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Chantiers de la jeunesse française

L'organisation des Chantiers de la jeunesse française (CJF), souvent appelés chantiers de jeunesse, est une institution paramilitaire française active de 1940 à 1944. Lieu de formation et d'encadrement de la jeunesse française, elle est fortement imprégnée des valeurs de la Révolution nationale prônées par le gouvernement Pétain.

Histoire

Création et objectifs

Affiche pour les Chantiers de 1941.

L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse sont créés à la place, le [1]. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y sont incorporés pour un stage de six mois. Ils vivent en camp près de la nature, à la manière des scouts à la différence importante qu'ils ne sont pas volontaires et ils accomplissent des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils sont encadrés par des officiers et des sous-officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941, l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois[2].

Georges Lamirand dans un chantier de la jeunesse française. Carte postale de propagande du régime de Vichy.

Dirigés par le général Joseph de La Porte du Theil, les chantiers de jeunesse sont une institution ambiguë. Il s'agissait d'inculquer les valeurs de la Révolution nationale, prônée par le Régime de Vichy. Pour le Général, « la formation morale est à rechercher essentiellement dans le culte de l’honneur et dans la pratique de la vie en commun ; la formation virile, qui crée d’ailleurs une prédisposition heureuse au développement moral, se rattache à l’entraînement physique »[3]. L’incorporation des normes passe ainsi par l’exercice. « Savoir se tenir est un précepte de dignité morale mais il y faut la maîtrise d’un corps. Le débraillé, l’indiscipline, la paresse de la France de 1940 étaient moraux, physiques aussi. On ne fait pas la guerre avec un peuple qui ne sait pas se tenir et qui n’a pas de muscles ». Scoutisme, hébertisme, sport et jeux ont ainsi pour vocation de s’intégrer dans un projet idéologique plus vaste dans lequel la formation à la discipline, l’autorité et l’obéissance participent au "relèvement" du pays[4].

Les Chantiers, initialement ouverts aux chefs et aux jeunes de confession juive, leur sont interdits dès 1941 en Afrique du nord, à la demande du lieutenant-colonel Van Hecke, commissaire régional, soutenu par le général de La Porte du Theil. Puis l'année suivante (2e semestre 1942), l'exclusion est étendue aussi à la métropole. Le culte de la hiérarchie et de la discipline passe notamment par l'importance donnée au chef, à tous niveaux. La vénération du Maréchal Pétain imprègne profondément les cadres. Alors que le régime exalte le retour à la terre et le provincialisme, la vie en groupements dans les bois se lit aussi comme une réaction à la ville industrielle, considérée comme corruptrice, foyer de l'individualisme et de la lutte des classes. Aucune activité " politique " n'est tolérée dans les chantiers. Cela signifie l'interdiction de la propagande des organisations de Résistance mais aussi des partis collaborationnistes ainsi que l'absence de radios, de débats et autres moyens de communication qui, même censurés, auraient permis aux jeunes de suivre l'évolution de la guerre et de la politique du régime et de se faire une opinion personnelle.

Détracteurs et défenseurs des Chantiers

Il n'est pas rare, après la guerre, d'entendre les anciens dirigeants des Chantiers affirmer avoir voulu préparer une troupe mobilisable en cas de reprise de la guerre contre l'Allemagne. Les faits leur ont donné raison en Afrique du nord, province où les anciens des Chantiers, après le débarquement des Alliés le 8 novembre 1942, sont rappelés, entraînés et répartis au sein des différentes unités de l'Armée d'Afrique. Ils participent aux campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne de 1943 à 1945, le plus connu étant le 7e régiment de chasseurs d'Afrique du lieutenant-colonel Alphonse S. Van Hecke à qui est dédié Le chant des Africains en 1943.

Les détracteurs des Chantiers font remarquer :

  • l'implication active des Chantiers dans l'envoi de 16 000 jeunes au Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne , la direction des Chantiers n'ayant rien fait contre cet envoi ;
  • les chefs des Chantiers ne cherchent pas Ă  rejeter les idĂ©es de la " RĂ©volution Nationale ", assurant au contraire sa diffusion dans tous les groupements ; les chefs et instructeurs apparaissent ĂŞtre des " vichistes " convaincus et disciplinĂ©s ; ils sont anti-sĂ©mites, anti-francs maçons, anti-partis de gauche de l'Ă©poque et opposĂ©s aux idĂ©es fondamentales de la III ème RĂ©publique ;
  • le processus de rĂ©sistancialisme des Chantiers n' a pas Ă©tĂ© soutenu par la direction des Chantiers de Jeunesse en tant que telle qui est restĂ©e toujours restĂ©e fidèle Ă  Vichy (exceptĂ©e en Afrique du Nord, après novembre 1942 et le dĂ©barquement des AlliĂ©s). Certes, des hommes issus des Chantiers se sont engagĂ©s dans la RĂ©sistance mais ils l'ont fait Ă  titre individuel et cela n'impliquait pas l'organisation ;
  • les chefs des Chantiers, que ce soit au dĂ©but des Chantiers (en 1941/42) comme après le dĂ©barquement des AlliĂ©s en Afrique du Nord et après la victoire de Stalingrad (fĂ©vrier 1943), n'appellent pas les jeunes Ă  rejoindre la RĂ©sistance. La thèse et le livre de Christophe PĂ©cout[5] analysent très bien ce mythe rĂ©sistancialiste des Chantiers ;
  • le gĂ©nĂ©ral La Porte du Theil choisit de revenir d'Afrique du Nord en au moment mĂŞme du dĂ©barquement anglo-amĂ©ricain, au lieu de rejoindre le camp des AlliĂ©s anglo-saxons comme le firent les officiers de l'armĂ©e de l'armistice, vichystes, conduits par Darlan et Giraud .

Les défenseurs des Chantiers mettent en avant (outre la militarisation des Chantiers d'Afrique du Nord) :

  • le sabotage des dĂ©parts de jeunes pour le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne dans certains groupements (notamment ceux des Alpes) ;
  • la prise en charge des jeunes des Chantiers partis de leurs groupements pour le STO en Allemagne dans le cadre de la "mission Chantier en Allemagne" Ă  laquelle furent affiliĂ©s plusieurs dizaines de jeunes cadres des Chantiers volontaires pour les suivre et les encadrer (voir notamment le sous-titre suivant avec le cas de Georges Toupet) ;
  • l'esprit de revanche animant les cadres, et notamment l'implication du lieutenant-colonel Van Hecke dans le « groupe des cinq » visant Ă  faciliter le dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord ;
  • une entreprise de camouflage : camouflage de jeunes Alsaciens (rĂ©fractaires Ă  l'incorporation dans l'armĂ©e allemande) qui recevaient une fausse identitĂ© ; camouflage de certains matĂ©riels de l'armĂ©e d'armistice ;
  • l'esprit de responsabilitĂ© de La Porte du Theil revenant d'Afrique du Nord vers le Ă  l'Ă©gard d'environ 70 000 jeunes des Chantiers en mĂ©tropole ;
  • l'existence de rapports secrets Ă©tablis par M. de Brinon, dĂ©lĂ©guĂ© du gouvernement de Vichy Ă  Paris, destinĂ©s Ă  Pierre Laval critiquant très sĂ©vèrement les Chantiers du point de vue de leur manque de loyautĂ© vis-Ă -vis du gouvernement et de leurs sentiments anti-allemands.

Lorsqu'ils envahissent la Zone sud, les Allemands ordonnent au gouvernement de Vichy de supprimer l'Armée d'armistice le 27 novembre 1942 mais, divisés sur le sujet, choisissent de maintenir les Chantiers. Toutefois, ils modifient profondément leur implantation à partir de : les groupements de Provence, des Pyrénées et des Alpes sont délocalisés respectivement dans le Massif central, en Dordogne et dans les Landes. L'occupant craint en effet leur concours à un débarquement allié par la Méditerranée (groupements de Provence), le concours ou la participation à des évasions par l'Espagne (groupements des Pyrénées), ou l'aide aux maquis (groupements des Alpes). Le , la Wehrmacht fait une série de contrôles musclés dans les trois quarts des groupements des Chantiers.

Plusieurs anciens des chantiers rejoignent la Résistance alors que d'autres passent en Afrique du Nord. Les stocks de vivres et de vêtements des Chantiers sont une proie classique pour les maquis en manque de tout. De multiples coups de main, bénéficiant parfois de complicités dans la place, permettent aux maquisards de faire main-basse sur ces dépôts. Cela explique que, sur nombre de photos, des maquisards sont habillés en uniformes des Chantiers de jeunesse, non prévus à cet effet au départ.

Le destin du général de la Porte du Theil

C'est à partir de que le général de La Porte du Theil, devant de nouvelles exigences allemandes qui auraient équivalu à l'envoi en Allemagne de la quasi-totalité des effectifs restant des Chantiers, refuse catégoriquement toute mise à disposition supplémentaire au bénéfice de l'occupant (d'où les contrôles musclés de la part de la Wehrmacht). Mais il décline également les invitations de la Résistance à la rejoindre ou à gagner Alger, pour continuer la lutte aux côtés des Anglo-saxons, après leur débarquement le 8 novembre 1942.

Averti d'une arrestation imminente à la fin de , il refuse également de s'enfuir. Destitué par décret pris par le gouvernement de Vichy au tout début du mois de janvier 1944, il est arrêté le à son bureau de Châtel-Guyon par les Allemands et est emmené en Allemagne pour être interné à Munich d'abord puis en Autriche où il sera libéré par un détachement de l'armée française le 4 mai 1945 et ramené sur le territoire national.

Ses activités menées avant son arrestation et son internement en Allemagne feront l'objet d'une instruction par une commission de la Haute cour de justice, à compter de juillet 1945. Cette instruction conduit la Haute cour de justice à émettre un non-lieu en 1947. Quatre raisons principales expliquent cet arrêt :

  • les Chantiers de jeunesse ont agi comme rempart, pour la jeunesse, contre les influences allemandes ou collaborationnistes ;
  • il n'est pas Ă©tabli, malgrĂ© une centaine de tĂ©moignages des anciens chefs de groupements subordonnĂ©s Ă  l'inculpĂ©, que le gĂ©nĂ©ral de La Porte du Theil a servi avec zèle les intĂ©rĂŞts de l'occupant ; son caractère constamment germanophobe est mĂŞme confirmĂ© ;
  • le gĂ©nĂ©ral de La Porte du Theil refuse catĂ©goriquement tout envoi ou mise Ă  disposition de main-d'Ĺ“uvre de membres des Chantiers en faveur de l'occupant Ă  partir de ;
  • les anciens des Chantiers participent en nombre aux combats pour la LibĂ©ration en 1944-1945 : 38 000 en provenance d'Afrique du nord, 60 000 engagĂ©s volontaires de mĂ©tropole dans la pĂ©riode de juin Ă  septembre 1944, puis 100 000 jeunes de la classe 1943 mobilisĂ©s Ă  partir de .
Affiche pour les Chantiers.

En Allemagne pendant le Service du travail obligatoire

Dans le cadre de la loi sur le Service du travail obligatoire (STO) qui concerne les jeunes garçons nĂ©s en 1920, 1921 et 1922, les Chantiers mobilisent la classe appelĂ©e sous leurs drapeaux en , au nombre de 32 000 jeunes Français. 16 000 d'entre eux sont effectivement envoyĂ©s en Allemagne (Archives nationales [cote F60 1452 p.ex.]). Sur les 16 000 autres jeunes des Chantiers qui ne partent pas en Allemagne, 7 000 s'Ă©vanouissent dans la nature, parfois avec le concours des chefs de groupement (notamment dans la Province Alpes-Jura) et 9 000 sont astreints au travail obligatoire en France.

En Allemagne même, de nombreux chefs de chantiers requis sont partis avec leurs jeunes. Un certain nombre se portent volontaires pour aller les encadrer sur place, les groupements étant restés intacts. Jusqu'en 1945 y perdurent ainsi les pratiques d'une Révolution nationale discréditée dans la France occupée, puis disparue en France libérée : culte du Maréchal, cérémonies patriotiques collectives tels les levers de couleurs ou les "face-à-l'ouest", etc. Les chefs ayant redonné des uniformes à leurs jeunes démobilisés, on vit des jeunes Français défiler dans des rues d'outre-Rhin en uniforme, en rangs, bannières déployées, encadrés par leurs chefs, et parfois musique en tête.

Ces mêmes chefs, tout en restant pour la plupart indéfectiblement pétainistes, contrecarrent aussi la propagande des extrémistes de la collaboration, par exemple en dissuadant les jeunes du STO de s'engager dans la Waffen SS. Ils luttent également pour une amélioration des conditions d'existence dans les camps de travailleurs civils.

L'expĂ©rience la plus connue est celle mise en Ĺ“uvre par le jeune chef Georges Toupet en SilĂ©sie. Ă‚gĂ© de quelque 25 ans, il parvient Ă  prendre la tĂŞte d'un camp Ă  la dĂ©rive regroupant 2 500 travailleurs français, et situĂ© Ă  deux pas du complexe d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Lui et ses adjoints luttent contre le laisser-aller, la saletĂ©, le manque d'hygiène, l'alcoolisme et le recours Ă  la prostitution, dĂ©veloppent une riche vie culturelle, sportive et Ă©ducative, et rĂ©tablissent spectaculairement l'ordre et la discipline. Parallèlement, Toupet participe Ă  une filière d'Ă©vasion de prisonniers de guerre et Ă  un rĂ©seau de renseignement alliĂ©, auquel il communique des informations sur le camp de la mort voisin.

Si les Allemands apprécient au début la discipline et l'organisation efficace des Chantiers, qui peuvent servir à maintenir l'ordre parmi des milliers de jeunes travailleurs forcés exilés, les relations se tendent progressivement. Au total, sur près de 200 chefs de chantiers présents dans le Reich, une trentaine paient de leur vie des actes de résistance avérés ; à peu près autant subissent une arrestation prolongée ou une déportation en camp de concentration dont ils ne sont pas toujours revenus.

Quant aux jeunes gens envoyés en Allemagne par les Chantiers, beaucoup d'entre eux, sans forcément pardonner à l'institution de les avoir livrés au STO, reconnaissent du moins ne pas avoir été laissés livrés à eux-mêmes outre-Rhin. La vie en groupe, le prestige de l'uniforme et la discipline présentent aussi pour eux des avantages.

Organisation

Afin de ne pas apparaître aux yeux de l'occupant comme une organisation militaire, les Chantiers sont placés sous la tutelle du secrétariat d'État à l'Éducation nationale et à la jeunesse. Après l'arrestation de La Porte du Theil, les Chantiers passent sous le contrôle du Ministre du travail et de la production industrielle, Jean Bichelonne, un ultra-collaborationniste responsable de la mise en œuvre du Service du travail obligatoire. Ce changement accentue leur transformation en un vivier de main-d'œuvre au service de l'occupant, en France comme en Allemagne.

Le Commissariat gĂ©nĂ©ral coordonne les commissariats rĂ©gionaux. Chaque commissariat rĂ©gional supervise une Ă©cole de cadres et 8 Ă  10 groupements, assimilables Ă  des rĂ©giments, de 1 500 Ă  2 200 hommes. Chaque groupement est divisĂ© en 6 Ă  12 groupes, assimilables Ă  des compagnies de 150 Ă  200 hommes chacune. Les groupes sont divisĂ©s en Ă©quipes.

Le Commissariat général

Basé à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme) au "Splendid Hôtel", il est dissous le . Jusque là, il se compose :

  • du cabinet ;
  • de la 1re section : organisation, commandement, service social ;
  • de la 2e section : personnel, effectifs et contentieux ;
  • de la 3e section : Ă©ducation ;
  • de la 4e section : budget ;
  • de la 5e section : travaux ;
  • de la 6e section : santĂ© ;
  • de la 7e section : transports et rencontres ;
  • du service intĂ©rieur et aumĂ´nerie ;
  • de la liaison Vichy ;
  • de la zone occupĂ©e ;
  • de l'Ă©cole d'administration ;
  • de l'Ă©cole fĂ©minine sociale ;
  • de l'Ă©tablissement hippique des CJF Ă  Chamberet (Corrèze), crĂ©Ă© en et dissous le ;
  • du magasin gĂ©nĂ©ral sanitaire ;
  • et de la musique nationale des CJF, crĂ©Ă©e en et dissoute en .
  • Groupement no 42 "la Marne", basĂ© Ă  Châtel-Guyon (Puy de DĂ´me). Dissous le . Devise : "En l'avant, hardiment". Publication : Au cĹ“ur des chantiers

Les commissariats régionaux

Plaque en hommage au groupement no 4 Vauban Ă  Cormatin.

Le Commissariat régional pour la Province d'Alpes-Jura[6]

  • Commissariat rĂ©gional, basĂ© Ă  Lyon (RhĂ´ne). Devise : "Faire face". Publication : Jeunesse des Alpes et du Jura
  • École rĂ©gionale des chefs nommĂ©e Psichari, basĂ©e Ă  Collonges-au-Mont-d'Or (RhĂ´ne). Devise : "Croire, aimer, servir". Promotions : Promotion "Alain de Fayolle" du 15 au – Promotion "Desplat" du au – Promotion "Roland-Morillot" du au – Promotion "Marquis-de-Morès" de au – une cinquième promotion prĂ©vue en ne voit jamais le jour, les Allemands ayant demandĂ© la fermeture de l'École[7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 2 "Jehan-de-Vienne", basĂ© Ă  Crotenay (Jura). Dissous le . Devise : "Comtois, rends-toi, nenni, ma foi". Publication : En flèche. Groupes : 1/ "France" puis "France d'abord", 2/ Groupe des Sioux, puis Groupe Kayak, 3/ "les capitaines", 4/ Groupe des grands vents, 5/ "de l'empire français", puis Charles de Foucauld, puis "Empire colonial", 6 /"Cluny", 7 / "de la montagne" puis "les bâtisseurs", et de nouveau "de la montagne", 8 /inexistant ?, 9 /"chevalier d'Assas" et aussi appelĂ© "groupe des sources", 10 /"de la Marine", 11 / "de la jeunesse ardente".
  • Groupement no 3 "Bournazel", basĂ© Ă  Bourg (Ain). Dissous le . Devise : "Droit au but". Publication : Chanteclerc. Groupes : 1/ Laperrine, 2/ Gouraud, 3/ Bugeaud, 4/ Faidherbe, 5/ De Brazza, 6/ De Foucauld, 7/ Lyautey, 8/ Gallieni, 9/ La PĂ©rouse, 10/ RenĂ© CaillĂ©, Groupe de direction : Marchand.
  • Groupement no 4 "Vauban", basĂ© Ă  Cormatin (SaĂ´ne-et-Loire), puis Ă  Paray-le-Monial (SaĂ´ne-et-Loire) en octobre-. Dissous le . Devise : "La sueur Ă©pargne le sang". Publication : Vauban. Groupes : 1/ Briançon, 2/ Brest, 3/ Verdun, 4/ Bayonne, 5/ Dunkerque, 6/ Toulon, 7/ Metz, 8/ Strasbourg, 9/ Douai, 10/ Lille, Groupe de direction : Belfort.
  • Groupement no 7 "Le fier", basĂ© Ă  Rumilly (Haute-Savoie)[8]. CrĂ©Ă© le , dissous le . Devise : "Il faut que France continue". Publication : L'Ă©cho du Clergeon (no 1 le ) puis Le fier Ă  partir de 1941. Groupes : 1/ Le regain, 2/ Grand Nord, 3/ Hurlevent, 4/ La Remonte, 5/ Le Dru, 6/ L'Effort, 7/ Sur le Rocher, 8/ Le Hardi, 9/ Le Renouveau, 10/ L'Élan, 11/ L'Espoir.
  • Groupement no 8 "La Relève", basĂ© Ă  Le Châtelard (Savoie), puis Ă  Captieux (Gironde) en octobre-[9]. CrĂ©Ă© en , versĂ© Ă  la production industrielle le . Devise : "France, debout !". Publication : Court-circuit. Groupes : 1/ Lyautey, 2/ Roland, 3/ Bayard, 4/ Mermoz, 5/ De Bournazel, 6/ Guynemer, 7/ Charcot, 8/ Saint Georges, 9/ Les Aigles, 10/ Du Plessis, 11/ Colbert.
  • Monument au groupement 9 Ă©rigĂ© Ă  Monestier-de-Clermont.
    Groupement no 9 "Le roc", basé à Monestier-de-Clermont (Isère) puis à Saint-Magne (Gironde) en octobre-[10]. Créé le , versé à la production industrielle le . Devise : "Sans faille". Publication : Le Roc. Groupes : 1/ Roland, 2/ Montcalm, 3/ Rivière-Atlantique sud, 4/ De Foucault, 5/ Lyautey-Lorraine, 6/ Du Guesclin, 7/ Bournazel, 8/ Bayard, 9/ Turenne, 10/ Saint Louis, 11/ Mangin.
  • Groupement no 10 "La Grande-Chartreuse", basĂ© Ă  Saint-Laurent-du-Pont (Isère), puis Ă  Sore (Landes) en octobre-[11]. CrĂ©Ă© en , versĂ© Ă  la Production Industrielle le . Devise : "Pour la France et de bon cĹ“ur". Publication : La cognĂ©e. Groupes : 1/ Le Billon, 2/ Chartrousette, 3/ La Ruchère, 4/ Malamille, 5/ Brevardière, 6/ Perquelin, 7/ Les Échelles, 8/ Miribel, 9/ Marfay, 10/ Fourvoirie puis Curière, 11/ Saint-Laurent-du-Pont, SES. Ces noms correspondent aux implantations des groupes.
  • Groupement no 11 "Vercors", basĂ© Ă  Villard-de-Lans (Isère). Dissous le . Devise : "Faire face". Publication : Faire face. Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/?, 5/?, 6/?, 7/ Le Peuil, 8/?, 9/?, 10/?, 11/? Variantes : le groupe 7 Le Peuil existe en deux fabrication Paquet de Grenoble : un avec un dos plat, un modèle avec dos "matricĂ©"
  • Groupement no 12 "Belledonne", basĂ© Ă  Saint-Martin-d'Uriage (Isère) puis Vizille et Moustey (Landes) en octobre-[12]. CrĂ©Ă© le , versĂ© Ă  la Production Industrielle le . Devise : "Ă€ force d'honneur". Publication : La cordĂ©e. Groupes : 1/ De Foucault, 2/ Foch, 3/ Mermoz, 4/ Guynemer, 5/ Sidi Brahim, 6/ Jean de Vienne, 7/ Lyautey, 8/ Le chamois, 9/ De Freydière, 10/ Point du jour, 11/ Le chardon
  • Groupement no 43 "Sidi-Brahim", basĂ© Ă  Artemare (Ain) puis Toctoucau (Gironde) en octobre-[13]. CrĂ©Ă© le , versĂ© Ă  la Production Industrielle le Ă  la poudrière de Saint-MĂ©dard-en-Jalles (Gironde). Devise : "Serrons les dents". Publication : Le tĂ©mĂ©raire. Groupes : 1/ GĂ©nĂ©ral Dosse, 2/ GĂ©nĂ©ral BĂ©jart, 3/ Montvernier, 4/ GĂ©nĂ©ral Touchon, 5/ GĂ©nĂ©ral Gratier, 6/ GĂ©nĂ©ral Cartier, 7/ Dunkerque, 8/ Colonel Driant, 9/ Narvik, 10/ Lieutenant de Labaume, École des chefs / École de Foucault.

Le Commissariat régional pour la Province d'Auvergne

  • Commissariat rĂ©gional, basĂ© Ă  Clermont-Ferrand (Puy-de-DĂ´me). Devise : "Ă€ moi Auvergne ; pour la France, plus haut". Publication : L'Aiguillon
  • École rĂ©gionale des chefs, basĂ©e Ă  Theix par Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-DĂ´me) ouvre en . Devise : "Fides Intrepida" ("Une foi intrĂ©pide"). Promotions : Promotion "MarĂ©chal-Lyautey" du au – Promotion "Amiral-Darlan" du au – Promotion "GĂ©nĂ©ral-Weygand" du au – Promotion "MarĂ©chal-Foch" du au – Promotion "Le flambeau" du au – Promotion "Verdun" du au – Promotion "GĂ©nĂ©ral-Laperrine" du au – Promotion "Les plaideurs" de janvier au [7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 1 "MarĂ©chal PĂ©tain", basĂ© en forĂŞt de Tronçais (Allier). CrĂ©Ă© le , dissous le , versĂ© Ă  la Production Industrielle. Devise : "Prendre parti hardiment". Publication : Bulletin du groupement 1. Groupes : 1/ Alsace Lorraine, 2/ Lyautey, 3/ De Foucault, 4/ Jehanne d'Arc, 5/ VercingĂ©torix, 6/ GalliĂ©ni, 7/ Bayard, 8/ Faidherbe, 9/ groupe des Chamignoux, 10/ Bonaparte, 11/ Foch
  • Groupement no 5 "Lyautey", basĂ© Ă  Pontgibaud (Puy-de-DĂ´me). Dissous le . Devise : "Bâtir". Publication : France, ralliement. Groupes : 1/ PĂ©guy (1er contingent) puis Jeanne d'Arc, 2/ Charcot, 3/ Bayard, 4/ Guynemer, 5/ De Bournazel, 6/ Verdun, 7/ Francis Garnier, 8/ Gouraud, 9/ Du Plessis, 10/ Jean Bart, 11/ Sidi Brahim (Groupe de Direction)
  • Groupement no 20 "Turenne", basĂ© Ă  Lapleau (Corrèze) puis Le Ripault (Indre-et-Loire) en septembre-[14]. CrĂ©Ă© en , dissous le . Devise : "Avec loyautĂ©, servir". Publication : Servir. Groupes : 1/ Weygand, 2/ Jeanne d'Arc, 3/ Chevalier d'Assas puis La Tour d'Auvergne, 4/ Sully, 5/ Charcot, 6/ de Bournazel, 7/ Roland puis Pol Lapeyre, 8/ Surcouf, 9/ Saint Christophe puis GĂ©nĂ©ral Janssen, 10/ Lyautey puis Bonaparte, 11/ Colbert.
  • Groupement no 21 "Gallieni", basĂ© Ă  Renaison (Loire) puis Les NoĂ«s (Loire) le et Ă  Roanne (Loire) en septembre-. Dissous le . Devise : "Quand mĂŞme". Publication : Pavillon haut ou La Francisque. Groupes : 1/Aquitaine, 2/ Flandres, 3/ Lorraine, 4/ Languedoc, 5/ BĂ©arn, 6/ Provence, 7/ Alsace, 8/ Bretagne, 9/ Ile-de-France, Poitou (centre de stage), Berry (Groupe de Direction)
  • Groupement no 22 "La-Tour-d'Auvergne" puis "Joffre", basĂ© Ă  Messeix (Puy-de-DĂ´me). CrĂ©Ă© en , dissous le . Devise : "Par nous, il renaĂ®tra". Publication : France-Montjoie. Groupes : 1/ Mermoz, 2/ Soldat inconnu puis Saumur, 3/ Guynemer, 4/ ?, 5/ D'assas, 6/ Hoche, 7/ De Bournazel, 8/ Jeanne d'Arc, 9/ Verdun, 10/ Lyautey, 11/ De Lesseps (Groupe de Direction)
  • Groupement no 32 "Jacques-CĹ“ur", basĂ© Ă  Uzay-le-Venon (Cher) puis Ă  Bruère-Allichamps (Cher) le . CrĂ©Ă© le 5 ou , dissous en . Devise : "Ă€ vaillant cĹ“ur, rien d'impossible". Publication : CĹ“ur de France. Groupes : 1/ Colbert, 2/ Dupleix, 3/ Surcouf puis Mangin, 4/ Mermoz, 5/ Monjoie, 6/ Lyautey, 7/ Foch puis Sully, 8/ Charcot, 9/ PĂ©guy, 10/ Jean Bart, 11/ Vauban
  • Groupement no 32. Il semblerait qu'une Ă©quipe Mermoz, avec la devise toujours plus haut (devise du Groupe 3, groupement 32), ait Ă©tĂ© versĂ©e Ă  la production industrielle, Ă  la fonderie de Foug (appartenant Ă  la fonderie de Pont Ă  Mousson) près de Nancy. Un fanion de cette Ă©poque semble confirmer cette thèse.
  • Groupement no 34 "Sully", basĂ© Ă  MĂ©zières-en-Brenne (Indre) puis Ă  La Rochelle (Charente-Maritime). CrĂ©Ă© le 4 ou , dissous en et transfĂ©rĂ© aux chantiers bleus de la production industrielle. Devise : "Haut les cĹ“urs". Publication : La Brenne. Groupes : 1/ Lyautey, 2/ Bayard, 3/ Charcot, 4/ de Foucault, 5/ de Bournazel, 6/ Mermoz, 7/ Weygand, 8/ Turenne, 9/ Vauban, 10/ La Flamme puis Guynemer, 11/ Colbert
  • Groupement no 39 "De Foucauld", basĂ© Ă  Montmarault (Allier) puis Ă  Boulouris (Var) en . CrĂ©Ă© le , dissous en . Devise : "Jamais arrière". Publication : Le Passe-Partout, puis La Bouble. Chefs du groupement : Grange, Kunstler, Allard, puis Coat pour le sous-groupement 204 en 1944. Groupes : 1/ Bayard, 2/ De Bournazel, 3/ Davout, 4/ Dunkerque, 5/ D'Assas-Gironde, puis D'Assas, 6/ MarĂ©chal de Villars, 7/ Lyautey, 8/ Montjoie, puis Bonaparte, 9/ Mermoz, 10/ Verdun, puis Sidi Brahim, 11/ Guynemer.
  • Groupement no 40 "Les Arvernes" (chantier disciplinaire), basĂ© Ă  Murat (Cantal) puis Ă  Hourtin (Gironde). CrĂ©Ă© par l'article 4 de la loi du , dissous le . Devise : "Honneur et discipline". Publication : De lĂ -haut. Groupes : 1/ Sidi Bel Abbès, 2/ Verdun puis Sidi Brahim, 3/ Lyautey puis Dixmude, 4/ Le TĂ©mĂ©raire, 5/ Bayard, 6/ Sully, 7/ Pasteur puis Pol Lapeyre, Groupe de direction / Bournazel[15]
  • Groupement no 44 "Jeanne-d'Arc", basĂ© Ă  Courpière (Puy-de-DĂ´me) puis Tarbes (Hautes-PyrĂ©nĂ©es) en octobre-. Dissous le . Devise : "France, toujours". Publication : L'Ă©tendard

Le Commissariat régional pour la Province du Languedoc

  • Commissariat rĂ©gional, basĂ© Ă  Montpellier (HĂ©rault). Devise : "Prendre parti hardiment". Publication : ItinĂ©raires
  • École rĂ©gionale des chefs ("L'Espelido"), basĂ©e au camp des "quatre seigneurs", près de Montpellier (HĂ©rault) ouvre le . Devise : "Un Chef, une foi". Promotions : Promotion "Les pionniers" du Ă  – Promotion "Notre drapeau" du au – Promotion "Djibouti" de au – Promotion "La marseillaise" du au – Promotion "Le flambeau" du au [7]

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 6 "De-GĂ©vaudan" puis "Calendal" le , basĂ© Ă  Marvejols (Lozère), Laudun (Gard) du en , Marvejols (Lozère) d'avril Ă  et Saint-Étienne (Puy de DĂ´me) jusqu'Ă  sa dissolution. CrĂ©Ă© le , dissous le . Devise : "Mestie vau Baronie". Publication : GĂ©vaudan. Groupes : 1/ Dunkerque, 2/ Albatros, 3/ Alsace-Lorraine, 4/ Lyautey, 5/, Du Guesclin, 6/ Saint-Louis, 7/ Le Coq, 8/ Etchenou, 9/ De Foucault, 10/ Verdun, 11/ Guynemer.
  • Groupement no 18 "Chevalier-d'Assas", basĂ© Ă  Le Vigan (Gard) puis Maurs (Cantal) Ă  partir d'. CrĂ©Ă© Ă  l’hiver 1940, dissous le . Devise : "D'aucun ne second". Publication : L'Aigoual. Groupes : ?/ Charcot, 3/ de Foucauld, 10/ L'aiglon
  • Groupement no 19 "Dixmude", basĂ© Ă  Meyrueis (Lozère) puis Ă  Aguessac (Aveyron) Ă  partir du . Dissous en mai- Ă  Meyrueis. Devise : "Ça suit". Publication : Ça suit
  • Groupement no 23 "MalgrĂ©", basĂ© Ă  Saint-Pons (HĂ©rault) jusqu'au puis Ă  Lodève (HĂ©rault), Aguessac (Aveyron) le et Toulouse (Haute Garonne) en septembre-. Dissous le Ă  Toulouse et versĂ© Ă  la production industrielle. Devise : "MalgrĂ© les obstacles ". Publication :" MalgrĂ© ". Groupes ou camps : ?/ Camp Charcot (Les Verreries), 2/ Weygan (Foncontal), 9/ Lyautey, 11/ Saint Pons
  • Groupement no 24 "Le Pourquoi pas ?", basĂ© Ă  Lodève (HĂ©rault), Saint-Pons-de-Thomières (HĂ©rault), Saint-Affrique (Aveyron) du au et Tulle (Corrèze) en septembre-. CrĂ©Ă© le , dissous le . Devise : "Droit au but". Publication : Le coup de hache ou Pourquoi pas ?. Groupes : 1/ Duguay-Trouin, 2/ Surcouf, 3/ Jean Bart, 4/ Lyautey, 5/ Jeanne d'Arc, 6/ Saint Georges, 7/ Roland, 8/ De Bournazel, 9/ VercingĂ©torix, 10/ Bayard, 11/ Charcot, 12 / De Foucault.
  • Groupement no 25 "Roland", basĂ© Ă  Le Bousquet-d'Orb (HĂ©rault), Ă  Lunas (HĂ©rault) en aoĂ»t 1941 puis Ă  Mauriac (Cantal) en mars-. CrĂ©Ă© le , dissous le [16]. Devise : "Camaraderie, discipline". Publication : l'Élan et L'Ă©cho de Roland. Groupes : 1/ Commandant CĂ©briĂ©, 2/ Maginot puis Weygand, 3/ Guynemer, 4/ Durandal, 5/ Jean Bart, 6/ Verdun, 7/ De Foucault, 8/ Lyautey, 9/ Du Guesclin, 10/ Mermoz, 11/ Alsace-Lorraine, 12 / De Foucault.
  • Groupement no 35 "De la Montagne Noire", basĂ© Ă  Labruguière (Tarn). CrĂ©Ă© en 1940 ?, dissous en et affectĂ© aux chantiers bleus de la Production Industrielle Ă  Perpignan et Montlouis. Devise : "Droit devant". Publication : La montagne noire.
  • Groupement no 45 "Saumur", basĂ© Ă  Saint-Hippolyte-du-Fort -Anduze (Gard) puis Ă  Brioude (Haute-Loire). CrĂ©Ă© le , dissous le . Devise : "Tout droit". Publication : Saumur. Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/ Caravelle (voilier), 5/?, 6/?, 7/?, 8/?, 9/?, 10/?, 11/?

Le Commissariat régional pour la Province de Pyrénées-Gascogne

  • Commissariat rĂ©gional, basĂ© Ă  Toulouse (Haute Garonne). Devise : "Servir et espĂ©rer". Publication : Espoir.
  • École rĂ©gionale des chefs (Saint-Louis), basĂ©e au château de l'Espinet, Montaudran (Haute Garonne), est ouverte en . Devise : "Chef et apĂ´tres". Promotions : Promotion "France" se termine le – Promotion "Alsace-Lorraine" – Promotion "Lyautey" du Ă  – Promotion "Verdun" – Promotion "chef Boullet" de au ; Hommage au Commissaire Boullet, mort en service le . – Promotion composĂ©e de "Cyrards" de la promotion "Charles de Foucauld", sortie fin 1943[7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 26 "Le Camp-des-marĂ©chaux" et "Les Loups", basĂ© Ă  Saint-Gaudens (Haute-Garonne) puis Ă  Sauveterre-de-Comminges (Haute-Garonne), Felletin (Creuse), Le Tuzan (Gironde). CrĂ©Ă© en , versĂ© Ă  la Production industrielle le . Devise : "Ferveur". Publication : Les loups de Comminges. Groupes : 1/ Lannes, 2/ GalliĂ©ni, 3/ Franchet d'Esperey, 4/ Kellermann, 5/ Augereau, 6/ Mac Mahon, 7/ Bugeaud, 8/ Ney, 9/ Turenne, 10/ Murat, 11/ Camps des marĂ©chaux.
  • Groupement no 27 "Mangin", basĂ© Ă  Brassac et BĂ©nac (Ariège), puis Ă  Aigueperse (Puy-de-DĂ´me). CrĂ©Ă© Ă  la fin du mois d', dĂ©localisĂ© en 1943 Ă  Aigueperse oĂą, en 1944, existera aussi le sous-groupement 202. Devise : "Toujours prĂŞts", puis "Servir". Publication : Hardi. Groupes : 1/ d'Assas, 2/ Gouraud, 3/ de Bournazel, 4/ Charcot, 5/ Bayard puis Bugeaud, 6/ Mermoz, 7/ Lyautey, 8/ de Foucauld, 9/ Dupleix, 10/ Guynemer, 11/ Groupe de Direction, Jean Bart.
  • Groupement no 28 "PĂ©guy", basĂ© Ă  Castillon-en-Couserans (Ariège), puis Saint-Germain-des-PrĂ©s (Dordogne) et Bergerac (Dordogne). CrĂ©Ă© en , dĂ©placĂ© en Dordogne en , enfin affectĂ© au service de la Poudrerie de Bergerac fin . Devise : "Travail, notre fortune". Publication : L'Ă©cho de Castillon. Groupes : 1/ Nancy, 2/ Metz, 3/ Strasbourg, 4/ Domremy, 5/ Bouvines/Valmy, 6/ Sarreguemines, 7/ Calais, 8/ Luneville, 9/ Dunkerque, 10/ J.E.S.
  • Groupement no 29 "Bugeaud", basĂ© Ă  Formiguères (PyrĂ©nĂ©es-Orientales), puis Ă  Saint-Amans-Valtoret (Tarn) le , Argelès au (PyrĂ©nĂ©es-Orientales) et Pissos (Landes) en octobre-. CrĂ©Ă© en , versĂ© Ă  la Production Industrielle le . Devise : "Pour la seule France, toujours ". Publication : L'Ă©lan.
  • Groupement no 30 "Foch", basĂ© Ă  Saint-PĂ©-de-Bigorre (Hautes-PyrĂ©nĂ©es) mise en place de circuits qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© aux enfants de confession juive, poursuivis par les Nazis, puis Argentat (Corrèze) et Toulouse (Haute-Garonne). CrĂ©Ă© le ?, versĂ© Ă  la Production industrielle le . Devise : "Travailler, c'est servir". Publication : Le Gave. CommandĂ© par Jean Morin, et François Missoffe, futur ministre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Groupes : 1/ Dunkerque, 2/ Flandres, 3/ Alsace, 4/ Dixmude, 5/ Argonne, 6/ Vercors, 7/ Yser, 8/ Marne, 9/ Douaumont, 10/ Somme, 11/ Groupe de Direction, Verdun.
  • Groupement no 31 "Guynemer", basĂ© Ă  Arudy (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) puis Ă  Barbaste (Lot-et-Garonne). VersĂ© Ă  la Production industrielle le . Devise : "Faire face". Publication : La Cigogne. Groupes : 1/ Picardie, 2/ Bretagne, 3/ BĂ©arn, 4/ Savoie, 5/, Gascogne, 6/ Auvergne, 7/ VendĂ©e, 8/ Normandie, 9/ Flandres, 10/ Ile-de-France, 11/ Provence.
  • Groupement no 36 "Montcalm", basĂ© Ă  Casteljaloux (Lot-et-Garonne) puis Ă  Sainte-Livrade (Lot-et-Garonne). Dissous le . Devise : "Manibus nostris patria vivet" ("De nos mains, notre pays vivra"). Publication : Renaissance.
  • Groupement no 38 "Jean-Mermoz", basĂ© Ă  Argelès-Gazost (Hautes-PyrĂ©nĂ©es) puis Ă  Nontron (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) et Ă  Belin (Gironde). VersĂ© Ă  la Production Industrielle le . Devise : "Impossible, jamais". Publication : L'arc en ciel. Groupes : 1/ Verdun, 2/ Marne, 3/ Champagne, 4/ Grand CouronnĂ©, 5/ Flandres, 6/ Yser, 7/ Dunkerque, 8/ Artois, 9/ Vosges, 10/ Argonne, 11/ Groupe de Direction, France
  • Groupement no 47 "Pol-Lapeyre", basĂ© Ă  Gabarret (Landes) puis Ă  Casteljaloux (Lot-et-Garonne). VersĂ© Ă  la Production Industrielle le . Devise : "Tenir". Publication : Renaissance

Le Commissariat régional pour la Province de Provence

  • Commissariat rĂ©gional, basĂ© Ă  Marseille (Bouches-du-RhĂ´ne). Devise : "Pas Ă  pas". Publication : Jeunes de Provence.
  • École rĂ©gionale des chefs, basĂ©e Ă  Le Lavandou (Var). CrĂ©Ă©e le . Devise : "Tu serviras". Promotions : Promotion "Ardente relève" du au – Promotion "Pionniers du MarĂ©chal" d'aoĂ»t Ă  – Promotion nom inconnu du Ă  – Promotion "Provence blessĂ©e"[7].
  • École d'alimentation, basĂ©e Ă  Hyères (Var)

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 13 "Bonaparte", basĂ© Ă  Cavaillon (Vaucluse). Dissous le . Devise : "Ordre et grandeur". Publication : LubĂ©ron-Durance.
  • Groupement no 14 "Du Guesclin", basĂ© Ă  Die (DrĂ´me)[17]. CrĂ©Ă© Ă  la fin du mois d', dissous le . Devise : "Je maintiendrai". Publication : Je maintiendrai. Groupes : 1/ Charcot, 2/ Guynemer, 3/ Lyautey, 4/ Bournazel, 5/ De Foucault, 6/ Bayard, 7/ Jacques Cartier, 8/ De Brazza, 9/ Roland, 10/ Laperrine.
  • Groupement no 15 "Esterel", basĂ© Ă  Agay (Var) puis Ă  Saint-Jean-en-Royans (DrĂ´me) le et Ă  Valence (DrĂ´me) en . Dissous en 1944. Devise : "Noblesse oblige, Esterel autant". Publication : L'Esterel. Groupes : 1/ Dramont Marine, 5/ Esterel Pionniers, 7/ Michel Detroyat, 8/ Saint Louis, 9/ Jacques Cartier, 10/ Renaissance.
  • Groupement no 16 "ForĂŞt-du-Rouet", basĂ© Ă  Le Muy (Var) puis Ă  Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Dissous le . Devise : "Qui monte en chantant". Publication : L'Alouette. Groupes : 1/ Jeanne d 'Arc, 2/ Joffre puis Foch, 3/ De Bournazel, 4/ Foucauld, 5/ Guynemer, 6/ Lyautey, 7/ Saint Louis, 8/ Bayard, 9/ Verdun, 10/ Roland, 11/ Finlande (Groupe de Direction)
  • Groupement no 17 "Mistral", basĂ© Ă  La Plage d'Hyères (Var). Dissous le . Devise : "Servir, finir". Publication : Le mistral.
  • Groupement no 33 "Le-Ventoux", basĂ© Ă  Nyons (DrĂ´me) puis Ă  Lussolle (Landes) en septembre-. CrĂ©Ă© en , dissous le . Devise : "Ă€ cĹ“ur vaillant, rien d'impossible". Publication : L'aurore ou Le Ventoux
  • Groupement no 37 "Bayard", basĂ© Ă  Gap-Charance (Hautes-Alpes). Dissous le . Devise : "Sans peur et sans reproche". Publication : Remountaren
  • Groupement no 46 "Suffren", basĂ© Ă  Le Cannet-des-Maures (Var).groupement 7, compagnie Lafayette. Dissous le . Devise : "Ardi Jouinesso" (en provençal : "Hardie, jeunesse"). Publication : Ardi Jouinesso (en provençal : Hardie, jeunesse). Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/?, 5/?, 6/?, 7/?, 8/ Faire face, 9/?, 10/ Brazza, 11/ Agnely

Le Commissariat régional pour la Province d'Afrique du Nord

  • Commissariat RĂ©gional, basĂ© Ă  Alger (AlgĂ©rie), dissous le . Devise : "Par nous la France renaĂ®tra". Publication : Rebâtir.
  • École rĂ©gionale des chefs, basĂ©e Ă  Fort-de-l'Eau (AlgĂ©rie), crĂ©Ă©e le . Devise : "S'instruire pour mieux servir". Promotions : Promotion "?" du au – Promotion "?" du au [7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 101 "Weygand", basĂ© Ă  Camp Boulhaut (Maroc). Dissous le . Devise : "Virtute et viribus" ("Par la vertu et la force"). Publication : Renouveau.
  • Groupement no 102 "Dunkerque", basĂ© Ă  Tlemcen (AlgĂ©rie). Dissous le . Devise : "Je maintiendrai". Publication : Plein vent
  • Groupement no 103 "Isly", basĂ© Ă  Cherchell (AlgĂ©rie). Dissous le . Devise : "Quand mĂŞme". Publication : Quand mĂŞme. Groupes : 1/ Bayard, 2/, 3/ Joffre, 4/, 5/, PĂ©tain, 6/ Weygand, 7/ Ney, 8/ ?, 9/ ?, 10/ Guynemer, 11/ Murat, Groupe de Direction / Jeanne d'Arc.
  • Groupement no 104 "Lamoricière", basĂ© Ă  Djidjelli (AlgĂ©rie). Dissous le . Devise : "Joie dans l'effort". Publication : Jeunes.
  • Groupement no 105 "Saint-Louis", basĂ© Ă  Tabarka (Tunisie). CrĂ©Ă© le , dissous le et devient le dĂ©pĂ´t no 105. Devise : "Un pour tous et tous pour un". Publication : RĂ©surrection.
  • Groupement no 106 "Franchet d'Esperey", crĂ©Ă© Ă  Bizerte puis basĂ© Ă  SbeĂŻtla (Tunisie). CrĂ©Ă© le , dissous le , devient le 106e Bataillon de Travailleurs Tunisiens (BTT), chargĂ© de la garde des Prisonniers de Guerre de l'Axe (PGA). Le transformĂ© en 106e Bataillon de marche tunisien (BTT) puis en 4e RĂ©giment de zouaves (4e RZ), le [18]. Devise : "El Aina, Truckel, Saic" (en arabe : "Cette voie est la source du bonheur"). Puis d'existence Ă©phĂ©mère :? ? ?
  • Groupement no 107 "Laperrine", basĂ© dans l'Ouarsenis (AlgĂ©rie) . CrĂ©Ă© en , dissous le . Devise : "Le lion lutte et ne trahit pas".
  • Groupement no 108 "?", basĂ© Ă  Bir-el-bey (Tunisie). CrĂ©Ă© , dissous en

La fin des Chantiers

  • Du au : dĂ©placement de 16 groupements frontaliers.
  • De juin- : crĂ©ation de 8 sous-groupements qui sont dissous en aoĂ»t- : no 150 Ă  Saint-RĂ©my-de-Provence (Bouches du RhĂ´ne) – no 151 Ă  Paray-le-Monial (SaĂ´ne-et-Loire) – no 152 Ă  Bergerac (Dordogne) – no 153 Ă  Orange (Vaucluse) – no 154 Ă  Sorgues (Vaucluse) – no 155 Ă  Lescar (PyrĂ©nĂ©es Atlantique) – no 156 Ă  Saint-Martin-du-Touch (Haute Garonne) – no 157 Ă  Carcassonne (Aude).
  • Puis 3 groupements : no 150 Ă  Cavaillon, crĂ©Ă© le avec des Ă©lĂ©ments du groupement 16 dissous et du sous-groupement 150 – no 153 Ă  Orange, crĂ©Ă© le par la fusion des sous-groupements 153 et 154 et d'Ă©lĂ©ments des groupements 16 et 17 dissous – no 158 Ă  Toulouse, crĂ©Ă© le avec des Ă©lĂ©ments du groupement 30 et les sous-groupements no 155, no 156 et no 157.
  • Et enfin 11 sous-groupements : – no 201 en ForĂŞt de Tronçais (Allier, arrondissement de Montluçon et canton de CĂ©rilly pour sa plus grands superficie), crĂ©Ă© le , dissous le – no 202 Ă  Aigueperse (Puy-de-DĂ´me), crĂ©Ă© le – no 203 Ă  Bruère-Allichamps (Cher), crĂ©Ă© le – no 204 Ă  Montmarault (Allier), crĂ©Ă© le – no 205 Ă  Bourg (Ain), crĂ©Ă© le – no 206 Ă  Poligny (Jura), crĂ©Ă© le – no 207 Ă  Sathonay (Ain), crĂ©Ă© le – no 208 Ă  Les Noes (Loire), crĂ©Ă© le – no 209 Ă  Robion (Vaucluse), crĂ©Ă© le – no 210 Ă  Aguessac (Aveyron), crĂ©Ă© le – no 211 Ă  Labruguiere (Tarn), crĂ©Ă© le .

Les autres Chantiers

Deux organisations similaires ont également existé :

On estime le nombre de personnes passĂ©es par les Chantiers entre 300 000 et 500 000. DĂ©but 1943, l'effectif permanent s'Ă©lève Ă  quelque 60 000 jeunes. On estime Ă  16 000 le nombre de jeunes des Chantiers envoyĂ©s directement au STO en Allemagne depuis leur groupement.

Les insignes

Insigne général

Vers la fin du mois d', le général Joseph de La Porte du Theil demande aux responsables "des travaux" du Commissariat général de Châtel-Guyon (63) de lui proposer un projet d’insigne. Le colonel Créange, ancien combattant de 1914-1918, propose un croquis hâtif, avec le "triptyque" finalement retenu : les épis de blé, le drapeau tricolore et le soleil levant sur un horizon de verdure.

  • Les Ă©pis symbolisent la rĂ©gĂ©nĂ©ration de la France par la formation ou l'Ă©ducation de sa jeunesse, l'idĂ©e Ă©tant d'en recueillir les fruits ultĂ©rieurement.
  • Le drapeau français "tombant" symbolise la France : il ne mĂ©rite pas d'ĂŞtre reprĂ©sentĂ© dĂ©ployĂ© Ă  cause de la dĂ©faite, mais les Ă©pis sont lĂ  pour nourrir l'espoir qu'un jour il le sera de nouveau.
  • Le soleil symbolise l’espoir. Il se lève au-dessus de la verdure, environnement des camps de jeunesse. Sur la version en mĂ©tal de l’insigne, des tentes sont ajoutĂ©es sur le fond vert. Elles reprĂ©sentent le seul abri des pionniers des camps de jeunesse qui, en aoĂ»t et , ne disposent que d’une toile de tente individuelle pour s’abriter, dans le meilleur des cas.

Ce dessin est mis en forme par Gabriel Séjourné, étudiant aux Beaux-arts. Les premiers exemplaires semblent avoir été livrés fin 1940.

De cet insigne général, il y eut plusieurs variantes, en tissu et en métal, au fil des retirages. Les insignes en tissu de grandes dimensions sont portés sur la poitrine, du côté droit. Ils sont également cousus sur le béret mais dans ce cas ils sont en plus petite dimension, et présentent parfois le numéro du groupement. Le modèle en tissu pour poitrine est le seul réglementaire et fait l’objet d’une publication au Journal officiel en 1941.

En ce qui concerne les différentes variantes des insignes tissés de poitrine, il est difficile aujourd'hui de les replacer chronologiquement. Les différences sont relatives à la couleur du fond (bleu, noir, vert), aux dimensions plus ou moins grandes, et aussi à la mention "CJF" ("Chantiers de la jeunesse française") qui ne figure pas sur le dernier tirage.

Une modification significative du dessin intervient à partir de fin 1943. Un modèle très sobre sur fond noir, sans mention "CJF", sans soleil ni verdure, est mis à la disposition des usines d’armement sous tutelle de la "Production industrielle" (travaillant pour le compte de l’occupant), à partir de . Cet insigne semble n'avoir été porté que par les cadres[19]. "Insigne brodé en soie pour les officiers et en coton pour les jeunes, se porte sur la poche droite des effets de dessus".

  • insigne du CJF (1er modèle) bleu.
    insigne du CJF (1er modèle) bleu.
  • insigne du CJF (1er modèle) noir.
    insigne du CJF (1er modèle) noir.
  • insigne du CJF (2e modèle).
    insigne du CJF (2e modèle).
  • insigne de la Production industrielle.
    insigne de la Production industrielle.

Insignes de l'École des chefs administratifs

  • Insigne en mĂ©tal de l'École des chefs administratifs.
    Insigne en métal de l'École des chefs administratifs.
  • Insigne en tissu de l'École des chefs administratifs.
    Insigne en tissu de l'École des chefs administratifs.

Insignes des Commissariats régionaux et Écoles régionales des chefs

  • Insigne du Commissariat rĂ©gional pour les Alpes-Jura
    Insigne du Commissariat régional pour les Alpes-Jura.
  • Insigne de l'École des chefs pour les Alpes-Jura
    Insigne de l'École des chefs pour les Alpes-Jura.
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional AUVERGNE (1er modèle).
    Insigne du Commissariat régional AUVERGNE (1er modèle).
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional AUVERGNE (2e modèle).
    Insigne du Commissariat régional AUVERGNE (2e modèle).
  • Insigne de l'École des Chefs AUVERGNE.
    Insigne de l'École des Chefs AUVERGNE.
  • Insigne de l'École des Sports AUVERGNE.
    Insigne de l'École des Sports AUVERGNE.
  • insigne de l'École des Sports AUVERGNE (projet).
    insigne de l'École des Sports AUVERGNE (projet).
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional LANGUEDOC.
    Insigne du Commissariat régional LANGUEDOC.
  • Insigne de l'École des Chefs LANGUEDOC.
    Insigne de l'École des Chefs LANGUEDOC.
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional PROVENCE.
    Insigne du Commissariat régional PROVENCE.
  • Insigne de l'École des Chefs PROVENCE.
    Insigne de l'École des Chefs PROVENCE.
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional PYRENEES-GASCOGNE.
    Insigne du Commissariat régional PYRENEES-GASCOGNE.
  • Insigne de l'École des Chefs PYRENEES-GASCOGNE (1er modèle).
    Insigne de l'École des Chefs PYRENEES-GASCOGNE (1er modèle).
  • Insigne de l'École des Chefs PYRENEES-GASCOGNE (2e modèle).
    Insigne de l'École des Chefs PYRENEES-GASCOGNE (2e modèle).
  • Insigne du Commissariat rĂ©gional AFRIQUE DU NORD.
    Insigne du Commissariat régional AFRIQUE DU NORD.
  • Insigne de l'École des Chefs AFRIQUE DU NORD.
    Insigne de l'École des Chefs AFRIQUE DU NORD.

Insignes des Écoles de spécialistes

  • Insigne de l'Établissement Hippique des Chantiers.
    Insigne de l'Établissement Hippique des Chantiers.
  • Insigne de l'École d'Alimentation des Chantiers.
    Insigne de l'École d'Alimentation des Chantiers.

Insignes tissus des Groupements

L'insigne est porté sur le bras gauche, l'extrémité supérieure de celui-ci à cm en dessous de l'épaule.

Le premier modèle des groupements 3, 15, 23, 30 et 38 est une fabrication en moleskine sur lequel le motif a été appliqué. Généralement, cette moleskine était posée sur un support en feutrine à la couleur du groupe. Le groupement 41 n'a pas existé. Le groupement 107 d'Afrique du nord n'a pas eu d'insigne en raison de son existence éphémère. Le groupement 108, créé par le Commissaire Tartarin après le débarquement allié de et resté fidèle à Vichy, a adopté l'insigne des régiments de zouave de l'armée d'armistice, la seule différence venant du croissant de lune désormais en cannetille or.

La création du Service du travail obligatoire a notamment pour conséquence la création de sous-groupements mis à la disposition de l'occupant (travaux sur aérodromes…), devenus groupements fin 1943. Ils portent les numéros de 150 à 158 ; Seuls les groupements 151 et 153 semblent avoir eu un insigne.

  • Insigne du CJF 1.
    Insigne du CJF 1.
  • Insigne du CJF 2.
    Insigne du CJF 2.
  • Insigne du CJF 3(1er modèle) - h = 4,5 cm.
    Insigne du CJF 3
    (1er modèle) - h = 4,5 cm.
  • Insigne du CJF 3(2e modèle).
    Insigne du CJF 3
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 4(orange).
    Insigne du CJF 4
    (orange).
  • Insigne du CJF 4(rouge).
    Insigne du CJF 4
    (rouge).
  • Insigne du CJF 5 (1er modèle).
    Insigne du CJF 5
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 5 (2e modèle).
    Insigne du CJF 5
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 6.
    Insigne du CJF 6.
  • Insigne du CJF 7.
    Insigne du CJF 7.
  • Insigne du CJF 8 (1er modèle).
    Insigne du CJF 8
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 8 (2e modèle).
    Insigne du CJF 8
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 9 (1er modèle).
    Insigne du CJF 9
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 9 (2e modèle).
    Insigne du CJF 9
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 10 (1er modèle).
    Insigne du CJF 10
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 10 (2e modèle).
    Insigne du CJF 10
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 11 (2e modèle).
    Insigne du CJF 11
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 12.
    Insigne du CJF 12.
  • Insigne du CJF 13 (1er modèle).
    Insigne du CJF 13
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 13 (2e modèle).
    Insigne du CJF 13
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 14 (1er modèle).
    Insigne du CJF 14
    (1er modèle).
  • insigne du CJF 14(2e modèle).
    insigne du CJF 14
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 15 (1er modèle).
    Insigne du CJF 15
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 15 (2e modèle).
    Insigne du CJF 15
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 16 (1er modèle).
    Insigne du CJF 16
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 16 (2e modèle).
    Insigne du CJF 16
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 17 (1er modèle).
    Insigne du CJF 17
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 17 (2e modèle).
    Insigne du CJF 17
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 17 (3e modèle).
    Insigne du CJF 17
    (3e modèle).
  • Insigne du CJF 18 (1er modèle).
    Insigne du CJF 18
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 18 (2e modèle).
    Insigne du CJF 18
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 19.
    Insigne du CJF 19.
  • Insigne du CJF 20.
    Insigne du CJF 20.
  • Insigne du CJF 21.
    Insigne du CJF 21.
  • Insigne du CJF 22 (1er modèle).
    Insigne du CJF 22
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 22 (2e modèle).
    Insigne du CJF 22
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 23 (1er modèle).
    Insigne du CJF 23
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 23 (2e modèle).
    Insigne du CJF 23
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 24.
    Insigne du CJF 24.
  • Insigne du CJF 25.
    Insigne du CJF 25.
  • Insigne du CJF 26(1er modèle).
    Insigne du CJF 26
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 26 (2e modèle).
    Insigne du CJF 26
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 27 (1er modèle).
    Insigne du CJF 27
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 27 (2e modèle).
    Insigne du CJF 27
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 28.
    Insigne du CJF 28.
  • Insigne du CJF 29.
    Insigne du CJF 29.
  • Insigne du CJF 30.
    Insigne du CJF 30.
  • Insigne du CJF 31 (1er modèle).
    Insigne du CJF 31
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 31 (2e modèle).
    Insigne du CJF 31
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 32 (1er modèle).
    Insigne du CJF 32
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 32 (2e modèle).
    Insigne du CJF 32
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 33 (1er modèle).
    Insigne du CJF 33
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 33 (2e modèle).
    Insigne du CJF 33
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 33 (3e modèle)
    Insigne du CJF 33
    (3e modèle)
  • Insigne du CJF 34.
    Insigne du CJF 34.
  • Insignes du CJF 34.
    Insignes du CJF 34.
  • Insigne du CJF 35 (1er modèle).
    Insigne du CJF 35
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 35(2e modèle).
    Insigne du CJF 35
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 36 (1er modèle).
    Insigne du CJF 36
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 36 (2e modèle).
    Insigne du CJF 36
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 37 (2e modèle - manque le 1er modèle).
    Insigne du CJF 37
    (2e modèle - manque le 1er modèle).
  • Insigne du CJF 38 (1er modèle).
    Insigne du CJF 38
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 38-4 vagues- (2e modèle).
    Insigne du CJF 38-4 vagues-
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 38-5 vagues- (2e modèle).
    Insigne du CJF 38-5 vagues-
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 39.
    Insigne du CJF 39.
  • Insigne du CJF 40 (1er modèle).
    Insigne du CJF 40
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 40 (2e modèle).
    Insigne du CJF 40
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 42.
    Insigne du CJF 42.
  • Insigne du CJF 43 (1er modèle).
    Insigne du CJF 43
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 43 (2e modèle).
    Insigne du CJF 43
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 44.
    Insigne du CJF 44.
  • Insigne du CJF 45 (1er modèle).
    Insigne du CJF 45
    (1er modèle).
  • Insigne du CJF 45 (2e modèle).
    Insigne du CJF 45
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 46 (1er modèle variante fond bleu).
    Insigne du CJF 46
    (1er modèle variante fond bleu).
  • Insigne du CJF 46 (2e modèle).
    Insigne du CJF 46
    (2e modèle).
  • Insigne du CJF 47.
    Insigne du CJF 47.
  • Insigne du CJF 101.
    Insigne du CJF 101.
  • Insigne du CJF 102.
    Insigne du CJF 102.
  • Insigne du CJF 103.
    Insigne du CJF 103.
  • Insigne du CJF 104 (1er modèle avec numĂ©ro).
    Insigne du CJF 104
    (1er modèle avec numéro).
  • Insigne du CJF 105 (1er modèle avec numĂ©ro).
    Insigne du CJF 105
    (1er modèle avec numéro).
  • Insigne du CJF 105 (2e modèle sans numĂ©ro).
    Insigne du CJF 105
    (2e modèle sans numéro).
  • Insigne du CJF 106.
    Insigne du CJF 106.
  • Insigne de tirailleurs tunisiens utilisĂ© par le CJF 108.
    Insigne de tirailleurs
    tunisiens utilisé par le CJF 108.
  • Insigne du CJF 153.
    Insigne du CJF 153.

Insignes métalliques des groupements

Comme pour les insignes en tissu, les insignes métalliques existent pour l'insigne général, en plusieurs modèles ; pour chaque groupement (certains groupements ont plusieurs modèles) ; dans la majorité des cas, pour chaque groupe. Il est à noter que certains Groupements n'eurent pas d'insignes métalliques de Groupe. Ces insignes existent en plusieurs tailles et modèles.

Les tailles

Un très grand modèle pour les cadres, comme au Groupement 26 et semble-t-il pour chaque Groupe : la dimension est de 40 mm de diamètre. Un modèle normal pour l'ensemble du personnel, pour le Groupement 26 et pour les groupes de ce Groupement : la dimension est de 32 mm de diamètre. Un modèle destinĂ© Ă  ĂŞtre portĂ© sur le bĂ©ret en remplacement de l'insigne en tissu, pour le Groupement 26, chaque Groupe semble avoir eu, Ă  sa couleur de Groupe, un insigne de bĂ©ret : la dimension est de 26 mm de diamètre

Les modèles

Traditionnel émaillé sur support métallique, laiton ou autre métal. Peint sur support métallique lourd. Peint sur aluminium. Totalement métallique, sans émail ni peinture. Quelques modèles en aluminium avec une partie émaillée : exemple, le Groupement 34, 5e groupe "L'Arminier-Lahire". Très rarement émaillé sur argent

Couleurs de Groupes pour les insignes tissus ou métal

Par ordre du Bulletin Périodique Officiel no 12 du édité par le Commissariat général, chaque groupement devait broder ses insignes sur un tissu ou fond de couleur différente en fonction du Groupe d'appartenance : groupe 1 : fond bleu clair – groupe 2 : fond rouge clair – groupe 3 : fond jonquille (jaune) – groupe 4 : fond vert clair – groupe 5 : fond orange – groupe 6 : fond marron – groupe 7 : fond violet – groupe 8 : fond gris – groupe 9 : fond noir – groupe 10 : fond rose – groupe de direction (groupe 11 en général) : fond blanc

En application de cette directive, certains Groupements (les numéros 1, 13, 14, 17, 25, 28, 29, 30, 33, 37 et 105) ont fait tisser leur insigne directement avec la couleur du fond réglementaire. Dans d'autres Groupements, l'insigne (à fond invariable) était cousu sur un morceau de drap à la couleur réglementaire correspondant au groupe d'appartenance, certains autres mirent une bordure de couleur sur leur insigne pour différencier les Groupes (voir ci-après l'exemple du Groupe 29) enfin, il existait aussi des Groupements où cette directive ne fut pas appliquée.

Insignes tissus des Groupes

  • Insigne du CJF 1 - Groupe de direction.
    Insigne du CJF 1 - Groupe de direction.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 1.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 1.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 2.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 2.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 3.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 3.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 4.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 4.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 5.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 5.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 6.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 6.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 7.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 7.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 8.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 8.
  • Insigne du CJF 1 - Groupe 10.
    Insigne du CJF 1 - Groupe 10.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe de direction.
    Insigne du CJF 29 - Groupe de direction.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 1.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 1.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 2.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 2.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 3.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 3.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 4.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 4.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 5.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 5.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 6.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 6.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 7.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 7.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 8.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 8.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 9.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 9.
  • Insigne du CJF 29 - Groupe 10.
    Insigne du CJF 29 - Groupe 10.

De rares groupements ont eu des insignes spécifiques par groupes. Chaque Groupe du Groupement 24 a eu son insigne en tissu : groupe (1/ Duguay Trouin, 2/ Surcouf….)

  • CJF 24 - groupe 1.
    CJF 24 - groupe 1.
  • CJF 24 - groupe 3.
    CJF 24 - groupe 3.
  • CJF 24 - groupe 4.
    CJF 24 - groupe 4.
  • CJF 24- groupe 5.
    CJF 24- groupe 5.
  • CJF 24- groupe 5.
    CJF 24- groupe 5.
  • CJF 24- groupe 6.
    CJF 24- groupe 6.
  • CJF 24- groupe 7.
    CJF 24- groupe 7.
  • CJF 24- groupe 8.
    CJF 24- groupe 8.
  • CJF 24- groupe 9.
    CJF 24- groupe 9.
  • CJF 24- groupe 10.
    CJF 24- groupe 10.
  • CJF 24- groupe 11.
    CJF 24- groupe 11.
  • CJF 24- groupe 12.
    CJF 24- groupe 12.
  • Insigne du CJF 3- groupe 5.
    Insigne du CJF 3- groupe 5.
  • Insigne du CJF 5- groupe 10.
    Insigne du CJF 5- groupe 10.
  • Insigne du CJF 12- groupe 6.
    Insigne du CJF 12- groupe 6.
  • Insigne du CJF 34 - groupe 2.
    Insigne du CJF 34 - groupe 2.
  • Insigne de la SES du CJF 10.
    Insigne de la SES du CJF 10.

Insignes de spécialités

L'insigne se porte sur la manche droite. Les brevets d'Ă©ducation physique ont une taille de 5xcm.

  • insigne des CJF Tambours et Clairons dans les groupements et de la fanfare de la Musique nationale de Châtel-Guyon.
    insigne des CJF Tambours et Clairons dans les groupements et de la fanfare de la Musique nationale de Châtel-Guyon.
  • insigne des CJF -Brevet d'Éducation Physique 1er degrĂ©
    insigne des CJF -Brevet d'Éducation Physique 1er degré
  • insigne des CJF -Brevet d'Éducation Physique 2e degrĂ©
    insigne des CJF -Brevet d'Éducation Physique 2e degré
  • insigne d'Éducation Physique - CJF 105
    insigne d'Éducation Physique - CJF 105
  • insigne d'Éducation Physique - CJF ANTIBES
    insigne d'Éducation Physique - CJF ANTIBES
  • insigne des Infirmiers des CJF
    insigne des Infirmiers des CJF

Insignes des Anciens

  • Insigne de bĂ©rĂŞt des Anciens.
    Insigne de bérêt des Anciens.
  • Insigne de bĂ©rĂŞt de l'ADAC.
    Insigne de bérêt de l'ADAC.
  • Insigne des Anciens AFN.
    Insigne des Anciens AFN.

Uniformes & Insignes de grades des CJF

Références

  1. Loi du 30 juillet 1940 relative au séjour dans des groupements de jeunesse des jeunes gens incorporés les 8 et 9 juin 1940, JO du , p. 4 605
  2. Berstein Milza, Histoire du xxe siècle, t. 1, Éditions Hatier
  3. Joseph de La Porte du Theil, Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse., Paris, Sequana, , p. 15
  4. Maïté Lascaud, Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, "formation virile et morale" dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'éducation physique, Volume 23, no 58,‎ , pp. 35-48.
  5. Christophe Pécout, Les chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse française (1940-1944), Paris, L’Harmattan,
  6. Une partie des archives du commissariat régional Alpes-Jura est conservées aux Archives départementales de l'Isère, archives.isere.fr, 21J, 1933-1944
  7. « Inventaire, Les Écoles régionales des cadres des Chantiers de Jeunesse », Symboles & traditions, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 147,‎ juillet-août-septembre 1993, p. 5-17
  8. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 7 », Symboles & Traditions, Bulletin pĂ©riodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 147,‎ octobre-novembre-dĂ©cembre 1990, p. 5-24
  9. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 8 », Symboles & Traditions, Bulletin pĂ©riodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 144,‎ octobre-novembre-dĂ©cembre 1992, p. 21-26
  10. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 9 », Symboles & Traditions, Bulletin pĂ©riodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 163,‎ juillet-aoĂ»t-septembre 1997, p. 15-27
  11. « Inventaire, Les insignes du CJF n° 10 - Grande Chartreuse », Symboles & Traditions, Bulletin pĂ©riodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 128,‎ octobre-novembre-dĂ©cembre 1988, p. 5-20
  12. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 12 », Symboles & Traditions, Bulletin pĂ©riodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 131,‎ juillet-aoĂ»t-septembre 1989, p. 13-28
  13. Serge Larcher, « Historique, Groupement 43 SIDI-BRAHIM », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 134,‎ avril-mai-juin 1990, p. 19-27
  14. Serge Larcher, « Historique, Lapleau (Corrèze) "Avec loyauté - Servir" », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 150,‎ avril-mai-juin 1994, p. 5-8
  15. Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse - L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des chantiers, », Histoire(s) de la dernière guerre, Aix-en-Provence, Ă©ditions Caraktères, no 8,‎ , p. 10-17
  16. Serge Larcher, « Historique, le Groupement de chantier de la jeunesse n° 25 "Roland" », Symboles & traditions, bulletin pĂ©riodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 169,‎ janvier-fĂ©vrier-mars 1999, p. 17-24
  17. Serge Larcher, « Historique, Chantier de Jeunesse n° 14 "Du Guesclin" », Symboles & Traditions, bulletin pĂ©riodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de dĂ©corations, no 158,‎ avril-mai-juin 1996, p. 3-15
  18. Jacques Sicard, « Histoire d'un insigne », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 215,‎ juillet-août-septembre 2010, p. 10
  19. Battut Laurent, L'insigne général des Chantiers de jeunesse, in "Quand Même", bulletin de liaison de l'association "Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française", p. 9-12, éditions AMCJF 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Ouvrages

  • Joseph de La Porte du Theil, Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse, Paris, Sequana,
  • Jean Boucron, Serge Bromberger, Gaston Courtois, Suzanne Peuteuil, GĂ©o-Charles Veran, Ă€ 20 ans dans les Chantiers de la jeunesse (supplĂ©ment au no 38 Vaillance du ).
  • Robert Hervet, Les Chantiers de la jeunesse, Paris, France-Empire, , 299 p.
  • Jacques Évrard, La dĂ©portation des travailleurs français dans le IIIe Reich, Paris, Fayard,
  • Paul Edmond (prĂ©f. gĂ©nĂ©ral A. Gèze), Images des Chantiers de la jeunesse française, Fontenay-sous-Bois, Éditions de l'Orme rond, , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1982), 139 p. (ISBN 978-2-864-03002-7)
  • Les Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, n° spĂ©cial, Carnets de la Sabretache, no 105-E, 1990
  • GĂ©rard Appolaro, "Les Chantiers de Jeunesse (1940-1945)", in bulletins no 53 et 54, Club marcophile de la Seconde Guerre mondiale, Marseille, 2000
  • Pierre Giolitto, Histoire de la jeunesse sous Vichy, Perrin, Paris, 1991
  • Antoine Huan (dir.), Histoire des Chantiers de la Jeunesse, 1992
  • Histoire des Chantiers de la Jeunesse, racontĂ©e par des tĂ©moins, Actes du colloque d'histoire du 12 et , Service historique de l'armĂ©e de terre (SHAT), Vincennes, prĂ©parĂ© par la Commission d'histoire des Chantiers de la Jeunesse et animĂ© par AndrĂ© Souyris-Rolland, prĂ©face du professeur Jean Imbert, avant-propos du colonel Paul Gaujac, 284 p., ANACJF, Versailles, 1993 (ISBN 2-904768-16-5)
  • Pierre Martin, La mission des Chantiers de la Jeunesse en Allemagne (1943-1945), Paris, Ă©ditions de L'Harmattan, (ISBN 2-7475-1255-X)
  • Christophe PĂ©cout, Une jeunesse qui travaille, une jeunesse qui chante, une jeunesse qui croĂ®t : les Chantiers de la jeunesse et la revitalisation de la jeunesse française (1940-1944), thèse de 3e cycle, Histoire et STAPS, universitĂ© de Caen et Rouen, 2006.
  • Christophe PĂ©cout, Les Chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse (1940-1944), Paris, L'Harmattan,
  • Laurent Battut, Le groupement 22 des Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, ANOVI, , 260 p. (ISBN 978-2-914818-23-0)
  • Les Chantiers de la Jeunesse dans la RĂ©sistance et les combats de la LibĂ©ration, MĂ©moire des Chantiers, sous la direction d'AndrĂ© Souyris-Rolland, CERPA, Paris|annĂ©e= 2009
  • Olivier Faron, Les chantiers de jeunesse : avoir vingt ans sous PĂ©tain, Paris, 2011, Grasset (ISBN 978-2-246-75971-3)
  • Gabriel CarnĂ©valĂ© et Bertrand Sinais, Histoire postale des Chantiers de la Jeunesse (1940-1945), Marseille, Philoffset Éditions, .
  • Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la rĂ©volution nationale Ă  la production industrielle, PĂ©rigueux, IFIE, Éditions PĂ©rigord, (ISBN 978-2-91626518-6).

Articles

  • Laurent Battut, « L'insigne gĂ©nĂ©ral des Chantiers de jeunesse », Quand MĂŞme, Bulletin de liaison de l'Association MĂ©moire des Chantiers de la Jeunesse Française, 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues, Ă©ditions AMCJF,‎ , p. 9-12.
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse, L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des Chantiers », Histoire(s) de la dernière guerre, Aix-en-Provence, Ă©ditions Caraktères, no 8,‎ , p. 10-17.
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse en rĂ©gion Ain-DauphinĂ©-Savoie », dans Les Militaires dans la RĂ©sistance Ain-DauphinĂ©-Savoie, actes du colloque de Grenoble de , 2010, p. 83-106, Ă©ditions Anovi 37720 Avon-Les-Roches.
  • Laurent Battut, "Les Chantiers de Jeunesse en Combraille (1940-1944)" ; "Le groupement 5 de Rochefort-Montagne puis Pontgibaud" ; "Le groupement 22 de Messeix" ; "Le groupement 26 de Felletin", in revue FINES, tome III, p. 69-91, Ă©ditions de l'Association ArchĂ©ologique FINES, Giat, 2009.
  • Laurent Battut et Baptiste Lebacq, « Le groupement 101 des Chantiers de Jeunesse au Maroc », Militaria Magazine, Paris, Histoire et Collections, no 286,‎ .
  • Robert Hervet, Historia, no 64, .
  • Robert Hervet, Miroir de l'Histoire, no 268, .
  • Raymond Josse, « Les Chantiers de la Jeunesse », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, « Vichy et la jeunesse », no 56,‎ .
  • (en) Daniel Lee, « The Chantiers de la Jeunesse, General de la Porte du Theil, and the Myth of the Rescue of Jews in Vichy France », French Historical Studies, vol. 38, no 1,‎ , p. 139-170 (DOI 10.1215/00161071-2822733).
  • MaĂŻtĂ© Lascaud et FrĂ©dĂ©ric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'Ă©ducation physique, vol. 23, no 58,‎ , p. 35-48 (DOI 10.3917/sta.058.0035, lire en ligne, consultĂ© le )
  • MaĂŻtĂ© Lascaud et FrĂ©dĂ©ric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », dans Pierre Arnaud, Thierry Terret, Jean-Philippe Saint-Martin, Pierre Gros, Le sport et les français sous l’occupation. 1940-1944, t. 2, Paris, L’harmattan, , p. 97-111.
  • Fabrice Mainier-Schall, « Uniformes et Ă©quipements des Chantiers de la Jeunesse française (1940-1944) », Batailles, no 5,‎ .
  • Christophe PĂ©cout, « L’éducation physique dans les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : exemple de trois initiatives originales », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 218,‎ , p. 15-25 (lire en ligne).
  • Christophe PĂ©cout, « Une entreprise de formation morale et physique de la jeunesse française, les Chantiers de la Jeunesse (1940-1944) », Les Cahiers de psychologie politique, no 10,‎ .
  • Christophe PĂ©cout, « Les Jeunes et la politique de Vichy, le cas des Chantiers de Jeunesse », Histoire et Politique, politique, culture, sociĂ©tĂ©, no 4,‎ .
  • Christophe PĂ©cout, « Les Pratiques physiques et sportives au service de l'idĂ©al vichyste, l'exemple des Chantiers de Jeunesse », Sciences sociales et sports, no 1,‎ .
  • Christophe PĂ©cout, « Les Chantiers de la Jeunesse, une expĂ©rience de service civil obligatoire », », Agora dĂ©bats/jeunesse, no 47,‎ .
  • Christophe PĂ©cout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expĂ©rimentation pĂ©dagogique sous le gouvernement de Vichy », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 234,‎ , p. 53-62 (lire en ligne).
  • "Quand mĂŞme" no 4, , Bulletin de liaison de l'AMCJF (Association MĂ©moire des Chantiers de la Jeunesse Française), 179 Rue Charles-Gide. 34670 Baillargues
  • Christian Pousse, « Le Groupement 27 des Chantiers de Jeunesse », Sparsae, Association culturelle d'Aigueperse, no 64,‎ .

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