Canada proviennent d'Apt[15].

La reine de France, Anne d'Autriche, pour remercier sa sainte patronne de lui avoir permis d'être mère, vint à Apt le . Son pèlerinage accompli, elle fit don de reliquaires en or à l'évêque Modeste de Villeneuve-Arcs qui l'avait accueillie et l'incita à faire construire ce qui est aujourd'hui devenu la « Chapelle royale ». Les plans furent dressés par François de Royers de La Valfrenière, les travaux activés et la chapelle consacrée le [26].

Sainte patronne de la Bretagne

Le sanctuaire de Sainte-Anne-la-Palud, établi vers l'an 500, témoigne d'un culte ancien, mais local et sporadique. En breton, sainte Anne est parfois surnommée « mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire « grand-mère des Bretons » car plusieurs légendes de tradition orale la rattachent à la Bretagne. Il peut également exister un syncrétisme avec des divinités de religions antérieures au christianisme. Le culte s'étoffe au XVIIe siècle à partir des apparitions au paysan Yvon Nicolazic à Sainte-Anne-d'Auray, qui devient alors un lieu de dévotion et de pèlerinage majeur pour le culte de Sainte-Anne en Bretagne. Depuis le , elle est officiellement consacrée « Patrona Provinciae Britanniae » (patronne de la province de Bretagne) par le pape Pie X[27].

Hommages

En 2015, sainte Anne est le vingt-quatrième personnage le plus célébré au fronton des 67 000 établissements publics français : pas moins de 220 écoles, collèges et lycées lui ont donné son nom, derrière Joseph (880), Jules Ferry (642), Notre-Dame (546), Jacques Prévert (472), Jean Moulin (434)[28].

Représentation dans les arts

Musique

  • Marc-Antoine Charpentier a composé vers 1675 deux motets, pour Ste Anne pour 2 voix et basse continue, H.315 et Canticum Annae pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue H.325 vers 1680.

Peinture

Sainte Anne a été représentée par les peintres dans différents thèmes artistiques.

La sainte est fréquemment représentée enseignant la lecture à sa fille Marie avec un livre à la main, ouvert ou fermé. Le thème de l'éducation de la Vierge associe Anne à l'enfance de Marie.

La rencontre d'Anne et de Joachim à la Porte dorée a également été peinte par Giotto en 1304-1306. Chapelle des Scrovegni, Padoue.

Lorsqu'elle est représentée accompagnée de Marie et Jésus, on qualifie ce thème artistique de sainte Anne trinitaire. Elle est alors nommée Anna Selbdritt, littéralement Anne, elle-même, le troisième personnage. Par exemple, dans le tableau La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne de Léonard de Vinci, elle est dite trinitaire avec sa fille Marie et son petit-fils Jésus.

La lignée de sainte Anne de Gérard David (musée des Beaux-Arts de Lyon) qui relate, inspirée de la Légende dorée, sa triple descendance par ses trois époux successifs[29].

Sculpture

  • Marignane - Église Saint-Nicolas (Notre-Dame de Nazareth) : Retable en bois doré, originellement en polychrome, offert par Louise de Savoie, avec tous les personnages en ronde bosse du baiser de la Porte dorée à la lignée de sainte Anne et à l'adoration des rois mages.

Galerie d'images

Bibliographie

  • Guy Barruol, Provence romane 2, La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, coll. « La Nuit des Temps » (no 46), (ISBN 978-2-7369-0140-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  • Anne Brassié (préf. Jean-Marie Paupert), Sainte Anne : de Jérusalem à Auray, Le Rocher, (1re éd. 2002), 128 p. (ISBN 978-2-268-03969-5, BNF 38827586)
  • Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau, La Bible et les saints : guide iconographique, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art », , 357 p. (ISBN 978-2-08-012256-8)
  • Rosa Giorgi (trad. D. Férault), Les saints, Paris, F. Hazan, coll. « Guide des arts », (ISBN 978-2-85025-856-5)
  • Jean Wirth, Sainte Anne est une sorcière, Librairie Droz, (ISBN 2-600-00526-9)

Notes et références

Notes

  1. Akar est aussi appelé Isachar dans le Pseudo-Matthieu, Stollanus ou Stolan d'après Johannes Eck, Matthan ou Nathan dans les traditions byzantines
  2. Premier Livre de Samuel, chap. 1 et 2. Ainsi, les circonstances de sa maternité tardive sont un emprunt à l'histoire d'Anne, mère de Samuel (1 S 2,11).
  3. Salomé est le nom utilisé sur le tableau de Oberwesel du XVIe siècle.
  4. Sur cette mosaïque du Ve siècle, Jésus, assis sur un coussin comme un roi d'Orient, est entouré de Marie et d'une femme voilée en noir que les chercheurs interprètent comme sainte Anne ou un symbole de la synagogue.

Références

  1. Mohamad Ali Amir-Moezzi (directeur), Dictionnaire du Coran, Paris, Laffont, , « 'Imrân et sa famille », p. 417-418.
  2. Émile Boutin, La Bonne Vierge: culte et tradition, Siloë, , p. 131
  3. Jacques de Voragine, « La Nativité de la sainte Vierge Marie », dans Jacques de Voragine, La Légende dorée, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 504), , 1549 p. (ISBN 9782070114177, OCLC 474663687), p. 730 et 1372 (Notes).
  4. Simon Claude Mimouni, Dormition et assomption de Marie. Histoire des traditions anciennes, Éditions Beauchesne, , p. 478
  5. Jean Longère et Edouard Cothenet, Marie dans les récits apocryphes chrétiens, Mediaspaul Editions, , p. 207
  6. (en) New Catholic encyclopedia, Volume 1, Thomson/Gale, , p. 469
  7. (de) Beda Kleinschmidt, Die heilige Anna. Ihre Verehrung in Geschichte, Kunst und Volkstum, , p. 255-258
  8. (en) Diane Apostolos-Cappadona, Encyclopedia of Women in Religious Art, Bloomsbury Academic, , p. 245.
  9. Annie Cloulas-Brousseau, « Sainte Anne Trinitaire », sur ste.anne.trinitaire.online.fr (consulté le ).
  10. Joseph Danigo, « Le culte de sainte Anne, des origines à nos jours », Sanctuaires et pèlerinages, no 31, .
  11. Wirth 2003, p. 82.
  12. Giorgi 2003, p. 25.
  13. Wirth 2003, p. 83.
  14. Laure Jaulerry, Jean-Paul Labourdette et Véronique Hunsiger, Séjours spirituels en France, Petit Futé, , p. 56
  15. Guy Barruol 2000, p. 357.
  16. Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien, Presses universitaires de France, , p. 92
  17. Jean Barruol, p. 21.
  18. Roger Aubenas et Robert Ricard, L'Église et la Renaissance, Bloud & Gay, , p. 343
  19. Calendarium Romanum (Typis Polyglottis Vaticanis 1969), p. 98
  20. Jean Barruol, p. 7.
  21. Omer Englebert, La Fleur des saints, Albin Michel, , p. 242
  22. Wirth 2003, p. 11.
  23. Jouve 1859, p. 4
  24. Guy Barruol 2000, p. 348.
  25. Guy Barruol 2000, p. 349.
  26. Jouve 1859, p. 7.
  27. Anne Brassié 2015.
  28. Luc Bronner et Maxime Vaudano, « De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d'écoles, de collèges et de lycées en France », sur le Monde, (consulté en ).
  29. « Notice du tableau La Lignée de sainte Anne » [archive du ], sur Musée des beaux-arts de Lyon

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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