GĂ©nis
Génis est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
GĂ©nis | |||||
Vue du bourg de GĂ©nis. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle-Loue-AuvézÚre en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Marianne Reynaud-Lasternas 2020-2026 |
||||
Code postal | 24160 | ||||
Code commune | 24196 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Génissois | ||||
Population municipale |
494 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 19âČ 37âł nord, 1° 09âČ 52âł est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 373 m |
||||
Superficie | 25,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Loue-AuvézÚre | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune est arrosée au nord et à l'ouest par l'AuvézÚre qui creuse des gorges parfois profondes d'une centaine de mÚtres, et au sud par son affluent, le Dalon.
Huit kilomÚtres au nord d'Hautefort et neuf kilomÚtres à l'est d'Excideuil, le bourg de Génis se trouve au croisement des routes départementales 5, 5E3, 72E1 et 72E4.
Communes limitrophes
GĂ©nis est limitrophe de huit autres communes. Ă l'ouest, son territoire est distant d'environ 270 mĂštres de celui de Preyssac-d'Excideuil.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. GĂ©nis est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă l'Ăšre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e ÎŽÏ, fait partie de l'UnitĂ© supĂ©rieure des gneiss (USG) et est composĂ©e d'Ă©clogites et amphibolites dĂ©rivĂ©es, en petits corps ou bancs minces (Cambrien Ă Silurien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » et « no 760 - Juillac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
| |||||||||||||||||
PléistocÚne | non présent | |||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
| ||||||||||||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
non présent | ||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | ||||||||||||||||||
Moyen | non présent | |||||||||||||||||||
Jurassique inférieur |
| |||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
| ||||||||||||||||||
CarbonifĂšre (298.9 - 358.9) |
non présent | |||||||||||||||||||
DĂ©vonien (358.9 - 419.2) |
| |||||||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
||||||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | |||||||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
|
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 140 m et 373 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre du « PĂ©rigord limousin » qui correspond Ă la rĂ©gion naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasĂ©s, dâaltitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est Ă©galement celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonnĂ© et dominĂ© par les prairies aux horizons boisĂ©s. Il est entaillĂ© de vallĂ©es profondes aux versants forestiers[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,92 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,97 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'AuvézÚre, le Dalon, le ruisseau de Gabourat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 35 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
L'AuvézÚre, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en CorrÚze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[17] - [18]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur prÚs de dix kilomÚtres, marquant la limite territoriale sur plus de deux kilomÚtres et demi, en deux tronçons, face à Saint-Mesmin et à Anlhiac.
Le Dalon, d'une longueur totale de 17,53 km, prend sa source dans la commune de Segonzac et se jette dans l'AuvézÚre en rive gauche à Génis, face à Anlhiac[19] - [20]. Il arrose la commune au sud sur prÚs de cinq kilomÚtres et demi, dont un et demi en limite de Boisseuilh.
Affluent de rive droite de l'AuvézÚre, le ruisseau de Gabourat borde la commune au nord-est sur plus de deux kilomÚtres, face à Saint-Mesmin.
- L'AuvézÚre au pont de Pervendoux.
- Le Dalon au lieu-dit les Montagnes.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de GĂ©nis.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[29] et qui se trouve Ă 21 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 164,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 34 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Génis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (60,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,5 %), forĂȘts (39,5 %), prairies (6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,1 %)[41].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de GĂ©nis est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'AuvĂ©zĂšre, le Dalon et. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2007[44] - [42].
GĂ©nis est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[45]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[46] - [47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 33,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de GĂ©nis est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[51].
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le nom du village s'écrit Genis.
Lors de la crĂ©ation des dĂ©partements français en 1790, la commune a d'abord briĂšvement fait partie de la CorrĂšze avant d'ĂȘtre rattachĂ©e en 1793, ainsi que neuf autres communes, Ă la Dordogne.
En 1944, jugeant la situation dans le sud-ouest explosive, Berlin dĂ©cide de renforcer ses troupes en faisant venir de Paris la division SS motorisĂ©e du gĂ©nĂ©ral Walter Brehmer. ArrivĂ©e dans le village le , elle recherchait les juifs qui s'y trouvaient[53]. Tous avaient fui sauf un couple qui avait choisi de rester. L'homme qui avait servi dans l'armĂ©e allemande lors de la grande Guerre ne voulait pas fuir, sa femme Ă©tant en mauvaise santĂ©, et croyait ĂȘtre Ă l'abri. Les nazis les ont dĂ©couverts, les ont fusillĂ©s au lieu-dit Tous-Vents et ont mis le feu Ă leur maison[53]. Ils sont enterrĂ©s dans le cimetiĂšre du village. Le mĂȘme jour, un cultivateur arrĂȘtĂ© Ă Saint-RaphaĂ«l est lui aussi fusillĂ© au lieu-dit les Montagnes[53].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune de Génis a, dÚs 1790, fait partie du département de la CorrÚze.
En 1793, elle est rattachĂ©e au canton de GĂ©nis qui dĂ©pend du district d'Excideuil dans le dĂ©partement de la Dordogne. En 1801, le canton de GĂ©nis est supprimĂ©, de mĂȘme que les districts, et la commune est rattachĂ©e au canton d'Excideuil dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-AuvézÚre.
En 2017,Génis est rattachée à l'arrondissement de Nontron[55] - [56].
Intercommunalité
En 2009, GĂ©nis rejoint la communautĂ© de communes Causses et RiviĂšres en PĂ©rigord. Celle-ci est dissoute le et ses communes â hormis Savignac-les-Ăglises qui rejoint Le Grand PĂ©rigueux â sont rattachĂ©es Ă la communautĂ© de communes du Pays de Lanouaille qui la mĂȘme annĂ©e prend le nom de communautĂ© de communes Isle-Loue-AuvĂ©zĂšre en PĂ©rigord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57] - [58].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, GĂ©nis relĂšve[61] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].
En 2020, la commune comptait 494 habitants[Note 9], en augmentation de 6,7 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale le dernier week-end d'aoĂ»t.
- Au départ de Génis depuis 1988, le dernier dimanche d'octobre a lieu la Rand'AuvézÚre, randonnée pédestre, à cheval ou en VTT (30e édition en 2019 avec 475 marcheurs, 82 vététistes et 18 cavaliers[65]).
- Salon d'automne des artisans et artistes (5e Ă©dition en )[66].
Ăconomie
Emploi
En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 163 personnes, soit 35,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (dix-huit) a augmenté par rapport à 2010 (seize) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 11,0 %.
Ătablissements
Au , la commune compte quarante-deux Ă©tablissements[68], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, quatre dans l'industrie, et trois dans la construction[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©, romane du XIIe siĂšcle. Elle renferme un bĂ©nitier du XVIIe siĂšcle, classĂ© monument historique au titre d'objet.
- Manoir de la Falesie, XVIIe siĂšcle.
- Moulin de Pervendoux.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité. Le manoir de la Falesie. Le moulin de Pervendoux. La fontaine du bourg.
Patrimoine naturel
En amont du moulin de Guimalet, les gorges de l'AuvĂ©zĂšre, ainsi que la partie aval de son affluent le Dalon (les quatre derniers kilomĂštres), Ă dominante boisĂ©e, sont classĂ©es zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, partagĂ©e avec cinq autres communes ; neuf espĂšces dĂ©terminantes de plantes y ont Ă©tĂ© recensĂ©es[70] - [71] : l'Anarrhine Ă feuilles de PĂąquerette (Anarrhinum bellidifolium), l'Anogramme Ă feuilles minces (Anogramma leptophylla, l'AsplĂ©nium lancĂ©olĂ© (Asplenium obovatum), le CheilanthĂšs de Tineo (Cheilanthes tinaei), la Doradille du nord (Asplenium septentrionale), la Joubarbe Ă toile d'araignĂ©e (Sempervivum arachnoideum), le Lis martagon (Lilium martagon), le Millepertuis Ă feuilles de lin (Hypericum linariifolium) et le Polystic des montagnes (Oreopteris limbosperma).
Personnalités liées à la commune
- Albert Roche, (1876-1939), maire de Génis de 1919 à 1939, député de la Dordogne de 1934 à 1936, est né à Génis[72].
- Berthe et Jules Haas, deux réfugiés lorrains assassinés par des éléments de la division Brehmer, au lieu-dit Tous-Vents.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Génis » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Génis » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de GĂ©nis », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Génis », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Génis », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence AuvézÚre-Isle au nord du Gué RÚde » sur Géoportail (consulté le 4 août 2022)..
- Sandre, « l'AuvézÚre »
- « Confluence Dalon-AuvézÚre à l'est de Guimalet » sur Géoportail (consulté le 4 août 2022)..
- Sandre, « le Dalon »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Yrieix la Pe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Génis et Saint-Yrieix-la-Perche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Yrieix la Pe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Génis et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Génis », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
- « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Le nom occitan des communes du Périgord - Janiç sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
- Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", Ă©ditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2), p. 294-295.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF] « ArrĂȘtĂ© portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, PĂ©rigueux et Sarlat-la-CanĂ©da du dĂ©partement de la Dordogne », PrĂ©fecture de la Dordogne, 30 dĂ©cembre 2016.
- [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 19 août 2014.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 8.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « L'aventure à pied, à cheval et à VTT », Sud Ouest édition Périgueux, 2 novembre 2019, p. 24.
- « Un 5e salon d'automne », Sud Ouest édition Périgueux, 15 novembre 2014, p. 24a.
- Dossier complet - Commune de Génis (24196) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 novembre 2018.
- « Ătablissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
- Dossier complet - Commune de GĂ©nis (24196) - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 2 novembre 2018.
- [PDF] Gorges de l'AuvézÚre, INPN, consulté le 17 mars 2019.
- Carte de la ZNIEFF 720000937, INPN, consultée le 17 mars 2019.
- Albert Roche sur le site de l'Assemblée nationale. consulté le 16 décembre 2009
- Blason de Génis sur le site « Armorial de France ».
- Blason de GĂ©nis sur le site de la mairie.