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Biron (Dordogne)

Biron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine, entre le Périgord et l'Agenais.

Biron
Biron (Dordogne)
Le bourg de Biron dominé par le château.
Blason de Biron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Bruno Desmaison
2020-2026
Code postal 24540
Code commune 24043
Démographie
Gentilé Bironnais
Population
municipale
142 hab. (2020 en diminution de 25,26 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 54″ nord, 0° 52′ 23″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 240 m
Superficie 12,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Biron
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Biron
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Biron
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Biron
Liens
Site web www.biron24.fr

    C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord.

    Géographie

    La commune de Biron est située dans la vallée du ruisseau de Clairfond, un affluent de la Lède, entre les vallées du Lot et de la Dordogne.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Biron est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département de Lot-et-Garonne. Au sud-ouest, Paulhiac est limitrophe par un simple quadripoint. Les communes limitrophes sont Gaugeac, Gavaudun, Lacapelle-Biron, Soulaures, Vergt-de-Biron et Paulhiac.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Biron est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvp, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 831 - Belvès » et « no 855 - Fumel » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et leurs notices associées[5] - [6].

    Carte géologique de Biron.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 128 m et 240 m[7] - [8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11] - [12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,98 km2[7] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,15 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par le Laussou, le ruisseau de Clairfond et le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean, qui constituent un réseau hydrographique de 8,5 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    Le Laussou, d'une longueur totale de 13,36 km, prend sa source dans la commune et se jette en rive droite de la Lède en Lot-et-Garonne, en limite de Laussou et Monflanquin[18] - [19]. Prenant sa source 200 mètres à l'est-sud-est du bourg, il arrose le territoire communal sur plus de deux kilomètres et demi, dont plus d'un kilomètre sert de limite naturelle à l'ouest, face à Vergt-de-Biron.

    Son affluent de rive gauche, le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il baigne sur près de 500 mètres.

    Autre affluent de rive droite de la Lède, le ruisseau de Clairfond traverse la commune du nord-est vers le sud sur plus de cinq kilomètres et lui sert de limite sur deux kilomètres et demi au sud-est, face à Lacapelle-Biron.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    Au nord, environ 20 % du territoire communal, en limite de Vergt-de-Biron, Gaugeac et Soulaures, dépend du SAGE Dropt. En 2022, le reste de la commune n'est rattaché à aucun SAGE.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 889 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[28] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[29] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 39 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 13,1 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Biron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), prairies (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), terres arables (4,3 %)[40].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Biron proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :

    • les Araires
    • Badieux
    • Baliste
    • Ballande
    • les Barouillettes
    • le Bec
    • Bel-Air
    • Besse
    • Bois Grand
    • Bois Haut
    • Bois de la Roque
    • Bois de Tandy
    • Bois de Vinssou
    • le Bout de la Forêt
    • le Bout du Parc
    • Coucaud
    • les Écuries Basses
    • les Fargues
    • la Forêt
    • le Fournet
    • la Garenne
    • la Grange
    • la Jasse
    • Maison Neuve
    • Malcirmain
    • les Marios
    • la Mondine
    • le Moulinal
    • les Mounard
    • les Peyres
    • la Plante
    • Rand
    • Raste
    • Saint-Cloud
    • Testut
    • le Tournier
    • Tout Vent
    • la Tuque
    • la Vigne de Caput
    • Vinssou.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Biron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

    Biron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biron.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 94,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Birontium en 1115 dans le cartulaire de l'abbaye de Cadouin, « Biron » dès 1281, Sanctus-Michael de Bironnio en 1365, Bironium en 1432, « Byron » au XVIe siècle et Biroun au siècle suivant[50].

    Le sens du toponyme est incertain. Il peut dériver d'un nom de personnage gaulois Birus suivi du suffixe -onem[51] - [52]. Il peut également être issu d'une racine pré-indo-européenne (vir-) évoquant un cours d'eau ou peut représenter un dérivé de birerloucher, surnom d'un homme qui louche[53].

    En occitan, la commune porte le nom de Biront[54].

    Histoire

    La commune est connue pour son château des XIIe et XVIIIe siècles, classé monument historique.

    Siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, le château occupe une position stratégique à la lisière du Périgord et de l'Agenais.

    Son histoire est liée à la grandeur d'une famille, les Gontaut-Biron, qui tint le fief durant huit cents ans.

    À sa création en 1790, la commune porte d'abord le nom de Notre-Dame-de-Biron puis au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), celui de Mont-Rouge, avant de s'appeler Biron[7].

    En 1827, le territoire de la commune de Biron s'agrandit par le rattachement des anciennes communes de Saint-Michel-de-Biron, Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron et Vergt-de-Biron, ces trois dernières formant en 1840 une nouvelle commune indépendante appelée Vergt-de-Biron[7].

    En 1943-1944, un détachement des Chantiers de la jeunesse, qui fournit de la main-d'œuvre à la Société Guyenne-Pétrole, exploite sur la commune un chantier de carbonisation[55].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56] - [57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1972 Laval
    1972 1985 Jean Poussou PS Transporteur laitier
    1985 2004 Marc Mattera UDF Conseiller général du canton de Monpazier (1988-2015)
    2004
    (réélu en mai 2020)
    En cours Bruno Desmaison SE[58] Artisan

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Biron relève[59] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Biron se nomment les Bironnais[60].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 142 habitants[Note 9], en diminution de 25,26 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3932983144001 1241 175553572568
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    534555501507504470402377338
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    312278257200189187167134129
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    122123121120132140173183188
    2018 2020 - - - - - - -
    147142-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La brusque et provisoire augmentation de la population aux recensements de 1831 et 1836 s'explique par la fusion avec Biron en 1827 de quatre communes : Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron, Saint-Michel-de-Biron et Vergt-de-Biron, et de la création en 1840 de la commune indépendante de Vergt-de-Biron dont le territoire englobe également les anciennes communes de Bertis-de-Biron et Saint-Cernin-de-Biron[7].

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 70 personnes, soit 36,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 21,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-quatre établissements[65], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En 1991, en même temps que les communes voisines de Monpazier et Capdrot, la commune de Biron a été inscrite, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, dans une opération « Grand site national[Note 10] », dans le cadre d'une politique de gestion durable du patrimoine liée au développement local, afin de préserver et de mettre en valeur son patrimoine architectural et urbain unique. En 2010, Biron ne figure plus parmi les 34 Grands sites du territoire français[67].

    Héraldique

    Blason de Biron Blason
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14] - [15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. En 2010, il y a 34 Grands sites sur le territoire français, parmi lesquels la Pointe du Raz, la dune du Pyla ou le Pont du Gard
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Biron » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Biron » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Biron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 831 - Belvès de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 855 - Fumel de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Biron », sur le site de l'Insee (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    16. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    17. « Fiche communale de Biron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    18. « Confluence Laussou-Lède au nord-ouest de Saint-Avit » sur Géoportail (consulté le 23 juillet 2022)..
    19. Sandre, « le Laussou »
    20. « SAGE Dropt », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    22. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    23. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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