La Chapelle-Saint-Jean
La Chapelle-Saint-Jean est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La Chapelle-Saint-Jean | |||||
Le village de La Chapelle-Saint-Jean. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat |
Daniel Boutot 2020-2026 |
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Code postal | 24390 | ||||
Code commune | 24113 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chapelais | ||||
Population municipale |
89 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 11âČ 42âł nord, 1° 09âČ 42âł est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 356 m |
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Superficie | 3,70 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Haut-PĂ©rigord Noir | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
à l'est du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune de La Chapelle-Saint-Jean est arrosée par le ruisseau de la Chapelle, un affluent du Taravellou.
Le village de La Chapelle-Saint-Jean, à l'écart des routes principales, se trouve par la route à plus d'un kilomÚtre de la route départementale (RD) 62E3, et à prÚs de trois kilomÚtres de la RD 704. Il se situe, en distances orthodromiques, sept kilomÚtres au sud de Hautefort, dix kilomÚtres au nord-est de Thenon et treize kilomÚtres au nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.
Communes limitrophes
La Chapelle-Saint-Jean n'est limitrophe que de trois autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. La Chapelle-Saint-Jean est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e tfÏ3, est constituĂ©e de grĂšs de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des mĂ©tatufs rhyodacitiques Ă chlorite et mĂ©tagrauwackes, sĂ©ricitoschistes intercalĂ©s (Cambrien moyen Ă supĂ©rieur). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e g1a, est la formation de Boisbreteau moyen et la formation de la Garde, des sables feldspathiques Ă graviers et galets (RupĂ©lien infĂ©rieur continental). Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 760 - Juillac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
non présent | |||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
non présent | |||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||
Moyen | non présent | ||||||
Jurassique inférieur |
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Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||
CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
non présent | ||||||
DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 204 m[5] au sud, lĂ oĂč le ruisseau de la Chapelle quitte la commune et entre sur celle de ChĂątres, et 356 m[5] Ă l'extrĂȘme nord, au lieu-dit Puy la Cassade, en limite de la commune de Nailhac[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre des « Marges du bassin de Brive », qui correspond Ă la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractĂ©rise par une succession dâamples vallĂ©es, dĂ©blayĂ©es dans les grĂšs roses et les argiles rouges. Les altitudes sâĂ©chelonnent entre 350 et 150 m[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,70 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,89 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de la Chapelle et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Le ruisseau de la Chapelle, affluent de rive droite du Taravellou, arrose l'ouest de la commune sur plus de deux kilomĂštres, servant sur 800 mĂštres de limite naturelle avec Nailhac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[16]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [17].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[18]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[24] et qui se trouve Ă 29 km Ă vol d'oiseau[25] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[27], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[28].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Saint-Jean est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [30] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32] - [33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (59,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (59,3 %), forĂȘts (40,1 %), prairies (0,6 %)[34].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de La Chapelle-Saint-Jean proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux[35] :
- Beaulieu
- BelvédÚre
- le Bigue
- Chanteranne
- le Maine
- Maratoux
- Moulin Ă Vent
- Puy la Cassade
- le Reclaud
- le Vignaud.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Jean est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].
La Chapelle-Saint-Jean est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[38]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[39] - [40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 41,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [42].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
Toponymie
Le nom du lieu fait référence à saint Jean Baptiste[43]. Le mot « chapelle » est issu de l'occitan capÚla, et correspond à une église non paroissiale[44].
En occitan limousin[45], la commune porte le nom de La Chapela Sent Joan[46].
Les habitants de la commune se nomment les Chapelais et les Chapelaises[47].
Histoire
Sur le territoire communal ont été découverts un gisement préhistorique et des traces d'une fortification gallo-romaine, le « camp de César »[43] - [48].
La premiÚre mention écrite connue du lieu se rapporte à son église sous la forme Ecclesia Sancti Johannis[43] et remonte à l'an 1120, dans une bulle du pape Calixte II qui précise que Saint-Jean prÚs Chùtres dépend de l'abbaye de Tourtoirac[49].
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom révolutionnaire de La Montagne[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune de La Chapelle-Saint-Jean a, dĂšs 1790, Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton d'Orse qui dĂ©pendait du district d'Excideuil. Les districts sont supprimĂ©s en 1795 et le canton d'Orse en 1801. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Hautefort, lui-mĂȘme dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, La Chapelle-Saint-Jean est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[51] - [52].
Intercommunalité
Au , La Chapelle-Saint-Jean intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[53] - [54].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Saint-Jean relĂšve[57] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[59].
En 2020, la commune comptait 89 habitants[Note 9], en diminution de 4,3 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (sept) a fortement augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 17,5 %.
Culture locale et patrimoine
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[21].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Chapelle-Saint-Jean » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de La Chapelle-Saint-Jean » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de La Chapelle-Saint-Jean », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques des Marges du bassin de Brive », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 104.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 100-101.
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