ChĂątres (Dordogne)
Chùtres est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
ChĂątres | |||||
Le village de ChĂątres. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat |
Bernadette Merlin 2020-2026 |
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Code postal | 24120 | ||||
Code commune | 24116 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chùtriers, ChùtriÚres | ||||
Population municipale |
184 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 11âČ 11âł nord, 1° 11âČ 54âł est | ||||
Altitude | Min. 157 m Max. 334 m |
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Superficie | 12,20 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Haut-PĂ©rigord Noir | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Commune arrosée par un sous-affluent de la VézÚre, le Taravellou.
Communes limitrophes
Chùtres est limitrophe de six autres communes. Au sud-est le territoire de Beauregard-de-Terrasson est distant d'environ 400 mÚtres et au nord-est celui de Louignac, en CorrÚze, est éloigné d'environ 650 mÚtres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. ChĂątres est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă lâĂšre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e tfÏ3, est constituĂ©e de grĂšs de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des mĂ©tatufs rhyodacitiques Ă chlorite et mĂ©tagrauwackes, sĂ©ricitoschistes intercalĂ©s (Cambrien moyen Ă supĂ©rieur). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 760 - Juillac » et « no 784 - Terrasson » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | |||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
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CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
non présent | |||||||||||
DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | |||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
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Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 157 m et 334 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre des « Marges du bassin de Brive », qui correspond Ă la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractĂ©rise par une succession dâamples vallĂ©es, dĂ©blayĂ©es dans les grĂšs roses et les argiles rouges. Les altitudes sâĂ©chelonnent entre 350 et 150 m[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,20 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,55 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par le Taravellou, le ruisseau des Lions, la ForĂȘt, le ruisseau de la Chapelle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 16 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern â dont il est le principal affluent â en rive gauche, Ă La Bachellerie[17] - [18]. Il arrose la commune sur plus de six kilomĂštres et demi, servant de limite communale sur plus de deux kilomĂštres et demi, en deux tronçons, face Ă Badefols-d'Ans et Ă Saint-Rabier.
Sur l'ensemble de son cours, soit plus de deux kilomĂštres, la ForĂȘt, affluent de rive gauche du Taravellou, sert de limite communale au sud, face Ă Peyrignac.
Affluent de rive droite du Taravellou, le ruisseau de la Chapelle sert de limite naturelle Ă l'ouest sur un kilomĂštre, en limite de Saint-Rabier.
Le ruisseau des Lions, affluent de rive droite de l'Elle, marque la limite territoriale au nord-est sur plus de deux kilomĂštres, face Ă Villac.
- Pont sur le Taravellou au nord du lieu-dit Bord, en limite de Saint-Rabier (Ă gauche) et ChĂątres.
- Cascade sur le Taravellou, en aval du pont précédent, en limite de Saint-Rabier (au premier plan) et Chùtres.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de ChĂątres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[27] et qui se trouve Ă 26 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Chùtres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (59,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (59,4 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,7 %)[37].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de ChĂątres est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
ChĂątres est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[40]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[41] - [42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 50,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de ChĂątres est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[46].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Chùtres a, dÚs 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Fin 2003, Chùtres intÚgre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48] - [49].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, ChĂątres relĂšve[51] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[53].
En 2020, la commune comptait 184 habitants[Note 10], en diminution de 3,16 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 79 personnes, soit 41,6 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 17,7 %.
Ătablissements
Au , la commune compte treize Ă©tablissements[56], dont six au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, un dans la construction, et un dans l'industrie[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau d'Artigeas, ruiné[58].
- Manoir de Larre, propriété de la famille Labrousse de Beauregard (XIXe siÚcle)[59].
- Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©, construite sur le site d'une ancienne chapelle[60].
Personnalités liées à la commune
Bernard Labrousse de Beauregard, nĂ© en 1735 Ă Montignac sur VĂ©zĂšre (paroisse de BrĂ©nac), chanoine rĂ©gulier de Chancelade, prieur de Meux en 1774 puis prieur-curĂ© de Champagnolles en 1778 (en Saintonge), dĂ©putĂ© du clergĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux. Il rĂ©sida dans le manoir de Larre pendant la RĂ©volution avant de sâexiler en Espagne oĂč il est mort (Villatobas, 1800). Il est lâauteur de poĂšmes et dâune histoire de la RĂ©volution française retrouvĂ©e au Portugal[61] - [62].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- DĂ©missionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Chùtres » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Chùtres » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de ChĂątres », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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- « Portrait des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Chùtres », sur le site de l'Insee (consulté le )
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- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
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- « Confluence Taravellou-Cern au sud du péage autoroutier » sur Géoportail (consulté le 24 juillet 2022)..
- Sandre, « le Taravellou ».
- « SAGE VézÚre-CorrÚze », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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