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Gaugeac

Gaugeac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Gaugeac
Gaugeac
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Gaugeac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Robert Rougier
2020-2026
Code postal 24540
Code commune 24195
Démographie
Gentilé Gaujacois
Population
municipale
108 hab. (2020 en diminution de 6,09 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 36″ nord, 0° 52′ 54″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 231 m
Superficie 10,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Gaugeac
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Gaugeac
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Gaugeac
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Gaugeac

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte de Gaugeac et des communes avoisinantes.

    Gaugeac est limitrophe de huit autres communes dont une, Parranquet, dans le département de Lot-et-Garonne, par un quadripoint. Au nord, le territoire communal est distant d'une cinquantaine de mètres de celui de Lavalade.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Gaugeac est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 831 - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Gaugeac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 120 m et 231 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,17 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,26 km2[4].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Gaugeac.

    La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Dropt et le Soulauret, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    Le Dropt, d'une longueur totale de 132,47 km, prend sa source dans la commune de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie[17] - [18]. Il traverse la commune du nord-est à l'ouest sur trois kilomètres et demi dont un kilomètre en limite de Vergt-de-Biron.

    Son affluent de rive gauche le Soulauret arrose le sud du territoire communal sur plus de deux kilomètres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 896 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 38 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Gaugeac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), prairies (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %)[39].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Gaugeac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1997, 1999, 2003 et 2008[42] - [40].

    Gaugeac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gaugeac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 83,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Gaujac[49].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50] - [51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989[52]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Robert Rougier PS[53] Agriculteur

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Gaugeac relève[54] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Gaugeac se nomment les Gaujacois[55].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

    En 2020, la commune comptait 108 habitants[Note 9], en diminution de 6,09 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    354319324346355322353378417
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    376324329312314284287272249
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    280241219175187196191166146
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    131125122121123118115114118
    2018 2020 - - - - - - -
    109108-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-trois personnes, soit 36,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinq) a augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte onze établissements[60], dont cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois au niveau des commerces, transports ou services, un dans la construction, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Saint-Germain. Ce château, fortin avancé du très puissant château de Biron, permettait de contrôler la circulation dans la vallée étroite du Dropt. Le château fête ses 900 ans en 2022, mais le corps actuel du bâtiment date principalement du XVe siècle, avec des modifications aux XVIe siècle et XVIIIe siècle. Il est inscrit et contient des éléments classés à l'inventaire des Monuments Historiques.
    • Château de Bonneville. Ce château appartenait aux Dufau à la fin du XVe siècle. En 1680, le château est acheté par Étienne de Laval aux Dufau de Fontanelle grâce à la dot de son épouse, Françoise d'Escayrac. Cette dernière étant catholique et Étienne de Laval protestant, il s'est converti au catholicisme pour pouvoir se marier en 1685[Note 10].
    • Tour hexagonale du hameau de Péchalvès probablement construite en 1598 d'après une inscription dans la tour. La maison de Péchalvès a appartenu à la famille Pourquery du XVe au XVIIIe siècle. Daniel Pourquery est le premier consul de Monpazier en 1594, avocat au parlement, pendant la première révolte des Croquants qui s'appelaient eux-mêmes les Tards Avisés[62].
    • Église Saint Pierre-ès-Liens.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Élisée Cérou, La commune de Gaugeac, dans Cahier du Groupe archéologique de Monpazier, no 5 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. La famille de Laval de la Loubrerie est originaire du Quercy (L. Esquieu, Essai d'un armorial quercynois. Additions et corrections, dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1909, p. 154-155 lire en ligne). Une branche des Laval s'était établie à Monpazier à la fin du XVIe siècle. Géraud de Laval avait dû s'établir dans la « marchandise » pour assurer la subsistance des siens et déroger à la noblesse.
      Son petit-fils, argentier du maréchal de Biron a pu rétablir la situation de la famille et s'est marié à Marie de Canolle d'une importante famille bourgeoise de Sarlat.
      En 1623, Louis XIII a donné des lettres de réhabilitation de noblesse aux Laval de Monpazier. Ils étaient « sieur de Faure » (Note, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1914, p. 38-39 lire en ligne).
      À la fin du règne de Louis XV, un Étienne de Laval de Bonneville, qui a été capitaine au régiment Dauphin-infanterie et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, est maire de Monpazier. En l'absence d'hôtel de ville à Monpazier, le corps de ville et les magistrats se réunissent dans les maisons des particuliers, dont celle de M. de Laval qui donnait sur les remparts, près de la porte du Paradis (Éric Mousson-Lestang, Les bâtiments publics de la ville de Monpazier sous l'Ancien Régime, dans Les Cahiers du Groupe archéologique de Monpazier, no 7 lire en ligne). Maintenu dans ce poste au début de la Révolution, il démissionne en 1791.
      Il s'est marié avec Pétronille de Constantin de Castelmerle dont il a eu Pierre de Laval (1754-1824) (Paul Montarlot, Les Emigrés de Saône-et-Loire, Première partie, dans Mémoires de la Société Éduenne, 1924, p. 21 lire en ligne) qui a été sous-préfet de Bergerac de 1811 à 1814, Marc de Laval (†1825), Honorée de Laval.
      Dans l'article "Un Monpaziérois dans les Cours d'Europe", dans 'Les Cahiers du Groupe archéologique de Monpazier", no 5 (lire en ligne), Éric Mousson-Lestang a écrit que Jean Charles François de Laval de Loubrerie (ru) (1761-1846) est le fils d'Étienne de Laval de Bonneville. D'autres articles le disent fils et petit-fils de banquiers à Montauban puis à Marseille qui seraient issus d'une branche des Laval de la Loubrerie ayant dérogé à la noblesse, né à Marseille en 1761 (Revue des études napoléoniennes, notes p. 218-219 lire en ligne). Ayant émigré en Russie, Jean Charles François de Laval est nommé en 1801 par le tsar chambellan de la Cour. Il a alors reçu du tsar des terres au bord du lac Ladoga. Après l'assassinat du tsar, remplacé par Alexandre Ier, il a conservé une position importante à la cour. La tsar a favorisé son mariage en 1799 avec une riche héritière, Alexandra Grigorievna Kozitskaya (1772-1850), fille de Grigorii Kozitsky (1724-75), secrétaire de Catherine II, ayant des biens importants dans l'Oural. Le tsar l'a nommé conseiller d'État et l'a admis dans la noblesse russe avec le titre de comte en 1817. Le tsar est intervenu auprès de Louis XVIII pour valider ce titre de comte en France, en 1823. Il a fait construire un palais à Saint-Petersbourg (Saint-Petersbourg : L'hôtel particulier de Laval) au no 4 quai des Anglais.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Gaugeac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Gaugeac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Gaugeac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 831 - Belvès de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Gaugeac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Gaugeac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. « Confluence Dropt-Garonne au nord-est du bourg de Caudrot » sur Géoportail (consulté le 4 août 2022)..
    18. Sandre, « le Dropt »
    19. « SAGE Dropt », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    22. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    23. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    24. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    25. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    26. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    27. « Station Météo-France Lacapelle-Biron-Pailloles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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