Saint-Rabier
Saint-Rabier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Rabier | |||||
Le bourg de Saint-Rabier. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat |
Claude Delpy 2020-2026 |
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Code postal | 24210 | ||||
Code commune | 24491 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
579 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 10âČ 10âł nord, 1° 09âČ 10âł est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 341 m |
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Superficie | 15,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Haut-PĂ©rigord Noir | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.saint-rabier.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Commune arrosée par un sous-affluent de la VézÚre, le Taravellou.
Communes limitrophes
Saint-Rabier est limitrophe de huit autres communes dont Sainte-Orse au nord-ouest sur environ 430 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Rabier est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e tfÏ3, est constituĂ©e de grĂšs de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des mĂ©tatufs rhyodacitiques Ă chlorite et mĂ©tagrauwackes, sĂ©ricitoschistes intercalĂ©s (Cambrien moyen Ă supĂ©rieur). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 760 - Juillac » et « no 784 - Terrasson » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
non présent | |||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.3 - 252.17) |
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Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||||||||
CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
non présent | ||||||||||||
DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
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Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 117 mĂštres et 341 mĂštres[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,87 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,64 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Taravellou, le Pouchard, le Durand, le ruisseau de la Chapelle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern â dont il est le principal affluent â en rive gauche, Ă La Bachellerie[16] - [17]. Il borde la commune Ă l'est sur trois kilomĂštres et demi, face aux communes de ChĂątres, Peyrignac et La Bachellerie.
Le Cern prend sa source en limite de la commune et de celle d'Azerat. Son affluent de rive gauche le Pouchard prend sa source au sud du lieu-dit la Feuillade, dans le nord de la commune dont il arrose le territoire sur quatre kilomĂštres.
Le Durand prend sa source Ă©galement sur le territoire communal, dans le nord-ouest, prĂšs du lieu-dit-les Chicauds, et se jette en rive droite du Pouchard dans le sud de la commune, au lieu-dit les Coustillas ; il baigne la commune sur plus de quatre kilomĂštres.
Affluent de rive droite du Taravellou, le ruisseau de la Chapelle borde le territoire communal au nord-est sur un kilomĂštre face Ă ChĂątres.
- Le Taravellou au nord du lieu-dit Bord, en limite de ChĂątres (Ă gauche) et Saint-Rabier.
- Cascade sur le Taravellou au nord du lieu-dit Bord, entre Saint-Rabier (au premier plan) et ChĂątres.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Rabier.
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Rabier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « VĂ©zĂšre-CorrĂšze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[19]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE VézÚre-CorrÚze. Seule une petite zone dans le nord-ouest en limite de Granges-d'Ans et de Sainte-Orse fait partie du bassin versant de la Soue et est donc rattachée au SAGE Isle - Dronne.
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[27] et qui se trouve Ă 30 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[31].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[32] - [33].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[34].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune[36].
Le site « grottes d'Azerat » est une zone spéciale de conservation qui s'étend sur 463 hectares du bassin versant d'un affluent de la VézÚre : le Cern, également appelé Douime dans sa partie amont ; ce site est situé à 80 % sur le territoire d'Azerat (au sud), le reste, au nord, étant sur celui de Saint-Rabier, au sud-ouest du lieu-dit le Grand Coderc[37].
Ce site est remarquable par la présence de sept espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive habitats : le Grand Murin (Myotis myotis), le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le MinioptÚre de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Petit Murin (Myotis blythii), le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale) [38].
Des concentrations importantes de Grands Murins et de MinioptÚres de Schreibers y ont été remarquées[39].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d'amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d'aide Ă la prise en compte de l'environnement dans l'amĂ©nagement du territoire.
En 2023, une ZNIEFF est recensée sur la commune d'aprÚs l'INPN[40].
Le site « grottes d'Azerat » est une ZNIEFF de type 1[Note 8] qui s'Ă©tend sur 453 hectares du bassin versant du Cern, Ă©galement appelĂ© Douime dans sa partie amont ; ce site est situĂ© Ă 79 % sur le territoire d'Azerat (au sud), le reste, au nord, Ă©tant sur celui de Saint-Rabier. Son emprise est plus petite d'une dizaine dâhectares que celle de la zone Natura 2000 homonyme, cette derniĂšre s'Ă©tendant au sud du viaduc du Douime de l'autoroute A89 jusqu'Ă la ligne ferroviaire PĂ©rigueux-Brive[41]. ConsidĂ©rĂ©e comme « site d'intĂ©rĂȘt international pour le grand murin en pĂ©riode de reproduction et le minioptĂšre de Schreibers en transit », cette ZNIEFF se compose d'un rĂ©seau de grottes et de territoires potentiels de chasse pour les chauves-souris comportant des prairies ou des vergers[42].
Quatre espÚces déterminantes de chauves-souris y ont été répertoriées entre 1996 et 2004 : le Grand Murin, le Grand Rhinolophe, le MinioptÚre de Schreibers et le Rhinolophe euryale[42].
Sur la mĂȘme pĂ©riode, trois autres espĂšces (non dĂ©terminantes) de chauves-souris y ont Ă©tĂ© recensĂ©es (le Murin Ă oreilles Ă©chancrĂ©es, le Petit Murin et le Petit Rhinolophe), ainsi que deux de plantes phanĂ©rogames en 1990 et 2014 : le ChĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus robur) et le ChĂȘne pubescent (Quercus pubescens)[42].
Urbanisme
Typologie
Saint-Rabier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [43] - [44] - [45]. La commune est en outre hors attraction des villes[46] - [47].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (73,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,4 %), prairies (28,6 %), forĂȘts (23,9 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), terres arables (0,9 %)[48].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Risque inondation
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2020 pour le Cern, impactant sur Saint-Rabier la partie aval de son affluent le Pouchard[49] - [50].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Rabier est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[51]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[52].
Risques naturels
Saint-Rabier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[53]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[54] - [55].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[57]. 31,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[51].
Histoire
La localité s'est appelée Sanctus Riberius dÚs le XIe siÚcle[60].
Le , prĂšs du pont de Rodas, sur le territoire communal, au nord-est du lieu-dit le Jarry, les Allemands fusillent trois hommes arrĂȘtĂ©s plus tĂŽt dans la journĂ©e Ă Azerat : Ămile Coulon, le maire d'Azerat, son adjoint Constant Lacoste et le secrĂ©taire de mairie Louis Bonnefond[61] - [62]. Le lendemain, ils fusillent deux autres personnes et dĂ©truisent trois maisons Ă Saint-Rabier[63]. Ils abattent Ă©galement une rĂ©fugiĂ©e polonaise au lieu-dit les Courtissoux, et arrĂȘtent sa fille de six ans qui sera dĂ©portĂ©e vers Auschwitz par le convoi no 71[63]. Toujours le , un marchand ambulant juif, ayant appris l'arrestation la veille de sa femme et de ses filles Ă La Bachellerie, s'est constituĂ© prisonnier auprĂšs des Allemands qui l'ont fusillĂ© sur le territoire de Saint-Rabier, au lieu-dit les Champagnes[64].
- StĂšle sur le lieu oĂč ont fusillĂ©s le 30 mars 1944 le maire d'Azerat, son adjoint et le secrĂ©taire de mairie.
- StÚle à la mémoire des deux personnes fusillées le 31 mars 1944.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Saint-Rabier a, dÚs 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
Fin 2003, Saint-Rabier intÚgre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[65] - [66].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Rabier relĂšve[70] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[72].
En 2020, la commune comptait 579 habitants[Note 11], en diminution de 3,18 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 250 personnes, soit 35,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (trente-quatre) a fortement augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 13,6 %.
Ătablissements
Au , la commune compte cinquante-trois Ă©tablissements[75], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, six dans l'industrie, six dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[76].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Repaire du Muguet, attesté au XVIIIe siÚcle[77].
- Monument aux morts, place du Souvenir.
- Pigeonnier au Grand-Coderc.
- Pigeonnier au FĂ©ry.
- Le clocher-mur de l'Ă©glise.
- Le monument aux morts et l'Ă©glise.
- Le monument aux morts.
- Le repaire du Muguet.
- Manoir dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
- Georges Lapouge (1914-2013), résistant, né à Saint-Rabier
HĂ©raldique
Blason | Coupé : au 1er de gueules à trois rocs d'échiquier d'or rangés en fasce, au 2d d'azur à un croissant d'argent[78].
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Détails | Reprend les armes gravées sur la cheminée du chùteau de La Marche. Adopté en 2005. |
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Penaud, Les crimes de la Division « Brehmer », Périgueux, éditions la Lauze, , 426 p. (ISBN 2-912032-65-2)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[35].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espÚces, d'association d'espÚces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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