Trémolat
Trémolat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Trémolat | |||||
Le village de Trémolat. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord | ||||
Maire Mandat |
Ăric Chassagne 2020-2026 |
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Code postal | 24510 | ||||
Code commune | 24558 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
630 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 52âČ 33âł nord, 0° 49âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 41 m Max. 186 m |
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Superficie | 14,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du PĂ©rigord central | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune de Trémolat est entiÚrement située en rive droite de la Dordogne qui limite la commune sur environ six kilomÚtres. Le large méandre constitué par la Dordogne à cet endroit porte le nom de « cingle de Trémolat ». Le barrage de Mauzac implanté en aval, entre CalÚs et Mauzac-et-Grand-Castang, y forme une retenue d'eau calme, propice aux sports nautiques.
Le village de Trémolat se situe, en distances orthodromiques, sept kilomÚtres au nord-ouest du Buisson-de-Cadouin et huit kilomÚtres au nord-est de la bastide de Lalinde. Il est établi à l'intersection des routes départementales 30 et 31.
La commune est également desservie par la ligne ferroviaire de Libourne au Buisson en gare de Trémolat.
Le chemin de grande randonnée GR 6 traverse le territoire communal au nord.
La commune est rattachée administrativement au canton de Sainte-AlvÚre dans l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Pezuls, Paunat, Alles-sur-Dordogne, Le Buisson-de-Cadouin, CalĂšs et Mauzac-et-Grand-Castang.
Trémolat est limitrophe de six autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. TrĂ©molat est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 41 mĂštres[5] au nord-ouest, lĂ oĂč la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de CalĂšs et Mauzac-et-Grand-Castang, et 186 mĂštres[5] Ă©galement localisĂ©e au nord-ouest, en limite de la commune de Pezuls, au nord du lieu-dit le Monteil[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,03 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,04 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Dordogne, la RÚze et, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[14] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[15] - [16]. Elle borde la commune au sud sur dix kilomÚtres, face à Alles-sur-Dordogne, Le Buisson-de-Cadouin et CalÚs.
Affluent de rive droite d'un bras de la Dordogne, la RÚze arrose le territoire communal sur prÚs de quatre kilomÚtres et demi, dont environ la moitié sert de limite naturelle face à Paunat.
- Le village de Trémolat au bord de la Dordogne.
- Réseaux hydrographique et routier de Trémolat.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[25] et qui se trouve Ă 18 km Ă vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 28 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[31].
Milieux naturels et biodiversité
Liées à la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Trémolat :
- la Dordogne est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Trémolat[32] - [33]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[34] ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne[35] - [36], qui s'étend au total sur 3 686 hectares, est partagée avec vingt-quatre autres communes. Deux espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[35] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur prÚs d'un kilomÚtre carré en deux sites, bordant la Dordogne en rive droite.
ZNIEFF
TrĂ©molat fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[37] - [38], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[39].
La commune présente deux ZNIEFF de type I :
- appelĂ© « cingle de TrĂ©molat », le large mĂ©andre qu'effectue la Dordogne prĂ©sente en rive droite une paroi calcaire ensoleillĂ©e d'une centaine de mĂštres de hauteur oĂč nichent des milans noirs et oĂč peut s'Ă©panouir une flore de type mĂ©diterranĂ©en[40] - [41].
- Ă l'est et au sud-est de la commune, le « cingle de Limeuil », un autre mĂ©andre de la Dordogne prĂ©sente, toujours en rive droite, un coteau calcaire ensoleillĂ© pouvant atteindre 80 mĂštres de haut oĂč peut s'Ă©panouir une flore de type mĂ©diterranĂ©en[42] - [43].
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du dĂ©partement de la Dordogne baignĂ©es par la Dordogne, TrĂ©molat est soumis Ă un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope de 1991 destinĂ© Ă favoriser la migration et le frai de plusieurs espĂšces de poissons[44].
Sites remarquables
La Dordogne et ses « cingles » (méandres) présentent trois sites naturels protégés, aussi bien terrestres qu'aquatiques, en partie sur le territoire de Trémolat.
Le cingle de Trémolat offre deux zones qui se recouvrent en partie :
- un site inscrit depuis 1965[45], depuis la limite communale avec Mauzac-et-Grand-Castang jusqu'au pont ferroviaire de la ligne de Libourne au Buisson, limité au nord par les lieux-dits Cazal et Rocamadou et à l'est par la Cabane, le bourg de Trémolat et la Placelle[46].
- plus récemment, un site classé en 1985[47] - [48], plus restreint, s'étend depuis la limite communale avec Mauzac-et-Grand-Castang jusqu'au pont de la route départementale 31.
Le cingle de Limeuil quant à lui est un site classé depuis 1985[49] - [50], depuis les Bretoux et Viaunet, en limite de la commune de Limeuil, jusqu'au Rocq, en passant par les Flaments.
Urbanisme
Typologie
Trémolat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [51] - [52] - [53]. La commune est en outre hors attraction des villes[54] - [55].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (62,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,9 %), forĂȘts (29,9 %), terres arables (17,9 %), eaux continentales[Note 8] (6 %), prairies (5,8 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), cultures permanentes (2 %)[56].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de TrĂ©molat est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[57]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[58].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[59] - [57]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne, de Creysse Ă Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[60] - [61].
TrĂ©molat est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[62]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[63] - [64].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[65]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[66]. 31,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [67].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[57].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[69].
Histoire
Préhistoire
La grotte de Lestruque est signalée par Peyrony. D'aprÚs Peyrony (1949[71]) puis plus tard Denise de Sonneville-Bordes (1960[72]), elle a fourni des industries du Solutréen, Magdalénien supérieur. Peyrony mentionne également de l'Azilien[73].
G.[73] ou Louis[74] Peyrille aurait effectué une fouille dans ce gisement. Michel Lenoir fait une étude typologique et statistique du matériel de la grotte ramassé en surface[73].
Moyen-Ăge
TrĂ©molat serait la patrie de saint Cybard (Eparchius), nĂ© au VIe siĂšcle[75], ermite qui vivait dans une grotte au-dessus de la Charente. De ce refuge dĂ©sert, naĂźt le monastĂšre de Saint-Cybard d'AngoulĂȘme. Au IXe siĂšcle, les moines de ce monastĂšre viennent fonder une dĂ©pendance Ă TrĂ©molat. L'Ă©glise actuelle de TrĂ©molat, fortifiĂ©e, date du XIIe siĂšcle. Elle a remplacĂ© des Ă©difices plus anciens dĂ©truits lors des invasions normandes.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Trémolat a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Limeuil qui dépendait du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-AlvÚre (devenu canton de Sainte-AlvÚre en 1972), dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Intercommunalité
Fin 2001, Trémolat intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Terroir de la truffe. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe.
Au , TrĂ©molat quitte la communautĂ© de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe â qui est dissoute le mĂȘme jour â pour rejoindre la communautĂ© de communes des Bastides Dordogne-PĂ©rigord[76].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[77] - [78].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Trémolat relÚve[80] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[82].
En 2020, la commune comptait 630 habitants[Note 11], en augmentation de 2,27 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[84], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 235 personnes, soit 36,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (34) a augmenté par rapport à 2010 (31) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 14,5 %.
Ătablissements
Au , la commune compte soixante-sept Ă©tablissements[85], dont trente-sept au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, sept dans l'industrie, six relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[86].
Entreprises
Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, « Le Vieux Logis » (restauration traditionnelle) implantĂ© Ă TrĂ©molat se classe en 39e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 460 kâŹ[87].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le cingle de Trémolat, est l'une des particularités du village. La route suit la falaise et offre aux visiteurs une vue saisissante sur la vallée et la boucle que forme la Dordogne.
La commune dispose d'un bassin nautique et attire chaque été de nombreux visiteurs venus essentiellement des Pays-Bas, d'Angleterre et d'Allemagne.
Elle possÚde également deux églises du XIIe siÚcle : l'église Saint-Hilaire, inscrite au titre des monuments historiques en 2010[88] et l'église Saint-Nicolas, classée au titre des monuments historiques depuis 1913[89] - [90].
Le plan d'eau Ă la base nautique. L'Ă©glise Saint-Hilaire. L'Ă©glise Saint-Nicolas. La partie au-dessus du portail de l'Ă©glise Saint-Nicolas.
Personnalités liées à la commune
- Saint Cybard, ermite du VIe siĂšcle.
- Pierre Morand du Puch aßné (1739-1819), général des armées de la République, est né et mort à Trémolat.
- Claude Chabrol, réalisateur de cinéma a tourné son film Le Boucher en 1969 à Trémolat.
HĂ©raldique
Blason | D'azur au croissant d'or ; au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- * François DeshouliÚres, « Trémolat », dans CongrÚs archéologique de France. 90e session. Périgueux. 1927, Société française d'archéologie, Paris, 1928, p. 135-142 (lire en ligne)
- P. Fénelon, « Le terrier de Trémolat en Périgord en 1470 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1960, tome 87, 3e livraison, p. 167-176 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[11] - [12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[68].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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