Escoire
Escoire est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Escoire | |||||
Le chĂąteau d'Escoire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Joël Laguionie 2020-2026 |
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Code postal | 24420 | ||||
Code commune | 24162 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Escoirais | ||||
Population municipale |
400 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 102 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 12âČ 41âł nord, 0° 51âČ 01âł est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 213 m |
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Superficie | 3,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | PĂ©rigueux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Trélissac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.escoire.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Ă une dizaine de kilomĂštres Ă l'est-nord-est de PĂ©rigueux, la commune d'Escoire est incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1].
Communes limitrophes
Escoire est limitrophe de trois autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Escoire est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[2]. Elle est Ă la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiĂ©es dans les calcaires liasiques et jurassiques Ă l'est de PĂ©rigueux jusqu'Ă Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupĂ© par les vallĂ©es de l'Isle, de l'AuvĂ©zĂšre et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet. La formation la plus récente, notée Eg, fait partie des formations superficielles de type grÚzes ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 92 m et 213 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,94 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,89 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle et l'AuvézÚre, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en rive droite face Ă Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16] - [17]. Elle borde la commune au nord et Ă l'ouest sur six kilomĂštres et demi, face Ă Antonne-et-Trigonant.
L'AuvézÚre, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en CorrÚze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[18] - [19]. Les 300 derniers mÚtres de cette riviÚre marquent la limite communale au sud, en face de Bassillac-et-Auberoche.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[28] et qui se trouve Ă 36 km Ă vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 49 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[33], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[34].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[35] - [36].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en et se situe à la fois dans sa « zone tampon » et dans sa « zone de transition »[37].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[39].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensĂ©es sur la commune dâaprĂšs l'INPN[40].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 8] sont :
- une zone calcaire boisĂ©e, le « causse de Cubjac », qui concerne les coteaux en rive droite de l'AuvĂ©zĂšre et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'Ă Saint-RaphaĂ«l au nord-est, et notamment tous les coteaux de la commune en rive gauche de l'Isle, s'Ă©tendant sur environ 2 km2[41]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence d'une espĂšce dĂ©terminante de plantes, la SpirĂ©e Ă feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espĂšce de plantes protĂ©gĂ©e au titre de la Directive habitats de l'Union europĂ©enne, le Poirier Ă feuilles en cĆur (Pyrus cordata)[42] ;
- une zone de bocage et de prairies humides, la « vallée de l'Isle en amont de Périgueux », à l'ouest et au nord de la commune[43] - [44].
Urbanisme
Typologie
Escoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [45] - [46] - [47].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[48] - [49].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (52,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,7 %), zones urbanisĂ©es (12,3 %), prairies (11,4 %), terres arables (7,2 %)[50].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Escoire est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[51]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[52].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle et l'AuvĂ©zĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[53] - [51].
Escoire est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[54]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[55] - [56].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[57]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[58]. 70,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [59].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[51].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Escoyra en 1403[60] - [61], Excoire en 1760[60] et Excroire en 1793[6].
En raison du caractĂšre tardif de la premiĂšre attestation qu'il mentionne, Albert Dauzat hĂ©site entre deux interprĂ©tations possibles : soit par un hypothĂ©tique nom de personne gallo-romain *Scaurius, sous-entendu *Scauria (villa)[61], issu de lâanthroponyme gaulois Scaurus (attestĂ©)[61], soit par un appellatif toponymique Scoria, qui reprĂ©sente le nom commun latin scoria « scorie, mĂąchefer »[61].
Remarque : le nom de personne Scaurus est portĂ© par lâhomme politique romain Marcus Ămilius Scaurus.
Histoire
La découverte de pierres taillées démontre une occupation du site depuis le néolithique.
En 1941, le chùteau d'Escoire est au centre d'un fait divers retentissant, trois personnes y étant assassinées.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune d'Escoire (appelĂ©e dans un premier temps « Excroire ») a Ă©tĂ© rattachĂ©e, dĂšs 1790, au canton d'Antonne qui dĂ©pendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimĂ©s en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Savignac-les-Ăglises dĂ©pendant de l'arrondissement de PĂ©rigueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[63]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.
Intercommunalité
Le 27 décembre 2002, Escoire rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaßt le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64] - [65].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Escoire relĂšve[68] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants d'Escoire se nomment les Escoirais[69].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[71].
En 2020, la commune comptait 400 habitants[Note 15], en diminution de 7,41 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte de la Cagouille le troisiĂšme week-end de mai avec un trail 10 et 15 km.
Ăconomie
Emploi
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 232 personnes, soit 54,7 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (onze) a diminué par rapport à 2010 (treize) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 4,9 %.
Ătablissements
Au , la commune compte vingt-six Ă©tablissements[74], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans l'industrie[75].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le ChĂąteau d'Escoire, XVIIIe siĂšcle, inscrit aux monuments historiques, lieu du triple homicide impliquant Georges Arnaud, auteur du roman Le Salaire de la peur.
- La petite église Saint Joseph, XVIIe siÚcle, avec son clocheton-mur et sa litre funéraire extérieure. En 1534, Monseigneur Foucauld de Bonneval obtient du pape l'autorisation de bùtir la chapelle, le cimetiÚre et les fonts baptismaux, en lieu et place des dépendances de la paroisse de Bassillac. Ce projet fut retardé par les guerres de religion et c'est seulement en décembre 1677 que la paroisse d'Escoire fut créée par Monseigneur François Louis de Ranconnet, Chevalier, Seigneur d'Escoire et Dame Marguerite d'Aydie, son épouse[76].
L'église Saint Joseph La nef Le clocheton-mur La litre funéraire extérieure
Personnalités liées à la commune
- Henri Girard, qui deviendra plus tard le célÚbre écrivain Georges Arnaud, fut accusé en octobre 1941 du triple crime d'Escoire, défendu par Maurice Garçon, puis acquitté en 1943. Il vendra le chùteau au pÚre de Michel Peyramaure.
Pour approfondir
Bibliographie
- Alain Roussot, « Deux stations néolithiques au confluent de l'Isle et de l'AuvézÚre : Boulogne et Escoire », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1961, tome 88, 1re livraison, p. 21-25 (lire en ligne)
- Nan Aurousseau et Jean-François Miniac, La Serpe rouge, récit sur le crime d'Escoire, Moissons Noires, 2021 (ISBN 9782490746637).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[38].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Déclaré maire dans l'acte 10 des délibérations communales de 1909 mais l'acte 11 désigne, aussitÎt aprÚs, François Maly.
- Conseil municipal dissous en juin 1943 par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Escoire » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique d'Escoire » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Escoire », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
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