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Lalinde

Lalinde est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Lalinde, puis depuis 2015, son bureau centralisateur.

Lalinde
Lalinde
Vue générale de Lalinde.
Blason de Lalinde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
(siĂšge)
Maire
Mandat
Esther Fargues
2021-2026
Code postal 24150
Code commune 24223
DĂ©mographie
Gentilé Lindois
Population
municipale
2 827 hab. (2020 en diminution de 2,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 102 hab./km2
Population
agglomération
4 875 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 50â€Č 13″ nord, 0° 44â€Č 17″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 194 m
Superficie 27,70 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lalinde (ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lalinde
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Lalinde
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Lalinde
Liens
Site web site officiel de la mairie

    GĂ©ographie

    Généralités

    Au sud du dĂ©partement de la Dordogne, en PĂ©rigord pourpre, la commune de Lalinde est entiĂšrement situĂ©e en rive droite de la Dordogne. À une distance maximale de 300 mĂštres, le canal de Lalinde longe la Dordogne[1].

    La ville, ancienne bastide, se situe à treize kilomÚtres à l'ouest du Buisson-de-Cadouin et vingt kilomÚtres à l'est de Bergerac (distances orthodromiques). Enserrée entre la Dordogne et le canal de Lalinde, elle est traversée par la route départementale D703[2].

    La commune est également desservie par les routes départementales D8, D8E1, D8E2 et D31[1], ainsi que par la ligne SNCF Libourne-CazoulÚs par autorail Espérance en gare de Lalinde.

    Le chemin de grande randonnée GR 6 longe le canal de Lalinde depuis le barrage de Mauzac jusqu'au bassin de chargement du canal et traverse la bastide pour emprunter le pont de Lalinde[1].

    Communes limitrophes

    Carte de Lalinde et des communes avoisinantes.

    Lalinde est limitrophe de six autres communes. Son territoire est Ă©loignĂ© d'environ 300 mĂštres de celui de Varennes au sud-ouest et d'environ 550 mĂštres de celui de Cause-de-ClĂ©rans au nord-ouest.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lalinde est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone Ă  wackstone crayo-marneux gris blanchĂątres Ă  subalvĂ©olines Ă  silex gris ou noirs. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 807 - Le Bugue » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[4] - [5] et leurs notices associĂ©es[6] - [7].

    Carte géologique de Lalinde.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 25 m[8] au sud-ouest, lĂ  oĂč la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Capraise-de-Lalinde et Couze-et-Saint-Front, et 194 m[8] Ă  l'extrĂȘme nord, sur la RD 8, en limite de la commune de Pressignac-Vicq[1] - [9].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [10]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[11]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 27,70 km2[8] - [13] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 27,69 km2[5].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainĂ©e par la Dordogne, le canal de Lalinde, et par un petit cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 18 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaĂźne des monts Dore, traverse six dĂ©partements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne Ă  Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18] - [19]. Elle borde la commune au sud sur sept kilomĂštres et demi, face Ă  Pontours et Couze-et-Saint-Front.

    Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de 15,51 km, est alimentĂ© en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac[20], face Ă  la commune de CalĂšs, et rejoint la Dordogne Ă  Mouleydier, juste en aval du barrage de TuiliĂšres, face Ă  Saint-Agne[21] - [22]. Il traverse la commune sur sept kilomĂštres et demi, longeant la Dordogne d'est en ouest.

    • La Dordogne Ă  Pontours, avec vue sur la commune de Lalinde en face.
      La Dordogne Ă  Pontours, avec vue sur la commune de Lalinde en face.
    • La Dordogne vue vers l'amont depuis le pont de Lalinde : Lalinde Ă  gauche et Couze-et-Saint-Front Ă  droite.
      La Dordogne vue vers l'amont depuis le pont de Lalinde : Lalinde Ă  gauche et Couze-et-Saint-Front Ă  droite.
    • Le bassin de Port-de-Couze sur le canal de Lalinde.
      Le bassin de Port-de-Couze sur le canal de Lalinde.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Lalinde.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[23]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [24].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[25]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[25]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 844 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[29] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[30] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[31] et qui se trouve Ă  20 km Ă  vol d'oiseau[32] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Milieux naturels et biodiversité

    Notamment liées à la présence de la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.

    Natura 2000

    Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Lalinde :

    ZNIEFF

    Les Ăźlots en amont de Lalinde.

    Lalinde fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[41] - [42], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[43].

    La commune présente également trois ZNIEFF de type I :

    Protection du biotope

    Comme l'ensemble des communes du dĂ©partement de la Dordogne baignĂ©es par la Dordogne, Lalinde est soumis Ă  un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope de 1991 destinĂ© Ă  favoriser la migration et le frai de plusieurs espĂšces de poissons[50].

    Site remarquable

    Au sud-est de Sainte-Colombe, le domaine autour du chùteau les Landes, avec ses noyeraies, représente sur trente-huit hectares un site inscrit depuis 1974[51] - [52].

    Urbanisme

    Typologie

    Lalinde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [53] - [54] - [55]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lalinde, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant cinq communes[56] et 4 875 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[57] - [58]. La commune est en outre hors attraction des villes[59] - [60].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (49,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,5 %), prairies (10,4 %), terres arables (9,4 %), zones urbanisĂ©es (8,8 %), eaux continentales[Note 8] (2,9 %)[61].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Lalinde est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage[62]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[63].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1996 et 1999[64] - [62]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne, de Creysse Ă  Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[65] - [66].

    Lalinde est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[67]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[68] - [69].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lalinde.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[70]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[71]. 24,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [72].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[62].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait qu'une partie de son territoire est dans le périmÚtre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) du site Polyrey SA, une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[73]

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[75].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de La Linda. Le toponyme vient probablement du latin limitem (limite, frontiùre), puis attraction de l’occitan linda (limpide[76] ou jolie[77]).

    Histoire

    Préhistoire

    Le PalĂ©olithique supĂ©rieur est reprĂ©sentĂ© dans la commune par trois sites habitĂ©s au MagdalĂ©nien, en rive droite (cĂŽtĂ© nord) de la vallĂ©e de la Dordogne, en aval de Lalinde : l'abri du Soucy (1,5 km du bourg), la grotte de la Roche (parfois appelĂ©e « grotte de la Roche de Birol » (km du bourg), et le gisement de plein air de la Gare de Couze[Note 11] (2,5 km du bourg)[1].

    Mobilier

    Par son art mobilier et son industrie, le gisement de plein air de la Gare de Couze présente de fortes ressemblances avec la grotte de la Roche tandis que l'abri du Soucy aurait plus d'affinités avec des sites tels que le gisement de Limeuil (Dordogne), voire avec la grotte de la Mairie à Teyjat (Dordogne)[79].

    Plaquettes / dalles gravées de silhouettes féminines

    En 1972, trois plaquettes (ou dalles)[Note 12] gravĂ©es reprĂ©sentant des silhouettes fĂ©minines sont connues en Dordogne, toutes trois de Lalinde : deux dalles de la grotte de la Roche, dĂ©crites par D. Peyrony (1930[81]) ; et une de la Gare de Couze. Les autres plaques gravĂ©es similaires connues Ă  la mĂȘme date viennent de l'abri de FontalĂšs (Saint-Antonin-Noble-Val, Tarn-et-Garonne), de la grotte du Courbet (Penne, Tarn), de la station de Hohlestein (BaviĂšre)[78], de Gönnersdorf (en)


    Toutes ces représentations schématiques présentent des caractÚres constants :

    • elles sont reprĂ©sentĂ©es de profil ;
    • elles sont toutes sont acĂ©phales ;
    • le buste est droit ou lĂ©gĂšrement inclinĂ© vers l'avant ;
    • le sein n'est reprĂ©sentĂ© d'une façon certaine que sur une (Couze) ou peut-ĂȘtre deux gravures (Roche de Birol) ;
    • la fesse est gĂ©nĂ©ralement arrondie et assez volumineuse ;
    • la jambe se termine souvent en pointe, sauf pour deux gravures (Couze et FontalĂšs) sur lesquelles le mollet semble reprĂ©sentĂ© ;
    • et elles appartiennent toutes Ă  des niveaux datĂ©s du MagdalĂ©nien final, et notamment du MagdalĂ©nien VI[78].

    La plus belle provient du gisement de la Gare de Couze. Découverte en 1962 par François Bordes (qui la publie en 1963[82]), elle inclut plusieurs détails : sein, bras, pli de l'aine[78] - [83].

    Quant aux deux plaques de la grotte de la Roche, l'une d'elles[84] possĂšde cinq reprĂ©sentations dont une paraĂźt ĂȘtre dotĂ©e d'un sein ; elle est au musĂ©e Field d'histoire naturelle de Chicago. L'autre plaque[85] porte une dizaine de gravures (fig. 1, F) ; elle se trouve au musĂ©e de prĂ©histoire des Eyzies[78].

    Faune

    Les vestiges de cerfs de la Gare de Couze (Magdalénien VI) proviennent d'animaux plus grands que les cerfs actuels mais plus petits que ceux de l'abri Morin (Pessac-sur-Dordogne, Gironde)[86] - [87].

    Antiquité

    La ville de Lalinde a été identifiée comme étant l'antique station Diolindum de la table de Peutinger[88]. Des études récentes ont encore fortifié la thÚse des historiens de la Gaule qui ont placé cette mansio à Lalinde.

    Moyen-Âge

    Au XIe siĂšcle, une paroisse est crĂ©Ă©e en bordure de la riviĂšre Dordogne, qui porte le nom de Linda. En 1242, apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les textes un seigneur du lieu, Geoffroy de La Lynde. Quelques annĂ©es plus tard, en 1267, une bastide est construite par le roi d'Angleterre[89]. C'est un chevalier anglais dont les ancĂȘtres avaient Ă©migrĂ© en Angleterre Ă  l'Ă©poque de Guillaume le ConquĂ©rant, qui a la charge de la construction de cette ville. Il porte le nom de Jean de La Lynde[Note 13]. Cette homonymie a fait croire pendant longtemps que ce personnage avait laissĂ© son nom Ă  la ville[90].

    Temps modernes

    Vers 1596, le roi Henri IV nomme Arnaud de Baudet, fils de Guy de Baudet et Ă©poux de Judith de Larmandie, gouverneur de la ville royale de Lalinde et vend son droit de justice et domaine de la ville Ă  Jacques Nompar de Caumont[91].

    Depuis des recherches effectuĂ©es aux archives anglaises en 1990 par un auteur local, nous savons que la famille de La Lynde n'a jamais vĂ©cu sur le sol pĂ©rigourdin. Cette famille apparaĂźt dans le comtĂ© de Dorset depuis le XIe siĂšcle, oĂč elle possĂ©dait d'Ă©normes domaines.

    En 1794, les communes de Drayaux et Sainte-Colombe fusionnent avec Lalinde.

    Époque contemporaine

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[92].

    Extension de la prison de Mauzac, le camp Nord se situait sur la commune voisine de Lalinde, Ă  SauvebƓuf, Ă  l'angle des actuelles routes dĂ©partementales 31 et 703. Prison militaire lors de la Seconde Guerre mondiale, puis prison lors de l'Ă©puration, le camp a ensuite servi d'internement aux relĂ©guĂ©s (les anciens bagnards) et lors de la guerre d'AlgĂ©rie, Ă  partir de , aux prisonniers politiques du Mouvement national algĂ©rien (MNA)[93]. Dans la nuit du 5 au 6 novembre de la mĂȘme annĂ©e, trente-neuf d'entre eux rĂ©ussissent Ă  s'Ă©chapper par un tunnel long d'une vingtaine de mĂštres qu'ils avaient creusĂ©[93]. Ils sont rapidement tous repris, le dernier en gare de Limoges le [93]. Les accords d'Évian mettent fin Ă  la guerre d'AlgĂ©rie le et les dĂ©tenus politiques sont alors libĂ©rĂ©s[93]. AprĂšs cette date, les objecteurs de conscience y ont Ă©tĂ© internĂ©s et ultĂ©rieurement le camp a Ă©tĂ© presque entiĂšrement rasĂ© pour laisser la place Ă  des bĂątiments d'entreprises et Ă  une dĂ©chĂšterie[93].

    Le , lors de la 19e étape qui relie Bordeaux à Brive-la-Gaillarde, les nombreux spectateurs qui attendent le passage du Tour de France à Port-de-Couze sont percutés par un camion-citerne sur le pont qui enjambe le canal de Lalinde. Emportés par le véhicule, ils tombent dans le canal. L'accident fait neuf morts, parmi lesquels trois enfants, et treize blessés[94].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    DÚs 1790, la commune de Lalinde (appelée la Linde à l'époque) est le chef-lieu du canton de Lalinde qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[8].

    Dans le cadre de la rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du , et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton qui devient plus Ă©tendu lors des Ă©lections dĂ©partementales de mars 2015[95]. La commune en est le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    Fin 2002, Lalinde intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Bassin Lindois dont elle est le siÚge. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord dont elle est également le siÚge.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[96] - [97].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1953 André Heynard PCF Conseiller général du canton de Lalinde (1945-1949)
    1953 1976 Marcel Ventenat RGR Conseiller général du canton de Lalinde (1949-1976)
    1976 1977 Albert Laparre SE Premier adjoint du maire décédé
    1977 mars 2001 Bernard Gouzot PS Médecin généraliste
    mars 2001 mars 2014 Pierre-Alain PĂ©ris SE puis PS[98] Greffier-comptable de la fonction publique d'État
    Président de la CC des Bastides Dordogne-Périgord (2013-2014)
    mars 2014 mai 2020 Christian Bourrier DVG[99]
    mai 2020[100] juin 2021 JĂ©rĂŽme Boullet[Note 14]
    juin 2021 En cours Esther Fargues[101]

    Jumelages

    Panneau des jumelages.

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Lalinde relĂšve[102] :

    Population et société

    La commune de Lalinde

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[104].

    En 2020, la commune comptait 2 827 habitants[Note 15], en diminution de 2,45 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5931 6061 8051 8181 8821 9231 9412 1042 056
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1382 2912 0672 0662 2032 2112 2552 2072 151
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0962 1342 1452 0652 0082 0052 1733 0162 618
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 1503 2913 0702 9493 0292 9662 9382 9532 799
    2020 - - - - - - - -
    2 827--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[105].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'agglomération et l'aire urbaine

    L'unitĂ© urbaine de Lalinde de Lalinde (l'agglomĂ©ration) regroupe cinq communes : Bayac, Couze-et-Saint-Front, Lalinde, Lanquais, Varennes[106], soit 4 824 habitants en 2017[107].

    L'aire urbaine s'Ă©tend sur les mĂȘmes communes[108].

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, au 1er mai, marché aux fleurs (27e édition en 2023[109]).

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Lalinde ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2018[110], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 968 personnes, soit 34,8 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (180) a fortement augmentĂ© par rapport Ă  2013 (141) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  18,6 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 1 329 emplois pour une population de 2 781 habitants[111]. Le secteur tertiaire prĂ©domine avec 40,1 % des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale) est Ă©galement trĂšs prĂ©sent avec 33,9 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

    Agriculture, sylviculture ou pĂȘche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale
    Nombre d'emplois 20 273 51 533 451
    Pourcentage 1,5 % 20,6 % 3,9 % 40,1 % 33,9 %
    Source des données[111].

    Établissements

    Fin 2018, la commune compte 143 Ă©tablissements actifs employeurs[112], dont 92 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, quatorze dans la construction, neuf dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[113].

    Entreprises

    Parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© Ahlstrohm-Munksjö-Rottersac (fabrication de papier et de carton) implantĂ©e Ă  Lalinde se classe en 6e position avec 75 519 k€ quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[114]. Dans le secteur industriel, elle se classe en 2e position[115], et tous secteurs confondus, Ă©galement en 2e position quant au chiffre d'affaires Ă  l'exportation avec 49 544 k€[116].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • De la bastide, il ne reste plus que quelques fragments de l'ancien rempart, cĂŽtĂ© Dordogne, et la porte dite de Bergerac, faussement appelĂ©e porte Romaine, qui date du XIIe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques en 1946[117].
    • La place centrale Ă  vocation commerciale avait une halle d'origine qui est remplacĂ©e par l'actuelle datant de 1865. Au coin de cette place est Ă©rigĂ©e une grande croix de pierre portant la date 1351, en souvenir du premier jubilĂ© proclamĂ© par le pape ClĂ©ment VI pour ĂȘtre renouvelĂ© tous les demi-siĂšcles, et qui attira Ă  Rome plus d'un million de pĂšlerins en 1350[118].
    • La ville possĂšde depuis le XIIIe siĂšcle un chĂąteau dans son enceinte, le chĂąteau de Lalinde (ou chĂąteau de la Bastide), en bord de Dordogne. Totalement refait Ă  neuf au dĂ©but du XIXe siĂšcle, il a Ă©tĂ© un temps amĂ©nagĂ© en restaurant[119]. C'est en 2010 une demeure privĂ©e.
    • Le chĂąteau de la Finou, ou chĂąteau de Laffinoux, XVe au XVIIIe siĂšcle, Ă  Sainte-Colombe, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[120], appartenait au XIXe siĂšcle au tragĂ©dien Hilarion Ballande.
    • Le chĂąteau de la Rue, XIIIe au XVIe siĂšcle, Ă  Drayaux, inscrit en 1948[121]. Sa tour du XVIe siĂšcle est construite sur une motte fĂ©odale artificielle.
    • À SauvebƓuf, autre village de Lalinde, le chĂąteau de SauvebƓuf date des XIVe et XVIe siĂšcles.
    • Le chĂąteau les Landes, XVIIe et XVIIIe siĂšcles, Ă  Sainte-Colombe.
    • Le canal de Lalinde qui traverse la commune d'est en ouest en longeant la Dordogne prĂ©sente deux sites inscrits au titre des monuments historiques en 1996. D'une part, au niveau de la TuiliĂšre, l'aqueduc et le pont-dĂ©versoir[122], et de l'autre, l'ensemble formĂ© au nord-est de la ville par l'Ă©cluse, le bassin de chargement et sa cale de radoub[123].
    • Le chĂąteau de Lalinde.
      Le chĂąteau de Lalinde.
    • La tour du chĂąteau de la Rue.
      La tour du chĂąteau de la Rue.
    • La tour ouest du chĂąteau de la Finou.
      La tour ouest du
      chĂąteau de la Finou.
    • La tour sud du chĂąteau de SauvebƓuf.
      La tour sud du
      chñteau de SauvebƓuf.
    • L'Ă©cluse de Lalinde.
      L'Ă©cluse de Lalinde.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens actuelle, bĂątie entre 1899 et 1902, a remplacĂ© l'Ă©glise Saint-Pierre du Pin, chapelle romane (chapelle privĂ©e du XIIe siĂšcle, puis chapelle de la bastide au XIIIe siĂšcle) rasĂ©e en 1897. L'Ă©glise actuelle de style nĂ©o-roman, d'Ă©lĂ©vation tripartite, s'ouvre par un clocher-porche Ă  flĂšche de pierre[124].
    • La plus vieille Ă©glise de la commune, l'Ă©glise Sainte-Colombe se situe Ă  Sainte-Colombe, ancienne commune rattachĂ©e Ă  Lalinde Ă  la RĂ©volution. Elle date du XIIe siĂšcle, et sa coupole est la copie conforme de celle que possĂ©dait l'ancienne Ă©glise de Lalinde. Inscrite en 1988, elle est entiĂšrement classĂ©e au titre des monuments historiques depuis 2002[125].
    • À Drayaux, autre ancienne commune rattachĂ©e Ă  Lalinde se trouve une modeste Ă©glise Saint-Étienne (ou de l'Invention de Saint-Étienne[126].) du XIXe siĂšcle.
    • À Saint-Sulpice, sur le coteau au nord de Port de Couze, chapelle Sainte-Anne[127].
    • Le clocher de l'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens.
      Le clocher de l'Ă©glise
      Saint-Pierre-Ăšs-Liens.
    • Sa nef.
      Sa nef.
    • Rosace reprĂ©sentant saint Front.
      Rosace représentant saint Front.
    • L'Ă©glise Sainte-Colombe.
      L'Ă©glise Sainte-Colombe.
    • L'Ă©glise Saint-Étienne de Drayaux.
      L'Ă©glise Saint-Étienne de Drayaux.
    • La chapelle Sainte-Anne de Saint-Sulpice.
      La chapelle Sainte-Anne de Saint-Sulpice.

    Saut de la Gratusse

    Au saut de la Gratusse, vivait selon la légende locale un monstre, le coulobre de Lalinde. Ce dragon vivait « dans une caverne sur une colline de la rive gauche de la Dordogne. Il dévorait moutons, bergers et bateliers ; il asséchait la riviÚre en y buvant, une patte posée sur chaque rive et la queue plongée dans l'eau... Un jour, saint Front parvint à le tuer et, depuis, les rochers sont teintés de rouge »[128].

    Patrimoine culturel

    Chaque annĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, sauf en 2010, Lalinde rassemble au dĂ©but du mois de mars de nombreux participants pour sa course Ă  pied des « 50 kilomĂštres de Lalinde ». En fait, il existe deux parcours, l'un de 24,150 km, l'autre de 50 km. En 2014, ces deux courses ont rassemblĂ© un millier de coureurs pour la 32e Ă©dition[129].

    Sports

    • Union sportive lindoise rugby en Rugby Ă  XV.
    • Courses de fond et d'ultrafond : trois Ă©preuves simultanĂ©es dĂ©but mai ; 5e Ă©dition en 2022 avec le PĂ©rigord Grand Trail de Lalinde (86 km pour 2 600 mĂštres de dĂ©nivelĂ©), le Trail des bastides (46 km pour 1 400 mĂštres de dĂ©nivelĂ©) et La LĂ©gende (15 km pour 360 mĂštres de dĂ©nivelĂ©), cumulant la prĂ©sence de 750 Ă  800 coureurs, y compris venant d'Angleterre ou de Belgique[130].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de la ville de Lalinde

    Lalinde porte "de gueules Ă  un lion lĂ©opardĂ© d'or issant d'une forĂȘt de sinople sur une terrasse du mĂȘme ; au chef cousu d'azur chargĂ© d'une croisette d'or entre deux fleurs de lys de mĂȘme. (Grand armorial de France)"[131].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[14] - [15]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[27].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[28].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[74].
    11. Le gisement de la Gare de Couze est parfois situĂ© Ă  Saint-Sulpice-des-Magnats et certains auteurs (ex. Alaux 1972[78]) le citent par erreur comme une commune alors que ce n’est qu'un hameau sur Lalinde.
    12. Les plus anciennes reprĂ©sentations de ces mĂȘmes figures fĂ©minines schĂ©matiques sont des Ɠuvres pariĂ©tales dans la grotte de Cussac (Le Buisson-de-Cadouin, Dordogne), qui datent du Gravettien (environ 25 000 ans)[80]. On trouve aussi de nombreuses statues reprĂ©sentant le mĂȘme type de silhouettes : Nebra, Andernach (de), Gönnersdorf (en), Monruz (Suisse),
 Voir aussi les articles « VĂ©nus palĂ©olithique », la Liste de figurines de vĂ©nus du PalĂ©olithique (de), et (en) « Venus Figurines », dans Prehistoric Art Timeline, sur visual-arts-cork.com (consultĂ© le ).
      • Gonnersdorf
        Gonnersdorf
      • Nebra
        Nebra
      • Gonnersdorf
        Gonnersdorf
      • Monruz
        Monruz
    13. En langue flamande, « Lynde » signifie « tilleul ». Ce nom se retrouve dans les noms de familles d'origine flamande Verlynde ou Vanderlynden signifiant « Dutilleul ». De nombreux lieux et rues en Flandre française ou en Flandre belge portent ce nom (Lynde Straete = Rue du Tilleul).
    14. JérÎme Boullet démissionne de sa fonction de maire mais reste conseiller municipal.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Lalinde » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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      Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
    3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    4. « Carte géologique de Lalinde » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    5. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Lalinde », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    6. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 806 - Bergerac de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    7. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 807 - Le Bugue de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    9. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    10. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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    12. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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    20. « Prise d'eau du canal de Lalinde au nord-est de Pech Brut » sur Géoportail (consulté le 6 août 2022)..
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