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Coursac

Coursac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Coursac
Coursac
L'Ă©glise de Coursac.
Blason de Coursac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Pascal Protano
2020-2026
Code postal 24430
Code commune 24139
DĂ©mographie
Population
municipale
2 242 hab. (2020 en augmentation de 8,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 07â€Č 43″ nord, 0° 38â€Č 18″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 225 m
Superficie 24,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Astier
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Coursac
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Coursac
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Coursac est incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1].

    Communes limitrophes

    Coursac est limitrophe de huit autres communes dont Marsac-sur-l'Isle au nord par un simple quadripoint.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Coursac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c4b-c, date du Santonien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux Ă  huĂźtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier Ă  silex et rudistes (formation de Saint-FĂ©lix-de-Reillac), faciĂšs pouvant Ă©voluer vers des sables fins et grĂšs carbonatĂ©s Ă  rudistes. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Coursac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 89 m et 225 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 24,65 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 25,25 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le Cerf, le Naussac, le ruisseau de Chabannes, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Cerf, d'une longueur totale de 15,37 km, prend sa source dans la commune de Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune d'Atur) et se jette dans l'Isle en rive gauche Ă  Razac-sur-l'Isle[16]. Au nord-ouest, il arrose le territoire communal sur 1,8 kilomĂštre.

    Autre affluent de rive gauche de l'Isle, le Naussac prend sa source dans l'ouest du territoire communal qu'il arrose sur prĂšs d'un kilomĂštre et demi.

    Le ruisseau des Chabannes, affluent de rive droite du Vern, baigne le sud-ouest de la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres dont 400 mĂštres en limite de Manzac-sur-Vern.

    • L'Ă©tang du Rosier entre Saint-Paul-de-Serre, au premier plan, et Coursac, sur la rive opposĂ©e.
      L'étang du Rosier entre Saint-Paul-de-Serre, au premier plan, et Coursac, sur la rive opposée.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Coursac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 947 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[25] et qui se trouve Ă  25 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  33 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Coursac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (60,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,9 %), terres arables (21,1 %), prairies (13,6 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,4 %)[37].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Coursac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[38] :

    • Baillou
    • Beau
    • Beleycout
    • la Beylie
    • Blanchou
    • Blanquet
    • Blouze
    • les Borderies
    • les Brandeaux
    • Broussas
    • la Brousse
    • les Brujoux
    • Bruyols
    • Buis
    • le Cerf de MĂ©mie
    • la Chabanne
    • Chatras
    • Chaussidoux
    • Chiconet Bas
    • Chiconet Haut
    • Coupe-Gorge
    • Aux Embois
    • Enveaux
    • la Faye
    • la Feuillade
    • Font de Meaux
    • les ForĂȘts
    • les Girardies
    • Goujatoux
    • Grands Marots
    • Guillaumias
    • la Jarthe
    • la Jutherie
    • Lalande
    • Laudonie
    • Laugerie
    • Lauglusie
    • Lespinasse
    • Linard
    • Maison Jeannette
    • Maison Neuve
    • Manou
    • Maraval
    • les Marches
    • les Mares
    • Mareuil
    • Mauvignier
    • Meynichoux
    • Monsac
    • la Morinie
    • le Moulin de la Jarthe
    • Mourcin
    • le Paysset
    • le Petit Cerf
    • Picharoux
    • les Privats
    • le Puy de Monsac
    • le Ruisseau Noir
    • Valadet
    • Volvey.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Coursac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Coursac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coursac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 96,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999, 2018 et 2020, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    Coursac doit son nom au nom latin Corsacum, du nom d'un personnage gallo-romain du nom de Curtius, suivi de -acum[47].

    En occitan, la commune porte le nom de Corsac[48].

    Histoire

    Au lieu-dit Font de Meaux, des fouilles préventives durant l'été 2004 complétées par une fouille de l'INRAP en 2005 ont permis de localiser un habitat datant du Néolithique final, et deux enclos circulaires de l'ùge du Fer[49].

    Pendant des siÚcles, les ruines d'une villa gallo-romaine ont subsisté. Il n'en reste rien aujourd'hui.

    La paroisse de Coursac est sous le patronage de saint Martin et elle formait jusqu'en 1790 une seigneurie dont les Ă©vĂȘques de PĂ©rigueux furent de tout temps les seigneurs. C'est d'ailleurs au hameau de Mourcinq que le , l'Ă©vĂȘque Frotaire de Gourdon, en visite dans la paroisse, fut assassinĂ©[50].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune de Coursac a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[6].

    Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014 et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[51].

    Intercommunalité

    Le 27 décembre 2002, la commune adhÚre à la communauté d'agglomération périgourdine créée trois ans plus tÎt. Celle-ci disparait le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[52] - [53].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1799 1804 Mr Descouts (Descoux)
    1804 1815 Mathieu Cherifel
    1815 1830 Hyacinthe ForĂȘt-Martin
    1830 1832 Simon-Hippolyte Germilhac
    1832 1863 GĂ©rard-Germain Fourgeaud
    1863 1871 Pierre-Alfred Labat
    1871 1876 Hippolyte Aublant
    1876 1878 Charles Gadaud
    1878 1889 Germain Lebriat
    1889 1897 Louis Lebriat
    1897 1912 François-Charles Soulet
    1912 1929 Arthur Gadaud
    1929 1944 Hippolyte Aublant
    1944 1945 Maurice Chaminade
    1945 mai 1953 Jean Gadaud
    mai 1953 mars 1971 Anatole Lachaud
    mars 1971 mars 1983 Jean Julliand
    mars 1983 mars 2013 Bernard Peyrouny[Note 10] SE[54] Retraité agricole
    mars 2013
    (réélu en mai 2020[55])
    En cours Pascal Protano DVD[56] Conseiller départemental du canton de Saint-Astier (2015-2021)

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Coursac relĂšve[57] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[59].

    En 2020, la commune comptait 2 242 habitants[Note 11], en augmentation de 8,2 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0409409491 1811 2151 1721 1681 2221 188
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0771 2061 1981 0621 0561 023998991903
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    894815801632623589590530536
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5094965498771 1751 3451 5341 5731 914
    2015 2020 - - - - - - -
    2 1112 242-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Depuis 2002, Ă  l'automne, les FoulĂ©es de Coursac (trail de 12 Ă  21 km en 2022 avec plus de 250 participants[61]).

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 1 078 personnes, soit 51,1 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (80) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (61) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  7,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 115 Ă©tablissements[63], dont soixante-deux au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, treize relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et neuf dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau de La Feuillade, qui perdit ses tours peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors d'un incendie. Ce chĂąteau appartint jadis Ă  plusieurs familles de nobles lignage : la famille d'Aix (de la fin du XVe s. au XVIIIe s.), la Famille de Beaupoil (au XVIIIe s.) et la famille de Chancel (qui le dĂ©tenait en 1789).
    • ChĂąteau de la Jarthe, XVe et XVIe siĂšcles, avec sa chapelle et son pigeonnier inscrits aux monuments historiques depuis 1948[65]. Ce chĂąteau appartint jadis Ă  plusieurs familles de noble lignage : la Famille du Puy de La Jarthe (des dĂ©b. du XIVe s. Ă  1583) la famille de Chillaud (de 1583 au XVIIe s.), la famille du Saillant (du XVIIe au XVIIIe s.) et la famille de La Roche-Aymon (du XVIIIe s. Ă  1836).
    • ChĂąteau de Manou, qui appartint jadis Ă  plusieurs familles de noble lignage : la famille de Benoit du XVIe s. Ă  1891, la famille de Scoraille (de 1891 Ă  1928) et la famille de Marignan (qui le dĂ©tenait durant la 2e guerre mondiale).
    • Église Saint-Martin[66]., dont les cloches sont d'origine, les rĂ©volutionnaires n'ayant pas rĂ©ussi Ă  les descendre pour les faire fondre et en faire des canons.
    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes de Coursac

    Les armes de Coursac se blasonnent ainsi : « D'azur à trois étoiles d'or, l'une en chef et les deux autres en pointe, à deux épis de blé, aussi d'or, mis en pal, l'un à senestre, l'autre à dextre. »

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. DĂ©missionne en tant que maire et devient 1er adjoint. Source : Pascal Protano est le nouveau maire de Coursac, Sud Ouest Ă©dition Dordogne du 26 mars 2013, p. 12-13.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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