Coursac
Coursac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Coursac | |||||
L'Ă©glise de Coursac. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Pascal Protano 2020-2026 |
||||
Code postal | 24430 | ||||
Code commune | 24139 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
2 242 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 91 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 07âČ 43âł nord, 0° 38âČ 18âł est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 225 m |
||||
Superficie | 24,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Astier | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Coursac est incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1].
Communes limitrophes
Coursac est limitrophe de huit autres communes dont Marsac-sur-l'Isle au nord par un simple quadripoint.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Coursac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à hußtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciÚs pouvant évoluer vers des sables fins et grÚs carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
| |||||||||||||||||||||
PléistocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||||
ĂocĂšne |
| |||||||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
| |||||||||||||||||||||
inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 89 m et 225 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,65 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,25 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Cerf, le Naussac, le ruisseau de Chabannes, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Le Cerf, d'une longueur totale de 15,37 km, prend sa source dans la commune de Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune d'Atur) et se jette dans l'Isle en rive gauche Ă Razac-sur-l'Isle[16]. Au nord-ouest, il arrose le territoire communal sur 1,8 kilomĂštre.
Autre affluent de rive gauche de l'Isle, le Naussac prend sa source dans l'ouest du territoire communal qu'il arrose sur prĂšs d'un kilomĂštre et demi.
Le ruisseau des Chabannes, affluent de rive droite du Vern, baigne le sud-ouest de la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres dont 400 mĂštres en limite de Manzac-sur-Vern.
- L'étang du Rosier entre Saint-Paul-de-Serre, au premier plan, et Coursac, sur la rive opposée.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Coursac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[25] et qui se trouve Ă 25 km Ă vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 33 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Coursac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (60,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,9 %), terres arables (21,1 %), prairies (13,6 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,4 %)[37].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Coursac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[38] :
- Baillou
- Beau
- Beleycout
- la Beylie
- Blanchou
- Blanquet
- Blouze
- les Borderies
- les Brandeaux
- Broussas
- la Brousse
- les Brujoux
- Bruyols
- Buis
- le Cerf de MĂ©mie
- la Chabanne
- Chatras
- Chaussidoux
- Chiconet Bas
- Chiconet Haut
- Coupe-Gorge
- Aux Embois
- Enveaux
- la Faye
- la Feuillade
- Font de Meaux
- les ForĂȘts
- les Girardies
- Goujatoux
- Grands Marots
- Guillaumias
- la Jarthe
- la Jutherie
- Lalande
- Laudonie
- Laugerie
- Lauglusie
- Lespinasse
- Linard
- Maison Jeannette
- Maison Neuve
- Manou
- Maraval
- les Marches
- les Mares
- Mareuil
- Mauvignier
- Meynichoux
- Monsac
- la Morinie
- le Moulin de la Jarthe
- Mourcin
- le Paysset
- le Petit Cerf
- Picharoux
- les Privats
- le Puy de Monsac
- le Ruisseau Noir
- Valadet
- Volvey.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Coursac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Coursac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 96,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999, 2018 et 2020, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
Coursac doit son nom au nom latin Corsacum, du nom d'un personnage gallo-romain du nom de Curtius, suivi de -acum[47].
Histoire
Au lieu-dit Font de Meaux, des fouilles préventives durant l'été 2004 complétées par une fouille de l'INRAP en 2005 ont permis de localiser un habitat datant du Néolithique final, et deux enclos circulaires de l'ùge du Fer[49].
Pendant des siÚcles, les ruines d'une villa gallo-romaine ont subsisté. Il n'en reste rien aujourd'hui.
La paroisse de Coursac est sous le patronage de saint Martin et elle formait jusqu'en 1790 une seigneurie dont les Ă©vĂȘques de PĂ©rigueux furent de tout temps les seigneurs. C'est d'ailleurs au hameau de Mourcinq que le , l'Ă©vĂȘque Frotaire de Gourdon, en visite dans la paroisse, fut assassinĂ©[50].
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune de Coursac a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[6].
Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014 et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[51].
Intercommunalité
Le 27 décembre 2002, la commune adhÚre à la communauté d'agglomération périgourdine créée trois ans plus tÎt. Celle-ci disparait le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[52] - [53].
Liste des maires
Jumelages
- Fernelmont (Belgique) depuis 2000
- Colfelice (Italie) depuis 2021
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Coursac relĂšve[57] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[59].
En 2020, la commune comptait 2 242 habitants[Note 11], en augmentation de 8,2 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 078 personnes, soit 51,1 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (80) a augmenté par rapport à 2010 (61) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 7,4 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 115 Ă©tablissements[63], dont soixante-deux au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, treize relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et neuf dans l'industrie[64].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de La Feuillade, qui perdit ses tours peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors d'un incendie. Ce chùteau appartint jadis à plusieurs familles de nobles lignage : la famille d'Aix (de la fin du XVe s. au XVIIIe s.), la Famille de Beaupoil (au XVIIIe s.) et la famille de Chancel (qui le détenait en 1789).
- Chùteau de la Jarthe, XVe et XVIe siÚcles, avec sa chapelle et son pigeonnier inscrits aux monuments historiques depuis 1948[65]. Ce chùteau appartint jadis à plusieurs familles de noble lignage : la Famille du Puy de La Jarthe (des déb. du XIVe s. à 1583) la famille de Chillaud (de 1583 au XVIIe s.), la famille du Saillant (du XVIIe au XVIIIe s.) et la famille de La Roche-Aymon (du XVIIIe s. à 1836).
- Chùteau de Manou, qui appartint jadis à plusieurs familles de noble lignage : la famille de Benoit du XVIe s. à 1891, la famille de Scoraille (de 1891 à 1928) et la famille de Marignan (qui le détenait durant la 2e guerre mondiale).
- Ăglise Saint-Martin[66]., dont les cloches sont d'origine, les rĂ©volutionnaires n'ayant pas rĂ©ussi Ă les descendre pour les faire fondre et en faire des canons.
L'Ă©glise Saint-Martin. Son portail. Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Simone Mareuil (1903-1954), actrice de cinéma, y a vécu.
HĂ©raldique
|
Les armes de Coursac se blasonnent ainsi : « D'azur à trois étoiles d'or, l'une en chef et les deux autres en pointe, à deux épis de blé, aussi d'or, mis en pal, l'un à senestre, l'autre à dextre. » |
---|
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- DĂ©missionne en tant que maire et devient 1er adjoint. Source : Pascal Protano est le nouveau maire de Coursac, Sud Ouest Ă©dition Dordogne du 26 mars 2013, p. 12-13.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Coursac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Coursac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Coursac », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Coursac », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Coursac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « le Cerf ».
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Coursac et Saint-Martin-de-Ribérac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Coursac et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Coursac » sur Géoportail (consulté le 22 janvier 2021)..
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Coursac », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
- « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 121-122, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2).
- Le nom occitan des communes du Périgord - Corsac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Isabelle Kerouanton, « Les enclos circulaires de lâĂge du fer de Font de Meaux Ă Coursac (Dordogne) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, t. 106, no 2, 2009, p. 357-371 lire en ligne.
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Ăditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 412.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 19.
- « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
- H.C., « Ne nous oubliez pas ! », Sud Ouest édition Périgueux du 9 avril 2014, p. 15.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Joël LariviÚre, « Les Foulées refont le plein, petit à petit », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20.
- Dossier complet - Commune de Coursac (24139) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
- « Ătablissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
- Dossier complet - Commune de Coursac (24139) - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 24 septembre 2018.
- « Chùteau de la Jarthe », notice no PA00082508, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocÚse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 55.