Lalinde
Lalinde est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Lalinde, puis depuis 2015, son bureau centralisateur.
Lalinde | |||||
Vue générale de Lalinde. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord (siÚge) |
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Maire Mandat |
Esther Fargues 2021-2026 |
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Code postal | 24150 | ||||
Code commune | 24223 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lindois | ||||
Population municipale |
2 827 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 102 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
4 875 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 50âČ 13âł nord, 0° 44âČ 17âł est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 194 m |
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Superficie | 27,70 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lalinde (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lalinde (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | site officiel de la mairie | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord pourpre, la commune de Lalinde est entiÚrement située en rive droite de la Dordogne. à une distance maximale de 300 mÚtres, le canal de Lalinde longe la Dordogne[1].
La ville, ancienne bastide, se situe à treize kilomÚtres à l'ouest du Buisson-de-Cadouin et vingt kilomÚtres à l'est de Bergerac (distances orthodromiques). Enserrée entre la Dordogne et le canal de Lalinde, elle est traversée par la route départementale D703[2].
La commune est également desservie par les routes départementales D8, D8E1, D8E2 et D31[1], ainsi que par la ligne SNCF Libourne-CazoulÚs par autorail Espérance en gare de Lalinde.
Le chemin de grande randonnée GR 6 longe le canal de Lalinde depuis le barrage de Mauzac jusqu'au bassin de chargement du canal et traverse la bastide pour emprunter le pont de Lalinde[1].
Communes limitrophes
Lalinde est limitrophe de six autres communes. Son territoire est éloigné d'environ 300 mÚtres de celui de Varennes au sud-ouest et d'environ 550 mÚtres de celui de Cause-de-Clérans au nord-ouest.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lalinde est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchùtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4] - [5] et leurs notices associées[6] - [7].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 25 m[8] au sud-ouest, lĂ oĂč la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Capraise-de-Lalinde et Couze-et-Saint-Front, et 194 m[8] Ă l'extrĂȘme nord, sur la RD 8, en limite de la commune de Pressignac-Vicq[1] - [9].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [10]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[11]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 27,70 km2[8] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,69 km2[5].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, le canal de Lalinde, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[17] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18] - [19]. Elle borde la commune au sud sur sept kilomÚtres et demi, face à Pontours et Couze-et-Saint-Front.
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de 15,51 km, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac[20], face à la commune de CalÚs, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de TuiliÚres, face à Saint-Agne[21] - [22]. Il traverse la commune sur sept kilomÚtres et demi, longeant la Dordogne d'est en ouest.
- La Dordogne Ă Pontours, avec vue sur la commune de Lalinde en face.
- La Dordogne vue vers l'amont depuis le pont de Lalinde : Lalinde Ă gauche et Couze-et-Saint-Front Ă droite.
- Le bassin de Port-de-Couze sur le canal de Lalinde.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Lalinde.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[23]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [24].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[25]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[29] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[30] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[31] et qui se trouve Ă 20 km Ă vol d'oiseau[32] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[35].
Milieux naturels et biodiversité
Notamment liées à la présence de la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Lalinde :
- la Dordogne est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Lalinde[36] - [37]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[38] ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallĂ©e de la Dordogne[39] - [40], qui s'Ă©tend au total sur 3 686 hectares, est partagĂ©e avec vingt-quatre autres communes. Deux espĂšces de chauves-souris inscrites Ă l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union europĂ©enne y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es[39] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'Ă©tend sur une vingtaine d'hectares en un seul site, au nord de la route dĂ©partementale 703, entre les Russacs et SauvebĆuf.
ZNIEFF
Lalinde fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[41] - [42], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[43].
La commune présente également trois ZNIEFF de type I :
- Ă l'est-nord-est de la bastide, au nord du lieu-dit la Plane, une plantation de chĂȘnes verts (Quercus ilex) est prĂ©servĂ©e sur 18 hectares de coteaux calcaires[44] - [45].
- les ßlots et rapides en aval du barrage de Mauzac jusqu'au pont de Lalinde représentent des sites privilégiés pour différentes espÚces d'oiseaux aquatiques (hérons, cormorans, palmipÚdes, etc.)[46] - [47].
- en limite des communes de Mauzac-et-Grand-Castang et Pressignac-Vicq, une partie au nord-est du territoire communal fait partie de la Combe de Foulissart, forĂȘt de chĂȘnes pubescents (Quercus pubescens) de 460 hectares, refuge de la grande faune et de plusieurs espĂšces de rapaces[48] - [49].
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du dĂ©partement de la Dordogne baignĂ©es par la Dordogne, Lalinde est soumis Ă un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope de 1991 destinĂ© Ă favoriser la migration et le frai de plusieurs espĂšces de poissons[50].
Site remarquable
Au sud-est de Sainte-Colombe, le domaine autour du chùteau les Landes, avec ses noyeraies, représente sur trente-huit hectares un site inscrit depuis 1974[51] - [52].
Urbanisme
Typologie
Lalinde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [53] - [54] - [55]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lalinde, une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes[56] et 4 875 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[57] - [58]. La commune est en outre hors attraction des villes[59] - [60].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (49,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,5 %), prairies (10,4 %), terres arables (9,4 %), zones urbanisĂ©es (8,8 %), eaux continentales[Note 8] (2,9 %)[61].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lalinde est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage[62]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[63].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1996 et 1999[64] - [62]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne, de Creysse Ă Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[65] - [66].
Lalinde est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[67]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[68] - [69].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[70]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[71]. 24,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [72].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[62].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait qu'une partie de son territoire est dans le périmÚtre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) du site Polyrey SA, une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[73]
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[75].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de La Linda. Le toponyme vient probablement du latin limitem (limite, frontiĂšre), puis attraction de lâoccitan linda (limpide[76] ou jolie[77]).
Histoire
Préhistoire
Le Paléolithique supérieur est représenté dans la commune par trois sites habités au Magdalénien, en rive droite (cÎté nord) de la vallée de la Dordogne, en aval de Lalinde : l'abri du Soucy (1,5 km du bourg), la grotte de la Roche (parfois appelée « grotte de la Roche de Birol » (2 km du bourg), et le gisement de plein air de la Gare de Couze[Note 11] (2,5 km du bourg)[1].
- Mobilier
Par son art mobilier et son industrie, le gisement de plein air de la Gare de Couze présente de fortes ressemblances avec la grotte de la Roche tandis que l'abri du Soucy aurait plus d'affinités avec des sites tels que le gisement de Limeuil (Dordogne), voire avec la grotte de la Mairie à Teyjat (Dordogne)[79].
- Plaquettes / dalles gravées de silhouettes féminines
En 1972, trois plaquettes (ou dalles)[Note 12] gravĂ©es reprĂ©sentant des silhouettes fĂ©minines sont connues en Dordogne, toutes trois de Lalinde : deux dalles de la grotte de la Roche, dĂ©crites par D. Peyrony (1930[81]) ; et une de la Gare de Couze. Les autres plaques gravĂ©es similaires connues Ă la mĂȘme date viennent de l'abri de FontalĂšs (Saint-Antonin-Noble-Val, Tarn-et-Garonne), de la grotte du Courbet (Penne, Tarn), de la station de Hohlestein (BaviĂšre)[78], de Gönnersdorf (en)âŠ
Toutes ces représentations schématiques présentent des caractÚres constants :
- elles sont représentées de profil ;
- elles sont toutes sont acéphales ;
- le buste est droit ou légÚrement incliné vers l'avant ;
- le sein n'est reprĂ©sentĂ© d'une façon certaine que sur une (Couze) ou peut-ĂȘtre deux gravures (Roche de Birol) ;
- la fesse est généralement arrondie et assez volumineuse ;
- la jambe se termine souvent en pointe, sauf pour deux gravures (Couze et FontalÚs) sur lesquelles le mollet semble représenté ;
- et elles appartiennent toutes à des niveaux datés du Magdalénien final, et notamment du Magdalénien VI[78].
La plus belle provient du gisement de la Gare de Couze. Découverte en 1962 par François Bordes (qui la publie en 1963[82]), elle inclut plusieurs détails : sein, bras, pli de l'aine[78] - [83].
Quant aux deux plaques de la grotte de la Roche, l'une d'elles[84] possĂšde cinq reprĂ©sentations dont une paraĂźt ĂȘtre dotĂ©e d'un sein ; elle est au musĂ©e Field d'histoire naturelle de Chicago. L'autre plaque[85] porte une dizaine de gravures (fig. 1, F) ; elle se trouve au musĂ©e de prĂ©histoire des Eyzies[78].
- Faune
Les vestiges de cerfs de la Gare de Couze (Magdalénien VI) proviennent d'animaux plus grands que les cerfs actuels mais plus petits que ceux de l'abri Morin (Pessac-sur-Dordogne, Gironde)[86] - [87].
Antiquité
La ville de Lalinde a été identifiée comme étant l'antique station Diolindum de la table de Peutinger[88]. Des études récentes ont encore fortifié la thÚse des historiens de la Gaule qui ont placé cette mansio à Lalinde.
Moyen-Ăge
Au XIe siĂšcle, une paroisse est crĂ©Ă©e en bordure de la riviĂšre Dordogne, qui porte le nom de Linda. En 1242, apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les textes un seigneur du lieu, Geoffroy de La Lynde. Quelques annĂ©es plus tard, en 1267, une bastide est construite par le roi d'Angleterre[89]. C'est un chevalier anglais dont les ancĂȘtres avaient Ă©migrĂ© en Angleterre Ă l'Ă©poque de Guillaume le ConquĂ©rant, qui a la charge de la construction de cette ville. Il porte le nom de Jean de La Lynde[Note 13]. Cette homonymie a fait croire pendant longtemps que ce personnage avait laissĂ© son nom Ă la ville[90].
Temps modernes
Vers 1596, le roi Henri IV nomme Arnaud de Baudet, fils de Guy de Baudet et Ă©poux de Judith de Larmandie, gouverneur de la ville royale de Lalinde et vend son droit de justice et domaine de la ville Ă Jacques Nompar de Caumont[91].
Depuis des recherches effectuĂ©es aux archives anglaises en 1990 par un auteur local, nous savons que la famille de La Lynde n'a jamais vĂ©cu sur le sol pĂ©rigourdin. Cette famille apparaĂźt dans le comtĂ© de Dorset depuis le XIe siĂšcle, oĂč elle possĂ©dait d'Ă©normes domaines.
En 1794, les communes de Drayaux et Sainte-Colombe fusionnent avec Lalinde.
Ăpoque contemporaine
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[92].
Extension de la prison de Mauzac, le camp Nord se situait sur la commune voisine de Lalinde, Ă SauvebĆuf, Ă l'angle des actuelles routes dĂ©partementales 31 et 703. Prison militaire lors de la Seconde Guerre mondiale, puis prison lors de l'Ă©puration, le camp a ensuite servi d'internement aux relĂ©guĂ©s (les anciens bagnards) et lors de la guerre d'AlgĂ©rie, Ă partir de , aux prisonniers politiques du Mouvement national algĂ©rien (MNA)[93]. Dans la nuit du 5 au 6 novembre de la mĂȘme annĂ©e, trente-neuf d'entre eux rĂ©ussissent Ă s'Ă©chapper par un tunnel long d'une vingtaine de mĂštres qu'ils avaient creusĂ©[93]. Ils sont rapidement tous repris, le dernier en gare de Limoges le [93]. Les accords d'Ăvian mettent fin Ă la guerre d'AlgĂ©rie le et les dĂ©tenus politiques sont alors libĂ©rĂ©s[93]. AprĂšs cette date, les objecteurs de conscience y ont Ă©tĂ© internĂ©s et ultĂ©rieurement le camp a Ă©tĂ© presque entiĂšrement rasĂ© pour laisser la place Ă des bĂątiments d'entreprises et Ă une dĂ©chĂšterie[93].
Le , lors de la 19e étape qui relie Bordeaux à Brive-la-Gaillarde, les nombreux spectateurs qui attendent le passage du Tour de France à Port-de-Couze sont percutés par un camion-citerne sur le pont qui enjambe le canal de Lalinde. Emportés par le véhicule, ils tombent dans le canal. L'accident fait neuf morts, parmi lesquels trois enfants, et treize blessés[94].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Lalinde (appelée la Linde à l'époque) est le chef-lieu du canton de Lalinde qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[8].
Dans le cadre de la rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du , et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton qui devient plus Ă©tendu lors des Ă©lections dĂ©partementales de mars 2015[95]. La commune en est le bureau centralisateur.
Intercommunalité
Fin 2002, Lalinde intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Bassin Lindois dont elle est le siÚge. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord dont elle est également le siÚge.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[96] - [97].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Lalinde relĂšve[102] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
La commune de Lalinde
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[104].
En 2020, la commune comptait 2 827 habitants[Note 15], en diminution de 2,45 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L'agglomération et l'aire urbaine
L'unité urbaine de Lalinde de Lalinde (l'agglomération) regroupe cinq communes : Bayac, Couze-et-Saint-Front, Lalinde, Lanquais, Varennes[106], soit 4 824 habitants en 2017[107].
L'aire urbaine s'Ă©tend sur les mĂȘmes communes[108].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, au 1er mai, marché aux fleurs (27e édition en 2023[109]).
Ăconomie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Lalinde ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[110], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 968 personnes, soit 34,8 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (180) a fortement augmenté par rapport à 2013 (141) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 18,6 %.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 1 329 emplois pour une population de 2 781 habitants[111]. Le secteur tertiaire prédomine avec 40,1 % des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est également trÚs présent avec 33,9 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pĂȘche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale | ||
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Nombre d'emplois | 20 | 273 | 51 | 533 | 451 | |
Pourcentage | 1,5 % | 20,6 % | 3,9 % | 40,1 % | 33,9 % | |
Source des données[111]. |
Ătablissements
Fin 2018, la commune compte 143 Ă©tablissements actifs employeurs[112], dont 92 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, quatorze dans la construction, neuf dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[113].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© Ahlstrohm-Munksjö-Rottersac (fabrication de papier et de carton) implantĂ©e Ă Lalinde se classe en 6e position avec 75 519 k⏠quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[114]. Dans le secteur industriel, elle se classe en 2e position[115], et tous secteurs confondus, Ă©galement en 2e position quant au chiffre d'affaires Ă l'exportation avec 49 544 kâŹ[116].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- De la bastide, il ne reste plus que quelques fragments de l'ancien rempart, cÎté Dordogne, et la porte dite de Bergerac, faussement appelée porte Romaine, qui date du XIIe siÚcle, inscrite aux monuments historiques en 1946[117].
- La place centrale Ă vocation commerciale avait une halle d'origine qui est remplacĂ©e par l'actuelle datant de 1865. Au coin de cette place est Ă©rigĂ©e une grande croix de pierre portant la date 1351, en souvenir du premier jubilĂ© proclamĂ© par le pape ClĂ©ment VI pour ĂȘtre renouvelĂ© tous les demi-siĂšcles, et qui attira Ă Rome plus d'un million de pĂšlerins en 1350[118].
- La ville possÚde depuis le XIIIe siÚcle un chùteau dans son enceinte, le chùteau de Lalinde (ou chùteau de la Bastide), en bord de Dordogne. Totalement refait à neuf au début du XIXe siÚcle, il a été un temps aménagé en restaurant[119]. C'est en 2010 une demeure privée.
- Le chùteau de la Finou, ou chùteau de Laffinoux, XVe au XVIIIe siÚcle, à Sainte-Colombe, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[120], appartenait au XIXe siÚcle au tragédien Hilarion Ballande.
- Le chùteau de la Rue, XIIIe au XVIe siÚcle, à Drayaux, inscrit en 1948[121]. Sa tour du XVIe siÚcle est construite sur une motte féodale artificielle.
- Ă SauvebĆuf, autre village de Lalinde, le chĂąteau de SauvebĆuf date des XIVe et XVIe siĂšcles.
- Le chĂąteau les Landes, XVIIe et XVIIIe siĂšcles, Ă Sainte-Colombe.
- Le canal de Lalinde qui traverse la commune d'est en ouest en longeant la Dordogne présente deux sites inscrits au titre des monuments historiques en 1996. D'une part, au niveau de la TuiliÚre, l'aqueduc et le pont-déversoir[122], et de l'autre, l'ensemble formé au nord-est de la ville par l'écluse, le bassin de chargement et sa cale de radoub[123].
Le chĂąteau de Lalinde. La tour du chĂąteau de la Rue. La tour ouest du
chĂąteau de la Finou.La tour sud du
chĂąteau de SauvebĆuf.L'Ă©cluse de Lalinde.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Pierre-Ús-Liens actuelle, bùtie entre 1899 et 1902, a remplacé l'église Saint-Pierre du Pin, chapelle romane (chapelle privée du XIIe siÚcle, puis chapelle de la bastide au XIIIe siÚcle) rasée en 1897. L'église actuelle de style néo-roman, d'élévation tripartite, s'ouvre par un clocher-porche à flÚche de pierre[124].
- La plus vieille église de la commune, l'église Sainte-Colombe se situe à Sainte-Colombe, ancienne commune rattachée à Lalinde à la Révolution. Elle date du XIIe siÚcle, et sa coupole est la copie conforme de celle que possédait l'ancienne église de Lalinde. Inscrite en 1988, elle est entiÚrement classée au titre des monuments historiques depuis 2002[125].
- Ă Drayaux, autre ancienne commune rattachĂ©e Ă Lalinde se trouve une modeste Ă©glise Saint-Ătienne (ou de l'Invention de Saint-Ătienne[126].) du XIXe siĂšcle.
- Ă Saint-Sulpice, sur le coteau au nord de Port de Couze, chapelle Sainte-Anne[127].
Le clocher de l'Ă©glise
Saint-Pierre-Ăšs-Liens.Sa nef. Rosace reprĂ©sentant saint Front. L'Ă©glise Sainte-Colombe. L'Ă©glise Saint-Ătienne de Drayaux. La chapelle Sainte-Anne de Saint-Sulpice.
Saut de la Gratusse
Au saut de la Gratusse, vivait selon la légende locale un monstre, le coulobre de Lalinde. Ce dragon vivait « dans une caverne sur une colline de la rive gauche de la Dordogne. Il dévorait moutons, bergers et bateliers ; il asséchait la riviÚre en y buvant, une patte posée sur chaque rive et la queue plongée dans l'eau... Un jour, saint Front parvint à le tuer et, depuis, les rochers sont teintés de rouge »[128].
Patrimoine culturel
Chaque année depuis le début des années 1980, sauf en 2010, Lalinde rassemble au début du mois de mars de nombreux participants pour sa course à pied des « 50 kilomÚtres de Lalinde ». En fait, il existe deux parcours, l'un de 24,150 km, l'autre de 50 km. En 2014, ces deux courses ont rassemblé un millier de coureurs pour la 32e édition[129].
Sports
- Union sportive lindoise rugby en Rugby Ă XV.
- Courses de fond et d'ultrafond : trois épreuves simultanées début mai ; 5e édition en 2022 avec le Périgord Grand Trail de Lalinde (86 km pour 2 600 mÚtres de dénivelé), le Trail des bastides (46 km pour 1 400 mÚtres de dénivelé) et La Légende (15 km pour 360 mÚtres de dénivelé), cumulant la présence de 750 à 800 coureurs, y compris venant d'Angleterre ou de Belgique[130].
Personnalités liées à la commune
- Pierre Lafon (1773-1846), né à Lalinde, tragédien.
- Hilarion Ballande (Cuzorn, Lot-et-Garonne 1820 - Sainte-Colombe, aujourd'hui intĂ©grĂ©e Ă Lalinde 1887) : tragĂ©dien. Hilarion Ballande est le fils cadet d'Antoine Ballande et d'Ălisabeth Dabland, papetier et maĂźtre de forges Ă PombiĂ© et Ă Libos. Son pĂšre Antoine s'installe Ă Couze en 1841 et exploite le moulin de Bayac. SociĂ©taire du ThĂ©Ăątre Français jusqu'en 1853, Hilarion dĂ©missionne et part en tournĂ©e dans la troupe de mademoiselle Rachel. En 1867, il crĂ©e la SociĂ©tĂ© des auteurs dramatiques inconnus qui doit faciliter les jeunes auteurs dans la reprĂ©sentation de leurs ouvrages, tentative qui reste sans lendemain. En 1869, il met Ă exĂ©cution l'idĂ©e qui va illustrer son nom : « Les MatinĂ©es LittĂ©raires du dimanche ». Elles ont lieu au thĂ©Ăątre de la GaĂźtĂ©. En 1876, il prend la direction du thĂ©Ăątre DĂ©jazet, et de 1880 Ă 1883 celui du thĂ©Ăątre des Nations. Il se retire ensuite Ă l'Ăąge de soixante-trois ans dans son chĂąteau de La Finou pour s'occuper de viticulture et reconstituer son vignoble dĂ©truit par le phylloxĂ©ra. Il meurt Ă l'Ăąge de soixante-sept ans, le . Hilarion repose Ă Couze dans le caveau de la famille Ballande.
- Ălie de Riols de Fonclare (1859-1944), nĂ© Ă Lalinde, militaire, il est nommĂ© gĂ©nĂ©ral de brigade en 1914, puis gĂ©nĂ©ral de division en 1916.
- Edgar La Selve (1849-1892), né à Lalinde, écrivain et professeur de rhétorique au lycée national de Petion, à Port-au-Prince (Haïti).
- Jean-Baptiste Lemire (1867-1945) : compositeur, il a été chef d'orchestre à Lalinde.
- Jean Gautheroux (1909-1986), né à Lalinde, joueur international français de football.
- Pierre Gonthier (1932-), né à Lalinde, écrivain et poÚte, il a publié plusieurs ouvrages racontant son enfance à Port de Couze.
- Jean Monribot (1987-), né à Lalinde, joueur de rugby à XV.
- Jefferson Poirot (1992-), joueur de rugby à XV, a joué dans l'équipe de Lalinde de 2001 à 2007.
HĂ©raldique
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Lalinde porte "de gueules Ă un lion lĂ©opardĂ© d'or issant d'une forĂȘt de sinople sur une terrasse du mĂȘme ; au chef cousu d'azur chargĂ© d'une croisette d'or entre deux fleurs de lys de mĂȘme. (Grand armorial de France)"[131]. |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Goustat, « La Linde et les libertés communales à La Linde », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1883, t. 10, p. 76-106, p. 166-197, p. 293-341, p. 391-449, p. 507-563, p. 599-664, 1884 ; et t. 11, p. 71-85
- [Tronel 2002] Jacky Tronel, « La Prison militaire de Mauzac : camps dâinternements sous Vichy », Arkheia, Montauban, nos 5-6,â (lire en ligne [sur arkheia-revue.org]).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[14] - [15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[27].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[28].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[74].
- Le gisement de la Gare de Couze est parfois situĂ© Ă Saint-Sulpice-des-Magnats et certains auteurs (ex. Alaux 1972[78]) le citent par erreur comme une commune alors que ce nâest qu'un hameau sur Lalinde.
- Les plus anciennes reprĂ©sentations de ces mĂȘmes figures fĂ©minines schĂ©matiques sont des Ćuvres pariĂ©tales dans la grotte de Cussac (Le Buisson-de-Cadouin, Dordogne), qui datent du Gravettien (environ 25 000 ans)[80]. On trouve aussi de nombreuses statues reprĂ©sentant le mĂȘme type de silhouettes : Nebra, Andernach (de), Gönnersdorf (en), Monruz (Suisse),⊠Voir aussi les articles « VĂ©nus palĂ©olithique », la Liste de figurines de vĂ©nus du PalĂ©olithique (de), et (en) « Venus Figurines », dans Prehistoric Art Timeline, sur visual-arts-cork.com (consultĂ© le ).
Gonnersdorf Nebra Gonnersdorf Monruz
- En langue flamande, « Lynde » signifie « tilleul ». Ce nom se retrouve dans les noms de familles d'origine flamande Verlynde ou Vanderlynden signifiant « Dutilleul ». De nombreux lieux et rues en Flandre française ou en Flandre belge portent ce nom (Lynde Straete = Rue du Tilleul).
- JérÎme Boullet démissionne de sa fonction de maire mais reste conseiller municipal.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Références
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- « Lalinde », sur google.fr/maps.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
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