Sarlat-la-Canéda
Sarlat-la-Canéda, communément appelée Sarlat, est une commune du Sud-Ouest de la France. Sous-préfecture et bureau centralisateur de canton du département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine, elle compte 9 127 habitants en 2020 et est au centre d'une aire urbaine de 19 220 habitants. Ses habitants sont appelés les Sarladais(es).
Sarlat-la-Canéda | |||||
La vieille ville de Sarlat : la place de la Liberté et le clocher de la cathédrale Saint-Sacerdos. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Sarlat-la-Canéda (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Sarlat-Périgord noir (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Jacques de Peretti 2020 – 2026 |
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Code postal | 24200 | ||||
Code commune | 24520 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sarladais | ||||
Population municipale |
8 788 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 186 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
8 788 hab. (2020 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 34″ nord, 1° 12′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 319 m |
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Superficie | 47,13 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Sarlat-la-Canéda (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sarlat-la-Canéda (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.sarlat.fr | ||||
Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (du XIIIe au XVIe siècle). Son centre-ville, d'une grande homogénéité, est ainsi composé d'un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d'hôtels particuliers aux toits de lauze, dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l'hôtel du Barry, l'hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s'ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.
Possédant un ensemble urbain médiéval parmi les plus denses du monde, Sarlat a été la première ville à bénéficier de la loi Malraux, avec la création de son secteur sauvegardé en 1964. Cette petite cité périgordine, visitée par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, sert également ponctuellement de cadre à des films historiques.
Géographie
Sarlat-la-Canéda est la capitale du Périgord noir.
Communes limitrophes
Sarlat-la-Canéda est limitrophe de dix autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sarlat-la-Canéda est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de types alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 102 mètres et 319 mètres[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 47,13 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 48,55 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Grande Beune, la Cuze, le ruisseau de Pontou, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[14] - [Carte 1].
La Grande Beune, d'une longueur totale de 22,79 km, prend sa source dans la commune de Saint-Geniès et se jette dans la Vézère en rive gauche au sud du bourg des Eyzies[15]. Elle borde la commune au nord-ouest sur un kilomètre, face à Tamniès.
Affluent de rive droite de la Dordogne, la Cuze prend sa source au nord-ouest de la ville et traverse le territoire communal sur près de six kilomètres, dont une partie en souterrain, sous le centre-ville.
Le ruisseau de Pontou, autre affluent de rive droite de la Dordogne, marque la limite territoriale au sud-ouest sur 500 mètres face à Vézac.
- Réseaux hydrographique et routier de Sarlat-la-Canéda.
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Sarlat-la-Canéda.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[17]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
Au sud, les trois quarts du territoire communal dépendent du SAGE Dordogne amont. Au nord, la zone restante correspond au bassin versant des Beunes et est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[25]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 2 | 4,4 | 6,8 | 10,3 | 13,6 | 14,6 | 14,4 | 11,4 | 9,1 | 4,4 | 2 | 8 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,5 | 9,8 | 12,4 | 16,2 | 19,7 | 20,9 | 20,9 | 17,6 | 14,1 | 8,4 | 5,7 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 11 | 15,3 | 18 | 22 | 25,8 | 27,2 | 27,3 | 23,7 | 19,1 | 12,3 | 9,5 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,7 13.01.03 |
−13,7 09.02.12 |
−11,1 01.03.05 |
−2,9 07.04.08 |
0,6 06.05.02 |
5,3 13.06.1998 |
7,4 17.07.00 |
7,8 30.08.09 |
2,2 25.09.02 |
−4,1 25.10.03 |
−8,2 22.11.1998 |
−11,4 16.12.01 |
−13,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 05.01.1999 |
23,8 15.02.1998 |
26,2 20.03.05 |
31 30.04.05 |
33,1 29.05.01 |
39,5 22.06.03 |
38,6 13.07.03 |
41,4 05.08.03 |
36,5 03.09.05 |
31,1 01.10.11 |
23,7 02.11.11 |
18,9 07.12.00 |
41,4 2003 |
Précipitations (mm) | 71,9 | 58,8 | 69 | 87,8 | 79,7 | 57,2 | 63,2 | 63 | 65,8 | 71,7 | 91,6 | 74,8 | 854,5 |
Urbanisme
Typologie
Sarlat-la-Canéda est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarlat-la-Canéda, une unité urbaine monocommunale[29] de 8 869 habitants en 2017, constituant une ville isolée[30] - [31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32] - [33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,8 %), forêts (40 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), terres arables (0,1 %)[34].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Transports
- Sarlat est dotée d'un petit réseau de véhicules urbains nommé Sarlat bus.
- La ligne TER Nouvelle-Aquitaine Bordeaux-Sarlat (treize allers-retours quotidiens) entre la gare de Sarlat et la gare de Bordeaux-Saint-Jean.
- Liaison par car à partir de la gare SNCF de Souillac, sur la ligne Intercités Paris-Toulouse.Un Dietrich Noventis 420 (Renault Master) utilisé pour le Sarlat'Bus
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sarlat-la-Canéda est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Sarlat-la-Canéda est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38] - [39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[40]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 1,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [43].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1994, 1997, 1999, 2011 et 2021, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[35].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Sarlat e la Canedat[44].
L'étymologie du nom « Sarlat » pourrait provenir du préceltique serrulate (le mont allongé) ou du bas-latin serralatum (le mont large) ; quant à celle du suffixe « la-Canéda », elle est très incertaine et pourrait se rapprocher de la ville crétoise de La Canée en lien avec la présence d’un établissement religieux, la ville étant le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[45].
Histoire
Origine de Sarlat, une abbaye
L'origine de l'abbaye se perd dans les légendes. Jean Maubourguet a admis qu'elle a été créée dans la première moitié du IXe siècle par Pépin[46], roi d'Aquitaine de 817 à 832 puis de 834 à 838. Elle est contemporaine de l'abbaye de Paunat et de l'abbaye de Terrasson.
L'abbaye fait partie des six grandes abbayes du Périgord (avec Paunat, Belvès, Saint-Front de Périgueux, Brantôme et Terrasson). Elle est la seule à avoir été épargnée par les Vikings car située à l'écart de la Dordogne et de ses affluents.
D'après une charte de l'abbaye de Sarlat dont l'original a été perdu, en 886, Charles le Gros, empereur des Romains, roi de France, fait réparer l'église abbatiale édifiée en l'honneur du Sauveur du Monde, située dans le vicus de Sarlat, et la prend sous sa protection[47].
Le chartrier de l'abbaye contient aussi une charte de Bernard, comte de Périgord, donnant l'abbaye Saint-Sauveur de Sarlat à Odon, abbé de Cluny, et à Adacius, son co-abbé, pour qu'ils y rétablissent la discipline monastique[48]. La charte cite Ludovico imperante qui ne peut être que Louis IV d'Outremer, rappelé d'Angleterre pour régner en Francie occidentale en juillet 936. Odon de Cluny est mort en 942. On peut en déduire que cette charte a été rédigée entre 937 et 942. Adacius a été abbé du monastère de Sarlat[49], de celui de Tulle et de Saint-Sour de Genouilliac, et vivait encore en 947. Cette charte a été considérée comme un faux car l'abbaye n'a jamais dépendu de l'abbaye de Cluny. Les deux premiers actes connus datent de 954 et 1094.
Le pape Léon VII aurait donné un bref de privilège prononçant anathème contre toute personne qui oserait s'arroger la possession de l'abbaye sans avoir été légitimement élue par les moines.
La date du transfert des reliques de saint Sacerdos à Sarlat est inconnue, comme l'écrit Jean Tarde dans sa Chronique, en 1624. Pour certains, le transfert des reliques à Sarlat aurait été provoqué par les attaques des Vikings à partir de 848[50]. Pour d'autres, les reliques de saint Sacerdos situées à Calabrum ont été translatées au monastère de Sarlat peu avant qu'Hubert, avec l'aide du comte de Périgord Guillaume II Talleyrand ou Taillefer, fils de Bernard de Périgord[51], s'empare du monastère, vers 962. C'est au moment de cette translation que l'église de Sarlat s'est appelée église de Saint-Sauveur et de Saint-Sacerdos. Cette translation a dû se produire entre 945 et 962. La translation du corps de saint Pardoux dans l'église de Sarlat s'est effectuée après celle de saint Sacerdos. Le culte de saint Pardoux étant devenu à la mode, les moines ont décidé de placer ses reliques dans l'église Saint-Jean située hors les murs du monastère. Cette translation montre qu'il existait alors près du monastère une agglomération suffisamment nombreuse pour justifier la construction d'une église. Dans les premières années du XIe siècle, les reliques de saint Pardoux sont enlevées de l'église par un moine de Sarlat pour être données à un seigneur du Limousin, Gui de Lastours, et déposées dans l'église d'Arnac[52].
D'après Jean Maubourguet, le culte de saint Sacerdos a pris la place de celui du Salvator en 1122. Il suppose que la charte liant l'abbaye à Odon de Cluny et le culte de saint Sacerdos avait pour but d'éviter l'annexion de l'abbaye par Saint-Martial de Limoges et de lui conserver son indépendance.
Saint Bernard est passé à Sarlat en 1147 ; il y aurait accompli le miracle des pains.
L'abbaye a su demeurer indépendante et s'est placée en 1153 sous la protection directe du Saint-Siège à Rome. Les possessions de l'abbaye sont confirmées en 1153 et 1170 par les papes Eugène III et Alexandre III. Elle est reconstruite à l'époque romane entre 1125 et 1160. De l'abbaye romane, il subsiste le clocher-porche, la chapelle Saint-Benoît et la façade de la salle capitulaire dans la cour du cloître, et la lanterne des morts.
L'abbaye de Sarlat a atteint son apogée à la fin du XIIe siècle.
Cité de Sarlat
Sarlat est une cité médiévale qui s'est développée autour de l'abbaye bénédictine d'origine carolingienne. Seigneurie monastique, elle atteint son apogée au XIIe siècle.
Dès 1204, les bourgeois de Sarlat s'opposent aux moines de l'abbaye. En 1223, l'administration civile de Sarlat par un consulat est créée. Au cours du XIIIe siècle, la ville s'agrandit et atteint environ 5 000 habitants. En 1263, les bourgeois de Sarlat s'allient avec les consuls de Figeac, Périgueux et de Brive pour obtenir des privilèges royaux.
Une épidémie de peste noire, en 1279-1280, fait en six mois 2 500 morts. Ils sont d'abord enterrés loin de la ville, à Roc-Laumier, puis plus près, au champ de Saint-Nicolas. Il existait dans la ville le cimetière Sainte-Marie qui s'étendait depuis l'église Sainte-Marie jusqu'à l'enceinte de la Bouquerie. Il semble désaffecté au moment de la construction de la nouvelle église Sainte-Marie, en 1365. Il est remplacé au XVe siècle par le cimetière se trouvant dans l'enclos des moines, derrière la cathédrale. Ce cimetière est abandonné en 1819 car il se trouve au-dessus de la nappe qui alimentait la fontaine des Chanoines[53].
En 1298 est conclu entre les bourgeois de Sarlat et l'abbé le Livre de la paix par lequel l'abbé, seigneur de la ville, reconnaît aux bourgeois le droit de consulat, le droit de sceau et une maison commune pour se réunir. Les consuls peuvent alors administrer la ville et assurer sa défense. Le Livre de la paix est ratifié par Philippe IV en 1299. Il y a quatre consuls, représentant chacun un quartier de la ville, Lendrevie, la Bouquerie, la Mallougane et la Rigoudie. Ils sont assistés par vingt-quatre conseillers ou jurats. La ville s'enferme dans des remparts à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.
En 1318, l'abbaye est le siège du nouvel évêché créé par le pape Jean XXII. L'église abbatiale devient la cathédrale du diocèse de Sarlat. Les évêques, remplaçant les abbés, commencent sa transformation architecturale, qui sera achevée seulement à la fin du XVIIe siècle.
À partir du XIVe siècle, évêques et consuls se partagent le pouvoir jusqu'à la Révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joue un rôle prééminent lors de la guerre de Cent Ans. Réserve d'hommes d'armes, de munitions et de vivres, la ville fortifiée est également défendue par les châteaux situés aux alentours, tels que Beynac et Castelnaud, et peut porter secours à d'autres villes assiégées par les Anglais : Belvès, Domme, Montignac. Elle devient cependant anglaise par le traité de Brétigny en 1360. Elle se rallie au roi de France dix ans plus tard, lorsque le connétable Bertrand du Guesclin repousse les Anglais. La ville, tout en jouant le même rôle que précédemment, doit se rendre deux fois et souffre des exactions du capitaine de Vivans et du vicomte de Turenne.
Fronde
Les troubles qui agitèrent la France, pendant la minorité de Louis XIV, eurent, en Périgord, des répercussions importantes.
Si la Fronde parlementaire et la vieille Fronde n'y eurent qu‘un faible écho, il n'en fut pas de même pendant la dernière période, la Fronde des Princes. La province se partagea en deux camps : l’un, le plus nombreux, s’attacha aux drapeaux de Condé, l'autre resta fidèle au Roi. Périgueux et Bergerac suivirent jusqu'à la fin la fortune de Condé ; Sarlat par contre, s’en sépara et soutint la cause de l'autorité légitime.
Les événements saillants de la Fronde à Sarlat sont le siège de la ville le , sa prise par le comte de Marchin le , l'occupation par les Frondeurs, alors qu'Antoine Gabriel de Costes de la Calprenède (1605-1689) est Premier Consul de la ville[54] sous les ordres de François de Chavagnac, et sa reprise par les bourgeois, assistés d‘un détachement des troupes royales le suivant[55].
Après la Révolution
En 1793, la commune de Temniac est rattachée à Sarlat. En 1807, Lacipière, maire de Sarlat de 1800 à 1812, prend un arrêté défendant d'étendre le linge et de fumer la pipe sur les promenades publiques[56].
Sarlat est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[57].
La qualité architecturale de ses monuments et de ses immeubles atteste son dynamisme et sa capacité à se maintenir dans les grands courants économiques. La disparition du diocèse (rattaché à celui de Périgueux) à la Révolution lui retire sa prééminence. Devenue chef-lieu de district puis sous-préfecture, elle s'endort, pendant près de cent-cinquante ans, pour se revivifier seulement depuis le milieu des années 1960, avec la création du secteur sauvegardé en 1964.
Il est permis de penser qu'en France de nombreuses villes ont possédé d'aussi curieuses et pittoresques ruelles, d'aussi beaux monuments, mais le modernisme a détruit progressivement ces trésors du passé. Sarlat a été miraculeusement sauvée grâce à la loi promulguée le , dite loi Malraux. Cette loi sur la restauration des secteurs sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat en 1964. Le centre de la petite cité médiévale avec ses soixante-cinq monuments et immeubles protégés servit d'opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration[58].
Le , les communes de Sarlat et de La Canéda fusionnent sous le nom de « Sarlat-la-Canéda »[59].
Depuis quelques années, le Sarladais — comme plus généralement le Périgord — devient une région très prisée des Anglais.
En 2005, le collège Saint-Joseph de Sarlat est utilisé pour tourner la seconde saison de l'émission du Pensionnat.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Sarlat est le chef-lieu du canton de Sarlat qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste attachée au même canton dont elle devient le bureau centralisateur aux élections départementales de mars 2015[60].
Intercommunalité
Fin 1999, Sarlat-la-Canéda intègre dès sa création la communauté de communes du Sarladais, dont elle est le siège. En 2011, l'intercommunalité fusionne avec la communauté de communes du Périgord noir qui conserve temporairement ce nom avant de devenir la communauté de communes Sarlat-Périgord noir en mai 2011, dont Sarlat-la-Canéda est le siège.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[61] - [62].
Liste des maires
La mairie. Le palais de justice. Le square du 8-Mai-1945.
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Sarlat-la-Canéda relève[70] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Jusqu'en 1965, les communes de La Canéda et de Sarlat étaient indépendantes.
Démographie de Sarlat, puis de Sarlat-la-Canéda
En 1965, La Canéda fusionne avec Sarlat, formant la nouvelle commune de Sarlat-la-Canéda.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].
En 2020, la commune comptait 8 788 habitants[Note 9], en diminution de 3,71 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Agglomération et aire urbaine
En 2010, l'unité urbaine de Sarlat-la-Canéda (l'agglomération) se limite à cette seule commune[74]. Avec 8 869 habitants en 2017[75], c'est la quatrième agglomération de Dordogne après celles de Périgueux, Bergerac et Montpon-Ménestérol.
L'aire urbaine, étendue à seize autres communes[76], regroupe 19 220 habitants en 2017[77]. C'est la troisième plus importante de Dordogne après celles de Périgueux et de Bergerac.
Enseignement
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Pré-de-Cordy est considéré comme « sélectif » en 2021 aussi bien au bac général et technologique avec une réussite de 98 % qu'au bac professionnel avec 94 %[78].
Le lycée privé Saint-Joseph est lui aussi considéré comme « sélectif » en 2021 avec 100 % de réussite au bac professionnel[78].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la truffe & académie culinaire du foie gras et de la truffe. Tous les ans, à la mi-janvier, tout au long d'un week-end, sont proposées de nombreuses animations autour de ce champignon emblématique[80], à l'initiative du groupement des producteurs de truffes du Périgord noir et de la ville de Sarlat.
- Depuis 2009, Fest'Oie (la fête de l'oie) début mars, dont c'est la 13e édition en 2022[81].
- Fin mars ou début avril, Salon du livre ancien, depuis 2002[82] (21e édition en 2023[83]) et Salon du livre jeunesse (17e édition en 2023 sur cinq jours)[84].
- Les journées du terroir, tous les ans, les jeudi et vendredi de l'Ascension, sont l'occasion de découvrir ou de redécouvrir les produits du Périgord noir.
- La Ringueta, fête des jeux traditionnels d’antan (tir à la corde, mât de cocagne, etc.), a lieu le dimanche de Pentecôte, les années paires uniquement (19e édition en 2022)[85].
- En été, le Festival des jeux du théâtre propose chaque jour, pendant trois semaines, une pièce de théâtre différente (68e édition en juillet et août 2019)[86] - [87].
- Tous les deux ans en été se déroule la Rétrospective automobile avec défilé de véhicules anciens (14e édition en 2017)[88].
- Les journées du goût et de la gastronomie. Chaque année, la ville de Sarlat se joint au rendez-vous national de la gastronomie et propose, au mois de septembre, de mettre le terroir à l'honneur en organisant une manifestation autour de l'agneau pastoral du Sarladais et de la pomme de terre sarladaise.
- En octobre, Grande brocante d'automne (30e édition en 2022)[89].
- Le festival du film, en novembre, est l'un des festivals majeurs du paysage cinématographique français. Il est reconnu d'intérêt national et soutenu par toutes les institutions, locales, départementales, régionales et nationales.
- L'exposition culturelle « Les Hivernales » se tient fin décembre de chaque année sur une dizaine de jours (21e édition en 2021 avec une cinquantaine d'artistes[90]).
- Le marché de Noël colore et anime la ville pendant trois semaines. Un village de Noël ouvre ses portes au public en décembre, composé de plus de quarante chalets, organisés autour d'une patinoire.
- En 2021, la manifestation agricole urbaine Péri'Meuh ne s'est pas tenue à Périgueux, au grand désappointement de représentants du monde agricole ; la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA), ayant déposé le titre « Péri'Meuh », a pris contact avec l'équipe municipale de Sarlat-la-Canéda[91] qui organise cette manifestation en [92].
Sarlat et le cinéma
Source[93] :
Outre la présence d'un festival du film annuel, le patrimoine architectural du centre de Sarlat et de ses environs font de cette ville une des plus filmées de France. Elle est un lieu très prisé lorsqu'une reconstitution historique est nécessaire. Plus de 80 tournages se sont succédé dans la ville depuis 1945.
Parmi les films tournés à Sarlat, on note :
Sports
Clubs de sports :
- Athlétisme : Périgord noir athlétisme Sarlat (PNA Sarlat).
- Basket-ball : Périgord noir Sarlat basket (PNSB).
- Boxe : Sarlat Boxing Club (SBC).
- Escalade : club de l'amicale laïque (FFME).
- Football : le Football-club Sarlat-Marcillac[94] est engagé en Régional 2 pour la saison 2022-2023[95].
- Handball : Sarlat handball Périgord noir.
- Natation : Union Sarlat Natation 24.
- Rugby à XV : le Club athlétique sarladais Périgord noir est engagé en championnat de France de Fédérale 2 pour la saison 2021-2022. À l'issue de celle-ci, bien que ses résultats lui permettent d'accéder à la Fédérale 1 pour la saison suivante, le club refuse cette montée[96].
- Tir à la carabine : Sarlat tir Périgord noir (STPN).
Économie
- Tourisme :
- – l'architecture de Sarlat en fait le site touristique le plus fréquenté de Dordogne et le quatorzième en France, avec quelque 1 500 000 visiteurs chaque année ;
- – le festival des jeux du théâtre de Sarlat, créé en 1951 par Jacques Boissarie, attire beaucoup de voyageurs[97] ;
- – un festival du film s'y tient tous les ans au mois de novembre, depuis 1991.
- Agriculture et élevage :
- – le tabac, exploité depuis 1857 en Dordogne ;
- – le foie gras. Quelques grands fabricants ou importateurs et beaucoup de petits producteurs artisanaux gavent des oies et des canards pour l'élaboration du foie gras et d'autres produits (confits, pâté, etc.) ;
- – la truffe, un produit très rare, est aussi le produit phare du Périgord noir. Les marchés aux truffes de Sarlat-la-Canéda sont ouverts de mi-novembre à fin février. Le marché de gros aux truffes du mercredi après-midi à partir de 14h30 est réservé aux trufficulteurs et aux professionnels (négociants, entreprises de l’agroalimentaire, restaurateurs, etc.) ; il est par ailleurs référencé par la Société nationale des marchés. Le marché contrôlé, réservé aux particuliers, est organisé par le Groupement des trufficulteurs du Périgord noir qui propose à la vente, tous les samedis matin, truffes fraîches, brossées, lavées et ressuyées. Chaque année, à la mi-janvier, est également organisée la Fête de la truffe et académie culinaire du foie gras et de la truffe, avec des démonstrations de cavage deux fois par jour. L’Académie propose également des démonstrations de cuisine autour du foie gras et de la truffe, par de grands chefs étoilés.
Monnaie locale
Une monnaie locale, l'Aqui[98], a été lancée en avril 2018[99].
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Sarlat-la-Canéda ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
Emploi des habitants
En 2018[100], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 3 726 personnes, soit 42,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (671) a fortement diminué par rapport à 2013 (785) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,0 %.
Emploi dans la commune
En 2018, la commune offre 6 448 emplois pour une population de 8 793 habitants[101]. Le secteur tertiaire prédomine avec 43,5 % des emplois mais le secteur comprenant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale est également très présent avec 34,3 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 85 | 765 | 583 | 2 804 | 2 211 | |
Pourcentage | 1,3 % | 11,9 % | 9,0 % | 43,5 % | 34,3 % | |
Source des données[101]. |
Établissements
Fin 2018, la commune compte 734 établissements actifs employeurs[102], dont 552 au niveau des commerces, transports ou services, 83 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 48 dans la construction, 47 dans l'industrie, et 4 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[103].
Entreprises
Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Coloplast manufacturing France SAS » (fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire) située à Sarlat-la-Canéda se classe 9e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 49 370 k€[104].
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Sarlat-la-Canéda :
- dans l'industrie, Coloplast manufacturing France SAS se classe 3e[105] ;
- dans le commerce, Grand garage de la Dordogne (commerce de voitures et de véhicules automobiles légers), 33e avec 19 499 k€[106] ;
- dans le BTP, quatre entreprises[107],
- TPL systèmes (travaux d'installation électrique) classée 3e avec 18 086 k€ ;
- Société sarladaise de construction Vaunac (travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment), 18e avec 5 065 k€ ;
- Périgord travaux publics – Egire (construction de réseaux électriques et de télécommunications) 24e avec 4 250 k€ ;
- Établissements Brel (travaux de revêtement des sols et des murs), 38e avec 3 039 k€ ;
- dans les services, quatre entreprises[108],
- Biocentre laboratoires d'analyses (laboratoire d'analyses médicales) 16e avec 6 231 k€ ;
- Expert conseil entreprise (activités comptables), 19e avec 5 732 k€ ;
- TPL Boutiques (hôtels et hébergement similaire), 33e avec 3 867 k€ ;
- Fulgator (recherche-développement en biotechnologie), 34e avec 3 854 k€ ;
- dans l'agroalimentaire, six entreprises[109],
- Toques et distillerie du Périgord (production de boissons alcooliques distillées), 22e avec 5 182 k€ ;
- Société coopérative agricole Sarlat Périgord foie gras (transformation et conservation de la viande de volaille), 29e avec 2 736 k€ ;
- SAS Yvette et Michel de Carsac (préparation industrielle de produits à base de viande), 37e avec 2 028 k€ ;
- La Table périgourdine (préparation industrielle de produits à base de viande), 42e avec 1 658 k€ ;
- Lou Cocal (fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation), 46e avec 1 291 k€ ;
- Delpeyrat Périgord (préparation industrielle de produits à base de viande), 50e avec 1 086 k€.
Tous secteurs confondus, cinq entreprises de Sarlat-la-Canéda figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[110],
- Coloplast manufacturing France SAS, 9e avec 14 857 k€ ;
- Gautier-Sarlat (commerce de gros interentreprises de fruits et légumes), 20e avec 3 273 k€ ;
- Toques et distillerie du Périgord, 34e avec 1 391 k€ ;
- TPL systèmes, 37e avec 1 102 k€ ;
- Agronégoce (commerce de gros interentreprises de produits à base de viande), 49e avec 767 k€.
L'entreprise Suturex, implantée sur la ZAE Sarlat-Carsac et dépendant du groupe allemand B. Braun, emploie 170 personnes ; elle est une des principales entreprises mondiales dans le domaine des aiguilles chirurgicales, avec une production annuelle de cent millions d'aiguilles[111].
Sarlat-la-Canéda possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne.
Culture locale et patrimoine
Associations
- Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, association fondée en 1973 ayant pour but d'assurer la recherche et la sauvegarde des vestiges du passé dans toute l'étendue de l'arrondissement de Sarlat[112].
Lieux et monuments
La ville est classée ville d'art et d'histoire. Elle est réputée pour avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde. Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Détours de France[113].
Patrimoine civil
- Le château de Loubejac, ancienne propriété de Justin de Selves, homme politique, qui en a fait le siège de la fondation de Selves, Institut médico-éducatif (IME).
- L'hôtel de Gisson (ou hôtel de Chassaing), place des Oies, XVIe siècle, classé monument historique depuis 1969[114], ouvert au public depuis 2011 en tant que musée et sous le nom de manoir de Gisson[115] sur le thème : « Entrez dans la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle ».
- De nombreux hôtels particuliers, parmi lesquels :
- Maison de La Boétie, XVIe siècle.
- Hôtel de Génis
- Hôtel d'Anglars
- Hôtel de Vienne
- Hôtel de Saint-Clar
- Hôtel Plamon
- La tour du Bourreau et les restes partiels des anciens remparts.
- Hôtel de ville
- Maison du Présidial
- Lavoir au Roc Bayard.
- Lavoir rue Fontaine de l'Amour.
- La fontaine Sainte-Marie, dans la rue des Consuls, face à l’hôtel Plamon (le fond de la grotte est orné d’une statue de la Vierge Marie[116]).
- L'espace artistique Gorodka.
- Le château de Campagnac, XIVe siècle XVIe siècle.
- Les trois oies coulées dans du bronze, symbole de la gastronomie du Périgord trônent en plein centre de la cité médiévale de Sarlat. La statue a été offerte par l'entreprise Rougié (foies gras) à la ville.
- Dans les rues de Sarlat.
- La vieille ville de Sarlat.
- La place de France.
- Le manoir de Gisson.
- La place du Marché-aux-Oies.
- La fontaine Sainte-Marie, la nuit.
- Le kiosque du jardin public du Plantier.
Patrimoine religieux
- La cathédrale Saint-Sacerdos (XIIe siècle au XIVe siècle), édifiée au milieu du premier cimetière de Sarlat.
- L'église Sainte-Marie désaffectée en 1794, reconvertie en marché couvert par l'architecte Jean Nouvel. Depuis 2012, le clocher abrite également un ascenseur panoramique offrant une vue sur toute la ville. Ouvert d'avril à décembre (et ouvertures exceptionnelles l'hiver).
- L'église du monastère des Récollets (XVIIe siècle) devenue la chapelle des Pénitents blancs (XIXe siècle). Le portail de l'église est le seul ornement qui subsiste de l'église. Depuis 1970, elle abrite un musée d'art sacré.
- La chapelle Saint-Benoît ou chapelle des Pénitents bleus.
- La chapelle Saint-Joseph dans le collège Saint-Joseph.
- L'ancien évêché qui abrite l'office de tourisme et des salles d'expositions.
- Le jardin des Enfeus (XIVe siècle au XVIe siècle).
- La lanterne des morts[117] ou tour Saint-Bernard (XIIe siècle) de près de dix mètres de haut, assez rare en France. Elle a servi occasionnellement de chapelle funéraire. Elle fut érigée en commémoration du passage de saint Bernard, lors de son retour de croisade, à Sarlat en 1147.
- Le couvent Sainte-Claire.
- Le couvent Notre-Dame.
- Le château épiscopal de Temniac (ruines), XVe siècle, visitable.
- L'église Notre-Dame de la Nativité de Temniac.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de La Canéda.
- La cathédrale Saint-Sacerdos.
- La cathédrale Saint-Sacerdos.
- L'intérieur de la cathédrale.
- Le clocher de l'ancienne église Sainte-Marie.
- Les portes monumentales de l'ancienne église Sainte-Marie vues par Jean Nouvel.
- Le portail de l'église des Récollets.
- La lanterne des morts.
- Le cimetière de Sarlat.
Ils y sont nés / y ont grandi
- Étienne de La Boétie (1530-1563), écrivain, né à Sarlat.
- Jean de Viene ou Jean de Vienne (1557-1608), contrôleur général des finances (1599-1608), né à Sarlat, propriétaire de l'hôtel de Vienne.
- Étienne Cambort-Borie, (1737-1804), homme politique français né à Sarlat.
- Jean-Baptiste Sirey (1762-1845), jurisconsulte, né à Sarlat.
- Henri Jacques Jean Boyer (1767-1828), général de brigade, né à Sarlat.
- François Fournier-Sarlovèze (1773-1827), général de division, né à Sarlat.
- Pierre Sanfourche-Laporte, (1774-1856), juriste français, né et mort à Sarlat.
- Henry Sanfourche, (1775-1841), colonel d'Empire français, né et mort à Sarlat.
- Abbé Audierne (1798-1891), abbé et historien du Périgord, né à Sarlat.
- Guillaume de Maleville (1805-1889), avocat et homme politique, né à Sarlat.
- Gabriel Tarde (1843-1904), sociologue, auteur de fictions et philosophe, né à Sarlat.
- Gaston Marmier (1846-1905), militaire français, conseiller général de la Dordogne et historien.
- Firmin Degot (1861-1928) général français, né à Sarlat.
- Jean-Joseph Escande (1872-1959), historien, auteur d’ouvrages sur l’histoire du Périgord[118], chevalier de la Légion d'honneur[119] ; il est né, a vécu et est décédé à Sarlat.
- Paul Boudy (1874-1957), ingénieur des eaux et forêts, créateur de l'administration des eaux et forêts au Maroc ; il est né et décédé à Sarlat.
- René-Clément Juge (1877-1958), vice-amiral, né à Sarlat.
- Alfred de Tarde (1880-1925), né à Sarlat, écrivain, économiste et journaliste, fils du sociologue Gabriel Tarde.
- Maurice Rouel (1910-1987), homme politique, né à Sarlat.
- Henri Arlet (1922-1944), résistant, né à Sarlat.
- Alain Carrier (1924-2020), affichiste et illustrateur, né à Sarlat.
- Pierre Janot (1925-1994), homme politique, né à Sarlat.
- Claude Beylie (1932-2001), critique et historien du cinéma, né à Sarlat.
- Régis Durand (1941-) critique d'art, écrivain, commissaire d'expositions photographiques, né à Sarlat.
- Jean Nouvel (1945-), architecte, passe sa jeunesse à Sarlat.
- Jean-Pierre Bouchard (1955-), né à Sarlat, psychologue, criminologue, acteur et « expert » télévisuel.
- Éric Alégret (1965-), joueur français de rugby à XV, né à Sarlat.
- Laurent Travers (1968-), né à Sarlat, joueur de rugby à XV.
- Fernando Costa (1970-), artiste, né à Sarlat.
- Elisa Shua Dusapin (1992-), écrivaine née à Sarlat.
- Ismaël Margain (1992-) pianiste classique français, né à Sarlat.
Autres
- Hugues de Rouffignac, mort en 1460 à Sarlat, prélat français et évêque de Limoges et de Rieux au XVe siècle.
- Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon (vers 1577-1639), ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1602 à 1639, mort à Sarlat.
- François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1607-1688), ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1658 à 1688, mort à Sarlat.
- Guillaume-Antoine Delfaud, (1733-1792), religieux jésuite français, professeur au séminaire de Sarlat.
- Jean Deltheil (1795-1871), homme politique, décédé à Sarlat.
- Jean-Émile Roger, (1831-1907), homme politique, étudia le droit et s'inscrivit au barreau de Sarlat.
- Pierre Sarrazin (1854-1931), est un médecin et homme politique, maire de Sarlat de 1889 à 1924, député de la première circonscription de Sarlat de 1896 à 1919, décédé à Sarlat.
- Lucien Lacaze (1860-1955), amiral et homme politique. Il rentre en France métropolitaine pour poursuivre ses études chez les jésuites de Sarlat.
- Denis Peyrony (1869-1954), préhistorien, décédé à Sarlat.
- Lucien de Maleville (1881-1964), peintre impressionniste périgourdin.
- Édouard Kauffmann (1895-1944), résistant, membre du réseau Alliance. Chef du secteur de la Dordogne qu’il constitua, installant son PC à Sarlat avec le pseudonyme « Criquet ».
- Victor Nessmann (1900-1944), installé à Sarlat en 1940 où il officie comme médecin, il dirige l'Armée secrète dans le Sarladais.
- André Malraux (1901-1976). Une place et une galerie de peintures portent le nom de l'ancien ministre de la Culture. Cela s'explique par le fait qu'il est considéré par beaucoup de Sarladais comme le sauveur du quartier historique de la ville. En visite à Sarlat, il s'aperçoit que la ville est en danger de ruines dans certains quartiers et que certains monuments étaient en train d'être détruits. La loi relative aux secteurs sauvegardés a été créée pour protéger du délabrement les centres historiques.
- Max Favalelli (1905-1989), journaliste français, verbicruciste, et animateur de jeux télévisés, mort à Sarlat-la-Canéda.
- Henri Debidour, dit Monrad, médecin et député (1907-1990).
- Jacques Abtey, (1908-1998), résistant, est décédé dans la commune.
- François Ceyrac (1912-2010), chef d'entreprise, administrateur de sociétés et syndicaliste, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
- Pierre Ceyrac (1914-2012), jésuite français missionnaire en Inde du Sud, écrivain, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
- Hubert Faure (1914-2021), militaire français membre des commandos Kieffer, ancien élève du lycée Saint-Joseph de Sarlat.
- Xavier de Chérade de Montbron (1916-1955), usuellement appelé Xavier de Montbron, pilote de chasse, obtient son bac en 1938 à Sarlat.
- Jean-Pierre Bouyssonnie (1920-), industriel, président du groupe Thomson jusqu'en 1982.
- Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (1923-2003), historien, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
- Édouard Valéry (1924-2010), résistant de la Résistance intérieure française, mort à Sarlat-la-Canéda.
- Jean-Jacques de Peretti (1946-), homme politique, maire de Sarlat-la-Canéda depuis 1989, ex ministre de l'Outre-mer (1995 – 1997).
- Noël Mamère (1948-), ancien journaliste et homme politique, obtient son bac en 1968 à Sarlat.
Héraldique, logotype et devise
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Les armes de Sarlat-la-Canéda se blasonnent ainsi : « De gueules à une salamandre couronnée d'or dans sa patience du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. » |
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- Le blason de Sarlat dans la rue Salamandre.
- Logotype de la mairie de Sarlat-la-Canéda.
Voir aussi
Bibliographie
Par ordre chronologique de publication :
- Chroniques de Jean Tarde (lire en ligne)
- Gaston Marmier, « Le chartrier du monastère de Sarlat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. XI, 1884, p. 450-481 (lire en ligne)
- Vicomte Gaston de Gérard, « La peste à Sarlat (1629-1634) », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome 27 p. 281-294, p. 368-380
- Vicomte Gaston de Gérard, « La Fronde à Sarlat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome 37, p. 58-82, 138-157, 209-231, 277-298, 457-510(lire en ligne)
- Jean-Joseph Escande, Histoire de Sarlat, imprimerie Lafaysse, Sarlat, 1903, p. 558
- Jean-Joseph Escande, « Sarlat sous la réaction thermidorienne et le Directoire. - Complots anarchistes et royalistes », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, tome 37, p. 240-253 (lire en ligne)
- Géraud Lavergne, « Troubles à Sarlat sous le Directoire (1797) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 89, no 1, , p. 31-33 (lire en ligne)
- Jean Maubourguet, Le Périgord méridional des origines à 1370. Étude d'histoire politique et religieuse, imprimerie Coueslant, Cahors, 1926, 434 p.
- Jean Maubourguet, Sarlat et le Périgord méridional, t. II, 1370-1453. Histoire politique et religieuse, éditions Le Livre Libre, Paris, 1930, 160 p.
- François Bart, « Sarlat », dans Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest européen, 1974, tome 45, fascicule 2, p. 165-181 (lire en ligne)
- Anne-Marie Cocula, « Trois siècles de carnaval à Sarlat », dans Annales du Midi, 1981, tome 93, no 151, p. 5-16 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Capdeville, Jean-Philippe Rigaud, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Sarlat-la-Canéda, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1987 (lire en ligne)
- Christian Corvisier, « Sarlat : Secteur sauvegardé », in Congrès archéologique de France, 1998, p. 380-383, (lire en ligne).
- Hippolyte Brugière (préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, avant-propos de Claude Lacombe), Le canton de Sarlat à la fin du XIXe siècle d'après le manuscrit L'ancien et le nouveau Périgord, Art et Histoire du Périgord Noir, Hors-série no 5, Société d'art et d'histoire de Sarlat et du Périgord Noir, Sarlat-la-Canéda, 2012, p. 135-218, (ISBN 978-2-9520117-4-7)
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Liste des abbés de Sarlat
- Liste des évêques de Sarlat
- Liste des monuments historiques de Sarlat-la-Canéda
- Festival du film de Sarlat
- Sentier de grande randonnée GR 6
- Festival des jeux du Théatre
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11] - [12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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