Antonne-et-Trigonant
Antonne-et-Trigonant est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Antonne-et-Trigonant | |||||
![]() Le bourg d'Antonne. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Daniel Le Mao 2020-2026 |
||||
Code postal | 24420 | ||||
Code commune | 24011 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Antonnais | ||||
Population municipale |
1 293 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 12âČ 46âł nord, 0° 49âČ 52âł est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 217 m |
||||
Superficie | 20,23 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Trélissac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.antonne-trigonant.com | ||||
GĂ©ographie
Généralités
.JPG.webp)
Incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1], la commune d'Antonne-et-Trigonant est situĂ©e en PĂ©rigord central. Au nord, prĂšs d'un tiers du territoire communal est occupĂ© par la forĂȘt domaniale de Lanmary.
Le bourg d'Antonne, établi sur la rive droite de l'Isle et traversé par la route nationale 21, est situé, en distance orthodromique, huit kilomÚtres à l'est-nord-est de Périgueux.
La commune est également desservie par les routes départementales 6 et 69. Au nord, elle est limitée par la route départementale 8 qui la sépare de Cornille et de Sorges. Entre Trélissac et Sarliac-sur-l'Isle, un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 36 et GR 646 parcourt le territoire communal.
LauriÚre est un hameau de la commune. Ses habitants sont appelés les Lauriérois. Son nom occitan est L'Auriéra (du latin aurus = or).
Communes limitrophes

Antonne-et-Trigonant est limitrophe de six autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Antonne-et-Trigonant est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].

Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
| |||||||||||||||||||||
PléistocÚne |
| |||||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
| ||||||||||||||||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
| |||||||||||||||||||||
inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | ||||||||||||||||||||||
Moyen |
| |||||||||||||||||||||||
Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 89 m[6] au sud-ouest lĂ oĂč l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et TrĂ©lissac, et 217 m[6] au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,23 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,05 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle et par divers petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 12,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en limite de Fronsac et de Libourne, face Ă Arveyres[16] - [17]. Elle borde la commune de l'est au sud-ouest sur dix kilomĂštres et demi.
- L'Isle Ă LauriĂšre, entre Antonne-et-Trigonant (Ă gauche) et Sarliac-sur-l'Isle (Ă droite).
- L'hĂŽtel-restaurant L'Ăcluse le long de l'Isle, Ă Antonne-et-Trigonant, lors des nondations de .
- RĂ©seaux hydrographique et routier d'Antonne-et-Trigonant.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve Ă 35 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 49 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[33] - [34].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallée de l'Isle, dans sa « zone tampon »[35].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[37].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
.jpg.webp)
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'aprÚs l'INPN[38].
Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2[Note 8] :
- le site « forĂȘt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont les deux-tiers du territoire communal au nord, au nord-ouest et Ă l'ouest, est une zone oĂč s'Ă©panouissent nombre d'orchidĂ©es terrestres[39] ;
- le site « vallĂ©e de l'Isle en amont de PĂ©rigueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'Ă TrĂ©lissac au sud-ouest, et notamment Ă l'est et au sud d'Antonne-et-Trigonant, depuis LauriĂšre jusqu'Ă Trigonant[40]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence d'une espĂšce dĂ©terminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta)[41].
Sites remarquables
- Le site de Lanmary au nord et au nord-est, sur prÚs de la moitié de la commune, est un site naturel inscrit depuis 1975[42] - [43].
- Les rochers Ă cupules de Borie-Belet et le coteau du « Roi des Chauzes », sur prĂšs de 50 hectares dans une petite zone de la forĂȘt de Lanmary, forment un site naturel classĂ© depuis 1932[44] - [45] - [46].
- Un CĂšdre du Liban, haut de 30 m et vieux d'environ 300 ans, se dresse dans le parc du chĂąteau de Lanmary[47].
Urbanisme
Typologie
Antonne-et-Trigonant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [48] - [49] - [50].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[51] - [52].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (57,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,3 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %)[53].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Antonne, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[54] :
- Bas Trigonant
- les BĂ©goux
- les Brandes
- la Broussancie
- le Chalard
- ChĂąteau des Bories
- ChĂąteau de Lanmary
- ChĂąteau de Trigonant
- Chauveyrou
- les Chauzes
- la Closerie
- le Coderc
- la Combe
- la Croix du Rat
- les Farges
- la ForĂȘt
- ForĂȘt domaniale de Lanmary
- la Garenne
- les Gaunies
- Haut Trigonant
- l'HĂŽpital
- les Jamets
- Lacaud
- LauriĂšre
- le Maine
- le Marquisat
- Marsaneix
- le Mater
- le Pey
- la Peyre
- la Pigeassonie
- les Piles
- Ravine
- la SerĂšne
- la Sibaudie
- les Tavernes
- la TuillĂšre
- les Vergnes
- les Vignes.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Antonne-et-Trigonant est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[55]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[56].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[57] - [55].
Antonne-et-Trigonant est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[58]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[59] - [60].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[61]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[62]. 65,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [63].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[55].
Toponymie
Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au XIIIe siÚcle[64]. Il se réfÚre à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus[65], soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus[66].
Trigonant : Le nom de la localitĂ© est attestĂ© en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dĂ©diĂ© Ă saint Saturnin. Ce nom demeure mystĂ©rieux : on peut Ă©ventuellement y voir une origine prĂ©-indo-europĂ©enne, tr correspondant Ă une hauteur[65], ou encore latine, tirĂ©e de trigonum signifiant triangle[66]. Trigonant pourrait ĂȘtre un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de TrĂ©gon, en Bretagne, dĂ©rivant de Treb (village) et Cun (hauteur).
En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant[66].
Histoire
.JPG.webp)
La premiÚre mention écrite connue de Trigonant se réfÚre à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au XIIIe siÚcle sous sa forme Antona[65].
Au XIVe siĂšcle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) Ă©taient deux paroisses distinctes faisant partie de la chĂątellenie d'Auberoche[67].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan[68].
Lors de la crĂ©ation des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimĂ© en 1801 par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () portant sur la « rĂ©duction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachĂ©e au canton de Savignac-les-Ăglises[6].
En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant[6].
Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands[69].
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du chùteau de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou[70].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Les communes d'Antonne et de Trigonant (appelĂ©e dans un premier temps « Trigonau ») ont Ă©tĂ© rattachĂ©es, dĂšs 1790, au canton d'Antonne qui dĂ©pendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimĂ©s en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. Les communes sont alors rattachĂ©es au canton de Savignac-les-Ăglises dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[6] - [71]. Elles fusionnent en 1823.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[72]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.
Intercommunalité
Le , la commune d'Antonne-et-Trigonant rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[73] - [74].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Antonne-et-Trigonant relĂšve[78] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants d"Antonne-et-Trigonant se nomment les Antonnais[79].
Jusqu'en 1823, les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes.
DĂ©mographie de Trigonant
DĂ©mographie d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[80]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[81].
En 2020, la commune comptait 1 293 habitants[Note 13], en augmentation de 6,86 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le club de football d'Antonne est créé en 1947 sous le nom d'« Escoire » (du nom de la commune voisine)[83]. En 1963 il se nomme « Escoire - Antonne » puis « Antonne - Escoire » en 1967 avec la création d'un terrain de football sur le territoire communal, et « Union sportive Antonne » en 1989[83]. En fusionnant avec le club du Change en 2002, il prend le nom d'« Association sportive Antonne Le Change » (ASSAC)[83].
En 2020, il fusionne avec le Trélissac Football Club, formant le Trélissac Antonne Périgord FC (TAP FC) mais qui garde comme nom d'usage TFC[84].
Avant la fusion, son effectif se montait à 105 licenciés pour cinq équipes engagées dans les différents championnats[83].
Ăconomie
Emploi
En 2015[85], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 543 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (soixante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (cinquante-quatre) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 11,5 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 83 Ă©tablissements[86], dont quarante-huit au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, neuf relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et quatre dans l'industrie[87].
Entreprises
Sur le territoire communal, en forĂȘt de Lanmary est ouvert depuis 2014 un Ă©tablissement de camping Huttopia de prĂšs de 200 emplacements (cabanes et tentes)[88].
Ressources et productions
- Exploitation du bois
- Produits laitiers
- Ălevage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint Martin
- Chùteau de Trigonant, XVe et XVIe siÚcles, inscrit aux monuments historiques[89], propriété privée
L'église Saint Martin. Vitrail représentant
Saint Martin.La nef, la chaire et
le portail de l'Ă©glise.Le chĂąteau de Trigonant.
- Chùteau des Bories, XVe et XVIe siÚcles, classé monument historique[90], propriété privée, visitable en juillet/août
- Pigeonnier des Bories
- Chùteau de Lanmary, XVe et XVIIIe siÚcles, aujourd'hui centre de convalescence et de réadaptation fonctionnelle
- Maison forte du Pot, XVe siÚcle, propriété privée
Le chĂąteau des Bories. Le pigeonnier des Bories. Le chĂąteau de Lanmary. La maison forte du Pot. Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Antoine-Astier Albéric de Saint-Astier (vers 1811-1891), propriétaire du chùteau des Bories, fit don de sa collection de tableaux à la ville de Périgueux[91].
Vie locale
Pour approfondir
Bibliographie
- James Cabirol, Antonne et Trigonant, Ăditions la Lauze, 1997, (ISBN 2-912032-03-2)
Articles connexes
Liens externes
- Le PĂ©rigord insolite (article : le TrĂŽne du Roi des Chauzes, observatoire antique du solstice d'hiver)
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[36].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- DĂ©missionne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Antonne-et-Trigonant », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Isle-Dordogne face Ă la PĂȘcherie » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 19 juillet 2022)..
- Sandre, « l'Isle »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Tour Blanche - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Antonne-et-Trigonant et La Tour-Blanche-Cercles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Tour Blanche - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Antonne-et-Trigonant et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Carte de la ZNIEFF forĂȘt domaniale de Lanmary et alentours (en vert clair, entre les routes D8 et N21) » sur GĂ©oportail., consultĂ© le .
- « Carte de la ZNIEFF vallée de l'Isle en amont de Périgueux (en vert clair) à Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail., consulté le .
- [PDF] Vallée de l'Isle en amont de Périgueux (Identifiant national 720012847), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- [PDF] Site de Lanmary sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
- [PDF] Carte du site inscrit de Lammary, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
- [PDF] Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
- [PDF] Carte du site classé Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
- Marquis de Fayolle, « Le Souterrain de Borie-Belet, au lieu-dit le Roi des Chauses, commune d'Antonne », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1878, tome 5, p. 307-315 (lire en ligne)
- Martine Pauchet, Le cÚdre de Lanmary, arbre de l'année ?, Sud Ouest édition Périgueux du 7 avril 2014, p. 17.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Antonne » sur Géoportail (consulté le 30 janvier 2021)..
- « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Antonne-et-Trigonant », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
- « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Ernest NÚgre - Toponymie générale de la France - Page 618 - (ISBN 2600028838).
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 31-32.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Antona e Trigonant sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1), p. 242.
- « Trigonan » sur Géoportail (consulté le 1er février 2014)..
- Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne (page 3, note n° 24). Consulté le 11 mars 2011.
- Abderhamen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Ed. de l'Atelier, février 2008, (ISBN 978-2-7082-3990-6).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Trigonant », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 août 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 13 août 2014.
- « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 24.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « ⊠une nouvelle Úre », TFC MAG, 17e édition, , p. 4-6.
- Rafael Dubourg, « Trélissac et Antonne ne font qu'un », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 17.
- Dossier complet - Commune dâAntonne-et-Trigonant (24011) - ActivitĂ©s, emploi et chĂŽmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 4 aoĂ»t 2018.
- « Ătablissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
- Dossier complet - Commune dâAntonne-et-Trigonant (24011) - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 4 aoĂ»t 2018.
- Hervé Chassain, « 1 200 places autour de Périgueux », Sud Ouest édition Périgueux, 10 février 2017, p. 18.
- « Chùteau de Trigonant », notice no PA00082320, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
- « Chùteau des Bories », notice no PA00082319, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, p. 822, Ă©ditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4).