Beauregard-de-Terrasson
Beauregard-de-Terrasson est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Beauregard-de-Terrasson | |||||
La mairie de Beauregard-de-Terrasson. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat |
Lionel Armaghanian 2020-2026 |
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Code postal | 24120 | ||||
Code commune | 24030 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Beauregardiens | ||||
Population municipale |
681 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 08âČ 53âł nord, 1° 13âČ 43âł est | ||||
Altitude | Min. 112 m Max. 291 m |
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Superficie | 7,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Lardin-Saint-Lazare (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Haut-PĂ©rigord Noir | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | beauregard-de-terrasson.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Beauregard-de-Terrasson est situéee en limites du Périgord central et du Périgord noir, à l'est du département de la Dordogne. Elle est incluse dans l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare.
En bordure de la route départementale (RD) 62, le village de Beauregard-de-Terrasson est situé, en distances orthodromiques, deux kilomÚtres au nord du Lardin-Saint-Lazare et cinq kilomÚtres et demi à l'ouest-nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.
Ă l'est, la commune est Ă©galement desservie le long de la vallĂ©e de l'Elle par la RD 64. Au nord, l'autoroute A89 traverse le territoire communal sur environ trois kilomĂštres et demi, dont 355 mĂštres en souterrain par le tunnel de la CrĂȘte[1].
Communes limitrophes
Beauregard-de-Terrasson est limitrophe de cinq autres communes, dont Cublac à l'est, par un simple quadripoint, dans le département de la CorrÚze.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Beauregard-de-Terrasson est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă lâĂšre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e tfÏ3, est constituĂ©e de grĂšs de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des mĂ©tatufs rhyodacitiques Ă chlorite et mĂ©tagrauwackes, sĂ©ricitoschistes intercalĂ©s (Cambrien moyen Ă supĂ©rieur). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | ||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
non présent | |||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||||
Moyen | non présent | ||||||||
Jurassique inférieur |
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Trias (201.3 - 252.17) |
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Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
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CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
non présent | ||||||||
DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
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Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 112 m[6] Ă l'est, au sud-est de lieu-dit Serre Bru, lĂ ou l'Elle quitte la commune pour servir de limite entre celles de Terrasson-Lavilledieu et Le Lardin-Saint-Lazare, et 291 m[6] Ă l'extrĂȘme nord du territoire communal, prĂšs du lieu-dit Renaufie[7] - [8].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre des « Marges du bassin de Brive », qui correspond Ă la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractĂ©rise par une succession dâamples vallĂ©es, dĂ©blayĂ©es dans les grĂšs roses et les argiles rouges. Les altitudes sâĂ©chelonnent entre 350 et 150 m[11] - [12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,97 km2[6] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,25 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Elle, la Nuelle, le Ribeyrol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[17] - [Carte 1].
L'Elle, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source en CorrÚze dans la commune d'Ayen et se jette dans la VézÚre en rive droite à Terrasson-Lavilledieu[18]. Elle traverse l'est de la commune sur plus d'un kilomÚtre et demi et y reçoit son affluent de rive gauche le Ribeyrol qui sert de limite territoriale trÚs ponctuellement, sur moins de 100 mÚtres avec Terrasson-Lavilledieu.
Affluent de rive gauche du Cern et sous-affluent de la VézÚre, la Nuelle traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-ouest sur plus de trois kilomÚtres dont prÚs d'un kilomÚtre et demi, en deux tronçons, en limite de Villac et de Peyrignac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[27] et qui se trouve Ă 24 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Beauregard-de-Terrasson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. Elle appartient à l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[35] et 3 338 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (54,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,1 %), forĂȘts (33,2 %), prairies (19,5 %), zones urbanisĂ©es (9,2 %)[40].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Beauregard-de-Terrasson proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :
- Bancharel
- le Bois
- les Bois Verts
- Cafourche
- la Chabanne
- la Chalucie
- les Combarelles
- la Combe Souillac
- les Gannelets
- les Gannes
- la Geoffrenie
- les Grattes-Chats
- les Guillaumaux
- Marsoli
- Mellet
- Peuch de Cheyrat
- Peyredaille
- les Poucaux
- Renaufie
- les Rouverolles
- la Sautellerie
- Serre Bru
- Serre Marsal.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Beauregard-de-Terrasson est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Beauregard-de-Terrasson est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 29,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2011, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellus Regardus en 1346, Bel Regart et Bellus Respectus en 1359.
Le nom de la commune est la francisation de l'occitan bÚl regart, correspondant à un lieu bien exposé[49], disposant d'une belle vue. La seconde partie du nom s'explique par la proximité de la ville de Terrasson.
En occitan, la commune porte le nom de Beuregard de Terrasson[50].
Histoire
Préhistoire
Le site de Badegoule[51] - [52] - [53] - [54] - [55] - [56] - [57] est Ă©ponyme pour le Badegoulien.
Temps modernes
En 1793, l'ancienne commune de Bersac a fusionnĂ© et a intĂ©grĂ© celle de Beauregard-de-Terrasson avant d'ĂȘtre rĂ©tablie en 1906[58].
XXe siĂšcle
La commune a servi de décor à la mini-série télévisée Des grives aux loups tournée en 1984 d'aprÚs le roman de Claude Michelet[59].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Beauregard-de-Terrasson a, dÚs 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
Fin 2003, Beauregard-de-Terrasson intÚgre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60] - [61].
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[64].
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[65].
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Beauregard-de-Terrasson relĂšve[66] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
Les habitants de Beauregard-de-Terrasson se nomment les Beauregardiens[67].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[69].
En 2020, la commune comptait 681 habitants[Note 9], en diminution de 5,68 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 317 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quarante-quatre) a presque doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 13,8 %.
Ătablissements
Au , la commune compte vingt-quatre Ă©tablissements[72], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans l'industrie, trois dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[73].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- ChĂąteau de BĂ©let
- Chùteau de Mellet, XVIIe siÚcle, inscrit partiellement en 1990 au titre des monuments historiques pour les façades et toitures du chùteau ainsi que des communs[74] - [75], visitable du 15 juillet à fin août[76]
- Ruines du chĂąteau de Potuverie.
- Ruines du chĂąteau de Muratel[77], Muratellum en 1446[78].
Le chĂąteau de Mellet. Maison Ă colombages
dans le village.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Antoine fondée en 1309 par le vicomte de Limoges, Jean de Bretagne[79] - [80], avec son clocher-peigne.
- La chapelle Saint-Roch[79].
- La chapelle privée de la famille Boissarie.
L'église Saint-Antoine. Son portail. La chapelle Saint-Roch. Croix de Malte sculptée sur la porte de la chapelle Saint-Roch. La chapelle privée de la famille Boissarie.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la croix pattée d'or ; sur le tout, d'azur au chevronnel alésé, sommé d'un oiseau stylisé becquetant une palme posée en bande et mouvant du chevronnel, et au croissant en pointe, le tout d'argent[81].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[14] - [15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Beauregard-de-Terrasson » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Tunnel de la CrĂȘte sur la base de donnĂ©es Structurae, consultĂ©e le 31 janvier 2013.
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Beauregard-de-Terrasson » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Beauregard-de-Terrasson », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 291 » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Beauregard-de-Terrasson », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Beauregard-de-Terrasson », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « l'Elle »
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