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Antonne-et-Trigonant

Antonne-et-Trigonant est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Antonne-et-Trigonant
Antonne-et-Trigonant
Le bourg d'Antonne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Daniel Le Mao
2020-2026
Code postal 24420
Code commune 24011
DĂ©mographie
Gentilé Antonnais
Population
municipale
1 293 hab. (2020 en augmentation de 6,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 64 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 12â€Č 46″ nord, 0° 49â€Č 52″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 217 m
Superficie 20,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Antonne-et-Trigonant
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Antonne-et-Trigonant
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Antonne-et-Trigonant
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Antonne-et-Trigonant
Liens
Site web www.antonne-trigonant.com

    GĂ©ographie

    Généralités

    Maison ancienne au Bas Trigonant.

    Incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1], la commune d'Antonne-et-Trigonant est situĂ©e en PĂ©rigord central. Au nord, prĂšs d'un tiers du territoire communal est occupĂ© par la forĂȘt domaniale de Lanmary.

    Le bourg d'Antonne, établi sur la rive droite de l'Isle et traversé par la route nationale 21, est situé, en distance orthodromique, huit kilomÚtres à l'est-nord-est de Périgueux.

    La commune est également desservie par les routes départementales 6 et 69. Au nord, elle est limitée par la route départementale 8 qui la sépare de Cornille et de Sorges. Entre Trélissac et Sarliac-sur-l'Isle, un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 36 et GR 646 parcourt le territoire communal.

    LauriÚre est un hameau de la commune. Ses habitants sont appelés les Lauriérois. Son nom occitan est L'Auriéra (du latin aurus = or).

    Communes limitrophes

    Carte d'Antonne-et-Trigonant et des communes avoisinantes en 2015.

    Antonne-et-Trigonant est limitrophe de six autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Antonne-et-Trigonant est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e j3a-b, date du Bathonien infĂ©rieur Ă  moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites indiffĂ©renciĂ©es. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 759 - PĂ©rigueux (est) » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 89 m[6] au sud-ouest lĂ  oĂč l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et TrĂ©lissac, et 217 m[6] au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille[7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 20,23 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 21,05 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par l'Isle et par divers petits cours d'eau qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face Ă  Arveyres[16] - [17]. Elle borde la commune de l'est au sud-ouest sur dix kilomĂštres et demi.

    • L'Isle Ă  LauriĂšre, entre Antonne-et-Trigonant (Ă  gauche) et Sarliac-sur-l'Isle (Ă  droite).
      L'Isle Ă  LauriĂšre, entre Antonne-et-Trigonant (Ă  gauche) et Sarliac-sur-l'Isle (Ă  droite).
    • L'hĂŽtel-restaurant L'Écluse le long de l'Isle, Ă  Antonne-et-Trigonant, lors des nondations de janvier 2009.
      L'hîtel-restaurant L'Écluse le long de l'Isle, à Antonne-et-Trigonant, lors des nondations de .
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Antonne-et-Trigonant.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 934 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  49 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[33] - [34].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallĂ©e de l'Isle, dans sa « zone tampon »[35].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[37].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    La forĂȘt de Lanmary au sud-ouest du chĂąteau de Lanmary.

    L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'aprÚs l'INPN[38].

    Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2[Note 8] :

    Sites remarquables

    Urbanisme

    Typologie

    Antonne-et-Trigonant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [48] - [49] - [50].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[51] - [52].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (57,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,3 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %)[53].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg d'Antonne, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[54] :

    • Bas Trigonant
    • les BĂ©goux
    • les Brandes
    • la Broussancie
    • le Chalard
    • ChĂąteau des Bories
    • ChĂąteau de Lanmary
    • ChĂąteau de Trigonant
    • Chauveyrou
    • les Chauzes
    • la Closerie
    • le Coderc
    • la Combe
    • la Croix du Rat
    • les Farges
    • la ForĂȘt
    • ForĂȘt domaniale de Lanmary
    • la Garenne
    • les Gaunies
    • Haut Trigonant
    • l'HĂŽpital
    • les Jamets
    • Lacaud
    • LauriĂšre
    • le Maine
    • le Marquisat
    • Marsaneix
    • le Mater
    • le Pey
    • la Peyre
    • la Pigeassonie
    • les Piles
    • Ravine
    • la SerĂšne
    • la Sibaudie
    • les Tavernes
    • la TuillĂšre
    • les Vergnes
    • les Vignes.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune d'Antonne-et-Trigonant est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[55]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[56].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[57] - [55].

    Antonne-et-Trigonant est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[58]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[59] - [60].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Antonne-et-Trigonant.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[61]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[62]. 65,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [63].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[55].

    Toponymie

    Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au XIIIe siÚcle[64]. Il se réfÚre à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus[65], soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus[66].

    Trigonant : Le nom de la localitĂ© est attestĂ© en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dĂ©diĂ© Ă  saint Saturnin. Ce nom demeure mystĂ©rieux : on peut Ă©ventuellement y voir une origine prĂ©-indo-europĂ©enne, tr correspondant Ă  une hauteur[65], ou encore latine, tirĂ©e de trigonum signifiant triangle[66]. Trigonant pourrait ĂȘtre un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de TrĂ©gon, en Bretagne, dĂ©rivant de Treb (village) et Cun (hauteur).

    En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant[66].

    Histoire

    La stÚle en mémoire des otages fusillés aux Piles.

    La premiÚre mention écrite connue de Trigonant se réfÚre à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au XIIIe siÚcle sous sa forme Antona[65].

    Au XIVe siĂšcle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) Ă©taient deux paroisses distinctes faisant partie de la chĂątellenie d'Auberoche[67].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan[68].

    Lors de la crĂ©ation des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimĂ© en 1801 par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () portant sur la « rĂ©duction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachĂ©e au canton de Savignac-les-Églises[6].

    En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant[6].

    Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands[69].

    Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du chùteau de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou[70].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Les communes d'Antonne et de Trigonant (appelĂ©e dans un premier temps « Trigonau ») ont Ă©tĂ© rattachĂ©es, dĂšs 1790, au canton d'Antonne qui dĂ©pendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimĂ©s en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. Les communes sont alors rattachĂ©es au canton de Savignac-les-Églises dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[6] - [71]. Elles fusionnent en 1823.

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[72]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

    Intercommunalité

    Le , la commune d'Antonne-et-Trigonant rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[73] - [74].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? ? Pierre Bosredon
    juillet 1864 ? Nadaud
    ? ? Buisson
    ? janvier 1878 EugĂšne Maly
    janvier 1878 1888 Étienne Buisson
    mai 1888 mai 1925 Jean Baptiste Jules Brun
    mai 1925 1941 Jean Baptiste François Brun
    1941 1944 François Storelli
    octobre 1944 mai 1945 LĂ©on Naboulet
    mai 1945 1946 Valentin Landry[Note 12]
    mai 1946 octobre 1947 Aubin Favard
    octobre 1947 1956 Valentin Landry
    juillet 1956 mars 1959 Christian de Lary
    mars 1959 mars 1977 Paul Trarieux
    mars 1977 mars 1983 Raymond Storelli
    mars 1983 mars 1989 Robert Boulangé
    mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Roujon PS
    mars 2008[75]
    (réélu en mai 2020[76])
    En cours Daniel Le Mao PS[77] Éducateur spĂ©cialisĂ©

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Antonne-et-Trigonant relĂšve[78] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants d"Antonne-et-Trigonant se nomment les Antonnais[79].

    Jusqu'en 1823, les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes.

    DĂ©mographie de Trigonant

    Évolution dĂ©mographique de Trigonant
    1793 1800 1806 1821
    11895110126
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[71])

    DĂ©mographie d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[80]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[81].

    En 2020, la commune comptait 1 293 habitants[Note 13], en augmentation de 6,86 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7344134635689038598641 0031 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    964939925918900874888855786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    761749717596601549806591927
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7508629179611 0501 0791 1861 2001 225
    2017 2020 - - - - - - -
    1 2831 293-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le club de football d'Antonne est créé en 1947 sous le nom d'« Escoire » (du nom de la commune voisine)[83]. En 1963 il se nomme « Escoire - Antonne » puis « Antonne - Escoire » en 1967 avec la création d'un terrain de football sur le territoire communal, et « Union sportive Antonne » en 1989[83]. En fusionnant avec le club du Change en 2002, il prend le nom d'« Association sportive Antonne Le Change » (ASSAC)[83].

    En 2020, il fusionne avec le Trélissac Football Club, formant le Trélissac Antonne Périgord FC (TAP FC) mais qui garde comme nom d'usage TFC[84].

    Avant la fusion, son effectif se montait Ă  105 licenciĂ©s pour cinq Ă©quipes engagĂ©es dans les diffĂ©rents championnats[83].

    Économie

    Emploi

    En 2015[85], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 543 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (soixante-deux) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (cinquante-quatre) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  11,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 83 Ă©tablissements[86], dont quarante-huit au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, neuf relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et quatre dans l'industrie[87].

    Entreprises

    Sur le territoire communal, en forĂȘt de Lanmary est ouvert depuis 2014 un Ă©tablissement de camping Huttopia de prĂšs de 200 emplacements (cabanes et tentes)[88].

    Ressources et productions

    • Exploitation du bois
    • Produits laitiers
    • Élevage

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint Martin.
      L'Ă©glise Saint Martin.
    • Vitrail reprĂ©sentant Saint Martin.
      Vitrail représentant
      Saint Martin.
    • La nef, la chaire et le portail de l'Ă©glise.
      La nef, la chaire et
      le portail de l'Ă©glise.
    • Le chĂąteau de Trigonant.
      Le chĂąteau de Trigonant.
    • Le chĂąteau des Bories.
      Le chĂąteau des Bories.
    • Le pigeonnier des Bories.
      Le pigeonnier des Bories.
    • Le chĂąteau de Lanmary.
      Le chĂąteau de Lanmary.
    • La maison forte du Pot.
      La maison forte du Pot.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine-Astier AlbĂ©ric de Saint-Astier (vers 1811-1891), propriĂ©taire du chĂąteau des Bories, fit don de sa collection de tableaux Ă  la ville de PĂ©rigueux[91].

    Vie locale

    • Visite du chĂąteau des Bories
    • Baignades, nautisme
    • Passage du GR 36 et du GR 646
    • Chasse, pĂȘche
    • Salon du livre : dernier dimanche de septembre

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • James Cabirol, Antonne et Trigonant, Éditions la Lauze, 1997, (ISBN 2-912032-03-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[36].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. DĂ©missionne.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
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    Références

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    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
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    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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