Marvejols
Marvejols (prononcĂ© [maÊvÉÊÉl] ; en occitan MaruĂšjol) est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de la LozĂšre, en rĂ©gion Occitanie.
Marvejols | |
La porte de Soubeyran. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes du Gévaudan (siÚge) |
Maire Mandat |
Patricia Brémond 2020-2026 |
Code postal | 48100 |
Code commune | 48092 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Marvejolais |
Population municipale |
4 713 hab. (2020 ) |
Densité | 379 hab./km2 |
Population agglomération |
5 889 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 33âČ 15âł nord, 3° 17âČ 27âł est |
Altitude | Min. 632 m Max. 918 m |
Superficie | 12,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Marvejols (ville-centre) |
Aire d'attraction | Marvejols (commune-centre) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Marvejols (bureau centralisateur) |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-marvejols.fr |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Colagne, le Piou, le ruisseau de Merdaric, le ruisseau du Coulagnet, la Jourdane, le ruisseau de chanteperdrix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Marvejols est une commune rurale qui compte 4 713 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'agglomération de Marvejols et fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelés les Marvejolais ou Marvejolaises.
Sous le rĂšgne de Henri IV, Marvejols Ă©tait une ville royale et la capitale du GĂ©vaudan.
GĂ©ographie
Localisation
Marvejols est une commune du Massif central sur la Colagne à sa confluence avec le Coulagnet. Elle est située au carrefour de trois régions naturelles distinctes : la montagne de la Boulaine au nord-est (qui peut se rattacher à la Margeride), l'Aubrac au nord-ouest et les Grands Causses au sud. La ville est d'ailleurs dominée au sud-est par le truc du Midi qui constitue une avancée vers le nord de la région des Causses (butte-témoin). L'agglomération s'est développée dans une large vallée encadrée par deux plateaux (Poujoulet à l'est et Lachamp à l'ouest).
- Vue générale de la ville depuis le plateau de Lachamp.
- La ville vue du sommet ouest du truc du Midi.
- La Colagne.
Les communes limitrophes sont Saint-LĂ©ger-de-Peyre, Montrodat, Palhers, Chirac, Antrenas et Bourgs sur Colagne.
Les villes moyennes à proximité de Marvejols sont Mende à 30 minutes de route, Millau et Saint-Flour à 45 minutes, Rodez à 1h et Le Puy-en-Velay à 1h30.
D'autres villes plus importantes comme Clermont-Ferrand, Montpellier ou Albi se trouvent Ă moins de deux heures de Marvejols, NĂźmes et Saint-Ătienne Ă 2 h 30 et enfin Lyon et Toulouse Ă 3 heures.
Par l'autoroute, Marvejols est reliée à Paris, Barcelone et GenÚve en 5 h.
Enfin l'aéroport international le plus proche, celui de Montpellier, se trouve à moins de 2 heures de route.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă 35 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 036,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă 53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â2 | â1,8 | 0,3 | 2,4 | 5,9 | 9,3 | 11,6 | 11,3 | 8,2 | 5,7 | 1,5 | â1,1 | 4,3 |
Température moyenne (°C) | 2 | 2,7 | 5,5 | 8 | 12,1 | 15,9 | 18,9 | 18,4 | 14,6 | 10,6 | 5,5 | 2,8 | 9,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 7,3 | 10,8 | 13,5 | 18,3 | 22,5 | 26,3 | 25,6 | 20,9 | 15,5 | 9,5 | 6,7 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â21 16.1985 |
â17 05.2012 |
â15 01.2005 |
â8 08.2021 |
â3 07.2019 |
â1 04.1984 |
3,5 03.1996 |
0,5 30.1986 |
â1 29.1993 |
â7 26.2003 |
â11 18.2007 |
â17,3 18.2010 |
â21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 27.2016 |
22,5 27.2019 |
24 13.2012 |
28 14.2015 |
31 22.2009 |
38 27.2019 |
38,6 30.1983 |
38,5 07.2020 |
35 16.1987 |
29,5 03.2011 |
22,5 20.1994 |
19 28.1983 |
38,6 1983 |
Précipitations (mm) | 59,5 | 52,4 | 44,7 | 81,9 | 82 | 66,4 | 44,3 | 66,7 | 83,3 | 89 | 78,7 | 64,9 | 813,8 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ1âŻmm | 8,9 | 8 | 7,5 | 9,6 | 9,7 | 8 | 5 | 7 | 7,6 | 10,2 | 9 | 9 | 99,5 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ5âŻmm | 3,9 | 3,5 | 3,1 | 4,9 | 5 | 4 | 2,5 | 3,4 | 3,9 | 5,5 | 4,6 | 3,5 | 47,7 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ10âŻmm | 2 | 1,8 | 1,3 | 2,5 | 2,8 | 2,2 | 1,5 | 2,1 | 2,8 | 3,1 | 2,1 | 1,9 | 26,1 |
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[14] : les « causses de Marvejols et de Mende » (18 190 ha), couvrant 24 communes du département[15].
Urbanisme
Typologie
Marvejols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marvejols, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 5 889 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (42,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (44,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,3 %), forĂȘts (21,4 %), zones urbanisĂ©es (20,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,6 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,5 %), terres arables (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Marvejols est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs sont les crues du , une crue cĂ©venole de rĂ©fĂ©rence (3,95 m mesurĂ©s Ă Mende), et des 4 et , une crue mĂ©diterranĂ©enne (3,80 m mesurĂ©s Ă Mende). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[22]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2003[23] - [19].
Marvejols est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[24]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [24] - [25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 466 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 8]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[31].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Marvejols est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Toponymie
Les mentions anciennes de Marvéjols sont : Marojol, Marojulia en 1060[33], Marojolum 1250[33], Marologium 1259[33]. Le nom est orthographié Maruejol dans certains documents du XVIIIe siÚcle .
Ătymologie proposĂ©e par Ernest NĂšgre[33] : mot composĂ© gauloise maro- "grand" + -ĂŽ-ialo "clairiĂšre, village", -ĂŽ-ialo devient -uĂšjoul (-oul atone) dans une rĂ©gion qui va du Cantal - P. de DĂŽme au nord Ă l'Aude - Gard au sud, et enfin uĂšjoul a Ă©tĂ© francisĂ© en -vĂ©jols. Le nom de MarvĂ©jols signifierait "La grande clairiĂšre". Il correspond dans le nord de la France aux Mareil, Mareuil, etc.
Histoire
Ăpoque prĂ©historique
Le musée archéologique municipal[34] possÚde dans ses collections des silex taillés caractéristiques du paléolithique moyen qui font remonter les premiÚres implantations humaines autour de 400 000 ans avant notre Úre, à l'époque de l'homme de Tautavel. La place Girou abrite un menhir provenant du site mégalithique du plateau de Poujoulet, situé au-dessus de Marvejols[35].
Ăpoque gauloise et gallo-romaine
Le musée archéologique municipal contient des monnaies grecques dont la découverte dans un site daté du IVe siÚcle av. J.-C. permet d'avancer l'hypothÚse d'un commerce probable avec Marseille dÚs cette époque.
à l'époque romaine, la capitale du futur Gévaudan est Anderitum, puis Gabalum, aprÚs la réorganisation de la Gaule en cités par le pouvoir romain, forme qui donnera Javols.
Grégoire de Tours note que l'un des lieux de défense le plus important des Gabales est le castrum gredonense, sur le truc de GrÚzes. Marvejols est située à proximité de ces lieux importants de la vie gabale.
Moyen Ăge
Au XIe siĂšcle, Marvejols est un petit bourg, situĂ© prĂšs de GrĂšzes, et de son puissant chĂąteau, et du prieurĂ©-monastĂšre du Monastier, fondĂ©e en 1060[36]. Tout comme Chirac et La Canourgue par exemple, Marvejols appartient donc Ă la vicomtĂ© de GrĂšzes, propriĂ©tĂ© successive des comtes de Toulouse, de l'Ă©vĂȘque de Mende, des comtes de Barcelone, des rois d'Aragon et du royaume de France[36]. Le bourg est Ă©galement Ă proximitĂ© du roc de Peyre oĂč se dresse le chĂąteau principal de la baronnie du mĂȘme nom, dont Marvejols fait partie.
L'essor de la ville intervient peu avant l'an 1307, date de la signature de l'acte de parĂ©age entre Guillaume VI Durand, Ă©vĂȘque de Mende, et Philippe IV, roi de France. Cet acte sĂ©pare le GĂ©vaudan en trois zones : la terre des Ă©vĂȘques, la terre du roi et la terre commune. Les Ă©vĂȘques sont tout-puissants en GĂ©vaudan depuis la Bulle d'Or royale de 1161 obtenue par Aldebert III du Tournel. Les Ă©vĂȘques sont ainsi comtes du GĂ©vaudan au moment de la signature du parĂ©age. Mende, capitale du GĂ©vaudan, sera le centre des terres de l'Ă©vĂȘque, Marvejols devient alors la capitale administrative des terres du roi de France en GĂ©vaudan[37].
Renaissance
La ville de Marvejols est vraisemblablement fortifiée dans les années 1360. La muraille dispose alors de trois portes : Soubeyran, HÎpital et Théron. En mars 1481, le roi Louis XI assura sa protection royale par ses lettres patentes[38].
Au XVIe siÚcle, avec l'arrivée de la réforme, la ville se convertit au protestantisme, sous l'impulsion de ses barons, les Peyre. En 1568, un décompte montre que les Huguenots représentent la quasi-totalité de la population de Saint-Léger-de-Peyre et le quart de celle de Marvejols. Outre les nobles et les notables, ce sont surtout des artisans et marchands liés aux métiers de la laine qui sont devenus protestants, sans doute au contact des Cévenols, trÚs tÎt gagnés au protestantisme, avec lesquels ils commercent[39].
Au lendemain du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy, et du meurtre d'Astorg de Peyre, Marvejols est prise et mise en Ă©tat de dĂ©fense par les protestants[40]. La ville prend ainsi parti pour Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Matthieu Merle, engagĂ© par la veuve du baron pour venger son mari, en fera un de ses points de dĂ©part dans sa conquĂȘte du GĂ©vaudan. Lors des ripostes contre les Huguenots menĂ©es par l'amiral de Joyeuse, la ville sera incendiĂ©e en 1586. De la petite ville des bords de la Colagne, il ne reste presque rien aprĂšs le passage de Joyeuse, qui l'a mĂ©ticuleusement rasĂ©e[41]. Cinq mille habitants, catholiques comme huguenots, furent indistinctement massacrĂ©s lors de la prise de la ville[39].
XVIe et XVIIe siĂšcles
Ă partir de 1589, Henri IV apporte son soutien aux habitants de la ville pour qu'ils puissent reconstruire la citĂ©. Si le GĂ©vaudan voit ses impĂŽts augmenter afin de rembourser les dĂ©penses de Joyeuse, Marvejols en est exemptĂ©. En 1601, la ville a Ă©tĂ© entiĂšrement reconstruite. Les habitants garderont Ă partir de cette date une grande estime pour le roi Henri IV, qui aurait dĂ©boursĂ© 55 000 livres pour reconstruire la ville[41]. Marvejols devient une place de sĂ»retĂ© dont la dĂ©fense est accordĂ©e aux protestants dans le cadre de l'Ădit de Nantes[39]. Mais la ville est assez Ă©loignĂ©e des autres rĂ©gions protestantes comme les CĂ©vennes. En 1630, l'Ă©vĂȘque de Mende, Silvestre de Cruzy de Marcillac, venu en visite pastorale, prend la tĂȘte dâune troupe de plus de deux cents Ă©meutiers et dirige le saccage du temple. DĂšs lors, le dĂ©clin de lâĂ©glise rĂ©formĂ©e marvejolaise sâengage. Les notables protestants abjurent ou quittent la ville. Lors de la rĂ©vocation de l'Ădit de Nantes, en juin 1685, le culte protestant est interdit et le temple fermĂ©, et bientĂŽt dĂ©truit[39]. Sur la place Girou, localisation de l'ancien temple protestant, se trouve une plaque portant la mention : « sur cette place s'Ă©levait le temple de Marvejols 1601-1685 ».
La grande épidémie de peste du Gévaudan, qui fait suite à l'épidémie qui a affecté Marseille en 1720, touche Marvejols en 1721-1722, y faisant de l'ordre de 1 600 victimes, soit 53,5 % de la population[42]!
Son statut de ville royale vaut à Marvejols de regrouper les « grandes familles » de notables et de nobles lozériens. Ces noms participent à la construction historique du pays. Certains existent toujours aujourd'hui à Marvejols[Note 9].
XIXe et XXe siĂšcles
DÚs le début du XIXe siÚcle, de nombreuses initiatives prolongeant une longue tradition d'artisanat textile, vont aboutir à la construction de manufactures qui vont apporter une certaine prospérité à la ville. En 1850, la ville compte quatre filatures, quatre foulons et trois teintureries employant six cents ouvriers. Tous ces établissements industriels mettent à profit les eaux de la Colagne et du béal qui lui est associé. La production, traditionnellement composée de serge et de cadis, se spécialise avec le temps dans la fabrication de draps pour l'armée et d'étoffes pour les congrégations religieuses[43].
Toutefois, aprÚs le pic de production de 1850, l'industrie textile marvejolaise va connaßtre un lent déclin durant toute la seconde moitié du XIXe siÚcle et le début du XXe siÚcle, subissant une concurrence accrue et déployant peu d'innovations pour y faire face. La derniÚre manufacture ferme en 1959. Restent les grandes bùtisses avec leurs hautes cheminées qui bordent le béal, témoins d'une révolution industrielle qui n'aura duré qu'un siÚcle.
En 1976-1977, les élus participent à la Désobéissance civile qui domine le mouvement de contestation du barrage de Naussac[44] - [45] et son importante mobilisation des élus locaux[46] - [47]. La commune est alors une des premiÚres, avec Orgosolo en Sardaigne ou CerviÚres (Hautes-Alpes), à participer à la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres des années 1970, sur le mode de la désobéissance civile.
XXIe siĂšcle
AprÚs le déclin de l'industrie textile, l'activité se concentre surtout dans le secteur sanitaire et social avec une douzaine d'établissements spécialisés dans le handicap. L'industrie n'est toutefois pas absente avec la présence de quelques petites entreprises (tannerie, abattoir agréé U.E, fabricant de piÚces électroniques). Par ailleurs, la ville se situe au carrefour de zones touristiques assez fréquentées (Aubrac, gorges du Tarn), ce qui est susceptible d'apporter un surcroßt d'activité pendant la saison estivale.
En 2014-2015, la ville connaĂźt un surendettement important causĂ© par des emprunts excessifs, une baisse des dotations de l'Ătat et des retours sur investissement plus faibles que prĂ©vu. Ă la suite de la rĂ©vĂ©lation de l'Ă©tat des finances de la commune le 19 mai 2015 par le nouveau maire, l'ancien maire de la ville, Jean Roujon, se suicide le 1er juin 2015[48].
Politique et administration
Marvejols fut chef-lieu de district de 1790 Ă 1795 et d'arrondissement de 1800 Ă 1926.
Le Conseil de l'Europe remet a la ville de Marvejols le Prix de l'Europe en 2000 en recompense d'un jumelage exemplaire avec Cockermouth ville de la region de Cumbria en Angleterre.
Voir le site du jumelage : www.jumelage-marvejols-cockermouth.fr pour plus d'informations.
Tendances politiques et résultats
l
Liste des maires
Intercommunalité
Marvejols appartient à la communauté de communes du Gévaudan, créée le . Cette communauté regroupe douze communes autour de la ville qui en est le siÚge. Elle a permis le transfert de certaines compétences : aménagement rural, collecte des déchets des ménages et déchets assimilés, création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique, opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH), tourisme, traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.
DĂ©coupage administratif
Marvejols est le bureau centralisateur du canton de Marvejols.
Conseillers départementaux | Canton | Code cantonal | Population (2016) | Communes | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Patricia Bremond Bernard Durand | Canton de Marvejols | 48 08 | 5 921 hab. | 7 |
Canton de Marvejols | ||
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Canton de Marvejols avant 2015 |
|
Jumelages
- Cockermouth (Royaume-Uni) depuis 1983
- Siby (Burkina Faso) depuis 2013
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[53].
En 2020, la commune comptait 4 713 habitants[Note 10], en diminution de 3,46 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Depuis une trentaine d'années un fort mouvement de rurbanisation se produit autour de Marvejols, qui se traduit par une stagnation voire une régression de la population de la ville-centre et au contraire par une forte progression des communes limitrophes. Ainsi, Marvejols voit sa population s'éroder doucement au profit de certaines communes avoisinantes comme Chirac (qui a gagné 400 habitants en trente ans, passant de 700 habitants à 1 100) et surtout Montrodat, qui est passé de 236 habitants en 1968 à 1 200 aujourd'hui. Ainsi, prise globalement, l'agglomération de Marvejols n'a pas perdu d'habitants ces derniÚres années mais au contraire en a gagné. Marvejols et ses trois communes périurbaines satellites (Chirac, Le Monastier, Montrodat) totalisent en 2011 8 274 habitants (contre 7 253 en 1975).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ùgée. En 2018, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 28,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). à l'inverse, le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (37,1 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).
En 2018, la commune comptait 2 185 hommes pour 2 482 femmes, soit un taux de 53,18 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
Espoir Oc est une association de type loi 1901, créée il y a une vingtaine d'années avec pour objectif de promouvoir et de développer la langue et la culture occitane. Elle est située à Marvejols et y organise, chaque premier weekend du mois de juillet, un weekend sur le thÚme des traditions passées, ponctué par deux temps forts : le repas du samedi soir à base de produits du terroir qui se termine par un bal et la messe en occitan, le dimanche matin.
Il y a aussi un festival pluridisciplinaire l'été vers la mi-juillet, le MarveLoz' Pop Festival. Un événement culturel organisé par l'association Les formicables, dont la thématique tourne autour de la notion de "Vintage". La ville vit ainsi trois jours dans l'univers inspiré des trente glorieuses avec une programmation artistique allant du cinéma à la musique en passant par les arts de rue.
Enfin une partie du film 37°2 le matin y fut tournée.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 159 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 4 237 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 580 âŹ[I 8] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 45 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (43,2 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 4,7 % | 8,5 % | 7,9 % |
DĂ©partement[I 11] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 2 680 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9 % d'actifs (64 % ayant un emploi et 7,9 % de chÎmeurs) et 28,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 10]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Marvejols[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 2 662 emplois en 2018, contre 2 937 en 2013 et 2 887 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 740, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 14].
Sur ces 1 740 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 035 travaillent dans la commune, soit 60 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,9 % les transports en commun, 17,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les trois portes fortifiées
- La porte de Soubeyran : une porte datant du XIVe siÚcle. Malgré des réparations effectuées au XVIIe siÚcle, elle conserve son allure médiévale.
- La porte de Chanelles.
- La porte du Thérond.
BĂątiments religieux
- La collégiale Notre-Dame-de-la-Carce datant de la fin du XIIIe siÚcle est devenue collégiale en 1310. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1937[57]. De nombreux objets objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[57].
Musées
Il existe un musée archéologique dans la porte du Soubeyran. Ce petit musée présente les découvertes des fouilles effectuées autour de Marvejols. L'accÚs se fait par la Maison du Tourisme.
Autres
- Aux portes de la ville, se trouvent deux sculptures de bronze d'Emmanuel Auricoste reprĂ©sentant Henri IV (la statue est datĂ©e sur l'une des faces du socle : « exĂ©cutĂ© Ă Marvejols en 1954 ») et la BĂȘte du GĂ©vaudan.
- Le parc à loups du Gévaudan : un parc naturel dans lequel vivent en semi-liberté plus d'une centaine de loups, créé et donné à la LozÚre par Gérard Ménatory.
- HĂŽtel de RouviĂšre.
- Dolmen de Valadou.
- Site mégalithique du plateau de Poujoulet.
- Viaduc de SĂ©nouard, construit en 1880/1881 pour la ligne de BĂ©ziers Ă Neussargues.
Sites naturels
- Site de la vallée de l'Enfer au nord de la ville.
- Cascade du RĂ©gourdel Ă l'ouest du plateau de Lachamp.
Personnalités liées à la commune
- Bernart Sicart, troubadour du XIIIe siĂšcle
- Famille Giscard d'Estaing (à l'époque famille Giscard tout court), connue depuis le mariage en 1632 de François Giscard, marchand calviniste, avec Marguerite Eimar (Marvejols 1609- Marvejols 1692)
- Jacques Molin (1666-1755), médecin français.
- Armand Blanquet du Chayla, vice-amiral français
- Pierre Barthélémy Joseph, baron de Nogaret, 1762-1841, homme politique français et haut fonctionnaire des XVIIIe et XIXe siÚcles
- Ătienne Blanquet de Rouville, 1768-1838, Ă©vĂȘque de Numidie, Ă©vĂȘque auxiliaire de Reims
- Ernest de Framond de La Framondie, adjoint au maire et député sous la IIIe République
- Charles-Louis Lavigne, 1840-1913, Ă©vĂȘque au Malabar et Ă Tricomali (Sri Lanka)
- Jean-Auguste SĂ©vĂšne (1759-1840)
- Ădouard SĂ©vĂšne (1761-1822), manufacturier
- Yves Rome, Député puis sénateur de l'Oise, président du conseil général de l'Oise (2004-2015)
- André Louis Pierre Rigal (1888-1955), peintre, Grand Prix de Rome
- Le groupe de musique Subway est composé de quatre filles originaires de Marvejols
- Joël Koffi, joueur de rugby professionnel
- ArsÚne Valette des Hermaux (1795-1868), député sous la Monarchie de Juillet
- La famille Pineton de Chambrun est à l'origine d'une lignée d'hommes politiques dont :
- Pierre de Chambrun (1865-1954), député puis sénateur de la LozÚre.
- Gilbert de Chambrun (1909-2009), fils du précédent, chef résistant, maire de Marvejols (1953-1965), député de la LozÚre.
- Charles de Chambrun (1930-2010), petit-fils de Pierre et neveu de Gilbert de Chambrun, administrateur de sociĂ©tĂ©s, maire de Montrodat (LozĂšre). DĂ©putĂ© de la LozĂšre de 1962 Ă 1973, secrĂ©taire d'Ătat au Commerce extĂ©rieur en 1966, ensuite maire de Saint-Gilles (Gard) de 1989 Ă 1992 et dĂ©putĂ© (Front national) du Gard de 1986 Ă 1988.
- Aldebert de Chambrun (1872-1962), gĂ©nĂ©ral et homme d'affaires français, dont le nom reste associĂ© Ă la conquĂȘte du Tchad (il participe Ă la mission Foureau-Lamy oĂč sa conduite lui vaut la lĂ©gion d'honneur).
- Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905), explorateur de l'Afrique centrale et Ă©poux de ThĂ©rĂšse de Chambrun (1860-1948), sĆur d'Aldebert ; son buste se trouve depuis 1946 dans le jardin attenant Ă la mairie[58].
- Yves de Kermabon, né en 1948 à Marvejols, général de corps d'armée, ancien commandant de la KFOR, commandeur de la Légion d'honneur.
- La famille Roujon donne plusieurs maires Ă la ville : Jean Roujon (1886-1952), industriel textile est maire pendant la guerre 39-40 puis jusqu'Ă sa mort. La rue accĂ©dant Ă la porte de Chanelles porte son nom. Son fils, Jules Roujon (1920-1985), est maire pour plusieurs mandatures dans les annĂ©es 1960/1970 en alternance avec Gilbert de Chambrun. Sous sa mandature, la ville a acquis l'immeuble de l'ancienne Caisse d'Ăpargne pour en faire une bibliothĂšque qui porte son nom. Jules Roujon a Ă©tĂ© sĂ©nateur de la LozĂšre jusqu'Ă son dĂ©cĂšs en 1984. Le fils de Jules Roujon, Jean, est maire de Marvejols de 1995 Ă 2014.
- Charles Grandon (1691-1762), peintre.
- René Jaudon (1899-1966), peintre.
- Barthélémy PruniÚres (1828-1893), médecin, préhistorien, paléontologue considéré comme le pÚre de la paléopathologie. A beaucoup travaillé sur les sites préhistoriques des Causses[59].
HĂ©raldique
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Le blasonnement de Marvejols est : D'azur au chĂąteau de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, le chĂąteau ouvert, ajourĂ© et maçonnĂ© de sable, surmontĂ© d'une main dextre vĂȘtue d'un gantelet aussi d'argent tenant une fleur de lys d'or. La fleur de lys est la marque du statut de ville royale accordĂ© Ă Marvejols par Henri IV. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[30].
- Quelques noms de ces grandes figures du pays : la famille de GrolĂ© de Peyre tout d'abord, qui a donnĂ© son nom Ă la terre, dont le centre est le chĂąteau de Labaume au nord de Marvejols (le petit Versailles gĂ©vaudanais). Les descendants, au dĂ©but du XIXe siĂšcle, sont les Duplessis-Chatillon. On peut citer encore les Seguin de RegniĂšs de Prades, les Retz de Malevieille, les DaudĂ© Tardieu de la Barthe, les Framond, les de Chambrun, les BĂšs de Berc, les Malafosse ou bien encore les Chapel d'Espinassoux (les descendants sont les Villeneuve-Bargemon, la branche lozĂ©rienne)âŠ
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marvejols » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Marvejols » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1990), t. 1, p. 187
- Le musée archéologique municipal est situé dans les tours de la porte du Soubeyran à l'entrée de Marvejols.
- Présentation de Marvejols sur le site de la mairie.
- Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1001.
- Lettres patentes de Louis XI, Montargis, août 1466
- Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lĂšz-Tours, mars 1481 (1480 avant PĂąques)
- Marvejols : historique du temple du XVIIe siĂšcle sur huguenotsinfo.free.fr
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 288.
- Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1003.
- Chiffres établis par l'Intendance du Languedoc, cités par Henry Mouysset, La peste en Gévaudan 1720-1722, Nouvelles presses du Languedoc, 2013, (ISBN 9782354140861).
- Guide Chamina Autour de Marvejols
- « Voir le tĂ©moignage du journal », L'Ăveil de la Haute-Loire,â (lire en ligne).
- « Article du nouvel observateur », Nouvel Observateur,â 15/081977 (lire en ligne).
- "L'affaire du barrage de Naussac" le 11 mai 1977 dans Le Monde
- " La manifestation de Naussac a relancé le débat sur l'aménagement du monde rural" par Marc Ambroise-Rendu le 9 août 1977 dans Le Monde
- En LozÚre, l'ancien maire de la commune surendettée de Marvejols se suicide dans Le Monde du 2 juin 2015.
- D'aprĂšs FranceGenWeb.org
- Décédé en fonction.
- « Marvejols : Patricia Brémond élue maire ce samedi matin », sur Midi Libre, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la LozĂšre (48) », (consultĂ© le ).
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- « Barthélémy PruniÚres (1828-1893) », sur BnF (consulté le )