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Nontronnais

Le Nontronnais est une région naturelle de France située au nord du département de la Dordogne, dans la région administrative Nouvelle-Aquitaine [1]. Elle correspond à la région autour de Nontron avec cette ville au centre. Jules Verne l'a baptisée « Périgord Vert »[2], nom qui a été repris par les organismes touristiques pour désigner la région touristique du Périgord vert. Celle-ci correspond à un espace plus grand que le Nontronnais.

Nontronnais
Image illustrative de l’article Nontronnais
Panorama sur Nontron et la vallée du Bandiat

Pays France
Subdivision administrative Nouvelle-Aquitaine
Subdivision administrative Dordogne
Siège du pays Nontron
GĂ©ologie Schiste
Granite
Production fraises
pommes
Ă©levage bovin
RĂ©gions naturelles
voisines
Pays de la Vienne
Pays d'Uzerche
Pays de Brive
PĂ©rigord noir
Ribéracois
Pays d'Horte et Tardoire
Pays (div. territoriale) Pays PĂ©rigord vert
RĂ©gions et espaces connexes PĂ©rigord vert

Image illustrative de l’article Nontronnais
Localisation du Nontronnais
sur la carte des pays traditionnels du PĂ©rigord.

GĂ©ographie

Le Nontronnais se trouve à la limite de deux formations géologiques. La limite du socle granitique : la ville de Nontron, le territoire au nord et à l'est de la ville et le sol argilo-calcaire de la vallée du Bandiat à partir de Nontron.

Situation

Le Nontronnais, est situé au nord du département de la Dordogne et correspond en gros à la communauté de communes du Périgord vert nontronnais et la communauté de communes du Haut-Périgord. Il est entouré au nord par le Pays de la Vienne (dans le département de la Haute-Vienne), à l'est par le Pays d'Uzerche et le Pays de Brive, au sud par le Périgord noir et le Ribéracois et à l'ouest par le Pays d'Horte et Tardoire[2].

Micro-pays

Le Nontronnais compte quatre micro-pays :

Liste des communes

Sur la base de la géologie et de la géomorphologie, le Nontronnais ou Périgord vert est constitué des communes suivantes : Abjat-sur-Bandiat, Angoisse, Anlhiac, Augignac, Le Bourdeix, Busserolles, Bussière-Badil, Chalais, Champniers-et-Reilhac, Champs-Romain, Clermont-d’Excideuil (partie), La Coquille, Dussac, Etouars, Firbeix, Génis, Jumilhac-le-Grand, Lanouaille, Mialet, Milhac-de-Nontron (partie), Nantheuil, Nanthiat, Nontron (partie), Payzac, Piégut-Pluviers, Preyssac-d’Excideuil, Saint-Barthélemy-de-Bussière, Saint-Cyr-les-Champagnes, Saint-Estèphe, Saint-Jory-de-Chalais, Saint-Martin-de-Fressengeas (partie), Saint-Martin-le-Pin (partie), Saint-Médard-d’Excideuil (partie), Saint-Mesmin, Saint-Pardoux-la-Rivière (partie), Saint-Paul-la-Roche, Saint-Pierre-de-Frugie, Saint-Priest-les-Fougères, Saint-Romain-et-Saint-Clément (partie), Saint-Saud-Lacoussière, Saint-Sulpice-d’Excideuil, Salagnac (partie), Sarlande, Sarrazac, Savignac-Lédrier, Savignac-de-Nontron, Thiviers (partie)[3].

Bien qu'elles soient habituellement rattachées au Périgord blanc, on peut éventuellement y adjoindre les communes suivantes, appartenant géologiquement au bassin de Brive : Badefols-d’Ans, Beauregard-de-Terrasson, Boisseuilh, La Chapelle-Saint-Jean, Châtres, Cherveix-Cubas (partie), Coubjours, Hautefort (partie), Le Lardin-Saint-Lazare, Nailhac (partie), Peyrignac, Saint-Rabier (partie), Sainte-Trie, Salagnac (partie), Teillots, Terrasson-Lavilledieu (partie), Villac.

Distinction entre la région naturelle et la région touristique

C'est Jules Verne qui, le premier, a donné à ce pays traditionnel le nom de Périgord vert[2]. Cette idée lui est venue en admirant les couleurs vertes des bois et des prairies qui composent ses paysages. Depuis, le département de la Dordogne a repris ce nom pour dénommer sa région touristique nord. Celle-ci, outre le Nontronnais, couvre une petite partie du nord du Périgord central ainsi que le Ribéracois, qui n'a pas la même géologie, ce dernier étant calcaire et appartenait au Périgord blanc[4].

Topographie

Le Nontronnais occupe les contreforts du Massif central, ce qui lui a valu la qualification de PĂ©rigord limousin. Il prĂ©sente un relief composĂ© de plateaux ondulĂ©s dont l'altitude varie de 200 Ă  370 mètres. Les vallĂ©es de l'AuvĂ©zère, du Bandiat, de la Loue et de l'Isle les coupent par des gorges verdoyantes. Le climat, très arrosĂ© (1 000 mm de prĂ©cipitations par an), permet Ă  la vĂ©gĂ©tation de se dĂ©velopper abondamment. Celle-ci se compose de châtaigniers, d'Ă©picĂ©as, de pins sylvestres, de fougères, de landes Ă  bruyères, d'ajoncs ou de roseaux...

Histoire

Jusqu'à la Révolution française les communes du nord de la Dordogne ne faisaient pas entièrement partie du Périgord. Les paroisses de l'archiprêtré de Nontron dépendaient du diocèse de Limoges. La grande majorité de ces paroisses sont devenues des communes du nouveau département de la Dordogne[5]. Soit : Ajat, Augignac, Busseroles, Champniers et Reillac (devenu Reilhac-et-Champniers en 1805 puis Champniers-et-Reilhac en 1847), la Chapelle-Montmoreau, Connezac, Javerlhac, Saint-Robert (depuis 1823 Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert) Millac, Nontron, Nontronneau, Pluviers, Quinsac, Romain, Saint-Angel, Saint-Barthélemy, Saint-Etienne, Saint-Front-de-la-Rivière, Saint-Martial, Saint-Martin-le-Peint, Saint-Pardoux, Saint-Saud, Teyjac et Varaigne.

Certains auteurs récents limitent le Nontronnais à l'actuelle Communauté de communes du Périgord vert nontronnais[6].

Lieux et monuments

Notes et références

  1. Jacques Lagrange, Nontron et le pays nontronnais, vol. 1, PĂ©rigueux, Pilote24, , 251 p. (ISBN 2-9509149-1-8), p. 13
  2. Frédéric Zégierman - Le Guide des pays de France, Sud, Fayard, 1999
  3. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
  4. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, , 349 p. (ISBN 978-2-87901-367-1), p. 250.
  5. Alexis de Gourgues : La Dordogne. Dictionnaire topographique du département. Chaulnes : Res Universis, 1992. Reprise de l'édition restaurée de 1873. (ISBN 2-87760-904-9)
  6. Voir Hervé Lapouge: "Châteaux du Nontronnais". Dans : Nontron & le Pays Nontronnais, sous la coordination de Jacques Lagrange. Pilote 24. Vol.1 1996 (p. 177 à 249 ) et Vol.2 1997 (p. 13 à 74)

Voir aussi

Bibliographie


Articles connexes

Liens externes

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