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Sainte-Orse

Sainte-Orse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Orse
Sainte-Orse
La mairie et le monument aux morts de Sainte-Orse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Patrick Delaugeas
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24473
Démographie
Gentilé Saint-Orsais
Population
municipale
351 hab. (2020 en diminution de 5,39 % par rapport à 2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 16″ nord, 1° 04′ 35″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 292 m
Superficie 23,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sainte-Orse

    Géographie

    Généralités

    La commune de Sainte-Orse est traversée d'est en ouest par la Soue, un ruisseau affluent du Blâme et sous-affluent de l'Auvézère. Quatre moulins à farine et à huile de noix s’étiraient sur le cours du ruisseau (trois y subsistent encore).

    Le bourg est situé, en distances orthodromiques, à huit kilomètres au nord de Thenon et autant au sud-ouest d'Hautefort, au croisement des routes départementales 67 et 70.

    Communes limitrophes

    Carte de Sainte-Orse et des communes avoisinantes.

    Sainte-Orse est limitrophe de neuf autres communes dont Saint-Rabier au sud-est sur environ 330 mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Orse est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est dans le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Cubjac, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1-2b, date de l'Hettangien supérieur au Sinémurien, composée de calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 759 - Périgueux (est) » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Sainte-Orse.

    Relief et paysages

    La vallée de la Soue en amont du pont de la RD 67.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 163 mètres[6] là où la Soue entre sur le territoire de Gabillou, près de Goursac Bas, et 292 mètres[6] au lieu-dit Pey-Faure, près du hameau de l'Audonie[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,54 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,01 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Soue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Soue, d'une longueur totale de 11,89 km, prend sa source dans la commune de Granges-d'Ans et se jette dans le Blâme en rive droite sur la commune de Brouchaud[16]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur près de cinq kilomètres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime zone au sud-est, au sud du lieu-dit Laudonie, limitrophe d'Azerat, est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 980 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[26] et qui se trouve à 36 km à vol d'oiseau[27] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 36 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,7 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Orse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (38,4 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (1,5 %)[38].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Sainte-Orse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

    Sainte-Orse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Orse.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 10 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à saint Ours, abbé de Loches[47] au VIe siècle[48].

    En occitan, la commune porte le nom de Senta Orsa[49].

    De nombreux toponymes rappellent les origines occitanes des lieux-dits : l'Audonie, Boscornut, la Bourrelière, Bussac, les Chauffours, les Clauds, Faugeyrollas, la Germenie, Goursat, les Grézaloux, les Lacs, la Légère, Lestang, le Maine, Malaval, les Mazouraux, les Ménissoux, la Meyronie, les Michauds, Pamis, Pelle, Peyre-Brune, la Rolphie, Rosas, Taillepetit, le Terrail, Torte-Savate, les Tramizeaux, les Tridoux, la Tuilière, Turelure, les Vidailles, etc.

    Histoire

    La première mention écrite connue du nom de l'église du village, Sancta Ursa remonte à l'an 1072[50].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Orse, dont la forme masculine est plus conforme à la logique que Sainte-Orse, puisque l'origine provient du nom de l'église : Saint-Ours.

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Orse-le-Pierreux[6].

    Aux XVIIIe et XIXe siècles, Saint-Orse fut un des principaux centres d'extraction du minerai de fer nécessaire à la production de canons dans les fonderies avoisinantes (par exemple La Forge d'Ans, point de départ de la route des canons).

    Pendant la seconde guerre mondiale, la commune accueillit près de 300 réfugiés provenant d'Alsace-Lorraine dont 72 juifs. Le , en représailles à d'importants mouvements de Résistance, la division Brehmer procéda à l'arrestation de nombreux juifs : neuf furent fusillés sur place et dix-neuf furent déportés à Auschwitz où dix-sept d'entre eux furent exterminés. Cependant, grâce à l'appui de la population, de nombreuses familles échappèrent à la mort. Plusieurs Saint-Orsais reçurent en 2005 la médaille de « Juste parmi les nations »[51].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Sainte-Orse a, dès 1790, été rattachée au canton d'Orse qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Orse est supprimé et la commune est alors rattachée au canton de Thenon, lui-même dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

    En 2017, Sainte-Orse est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[53] - [54].

    Intercommunalité

    Au , Sainte-Orse intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1789 1790 Jean-Baptiste Aubarbier Syndic de paroisse
    Commerçant-tanneur
    1790 1793 Léonard Laudonie Jouffre de Lafaye Juge de paix au bourg
    1793 1800 Jean-Baptiste Aubarbier Commerçant-tanneur
    1800 1808 Léonard Laudonie Jouffre de Lafaye Juge de paix à Thenon
    1808 1831 Gabriel Vidal-Lestang Juge de paix à Thenon
    1831 1833 René-Philibert Jacques Bonnet Notaire au bourg
    1833 1843 Jean Festugière Propriétaire aux Michauds
    1843 1848 Gabriel Vidal-Lestang Juge de paix
    Conseiller général du canton de Thenon (1848-1861)
    1848 1870 Joseph Verdier Républicain puis bonapartiste Médecin au bourg
    1870 1871 Pierre Jouanaud Républicain Notaire au bourg
    1871 1887 Eugène-Jules Brachet Républicain de droite Commerçant à Périgueux
    1887 1888 Louis-Armand Buisson Républicain de droite Avoué à Périgueux
    1888 1904 Eugène-Jules Brachet Union républicaine Commerçant à Périgueux
    1904 1927 Jean Lacoste Radical socialiste Négociant au bourg
    1927 1941 René Grézel Radical socialiste Négociant au bourg
    Ancien instituteur
    octobre 1941 septembre 1944 Alfred Brachet[Note 9] Républicain de droite Maire délégué par Vichy
    Commerçant à Périgueux
    1944 1953 René Grézel Radical socialiste Retraité au bourg
    1953 1976 (décès) Hubert Laguionie DVG Agriculteur à Rosas
    juin 1976 mars 1977 Émile Cheyrou SE Retraité agricole au bourg
    1977 2001 Jean-Guy Mespoulède DVG Commerçant au bourg
    mars 2001[57] mai 2020 Camille Bernard Géraud SE[58] Retraité des Charbonnages de France
    mai 2020 En cours Patrick Delaugeas Retraité SNCF

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Sainte-Orse relève[59] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].

    En 2020, la commune comptait 351 habitants[Note 10], en diminution de 5,39 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1309981 0481 0931 2361 2431 2621 3201 400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3941 3871 2621 1981 2411 1951 1521 0991 043
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    972929899834783744735675562
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    527486460404372358359366386
    2015 2020 - - - - - - -
    362351-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 162 personnes, soit 44,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-six établissements[64], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[65].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Ours, romane des XIe et XIIe siècles avec un clocher-mur restauré fin du XIXe siècle est dédiée à Saint Germain l'Auxerrois. Des peintures bicolores à forme géométrique (rosaces) ornent la coupole du chœur, des litres funéraires aux blasons des Fanlac, Hautefort et Faubournet de Montferrand parcourent les murs de la nef et des vitraux du XIXe siècle garnissent les fenêtres ogivales.
    Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970[66]. Plusieurs sarcophages mérovingiens sont exposés sur les côtés, provenant d'une nécropole antérieure à la construction de l'église ainsi qu'un calvaire au Christ archaïque en fonte surmonté d'une couronne (aile sud).
    Elle renferme un bénitier monolithe daté de 1738, classé au titre des monuments historiques[67] et des fonts baptismaux du XIXe siècle.
    Elle recèle deux horloges anciennes dont une en état de marche, restaurées par l'association Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine (SOMP).
    L'église a conservé une relique de saint Jean-Paul II, envoyée en par le Saint-Siège mais volée depuis. C'était un morceau de la ceinture de l'ancien Souverain pontife. Elle fut scellée dans le nouveau baptistère-reliquaire de la crypte du Xe siècle, à voûte en cul-de-four.
    • Château de Sainte-Orse, XVe et XVIe siècles[68] - [69].
    • Château (ou gentilhommière) de La Salle, XVIIIe siècle, transformée en école et salle des fêtes.
    • Manoir de La Faye, XVIIIe siècle où fut célébré le mariage d 'Elisabeth Jouffre de Lafaye avec Robert Bugeaud, futur Maréchal de France le .
    • Repaire de Peyrebrune maison natale de la femme de lettres Georges de Peyrebrune (1841-1917)
    • Nombreux mégalithes sur le territoire communal : autel de sacrifice de Peyrebrune en minerai de fer (d'où son nom), pierres plantées des Châtenets et des Vieux Clos, pieds ou pas de Juif Errant vestiges probables de bornes ou repères moyenâgeux sur les chemins de pèlerinage.
    • Le chevet de l'église.
      Le chevet de l'église.
    • Trois sarcophages mérovingiens devant l'église.
      Trois sarcophages mérovingiens devant l'église.
    • Bénitier monolithe daté de 1738
      Bénitier datant de 1738.
    • La crypte de l'église.
      La crypte de l'église.
    • Le château de Sainte-Orse.
      Le château de Sainte-Orse.
    • La gentilhommière de La Salle, école.
      La gentilhommière de La Salle, école.
    • Maison à tourelle dans le village de Sainte-Orse.
      Maison à tourelle dans le village de Sainte-Orse.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sainte-Orse, images d'autrefois (1860-1960), Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2013[70]
    • Jean-Louis Lévêque, Toponymie occitane de Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2017[71]
    • Christophe du Puch et Denis Chaput, préface de Guy Mandon, La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2019[72]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Fils d'Eugène-Jules Brachet.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    71. Toponymie Occitane : livret en vente - Recueil des 901 toponymes (noms de lieux) de Sainte-Orse
    72. La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse
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