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Saint-Yrieix-la-Perche

Saint-Yrieix-la-Perche (prononcĂ© [sɛ̃tiʁjɛlapɛʁʃ ][1], le x final de « Saint-Yrieix » est traditionnellement muet) (Sent IriĂšs en occitan) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Yrieix-la-Perche
Saint-Yrieix-la-Perche
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Saint-Yrieix-la-Perche
Blason
Saint-Yrieix-la-Perche
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix
(siĂšge)
Maire
Mandat
Daniel Boisserie
2020-2026
Code postal 87500
Code commune 87187
DĂ©mographie
Gentilé Arédiens
Population
municipale
6 778 hab. (2020 en diminution de 1,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 67 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 30â€Č 51″ nord, 1° 12â€Č 14″ est
Altitude Min. 283 m
Max. 498 m
Superficie 100,98 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Yrieix-la-Perche
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Yrieix-la-Perche
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Yrieix-la-Perche
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Yrieix-la-Perche
Liens
Site web www.saint-yrieix.fr

    GĂ©ographie

    Saint-Yrieix est la 6e ville de Haute-Vienne en population, et la commune la plus étendue du département.

    C'est l'une des six villes-portes du parc naturel régional Périgord-Limousin.

    GĂ©ologie, topographie et hydrographie

    Situation de la commune de Saint-Yrieix-la-Perche en Haute-Vienne.

    La commune de Saint-Yrieix se trouve au sud du dĂ©partement de la Haute-Vienne Ă  40 km de Limoges. Le pays ArĂ©dien ou pays de Saint-Yrieix est proche de la limite entre les dĂ©partements de la CorrĂšze et de la Dordogne.

    La commune est constituĂ©e de vastes plateaux lĂ©gĂšrement ondulĂ©s. Sa gĂ©ologie est rendue relativement complexe par la prĂ©sence de failles, de chevauchements et de plis dus Ă  la collision il y a 370 millions d'annĂ©es de deux plaques tectoniques d'une part, et Ă  des phĂ©nomĂšnes de volcanisme d'autre part. C'est dans ces failles, orientĂ©es nord-est - sud-ouest que l'on trouve le minerai aurifĂšre, le kaolin ainsi que d'autres minĂ©raux prĂ©cieux.

    La Loue prend sa source vers 420 mĂštres d'altitude, au lieu-dit Gabillou, au nord de la commune. Elle se jette dans l’Isle. Sa haute vallĂ©e marque le site dans la presque totalitĂ© du territoire communal ; elle le coupe en deux parties sensiblement Ă©gales en suivant une ligne de faille (orientĂ©e nord-est- sud-ouest). Un autre affluent de l'Isle, le Crassat borde briĂšvement la commune au nord.

    La commune est caractĂ©risĂ©e par un habitat dispersĂ© en 43 villages, 175 hameaux et bĂątis isolĂ©s.

    Communes limitrophes

    Saint-Yrieix-la-Perche est limitrophe de dix autres communes, dont deux dans le département de la CorrÚze et deux autres dans celui de la Dordogne.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 140 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ST YRIEIX LA PE (87) - alt : 404 m 45° 30â€Č 48″ N, 1° 14â€Č 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1994-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1994 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,8 3,7 5,9 9,4 12,5 14 14,1 10,8 8,8 4,2 1,9 7,4
    Température moyenne (°C) 4,5 5,3 8 10,4 14,2 17,7 19,2 19,3 15,7 12,7 7,3 4,7 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,7 12,2 14,9 19 22,8 24,4 24,5 20,5 16,6 10,4 7,6 15,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,9
    19.01.17
    −12,8
    09.02.12
    −11,1
    01.03.05
    −4,3
    08.04.21
    −0,8
    03.05.21
    2,8
    08.06.19
    6,5
    26.07.15
    5,6
    16.08.15
    1,9
    09.09.19
    −4,3
    25.10.03
    −7,8
    22.11.98
    −10,3
    29.12.96
    −12,8
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,4
    01.01.22
    23,9
    27.02.19
    24,2
    20.03.05
    27,9
    29.04.05
    30,4
    30.05.01
    35,8
    27.06.11
    38,4
    23.07.19
    38,2
    04.08.03
    33
    03.09.05
    27,7
    02.10.11
    21,8
    07.11.15
    17,4
    09.12.13
    38,4
    2019
    PrĂ©cipitations (mm) 112,7 91 93,4 110,6 104,8 73,9 74,2 81,8 81,2 96,2 129 115,4 1 164,2
    Source : « Fiche 87187003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Immeuble porche.

    Typologie

    Saint-Yrieix-la-Perche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Yrieix-la-Perche, une unitĂ© urbaine monocommunale[13] de 6 766 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (70,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (49,1 %), forĂȘts (20 %), prairies (17,7 %), zones urbanisĂ©es (5,7 %), terres arables (3,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,8 %), cultures permanentes (0,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routiĂšres

    • Saint-Yrieix est Ă  40 km au sud de Limoges (43 km de l’autoroute A20, soit 42 minutes de trajet en moyenne).
    • Saint-Yrieix est Ă  60 km au nord-ouest de Brive.
    • Saint-Yrieix est Ă  60 km au nord-est de PĂ©rigueux.

    Transports en commun

    La régie départementale des transports de la Haute-Vienne propose plusieurs trajets en bus au départ de Saint-Yrieix :

    • entre Saint-Yrieix et ChĂąteauneuf-la-ForĂȘt, desservant les communes de Coussac-Bonneval, ChĂąteau-Chervix, Magnac-Bourg, Saint-Germain-les-Belles, Saint-Vitte-sur-Briance, La Croisille-sur-Briance, Saint-MĂ©dard, ChĂąteauneuf-la-ForĂȘt ;
    • en direction de Limoges et desservant les communes de la Roche-l'Abeille, Janailhac, Nexon, Saint-Maurice-les-Brousses, Solignac, Le Vigen, Feytiat ;
    • en direction de Les Cars, desservant les communes de Saint-Hilaire-les-Places, La Meyze, Saint-Maurice-les-Brousses, Nexon, Rilhac-Lastours, Flavignac.

    Voies ferroviaires

    Cinq trains circulent chaque jour au départ de Saint-Yrieix en direction de la gare de Limoges-Bénédictins et trois circulaient vers Brive-la-Gaillarde (trajets de 40 minutes environ). Mais la ligne est maintenant fermée définitivement.

    La commune a été aussi le terminus de la ligne de tramway (chemin de fer à voie métrique) de Périgueux à Saint-Yrieix-la-Perche, par Excideuil et Lanouaille (83 km), ouverture 1888-1892, par la Société des chemins de fer du Périgord.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Yrieix-la-Perche est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le Crassat, le ruisseau Noir, le ruisseau le Roulet et la Loue. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[21] - [19]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « Loue », approuvĂ© le et modifiĂ© le [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Yrieix-la-Perche.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[23]. 13,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 6] - [24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Yrieix-la-Perche est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[25].

    Toponymie

    La ville de Saint-Yrieix tire son origine d'un monastÚre fondé sur le sommet d'une colline au VIe siÚcle (vers l'an 560) par un notable local chrétien nommé Aredius, devenu Yrieix par francisation de l'occitan IriÚs, et considéré comme saint. Durant la Révolution française, la commune porte le nom d'Yrieix-la-Montagne[26].

    En occitan, le nom de la commune est Sent IriĂšs.

    Ses habitants sont appelés les Arédiens[27].

    En 2013, la municipalité envisage de demander la modification officielle du nom de la commune en Saint-Yrieix, prétextant que la Perche est inusité, désuet et dévalorisant[28].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le buste d'Arédius.

    À partir du Ve siĂšcle av. J.-C., les Gaulois LĂ©movices exploitĂšrent des dizaines de mines d'or dans la commune actuelle. Deux villages peuplĂ©s de mineurs ont aussi Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans la commune[29]. Ces villages Ă©taient situĂ©s au cƓur du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e aprĂšs la conquĂȘte romaine[30].

    Une des mines les mieux fouillĂ©es du district est celle de LauriĂ©ras, toponyme liĂ© justement Ă  l’exploitation du gisement aurifĂšre[31]. Avant la mise en exploitation, les Gaulois ont pratiquĂ© des sondages exploratoires qui leur ont permis de dĂ©celer l’orientation et la puissance des gisements[32].

    La fosse de la mine de LauriĂ©ras, comblĂ©e par du bois d’abattage aux VIIe – VIIIe siĂšcles, tĂ©moigne du dĂ©frichement des zones voisines ainsi remises en culture[33].

    Le site, occupé dÚs l'ùge du bronze, était alors une villa gallo-romaine nommée Attanum.

    Un autre noyau urbain est aussi à l'origine de la création de cette ville. Il s'agit du quartier de Marché-Vieux positionné favorablement sur un carrefour de communication constitué de l'axe nord-ouest - sud-est entre l'Armorique et le golfe du Lion (route des métaux) et l'axe est-ouest entre l'Aunis et l'Auvergne (route du sel).

    Les maisons qui se sont groupées autour de ces deux noyaux ont donné naissance à la ville actuelle qui a pris le nom de son fondateur, saint Yrieix.

    Moyen Âge

    Le lac d'Arfeuille sous la neige.

    Saint ArĂšde d'Atane, aussi connu sous les noms d'Aredius, Yrieix du Limousin, saint Yriez ou saint Yrieix, naquit entre 510 et 516, Ă  Limoges. Il fonde un monastĂšre Ă  proximitĂ© de la villa de sa mĂšre, au lieu-dit Atane, oĂč il est enseveli. La rĂ©putation de saintetĂ© d’ArĂ©dius attira de nombreux pĂšlerins Ă  Attane, autour du monastĂšre une ville se dĂ©veloppa.

    Vers l’an 900, le monastĂšre se transforme en collĂšge de chanoines. En 1046 un chapitre de chanoines remplace les moines et se place sous la dĂ©pendance spirituelle et temporelle de saint Martin de Tours. Saint-Yrieix devient alors un centre de pĂšlerinage et dĂšs le XIIe siĂšcle, un centre d'Ă©change important avec ses foires. Ces derniĂšres ont pris la suite d'un marchĂ© connu depuis la pĂ©riode antique qui se tenait au MarchĂ©-Vieux (quartier rue du MarchĂ©-Poterne).

    Au cours du XIIe siĂšcle, la ville s’agrandit et dĂ©borde des remparts qui entouraient l'enclos canonial. Des artisanats se crĂ©ent, des moulins et des tanneries se dĂ©veloppent. Vers 1250, la chĂątellenie de Saint-Yrieix s'Ă©tend sur une douzaine de nos communes actuelles, et se rĂ©duira au nombre de six vers 1500. Dans les faubourgs, des foires se tiennent deux fois par an : le jour de la PentecĂŽte et Ă  la date anniversaire de la mort de saint Yrieix, le .

    Sarah de Cornouaille, fille de Réginald de Dunstanville et arriÚre-petite-fille de Guillaume le Conquérant, épouse d'Adhémar V de Limoges, est inhumée vers le dans le monastÚre.

    En août 1307, le chapitre et le roi Philippe IV le Bel établissent un contrat de pariage qui confie les fonctions de justice à des officiers royaux choisis par le roi et le chapitre. Le blason de la ville témoigne de ce contrat : des fleurs de lys à gauche et une crosse à droite.

    Temps modernes

    Le site de Marcognac, ancien site d'extraction de kaolin.

    Au cours de la fin du XVe siĂšcle et de la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle, une pĂ©riode relativement faste est de retour malgrĂ© une Ă©pidĂ©mie de peste en 1563 faisant 1 978 victimes.

    En 1565, le roi Charles IX accorde aux bourgeois de la ville de crĂ©er un Ă©chevinage ou municipalitĂ©. Ainsi cinq Ă©chevins Ă©taient Ă©lus tous les ans. Cependant, les viguiers du roi gardaient leurs prĂ©rogatives de justice. Quatre ans plus tard, Henri IV sĂ©journe prĂšs de la collĂ©giale avant de partir pour la bataille de La Roche-l'Abeille. Au cours du XVIIe siĂšcle, deux couvents s’installent extra-muros : les RĂ©collets, qui comptaient une dizaine de religieux (situĂ© aujourd'hui Ă  l'angle de la rue Victor-Hugo et de la place du PrĂ©sident-Magnaud) ; et les Clairettes avec 35 religieuses (situĂ© dans un quadrilatĂšre bordĂ© par les rues du MarchĂ©, J.-GrĂ©vy, V.-Hugo et J.B Darnet).

    Au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, les fossĂ©s de l'enceinte sont comblĂ©s, des boutiques et des jardins y prennent place. Les faubourgs des Barris, de la Foyre (Nation), des Salines, ainsi que le quartier des PĂ©nitents (faubourg du MarchĂ©-Vieux), qui sont les plus anciens, sont aussi les plus peuplĂ©s et les plus attractifs. La foire, dĂ©placĂ©e place de la Nation, puis dans un deuxiĂšme temps place des Horts, s'urbanise. En 1750, un Ă©dit du roi Louis XV ordonne l’installation d’une sĂ©nĂ©chaussĂ©e Ă  Saint-Yrieix, mais le tribunal de commun pariage est du mĂȘme coup supprimĂ©. La justice de Saint-Yrieix s'Ă©tendait alors jusqu'Ă  Payzac.

    Entre 1765 et 1770, Jean-Baptiste Darnet signale Ă  un apothicaire l’existence de terre utilisĂ©e par sa femme pour faire sa lessive. L’analyse rĂ©vĂšle la puretĂ© du kaolin. Darnet est chargĂ©, au nom du roi, d’en diriger l’extraction. Des dizaines de carriĂšres s'ouvrent partir de 1769, dont la plus connue est celle de Marcognac. Depuis 1774, une fabrique de porcelaine est aussi installĂ©e Ă  la Seynie prĂšs de la ville. Ces deux facteurs, ajoutĂ©s Ă  la construction de la route royale de Limoges Ă  Sarlat, contribuent Ă  l'expansion de la ville qui atteint 4 000 habitants.

    Révolution française et Premier Empire

    Porcelaine.

    Saint-Yrieix fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926. Les communes de Quinsac et de La Rochette lui ont été rattachées ; celle de Glandon a été rétablie en 1902.

    En 1793, les chanoines refusent de prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, ils sont alors arrĂȘtĂ©s et emprisonnĂ©s Ă  Limoges, un d’entre eux meurt Ă  la prison. Les chanoines seront emmenĂ©s aux pontons de Rochefort oĂč huit d’entre eux mourront. C'est la fin de cette communautĂ© religieuse. Les biens sont nationalisĂ©s et l'Ă©difice devient une Ă©glise paroissiale.

    Époque contemporaine

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, Saint-Yrieix est prospĂšre, elle profite d'un relatif dĂ©senclavement, d'un essor industriel et de sa situation de centre commercial oĂč les foires sont rĂ©putĂ©es. La ville dĂ©passe les 5 000 habitants.

    Vase en porcelaine.

    En 1875, la ligne de chemin de fer est ouverte et la ville s'assainit (Ă©gouts, abattoirs, urinoirs, rĂ©seaux d'eau potable). L'exode rural est tardif puisqu’en 1891 il y a encore 8 711 habitants dans la commune et les logements viennent Ă  manquer. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, de grandes constructions sont rĂ©alisĂ©es, on inaugure un nouvel HĂŽtel de Ville en , la caserne est construite ainsi que des champs de tir et un hĂŽpital militaire. À la veille du premier conflit mondial, Saint-Yrieix a retrouvĂ© une certaine activitĂ© Ă©conomique grĂące au commerce des feuillardiers, Ă  ses carriĂšres et Ă  ses mines d'or ouvertes Ă  partir des annĂ©es 1910. Il lui manque cependant l'Ă©lectricitĂ© qui n'arrivera qu'en 1923.

    En 1928, Saint-Yrieix n'est plus qu'un chef-lieu de canton, elle perd son titre de sous-préfecture détenu depuis le début du XIXe siÚcle. Il s'ensuit la crise économique des années trente, qui entraßne la fermeture ou la mise en difficulté des exploitations miniÚres ainsi que de l'activité porcelainiÚre et celle des feuillardiers. Cependant d'autres entreprises s'installent comme la fabrique de madeleines de Saint-Yrieix (Bijou) et l'imprimerie (FabrÚgue). Saint-Yrieix subit l'Occupation pendant la Seconde Guerre mondiale et s'affranchit difficilement d'une période de pénuries aprÚs guerre.

    En parcourant la campagne arĂ©dienne, des noms de lieux-dits comme LauriĂšras, AuriĂšre (du latin aurum : or) tĂ©moignent de cet intĂ©rĂȘt lointain. Le promeneur n’y trouvera plus sur site que des levĂ©es de terre ou des trous. DĂ©laissĂ©s aprĂšs la conquĂȘte romaine, les gisements aurifĂšres n’ont pas sombrĂ© dans l’oubli car une petite fiĂšvre de l’or a ensuite attirĂ© des prospecteurs amateurs puis plus professionnels au dĂ©but du XXe siĂšcle. C’est Ă  cĂŽtĂ© de Saint-Yrieix, au Chalard, que fut exploitĂ©e la derniĂšre mine d’or de la CommunautĂ© europĂ©enne. La mine du Bourneix employait 85 personnes et produisait plus de deux tonnes par an. Elle ferma ses portes en 2001, aprĂšs cent ans d’activitĂ© et des millĂ©naires d’activitĂ©s aurifĂšres dans le Limousin. Cette histoire de l’or a donnĂ© lieu Ă  plusieurs dĂ©marches, scientifiques qui permettent de connaĂźtre l’activitĂ© de nos ancĂȘtres, ou plus contemporaines avec les derniers mineurs sous forme de photographies.

    Aujourd'hui, la ville prospĂšre. RĂ©putĂ©e pour sa gastronomie (pommes, cul noir, veau limousin, madeleines), la ville dispose depuis quelques annĂ©es d'un complexe sportif, d'un cinĂ©ma, d'un centre culturel et, depuis 2014, d'une salle des fĂȘtes et des congrĂšs. Saint-Yrieix, au sud de la Haute-Vienne et Ă  la frontiĂšre du PĂ©rigord, est une ville dynamique offrant un cadre de vie agrĂ©able.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 janvier 1982
    (décÚs)
    Jacques Boutard SFIO puis PDM MĂ©decin
    DĂ©putĂ© (1958 → 1967 puis 1968 → 1973)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Yrieix-la-Perche (1958 → 1982)
    février 1982 juin 1995 Marc DebusschÚre RPR Professeur de lycée
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Yrieix-la-Perche (1983 → 1988)
    juin 1995 En cours Daniel Boisserie[34] PS Architecte
    DĂ©putĂ© de la 2e circonscription de la Haute-Vienne (1997 → 2017)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Yrieix-la-Perche (1988 → 2001)
    PrĂ©sident de la CC du Pays de Saint-Yrieix (1997 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    La commune de Saint-Yrieix-la-Perche est jumelée avec deux autres villes :

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[36].

    En 2020, la commune comptait 6 778 habitants[Note 7], en diminution de 1,02 % par rapport Ă  2014 (Haute-Vienne : −1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 2345 0126 2526 3836 5426 9007 1107 5157 474
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 7497 6137 8267 0867 4298 0517 6268 7118 467
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 3637 9168 2057 2967 3077 2817 3027 2137 323
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 0216 8167 1167 3427 5587 2517 0076 8876 777
    2020 - - - - - - - -
    6 778--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Yrieix, dispose d'un :

    • Enseignement public primaire avec :
      • L'Ă©cole maternelle et Ă©lĂ©mentaire Jules-Ferry
      • L'Ă©cole maternelle et Ă©lĂ©mentaire Maurice-Ravel
    • Enseignement public secondaire avec :
      • La citĂ© scolaire Jean-Baptiste-Darnet, dispensant un enseignement de la 6e Ă  la terminale, d'une SEGPA et de formations professionnelles.
      • Le lycĂ©e agricole La Faye, de la 4e de l'enseignement agricole au BTS : formation initiale ou scolaire, en laboratoire – contrĂŽle de qualitĂ©, agro-Ă©quipement, productions animales, arboriculture, et un BTSA GĂ©nie des Ă©quipements agricoles (GDEA).
    • Enseignement privĂ© primaire avec :
    • L'Ă©cole Jeanne-d’Arc.

    Santé

    Centre hospitalier Jacques-Boutard.

    Centre hospitalier Jacques-Boutard

    Ce centre est un Ă©tablissement public de santĂ© d'une capacitĂ© de 291 lits et places. L’hĂŽpital propose tous les services d'un Ă©tablissement de proximitĂ© :

    Le centre emploie environ 440 agents, dont 44 mĂ©decins, titulaires ou contractuels. Chaque annĂ©e, plus de 4 000 personnes sont hospitalisĂ©es ou admises en EHPAD, 14 000 viennent en consultations et 6 000 environ frĂ©quentent les urgences.

    Le centre hospitalier dispose d’un de radiologie moderne numĂ©risĂ©e et d’un scanner (depuis le ). Il lui permet ainsi de renforcer son attractivitĂ© auprĂšs de 60 000 habitants du bassin du pays de Saint-Yrieix.

    Centre de l’obĂ©sitĂ© Bernard-Descottes

    Un Ă©tablissement sanitaire Ă  vocation nationale au cƓur de Saint-Yrieix a ouvert ses portes en 2012. Ce projet est nĂ© de l’expĂ©rience acquise par la ville et de son hĂŽpital dans la prĂ©vention de l’obĂ©sitĂ©, notamment auprĂšs des jeunes enfants avec le programme VIF (Vivons en Forme). Ce centre, gĂ©rĂ© par la MutualitĂ© française limousine, dispose de trois bĂątiments pour une superficie de 3 500 m2. Un premier bĂątiment destinĂ© Ă  l’accueil et Ă  l'administration, ainsi qu’une salle de kinĂ©sithĂ©rapie, et deux salles d’éducation (Ă©ducation nutritionnelle, activitĂ© physique, psychomotricité ). Les deux autres bĂątiments sont dĂ©volus Ă  l’hĂ©bergement des patients avec 50 chambres individuelles, spĂ©cialement amĂ©nagĂ©es pour accueillir la population obĂšse (lits Ă©lectriques dimensionnĂ©s, systĂšme de lĂšve-malade sur rail, toilettes adaptĂ©es
), une salle de soins et des salles de dĂ©tente.

    Sécurité

    Saint-Yrieix dispose d’une gendarmerie nationale, d'une police municipale et d'une caserne du service dĂ©partemental d'incendie et de secours de la Haute-Vienne (SDIS 87).

    Sports

    Saint-Yrieix est connue pour son dynamisme sportif[38]. La région est riche d'itinéraires de randonnée[39] - [40] à parcourir à pied, à cheval ou à vélo.

    Infrastructures sportives

    Le centre aquarécréatif, Villasport.

    La ville dispose de diverses infrastructures sportives :

    • Le centre Ă©questre du Moulin-des-Cailloux
    • Le lac d'Arfeuille
    • Le complexe aqua-rĂ©crĂ©atif Villa-Sport
    • Des terrains de pĂ©tanque au lac d'Arfeuille, au parc du Mas et au lotissement d'Arfeuille.
    • Des courts de tennis couverts et extĂ©rieurs, terrains de football, de rugby, de basket, pistes d'athlĂ©tisme, un skate-park...

    Clubs sportifs

    • Saint-Yrieix-la-Perche Sport Club, club de rugby Ă©voluant en FĂ©dĂ©rale 3
    • Groupe d'haltĂ©rophilie et de musculation de Saint-Yrieix-La-Perche
    • Black Speed, club de speed badminton.
    • Aikido Club
    • Amicale bouliste d'Arfeuille
    • Athletic Club arĂ©dien
    • Attane Badminton Club
    • Ball Trap Club arĂ©dien
    • Boxe française
    • Boxe chinoise
    • Club arĂ©dien de lutte
    • Club de gymnastique volontaire
    • Groupe d'haltĂ©rophilie et musculation
    • L'EspĂ©rance arĂ©dienne tennis de table
    • La Boule arĂ©dienne
    • Les BarbarĂ©diens
    • ASTIRA - Association sportive de tir Ă  la cible
    • CTPA - Cercle des tireurs du Pays arĂ©dien
    • ComitĂ© d'organisation du rallye national du Pays de Saint-Yrieix
    • Kung-fu traditionnel chinois
    • Loisirs verts tout terrain en Pays ArĂ©dien
    • Rallye Passion 87
    • Association des Mot' ArĂ©dien (AMA 875)
    • VĂ©lo club arĂ©dien
    • Rouffiac Aviron Club
    • Saint-Yrieix escrime

    Économie

    Activités économiques

    Saint-Yrieix dispose de grandes entreprises comme l’entreprise FabrĂšgue fondĂ©e en , l'imprimerie FabrĂšgue est l'un des poumons Ă©conomiques de la commune, avec plus de 470 salariĂ©s, elle est le premier employeur du pays de Saint-Yrieix.

    Deux biscuiteries industrielles sont implantées sur la commune :

    • L’entreprise Bijou compte 144 salariĂ©s. C'est une entreprise familiale fondĂ©e en 1845. Madeleines Bijou est le spĂ©cialiste de la fabrication et livraison de madeleines, biscuits en tous genres et pĂątisseries.
    • L'entreprise Boule d'Or : entreprise industrielle de fabrication et vente de madeleines.

    La pĂ©piniĂšre d’entreprises est situĂ©e sur le site de la Seynie, dans les bĂątiments d’une ancienne usine de porcelaine. La premiĂšre tranche (pĂ©piniĂšre de services) de ce vaste projet de dĂ©veloppement Ă©conomique est effective depuis . Elle met Ă  disposition des crĂ©ateurs d'entreprises, des locaux, une infrastructure, et un ensemble de services.

    Le marchĂ© aux bestiaux : Saint-Yrieix a toujours Ă©tĂ© rĂ©putĂ©e pour ses foires aux bestiaux. SituĂ©es au dĂ©part en centre-ville, elles accueillaient les Ă©leveurs des fermes avoisinantes pour un volume de 10 000 animaux par an. Au fil des annĂ©es, la frĂ©quentation s'est accentuĂ©e et des problĂšmes de place sont apparus. SituĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l'hĂŽpital, le marchĂ© ne pouvait plus s'Ă©tendre. La municipalitĂ© a donc dĂ©cidĂ© en 1979 de construire un marchĂ© couvert au lieu-dit Bourdelas. Le marchĂ© aux bestiaux a donc ouvert ses portes le . Le marchĂ© aux bestiaux de Bourdelas, c'est 80 000 m2 de terrains, un ensemble couvert d'une surface de 10 000 m2, 50 parcs de dĂ©barquement, 30 barres d'attache, 220 parcs d'expositions bovins, 200 cases Ă  moutons. FermĂ©.

    Commerces

    De nombreux commerces se sont installés dans les rues de la ville. De la place de la Nation au boulevard de l'HÎtel-de-Ville en passant par la rue du Marché, la cité arédienne est riche d'artisans et de commerces en tout genre. La restauration et l'hébergement occupent aussi une place importante. Une zone commerçante à la sortie de la ville accueille des commerces de détail ainsi que des supermarchés.

    Tous les 2e et 4e vendredis matin du mois, les marchés animent la ville et accueillent de nombreux chalands venus des quatre coins du département. En été, c'est le parking du Moulinassou qui accueille le marché les jeudis soir, qui propose à ses visiteurs des produits locaux de qualité.

    La porcelaine

    La crĂ©ation de la premiĂšre manufacture royale de porcelaine Ă  Limoges remonte Ă  1771, sous l’impulsion de l'intendant Turgot. C’est la consĂ©quence directe de la dĂ©couverte en 1766 (au Clos de Barre), Ă  Saint-Yrieix, d’un gisement d’argile blanche par le chirurgien Jean-Baptiste Darnet.

    La qualitĂ© exceptionnelle de ce kaolin l’oriente rapidement vers la production des manufactures royales. En , la manufacture de SĂšvres cuit sa premiĂšre piĂšce Ă  partir de la matiĂšre extraite Ă  Saint-Yrieix : une statuette du dieu Bacchus. Une vĂ©ritable « fiĂšvre blanche » s’installe dans la rĂ©gion. Une trentaine de carriĂšres sont exploitĂ©es, dont la plus productive reste celle de Marcognac, mise en valeur par le film de Serge Moati, Le Pain noir.

    L’un des moulins Ă  pĂąte Ă  porcelaine, celui des Palloux, est reconverti en un hameau vouĂ© Ă  la porcelaine avec une vaste boutique. Il abrite aussi une collection privĂ©e et visitable, panorama intĂ©ressant de la porcelaine française avec quelques piĂšces Ă©trangĂšres, notamment asiatiques.

    La manufacture de La Seynie, la plus importante fondĂ©e en 1774 par le comte qui lui a donnĂ© son nom – et passĂ©e par de multiples propriĂ©taires - renaĂźt aujourd’hui en partie, Ă©ditant des piĂšces anciennes et de nouvelles crĂ©ations. Elle est Ă  l'origine de la porcelaine de Limoges dite dure, donc telle qu'elle est connue aujourd'hui.

    Aujourd’hui encore, les estampilles de la prestigieuse porcelaine de Limoges et de son berceau, Saint-Yrieix, restent unies.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue sur Saint-Yrieix, sa collégiale et la tour du PlÎ.

    La mise en place de la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de la commune de Saint-Yrieix, en 2006, vise à protéger le patrimoine urbain et architectural de la ville. Plus largement, elle a eu pour but de définir les différentes typologies architecturales de la commune et ce, grùce à une approche historico-structurelle.

    En effet, Saint-Yrieix, comme la plupart des villes françaises, s’est construite au grĂ© de l’histoire mais aussi de l’histoire locale, des impĂ©ratifs inhĂ©rents aux conditions et aux modes de vie de ses habitants, laissant aujourd’hui un riche patrimoine architectural et urbain. Cependant, force est de constater l’originalitĂ© de la ville qui s’est construite non pas selon une logique de facilitĂ© mais d’échanges. Par consĂ©quent, les faubourgs et les quartiers se sont essentiellement dĂ©veloppĂ©s dans la partie mĂ©ridionale de la ville alors qu’elle est la plus difficile d’accĂšs. Cela s’explique par le fait qu’ils se sont construits autour du cƓur historique de la ville, Attanum, lui-mĂȘme sis selon un axe bipolaire, Ă  savoir l’ancien axe de circulation nord-ouest - sud-est, appelĂ© Route des mĂ©taux.

    La place Attane et le quartier du Moustier

    La place Attane et la collégiale.

    Aredius, fondateur de la ville, fit construire, en 510, un monastĂšre dans les cours de la villa Attanum, propriĂ©tĂ© familiale ainsi que deux Ă©glises, l’une dĂ©diĂ©e Ă  saint Hilaire, actuellement connue sous le nom de collĂ©giale du Moustier (Ă©volution du latin ecclĂ©siastique monasterium), l’autre dĂ©diĂ©e Ă  saint Julien, disposĂ©e parallĂšlement Ă  la premiĂšre. ArĂ©dius fit, alors, de sa domesticitĂ© les membres de sa nouvelle communautĂ© monastique. À sa mort, en 591, ses reliques les plus importantes furent placĂ©es directement sous la protection divine de saint Martin de Tours, Ă  Attane, faisant de Saint-Yrieix un haut lieu de pĂšlerinage.

    En 1046, le monastĂšre devint un chapitre de chanoine et plus prĂ©cisĂ©ment un chapitre royal rattachĂ© Ă  Saint-Martin-de-Tours et le soumettant, dĂšs lors, directement Ă  Rome et non Ă  l’évĂȘchĂ© de Limoges. Cette transformation se fit parallĂšlement Ă  l’établissement du systĂšme fĂ©odal. En effet, il semblerait que le chapitre se soit installĂ© lors de l’organisation de la vicomtĂ© de Limoges et de SĂ©gur. Aussi, pour ces mĂȘmes raisons, la place Attane se vit fortifiĂ©e et accueillit le chĂąteau vicomtal, construit sur les remparts, Ă  proximitĂ© de la tour du PlĂŽ, et nĂ©cessaires au vicomte de Limoges pour asseoir son pouvoir. De cette façon, Saint-Yrieix devint le siĂšge le plus important de la rĂ©gion aprĂšs le diocĂšse de Limoges, la collĂ©giale symbolisant, alors, la puissance des chanoines. Le chapitre d’Attane sut conserver toute son indĂ©pendance morale mais aussi ecclĂ©siastique ce qui lui valut le titre d’« Ă©glise de Saint-Yrieix, immĂ©diatement soumise Ă  l’église romaine[41]». Ce, en dĂ©pit de la vive opposition qui rĂ©gnait entre, d’un cĂŽtĂ©, le chapitre et de l’autre, le vicomte de Limoges.

    Au-delĂ  de la vie communautaire des religieux, c’est tout un quartier qui s’est Ă©difiĂ© autour de la collĂ©giale : le quartier du Moustier dont l’existence est attestĂ©e depuis le VIe siĂšcle. Ce quartier Ă©tait communĂ©ment appelĂ© l’Enclos, jusqu’au XVIIe siĂšcle. En effet, de par leur continuitĂ© dans leur construction, les maisons avaient la particularitĂ© de former un rempart.

    Par consĂ©quent, les activitĂ©s se sont accrues, au mĂȘme titre que l’augmentation de la population. De cette façon, il s’agissait de conditions propices au dĂ©veloppement des foires, lesquelles se tiennent deux fois par an, Ă  la PentecĂŽte et Ă  la date anniversaire de la mort de saint Yrieix, c’est-Ă -dire le . Ces foires, durant quinze jours, Ă©taient rĂ©putĂ©es au point d’ĂȘtre dites les plus importantes de France aprĂšs celle du Lendit, Ă  Paris, ce, dans un acte de 1334.

    AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©e aprĂšs la RĂ©volution de 1789, la collĂ©giale a Ă©tĂ© classĂ©e aux monuments historiques, en 1840, pour ensuite ĂȘtre restaurĂ©e et amĂ©liorĂ©e, en 1868, par l’architecte Abadie qui fit construire des simuli-crĂ©neaux et une sacristie voĂ»tĂ©e d’ogives dans la chapelle du bas septentrional du transept.

    Consciente de la richesse de cette place et du quartier, la commune a tentĂ© de protĂ©ger son patrimoine. Ainsi, en 2008, elle a entrepris des travaux de rĂ©amĂ©nagement : aprĂšs avoir Ă©tĂ© une place de parking, la place Attane a retrouvĂ© un esprit mĂ©diĂ©val avec ses pavĂ©s et son jardin de curĂ©, de mĂȘme que le quartier de la collĂ©giale. Cette place, et plus largement le quartier du Moustier, sont le cƓur historique de Saint-Yrieix tĂ©moin de l’importance de la religion et de la vie religieuse dans la vie quotidienne. En outre, ce quartier a su prĂ©server son passĂ© commercial au travers de devantures en rez-de-chaussĂ©e et de fenĂȘtres Ă  meneaux en Ă©tages, signes extĂ©rieurs de richesse ainsi que des maisons Ă  pans de bois, avec des fenĂȘtres Ă  meneaux de bois sculptĂ©s.

    Du cƓur de la vie religieuse

    Le XVIe siĂšcle est, traditionnellement, le siĂšcle des Guerres de religion qui ont vu s'opposer catholiques et protestants. Celle-ci s'est terminĂ©e, ou plutĂŽt attĂ©nuĂ©e, avec l'Ă©dit de Nantes signĂ© par Henri IV, le . Ainsi, Ă  Saint-Yrieix, le culte protestant a fait quelques retours quoique faibles aprĂšs l'Ă©dit pour sembler disparaĂźtre au cours du premier quart du XVIIe siĂšcle. De fait, les habitants de Saint-Yrieix sont catholiques et l'Église se dĂ©veloppe afin de garder ses ouailles auprĂšs d'elle. Ainsi, la ville vit l'installation, Ă  proximitĂ© de la collĂ©giale, de deux congrĂ©gations religieuses : les rĂ©collets franciscains et les clarisses urbanistes.

    Le couvent des RĂ©collets

    Les RĂ©collets, nĂ©s Ă  la suite du mouvement de rĂ©collection, mouvement de rĂ©forme en Espagne, au XVe siĂšcle, font partie des franciscains rĂ©formĂ©s, issus de l’ordre fondĂ© par François d’Assise. Ainsi, suivent-ils les rĂšgles de ce dernier. Les rĂ©collets se sont installĂ©s en France au XVIe siĂšcle et, notamment, en Limousin dont Ă  Limoges, en 1596.

    Construit hors de l’Enclos, Ă  partir de 1613, le couvent des rĂ©collets, autrement nommĂ© le couvent des frĂšres mineurs, est, cependant, Ă  proximitĂ© de la collĂ©giale. Les premiers moines n’arrivent qu’en 1618, au nombre de trois pour loger, dans un premier temps, Ă  la chantrerie. En dĂ©pit d’effectifs faibles lors de leur arrivĂ©e, leurs sermons n’en attirent pas moins les foules et ils finissent par s’installer dans leur couvent en 1620 jouissant de privilĂšges accordĂ©s par le chapitre. En effet, ce dernier leur accorde le droit de rĂ©cupĂ©rer une partie de l’eau provenant des ruisseaux/cours d’eau (« rieux ») des fontaines de la ville afin de l’acheminer vers leur couvent afin d’y construire une fontaine : « la tierce partie de l’eau qui tombe aux rieux [singulier riu] du chantre provenant de celle des fontaines de la ville pour icelle conduire en leur couvant pour y faire une fontaine[42]».

    Le couvent des Clarisses

    Le , le chapitre permet l’installation, Ă  Saint-Yrieix, aux dames religieuses de Sainte-Claire, appartenant Ă  l’ordre rĂ©formĂ© des Clarisses dites Urbanistes, car suivant la rĂšgle du pape Urbain IV donnĂ©e en 1263. Elles sont sous l’autoritĂ© des Cordeliers d’Excideuil (Dordogne). ArrivĂ©es en ville au mois d’avril suivant, elles sont logĂ©es chez un Ă©lu, Chouly sieur de Permangle (de la famille qui fut seigneur de St-Mathieu et de Brie). Ce n’est qu’en 1638 qu’elles acquiĂšrent leur propre bĂątiment. En effet, Jean du Garreau, sieur du Mas et de Gironie, leur cĂšde son immeuble en forme de quadrilatĂšre, lui aussi, proche de la collĂ©giale.

    Les religieuses, dont le nombre va aller jusqu’à environ trente-cinq, sont dĂšs lors confortablement, voire aisĂ©ment, installĂ©es ce que, d’ailleurs, relĂšve monseigneur d’ArgentrĂ©, le visiteur Ă©piscopal, en 1763. En effet, en 1745, l’arpenteur relĂšve « une Ă©glise, une cuisine avec rĂ©fectoire, une boulangerie, un endroit Ă  remettre du bois, deux chambres dessus, une infirmerie, une chambre, de pensionnaires, une chambre commune pour le chapitre, une boutique d’apothicaire pour le service, une chambre de cottĂ©, vingt-quatre chambres de cellules pour les religieuses, des greniers dessus, deux cours, un parloir, un potager, deux petites chambres pour l’aumĂŽnier et une petite Ă©curie pour le logement du domestique ». En outre, avant 1762, elles rebĂątissent leur Ă©tablissement grĂące Ă  leurs ressources, soit deux domaines, plusieurs terres et maison Ă  Saint-Yrieix et en PĂ©rigord.

    Les clairettes, appartenant au clergĂ© rĂ©gulier c’est-Ă -dire qui vit en communautĂ© selon une rĂšgle, en n’ont pas moins un comportement similaire au clergĂ© sĂ©culier qui vit dans le siĂšcle. Ce, dans la mesure oĂč elles reçoivent frĂ©quemment des pensionnaires mais aussi des Ă©lĂšves issues des grandes familles de la ville et ses alentours car celles-ci n’hĂ©sitent pas Ă  y envoyer leurs filles pour les instruire et les Ă©duquer selon les prĂ©ceptes d’alors.

    GrĂące Ă  un don de 30 000 livres de Gabrielle Tenant, veuve de Jean Chapelle de Jumilhac, elles font bĂątir, dans leur quadrilatĂšre, une Ă©glise en 1675. De fait, elles reconnaissent la donatrice comme Ă©tant la fondatrice de l’église et, Ă  ce titre, ses armes y sont dĂ©posĂ©es de mĂȘme qu’elle y est enterrĂ©e, en 1678.

    L'installation, presque cĂŽte Ă  cĂŽte, de ces deux couvents, contournant les fossĂ©s de la ville, paraissent ĂȘtre Ă  l'origine de la percĂ©e d'une nouvelle voie, en direction du Moustier, changeant alors, la morphologie de la ville. Ce, en adĂ©quation Ă  un nouveau contexte et, de fait, Ă  un nouveau besoin de proximitĂ© et de liens entre ces deux Ă©tablissements et la collĂ©giale mais aussi avec les habitants de Saint-Yrieix.

    Les quartiers du Marché, de la Poterne et des Pénitents (ou Marché-Vieux)

    La place du MarchĂ© et le MarchĂ©-Vieux sont au cƓur du quartier historique. À l’origine, il s’agit de carrefours tant commerciaux que routiers. En outre, le quartier de la Poterne constitue la premiĂšre extension de la ville hors les murs c’est-Ă -dire hors de l’Enclos en devenant une zone d’importantes implantations (hĂŽpital, halle mais aussi des couvents comme ceux des RĂ©collets et des Clairettes). NĂ©anmoins, avec la construction d’autres voies et le dĂ©placement du marchĂ©, ces places vivantes ont perdu temporairement de leur importance. Elles ont retrouvĂ© cette derniĂšre au XVIIe siĂšcle avec la construction d’un boulevard passant au pied des remparts qui a permis de drainer les activitĂ©s et, de ce fait, l'implantation de commerces tels que des auberges, des boutiques ou encore des cabarets. Aujourd’hui, ces quartiers conservent leurs caractĂšres commerçants comme l'attestent leur architecture et plus particuliĂšrement les devantures en applique en bois ou encore des façades Ă  trois niveaux accolĂ©s partageant un mĂȘme passĂ© comme l’atteste ce linteau que deux portes ont en commun.

    Le quartier des PĂ©nitents tire son nom de la dĂ©volution, en 1664, de l’église Notre-Dame-du-MarchĂ©-Vieux Ă  la communautĂ© des pĂ©nitents bleus dont la compagnie a Ă©tĂ© approuvĂ©e par le pape Alexandre VII, en 1663. En outre, le marchĂ© qui se tenait dans ce quartier a migrĂ© auprĂšs des remparts. À la suite de cela, seuls des gens modestes et les habitants du chĂąteau dit des PĂ©nitents, construit vers 1620 et appartenant Ă  la famille de La Jonchapt, habitaient ce quartier.

    La place de la Nation

    Ancien lieu de foires, ces derniĂšres Ă©tant mentionnĂ©es pour la premiĂšre fois en 1247. Via les pĂšlerinages sur le tombeau d’Aredius et la frĂ©quentation de l’axe commercial Nord-Ouest/Sud-Est (Bretagne-golfe du Lion), cette place Ă©tait considĂ©rĂ©e comme Ă©tant un lieu vivant, propice aux Ă©changes, et a donc Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e en consĂ©quence. C’est pourquoi un chemin a Ă©tĂ© taillĂ© dans l’arĂȘte rocheuse surplombant la vallĂ©e du Couchou, cours d’eau traversant Saint-Yrieix, pour ensuite ĂȘtre amĂ©nagĂ© au XVIIIe siĂšcle. Ainsi, de cimetiĂšre antique, la place devint un lieu d’accueil des grandes foires et autres marchĂ©s aux bestiaux de la ville. D’oĂč son nom de Foirail.

    De nos jours, la place de la Nation conserve les tĂ©moignages de son rĂŽle commercial avec la prĂ©servation de devantures en applique en verre et en mĂ©taux avec enseignes, lesquelles permettent d’assurer une certaine authenticitĂ© Ă  ces bĂątisses, ou encore des bĂątiments Ă  deux niveaux avec deux ou trois travĂ©es et des toits se partageant la mĂȘme cheminĂ©e.

    En outre, la place se constitue en quartier rĂ©sidentiel avec la construction d’hĂŽtels particuliers tout le long de cette derniĂšre. DĂšs lors, la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle marque le dĂ©veloppement de la ville avec la crĂ©ation d’une sĂ©nĂ©chaussĂ©e[43] — c’est-Ă -dire un tribunal — en 1749, mais aussi avec la crĂ©ation d’une route royale reliant Limoges Ă  Sarlat, laquelle permet le dĂ©senclavement de la ville. Enfin, la ville entre dans l’ùre industrielle avec la dĂ©couverte et l’exploitation des mines de kaolin ou encore des mines d’antimoine.

    Faubourg des Barris

    D’origine mĂ©diĂ©vale, il est, au XVIIIe siĂšcle, le quartier le plus peuplĂ© et le plus actif de la ville de par sa situation et son rĂŽle de lieu de passage entre l’Enclos et le Foirail. Il semble en conserver des traces : les restes de la porte dite Chamborne, de cambo : courbe et de ritum : guĂ©, de laquelle subsistent les attaches. Aussi, cette porte devait vraisemblablement marquer un point de pĂ©age ou de limite de juridiction dans le cadre de l'opposition entre le chapitre de chanoines et le vicomte de Limoges concernant les foires. Le faubourg Ă©tait, Ă©galement, un lieu d’habitation pour les familles bourgeoises et d’artisans des secteurs textiles comme les tailleurs, les tisserands ; des mĂ©taux tels les forgerons, les cloutiers ; du bois Ă  la façon des menuisiers-charpentiers mais aussi du secteur de la chaussure comme les cordonniers et les sabotiers, et enfin les aubergistes et les journaliers. Au cours du XIXe siĂšcle, les mĂ©tiers de bouche ont Ă©galement Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©s au sein de ce faubourg.

    Ainsi, l’architecture du faubourg porte des traces de cette mixitĂ© sociale mais aussi de son activitĂ© passĂ©e. De cette maniĂšre, il est possible d’y retrouver des maisons Ă  grands volets Ă  soubassement basculant en Ă©tals, le tout avec des clĂ©s de voĂ»tes pouvant remonter Ă  1722, ou encore un bandeau des annĂ©es 1960 de L’artisan Fromager-Laiterie, passĂ©, finalement, pas si lointain ! Cependant, plusieurs constructions ont Ă©tĂ© dĂ©truites, dont la maison des Anglais, demeure mĂ©diĂ©vale, lors de la construction de la route de ChĂąlus. La commune a, cependant, en 2010 et 2011, rĂ©habilitĂ© le quartier en le pavant, le ramenant ainsi Ă  un aspect originel.

    Faubourg des Salines

    Également d'origine mĂ©diĂ©vale, ce faubourg, connu sous le nom de Clos Senzelas, Ă©tait l'ancienne place des greniers Ă  sel de la ville. Cette fonction, dĂ©jĂ  attestĂ©e en 1553, peut s'expliquer par la localisation du faubourg. En effet, il se situe sur la route du sel entre l'Aunis et l'Auvergne. D'oĂč sa fonction et son nom.

    Ce faubourg, en adéquation avec son rÎle de grenier à sel, abritait les marchands saliniers faisant de cet endroit un lieu d'habitations aisées. De cela, le faubourg a conservé son aspect traditionnel avec des restes de grenier et des petites habitations à façades sur deux travées, malgré divers remaniements dans le cadre de son urbanisation au cours du XVIIe siÚcle.

    La mairie

    Conçue au dĂ©but du siĂšcle par Lemasson, ce bĂątiment d'exception retrouve une nouvelle jeunesse en 2000. En 1789, lors de la RĂ©volution, la maison de la ville de la rue des Plaisances Ă©tait en ruine et inutilisable. Le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune de 1790 se rĂ©unissait au couvent des RĂ©collets, puis, en 1794, dans la maison d'un Ă©migrĂ©, François du Garreau de GrĂ©signac, au chevet de la collĂ©giale. En 1852, la municipalitĂ© dĂ©cide d'utiliser comme Ă©cole les locaux de l'ancien hospice, rue du MarchĂ©. La mairie s'y installe provisoirement le . Deux vastes salles, au-dessus des salles de classe, devaient permettre de loger la mairie plus largement, mais cette solution temporaire ne devait pas empĂȘcher la ville de se doter de bĂątiments administratifs plus fonctionnels. Aussi, en 1897, le conseil municipal vota la reconstruction de la mairie. La premiĂšre pierre fut posĂ©e le et l'inauguration eut lieu le , en prĂ©sence du Ministre de la Guerre, le gĂ©nĂ©ral AndrĂ©, du prĂ©fet de la Haute-Vienne, Edgar Monteil, du dĂ©putĂ© de la Haute-Vienne, le docteur Boutard, d'Arnault sous-prĂ©fet de Saint-Yrieix, et du maire Marcel Roux. 99 ans plus tard, le , l'hĂŽtel de ville a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© dans son intĂ©gralitĂ©.

    La collégiale Saint-Yrieix

    La collĂ©giale Saint-Yrieix[44] - [45] - [46] avec son clocher roman et son chƓur gothique qui lui donne l'allure d'une cathĂ©drale est classĂ©e monument historique depuis la premiĂšre liste des monuments historiques de 1840. Le trĂ©sor de la collĂ©giale abrite une copie du chef-reliquaire de saint Yrieix (l'original, classĂ© parmi les monuments historiques en 1891, subtilisĂ© vers 1906 et remplacĂ© par sa copie, est dĂ©tenu par le Metropolitan Museum de New York) et une chĂąsse en Ă©mail champlevĂ© mĂ©diĂ©val du Limousin[47].

    Autres monuments

    Patrimoine culturel

    Centre culturel Jean-Pierre-FabrĂšgue.

    La commune s'investit dans le domaine culturel et dispose de diverses structures.

    • Le centre culturel Jean-Pierre-FabrĂšgue propose tout au long de l'annĂ©e des expositions, dĂ©couvertes artistiques et crĂ©atives mais aussi des ateliers et des stages (ateliers gourmands, dessins, peintures, crĂ©ations de bijoux, sculptures en papier mĂąchĂ©) et des spectacles en tout genre (danse, humour, cirque musical, concert, thĂ©Ăątre, comĂ©die).
    • La salle des fĂȘtes et des congrĂšs, ouverte en 2014[51].
    • La bibliothĂšque partage ses locaux avec le centre culturel Jean-Pierre-FabrĂšgue. Le nombre de prĂȘts se situe autour de 110 000 par an et le nombre de lecteurs autour de 2 500. Chaque semaine, la bibliothĂšque reçoit plusieurs classes de Saint-Yrieix ou des environs, depuis la maternelle jusqu’au CM2. PrĂ©sentation de livres, lectures Ă  haute voix, recherche documentaires, animations
 En outre, elle conserve un manuscrit datant du XIIe siĂšcle, une bible, visible dans une vitrine aux heures d’ouverture.
    • Le cinĂ©ma ArĂ©vi peut accueillir jusqu'Ă  340 personnes. Il dispose de deux salles, climatisĂ©es et Ă©quipĂ©es en projection numĂ©rique pour une image 3D et un son haute dĂ©finition. La grande salle est Ă  ce jour unique en Limousin, puisqu’elle est dotĂ©e de la technologie 4K.
    • L'Ă©cole de musique et de danse dispense des cours de divers instruments et de danse classique et moderne. L'Ă©cole propose aussi des concerts et divers rendez-vous musicaux pour faire dĂ©couvrir la musique aux petits et aux grands.
    • Le CDLA : Centre des livres d’artistes, installĂ© en 1994, occupe, depuis 2005, un bĂątiment situĂ© dans le centre historique, bĂątiment d’une superficie totale de 450 m2, avec notamment trois salles d’exposition.

    Gastronomie

    Produits vendus lors du marché primé au gras en décembre, janvier et février à Saint-Yrieix.

    Le porc cul noir

    L'espĂšce locale est cul noir, soit blanc tachĂ© de noir, auparavant la plus rĂ©pandue mais qui a failli disparaĂźtre face Ă  des races concurrentes. Le porc cul noir ne vient Ă  maturitĂ© suffisante qu’à 18 mois. Il pĂšse alors autour de 200 kilos, trop longtemps et trop exigeant pour l’élevage industriel car il a besoin du grand air pour se dĂ©gourdir les pattes et aime Ă  chercher sa nourriture dans les chĂątaigneraies. Aujourd'hui, la race cul noir du Limousin fait partie des races locales en voie de disparition qui bĂ©nĂ©ficient d'un programme de sauvegarde. Son lard parfumĂ©, fondant comme du beurre, est sombre et finement persillĂ©.

    Les madeleines

    Les madeleines, une spécialité de Saint-Yrieix.

    Les madeleines sont arrivĂ©es Ă  Saint-Yrieix, en premier lieu, de l’entreprise familiale Bijou, ouverte en 1845.

    Ce petit gĂąteau, dorĂ© et ventru, aux Ɠufs frais, vient de la tradition de la pĂątisserie populaire, celles des mariages ou des fiançailles.

    Il Ă©tait d’usage de cuire des gĂąteaux dans des moules creusĂ©s de motifs comme la coquille, Ă  la mode de la Renaissance jusqu’à la fin du XVIIIe siĂšcle.

    Si la premiĂšre madeleine semble venir de Lorraine, attribuĂ©e Ă  une cuisiniĂšre du mĂȘme prĂ©nom au service du beau-pĂšre de Louis XV, ex-roi de Pologne en exil Ă  Nancy, sa vogue va la faire voyager.

    La limousine

    L’économie du pays de Saint-Yrieix a longtemps reposĂ© sur les seuls fruits de sa terre. L’administrateur du Limousin au XVIIIe siĂšcle, Turgot, Ă©tait dĂ©jĂ  chargĂ© de ravitailler Paris en temps de pĂ©nurie en puisant dans le grenier limousin. Pour acheminer les denrĂ©es, les Ă©leveurs avaient recours Ă  des bĂȘtes fines et musclĂ©es qui prĂ©figuraient la race limousine. Cet animal de trait va devenir, au prix d’une sĂ©vĂšre exigence en matiĂšre d’alimentation et d’hygiĂšne, une race sĂ©lectionnĂ©e d’exception, ambassadrice de la rĂ©gion Limousin bien au-delĂ  des frontiĂšres. Rustique et d’une grande longĂ©vitĂ©, la vache est une « bonne maman ». La finesse de son grain, la tendretĂ© et le persillĂ© se conjuguent avec sa faible teneur en gras, au centre des prĂ©occupations de la gastronomie contemporaine, Ă  la fois goĂ»teuse et saine.

    Les fruits limousins

    La pomme Golden AOP a été labellisée Pomme du Limousin en 2005. Sa forme est légÚrement allongée, sa chair trÚs ferme, elle est croquante, juteuse et équilibrée en sucre et en acide.

    On retrouve plusieurs autres variĂ©tĂ©s comme le poirier, le prunier, le cerisier, le noyer mais aussi le cognassier ou le nĂ©flier. Dans le souci de ce patrimoine arboricole, de nouveaux vergers sont recrĂ©Ă©s, Ă  partir d’espĂšces anciennes greffĂ©es.

    C’est aussi le cas de l’arbre emblĂ©matique du limousin, le chĂątaignier, dont les fruits Ă©taient au cƓur de l’alimentation, par exemple au creux de la poche des Ă©coliers ou sous forme de chĂątaignes blanchies, une spĂ©cialitĂ© du Limousin.

    Personnalités liées à la commune

    • ArĂšde d'Atane ou saint Yrieix.
    • Pardoux Bordas (1748-1842), dĂ©putĂ© Ă  la Convention, au Conseil des Cinq-Cents puis membre du Conseil des Anciens, nĂ© et mort Ă  Saint-Yrieix.
    • Gabriel Sulpicy (1765-1841), homme politique, est nĂ© Ă  Saint-Yrieix et en a Ă©tĂ© le maire.
    • Marc Girardin, dit Saint-Marc Girardin, (1801-1873), universitaire, critique littĂ©raire et homme politique, a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© de Saint-Yrieix.
    • Antoine de Latour, (1808-1881), nĂ© Ă  Saint-Yrieix, Ă©crivain.
    • Louis de LomĂ©nie (1815-1878), homme de lettres et essayiste nĂ© Ă  Saint-Yrieix ; membre de l'AcadĂ©mie française de 1871 Ă  1878, oĂč il a succĂ©dĂ© Ă  Prosper MĂ©rimĂ©e.
    • Paul Magnaud (1848-1926), magistrat et homme politique dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Saint-Yrieix-la-Perche oĂč il s'Ă©tait retirĂ©.
    • Jean Codet, (1852-1920), industriel et homme politique, a Ă©tĂ© sous-prĂ©fet de Saint-Yrieix.
    • EugĂšne DorsĂšne (1854-1917), nĂ© dans la commune, est un photographe Ă©tabli Ă  PĂ©rigueux.
    • Octave Meynier (1874-1961), nĂ© Ă  Saint-Yrieix, gĂ©nĂ©ral, promoteur des rallyes automobiles transafricains.
    • Alfred Marzin (1880-1943), nĂ© Ă  Saint-Yrieix, peintre de la Bretagne notamment.
    • Gabriel DebrĂ©gĂ©as (1882-1970), nĂ© Ă  Saint-Yrieix, homme politique, rĂ©publicain-socialiste.
    • Pierre Paul Bonnefond (1887-1947), nĂ© Ă  Saint-Yrieix, gĂ©nĂ©ral de brigade.
    • Michel Adlen (1898-1980), peintre de l'École de Paris, dont le modĂšle Jeanne, originaire de Saint-Yrieix, deviendra la femme, a peint plusieurs tableaux Ă  Saint-Yrieix.
    • Albert Goursaud (1899-1970), contre-amiral et ethnologue, auteur de La SociĂ©tĂ© rurale traditionnelle en Limousin (en 4 volumes).
    • Alfred Dutheillet de Lamothe (1904-2001), rĂ©sistant sous le nom de « capitaine Fred », rĂ©sidait Ă  Saint-Yrieix-la-Perche lors de la Seconde Guerre mondiale.
    • Jacques Boutard (1906-1982), ancien dĂ©putĂ© de Haute-Vienne de 1958 Ă  1967 puis de 1968 Ă  1973, mort Ă  Saint-Yrieix-la-Perche[52]
    • Henri CĂ©lĂ©rier (1910-1944), gendarme et rĂ©sistant français, est nĂ© Ă  Saint-Yrieix-la-Perche.
    • Georges-Emmanuel Clancier (1914-2018) naĂźt dans une famille issue, du cĂŽtĂ© maternel, d'ouvriers porcelainiers de Saint-Yrieix.
    • Michel Rousseau (1936-2016) coureur cycliste mort Ă  Saint-Yrieix-la-Perche.
    • Michel Abonneau (1937-1983), nĂ© Ă  Saint-Yrieix-la-Perche, instructeur fĂ©dĂ©ral en spĂ©lĂ©ologie, promoteur des techniques modernes de progression dans l'enseignement de la spĂ©lĂ©ologie.
    • Alain Vaissade (nĂ© en 1946 Ă  Saint-Yrieix-la-Perche), physicien et homme politique suisse, maire de GenĂšve, conseiller administratif de la ville de GenĂšve et ministre de la culture de 1991 Ă  2003.
    • Éric Chauvier (nĂ© en 1971 Ă  Saint-Yrieix-la-Perche), anthropologue français.
    • Pierre Venteau (nĂ© en 1974), homme politique français, est nĂ© et rĂ©side Ă  Saint-Yrieix-la-Perche.
    • Nicolas Maury (nĂ© en 1980) acteur et rĂ©alisateur français, nĂ© Ă  Saint-Yrieix-la-Perche.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Yrieix-la-Parche
    1. Parti, le premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et un ; le second, de gueules à une crosse d'or posée en pal.(Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)
    2. Parti d'azur Ă  trois fleurs de lys d'or et de gueules Ă  la crosse d'abbĂ© contournĂ©e. (Grand Larousse encyclopĂ©dique en 10 volumes) - Énonciation diffĂ©rente du prĂ©cĂ©dent
    3. D'or, à trois pals de gueules.(d'Hozier in Armorial Général de France, 1696) (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884) - Armes attribuées d'office à la suite de l'édit de 1696, jamais portées.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Carte IGN sur GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    9. « Fiche du Poste 87187003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    30. Cauuet, op. cit., p. 33.
    31. Cauuet, op. cit., p. 25.
    32. Cauuet, op. cit., p. 39.
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    39. « Randonnée Saint-Yrieix-la-Perche », sur visorando.com (consulté le ).
    40. « Randonnée Saint-Yrieix-la-Perche : Randonnées autour de Saint-Yrieix-la-Perche », sur randozone.com (consulté le ).
    41. Bulle de Martin V des Ides de mars 1417.
    42. Louis BOURNAZEL, Histoire de Saint-Yrieix et du Pays arédien, Tulle, Lemouzi, 2000, p. 52.
    43. La sĂ©nĂ©chaussĂ©e a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e afin d’instituer une justice rapide, moins onĂ©reuse mais aussi impartiale. En effet, auparavant, la justice Ă©tait rendue Ă  la cour des appeaux de SĂ©gur oĂč il fallait patienter pas moins de 70 ans avant qu’une affaire soit close. Cela conduisait fatalement Ă  des frais de justice de plus en plus Ă©levĂ©s au fil des gĂ©nĂ©rations. C’est pourquoi elle fut supprimĂ©e. En outre, cette suppression mena Ă©galement Ă  celle du tribunal du commun pariage signant la fin de 1 200 ans de privilĂšge du chapitre.
    44. « Église », notice no PA00100494, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    45. Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher - Limousin roman - p. 34 - Éditions Zodiaque (collection La Nuit des temps no 11), La Pierre-qui-Vire, 1959.
    46. PersĂ©e : Claude Andrault-Schmitt, La reconstruction de la collĂ©giale limousine de Saint-Yrieix (1181) : une ambition monumentale dans le goĂ»t PlantagenĂȘt, p. 115-140, Cahiers de civilisation mĂ©diĂ©vale, AnnĂ©e 1993, no 36-142
    47. Chùsse en émail champlevé
    48. « Tour du PlÎ », notice no PA00132887, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 5 avril 2016.
    49. « Pont dit Pont de la Tour sur la riviÚre L'Isle », notice no PA00100496, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 5 avril 2016.
    50. « Grange ovale du Breuilh », notice no PA00125520, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 5 avril 2016.
    51. La salle des fĂȘtes et des congrĂšs prĂȘte Ă  fonctionner sur le site de la ville de Saint-Yrieix, consultĂ© le 14 janvier 2014.
    52. Biographie sur la base de données des députés français depuis 1789 de l'Assemblée nationale.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Rudi Molleman, Saint-Yrieix-la-Perche, Limoges, Éditions Mon Limousin, coll. « Les AbĂ©cĂ©daires du Limousin », , 104 p. (ISBN 978-2-490710-249, lire en ligne)
    • Pierre-Christian Guiollard, Les mines d'or du District de Saint-Yrieix-la-Perche, Fichous, Éditions Guiollard, , 146 p. (ISBN 2-9502503-4-3).

    Articles connexes

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