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Marvejols

Marvejols (prononcĂ© [maʁvəʒɔl] ; en occitan MaruĂšjol) est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de la LozĂšre, en rĂ©gion Occitanie.

Marvejols
Marvejols
La porte de Soubeyran.
Blason de Marvejols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
(siĂšge)
Maire
Mandat
Patricia Brémond
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48092
DĂ©mographie
Gentilé Marvejolais
Population
municipale
4 713 hab. (2020 en diminution de 3,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 379 hab./km2
Population
agglomération
5 889 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 33â€Č 15″ nord, 3° 17â€Č 27″ est
Altitude Min. 632 m
Max. 918 m
Superficie 12,45 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marvejols
(ville-centre)
Aire d'attraction Marvejols
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Marvejols
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Marvejols
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Marvejols
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Marvejols
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Marvejols
Liens
Site web ville-marvejols.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Colagne, le Piou, le ruisseau de Merdaric, le ruisseau du Coulagnet, la Jourdane, le ruisseau de chanteperdrix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Marvejols est une commune rurale qui compte 4 713 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'agglomĂ©ration de Marvejols et fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelĂ©s les Marvejolais ou Marvejolaises.

    Sous le rĂšgne de Henri IV, Marvejols Ă©tait une ville royale et la capitale du GĂ©vaudan.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Marvejols est une commune du Massif central sur la Colagne à sa confluence avec le Coulagnet. Elle est située au carrefour de trois régions naturelles distinctes : la montagne de la Boulaine au nord-est (qui peut se rattacher à la Margeride), l'Aubrac au nord-ouest et les Grands Causses au sud. La ville est d'ailleurs dominée au sud-est par le truc du Midi qui constitue une avancée vers le nord de la région des Causses (butte-témoin). L'agglomération s'est développée dans une large vallée encadrée par deux plateaux (Poujoulet à l'est et Lachamp à l'ouest).

    • Vue gĂ©nĂ©rale de la ville depuis le plateau de Lachamp.
      Vue générale de la ville depuis le plateau de Lachamp.
    • La ville vue du sommet ouest du truc du Midi.
      La ville vue du sommet ouest du truc du Midi.
    • La Colagne.
      La Colagne.

    Les communes limitrophes sont Saint-LĂ©ger-de-Peyre, Montrodat, Palhers, Chirac, Antrenas et Bourgs sur Colagne.

    Les villes moyennes Ă  proximitĂ© de Marvejols sont Mende Ă  30 minutes de route, Millau et Saint-Flour Ă  45 minutes, Rodez Ă  1h et Le Puy-en-Velay Ă  1h30.

    D'autres villes plus importantes comme Clermont-Ferrand, Montpellier ou Albi se trouvent Ă  moins de deux heures de Marvejols, NĂźmes et Saint-Étienne Ă  2 h 30 et enfin Lyon et Toulouse Ă  3 heures.

    Par l'autoroute, Marvejols est reliée à Paris, Barcelone et GenÚve en 5 h.

    Enfin l'aĂ©roport international le plus proche, celui de Montpellier, se trouve Ă  moins de 2 heures de route.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 049 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 036,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Statistiques 1981-2010 et records Station MONTRODAT (48) Alt: 763m 44° 32â€Č 42″ N, 3° 18â€Č 30″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2 −1,8 0,3 2,4 5,9 9,3 11,6 11,3 8,2 5,7 1,5 −1,1 4,3
    Température moyenne (°C) 2 2,7 5,5 8 12,1 15,9 18,9 18,4 14,6 10,6 5,5 2,8 9,8
    Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,3 10,8 13,5 18,3 22,5 26,3 25,6 20,9 15,5 9,5 6,7 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −21
    16.1985
    −17
    05.2012
    −15
    01.2005
    −8
    08.2021
    −3
    07.2019
    −1
    04.1984
    3,5
    03.1996
    0,5
    30.1986
    −1
    29.1993
    −7
    26.2003
    −11
    18.2007
    −17,3
    18.2010
    −21
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,5
    27.2016
    22,5
    27.2019
    24
    13.2012
    28
    14.2015
    31
    22.2009
    38
    27.2019
    38,6
    30.1983
    38,5
    07.2020
    35
    16.1987
    29,5
    03.2011
    22,5
    20.1994
    19
    28.1983
    38,6
    1983
    Précipitations (mm) 59,5 52,4 44,7 81,9 82 66,4 44,3 66,7 83,3 89 78,7 64,9 813,8
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 8,9 8 7,5 9,6 9,7 8 5 7 7,6 10,2 9 9 99,5
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 3,9 3,5 3,1 4,9 5 4 2,5 3,4 3,9 5,5 4,6 3,5 47,7
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 2 1,8 1,3 2,5 2,8 2,2 1,5 2,1 2,8 3,1 2,1 1,9 26,1
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 48103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[14] : les « causses de Marvejols et de Mende » (18 190 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Marvejols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marvejols, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 5 889 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (42,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (44,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,3 %), forĂȘts (21,4 %), zones urbanisĂ©es (20,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,6 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,5 %), terres arables (0,2 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marvejols est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues du , une crue cĂ©venole de rĂ©fĂ©rence (3,95 m mesurĂ©s Ă  Mende), et des 4 et , une crue mĂ©diterranĂ©enne (3,80 m mesurĂ©s Ă  Mende). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[22]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2003[23] - [19].

    Marvejols est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[24]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [24] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marvejols.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 466 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Marvejols est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de Marvéjols sont : Marojol, Marojulia en 1060[33], Marojolum 1250[33], Marologium 1259[33]. Le nom est orthographié Maruejol dans certains documents du XVIIIe siÚcle .

    Étymologie proposĂ©e par Ernest NĂšgre[33] : mot composĂ© gauloise maro- "grand" + -ĂŽ-ialo "clairiĂšre, village", -ĂŽ-ialo devient -uĂšjoul (-oul atone) dans une rĂ©gion qui va du Cantal - P. de DĂŽme au nord Ă  l'Aude - Gard au sud, et enfin uĂšjoul a Ă©tĂ© francisĂ© en -vĂ©jols. Le nom de MarvĂ©jols signifierait "La grande clairiĂšre". Il correspond dans le nord de la France aux Mareil, Mareuil, etc.

    Histoire

    Époque prĂ©historique

    Le musĂ©e archĂ©ologique municipal[34] possĂšde dans ses collections des silex taillĂ©s caractĂ©ristiques du palĂ©olithique moyen qui font remonter les premiĂšres implantations humaines autour de 400 000 ans avant notre Ăšre, Ă  l'Ă©poque de l'homme de Tautavel. La place Girou abrite un menhir provenant du site mĂ©galithique du plateau de Poujoulet, situĂ© au-dessus de Marvejols[35].

    Époque gauloise et gallo-romaine

    Le musée archéologique municipal contient des monnaies grecques dont la découverte dans un site daté du IVe siÚcle av. J.-C. permet d'avancer l'hypothÚse d'un commerce probable avec Marseille dÚs cette époque.

    À l'Ă©poque romaine, la capitale du futur GĂ©vaudan est Anderitum, puis Gabalum, aprĂšs la rĂ©organisation de la Gaule en citĂ©s par le pouvoir romain, forme qui donnera Javols.

    Grégoire de Tours note que l'un des lieux de défense le plus important des Gabales est le castrum gredonense, sur le truc de GrÚzes. Marvejols est située à proximité de ces lieux importants de la vie gabale.

    Moyen Âge

    Au XIe siĂšcle, Marvejols est un petit bourg, situĂ© prĂšs de GrĂšzes, et de son puissant chĂąteau, et du prieurĂ©-monastĂšre du Monastier, fondĂ©e en 1060[36]. Tout comme Chirac et La Canourgue par exemple, Marvejols appartient donc Ă  la vicomtĂ© de GrĂšzes, propriĂ©tĂ© successive des comtes de Toulouse, de l'Ă©vĂȘque de Mende, des comtes de Barcelone, des rois d'Aragon et du royaume de France[36]. Le bourg est Ă©galement Ă  proximitĂ© du roc de Peyre oĂč se dresse le chĂąteau principal de la baronnie du mĂȘme nom, dont Marvejols fait partie.

    L'essor de la ville intervient peu avant l'an 1307, date de la signature de l'acte de parĂ©age entre Guillaume VI Durand, Ă©vĂȘque de Mende, et Philippe IV, roi de France. Cet acte sĂ©pare le GĂ©vaudan en trois zones : la terre des Ă©vĂȘques, la terre du roi et la terre commune. Les Ă©vĂȘques sont tout-puissants en GĂ©vaudan depuis la Bulle d'Or royale de 1161 obtenue par Aldebert III du Tournel. Les Ă©vĂȘques sont ainsi comtes du GĂ©vaudan au moment de la signature du parĂ©age. Mende, capitale du GĂ©vaudan, sera le centre des terres de l'Ă©vĂȘque, Marvejols devient alors la capitale administrative des terres du roi de France en GĂ©vaudan[37].

    Renaissance

    La ville de Marvejols est vraisemblablement fortifiée dans les années 1360. La muraille dispose alors de trois portes : Soubeyran, HÎpital et Théron. En mars 1481, le roi Louis XI assura sa protection royale par ses lettres patentes[38].

    Au XVIe siÚcle, avec l'arrivée de la réforme, la ville se convertit au protestantisme, sous l'impulsion de ses barons, les Peyre. En 1568, un décompte montre que les Huguenots représentent la quasi-totalité de la population de Saint-Léger-de-Peyre et le quart de celle de Marvejols. Outre les nobles et les notables, ce sont surtout des artisans et marchands liés aux métiers de la laine qui sont devenus protestants, sans doute au contact des Cévenols, trÚs tÎt gagnés au protestantisme, avec lesquels ils commercent[39].

    Au lendemain du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy, et du meurtre d'Astorg de Peyre, Marvejols est prise et mise en Ă©tat de dĂ©fense par les protestants[40]. La ville prend ainsi parti pour Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Matthieu Merle, engagĂ© par la veuve du baron pour venger son mari, en fera un de ses points de dĂ©part dans sa conquĂȘte du GĂ©vaudan. Lors des ripostes contre les Huguenots menĂ©es par l'amiral de Joyeuse, la ville sera incendiĂ©e en 1586. De la petite ville des bords de la Colagne, il ne reste presque rien aprĂšs le passage de Joyeuse, qui l'a mĂ©ticuleusement rasĂ©e[41]. Cinq mille habitants, catholiques comme huguenots, furent indistinctement massacrĂ©s lors de la prise de la ville[39].

    XVIe et XVIIe siĂšcles

    À partir de 1589, Henri IV apporte son soutien aux habitants de la ville pour qu'ils puissent reconstruire la citĂ©. Si le GĂ©vaudan voit ses impĂŽts augmenter afin de rembourser les dĂ©penses de Joyeuse, Marvejols en est exemptĂ©. En 1601, la ville a Ă©tĂ© entiĂšrement reconstruite. Les habitants garderont Ă  partir de cette date une grande estime pour le roi Henri IV, qui aurait dĂ©boursĂ© 55 000 livres pour reconstruire la ville[41]. Marvejols devient une place de sĂ»retĂ© dont la dĂ©fense est accordĂ©e aux protestants dans le cadre de l'Édit de Nantes[39]. Mais la ville est assez Ă©loignĂ©e des autres rĂ©gions protestantes comme les CĂ©vennes. En 1630, l'Ă©vĂȘque de Mende, Silvestre de Cruzy de Marcillac, venu en visite pastorale, prend la tĂȘte d’une troupe de plus de deux cents Ă©meutiers et dirige le saccage du temple. DĂšs lors, le dĂ©clin de l’église rĂ©formĂ©e marvejolaise s’engage. Les notables protestants abjurent ou quittent la ville. Lors de la rĂ©vocation de l'Édit de Nantes, en juin 1685, le culte protestant est interdit et le temple fermĂ©, et bientĂŽt dĂ©truit[39]. Sur la place Girou, localisation de l'ancien temple protestant, se trouve une plaque portant la mention : « sur cette place s'Ă©levait le temple de Marvejols 1601-1685 ».

    La grande Ă©pidĂ©mie de peste du GĂ©vaudan, qui fait suite Ă  l'Ă©pidĂ©mie qui a affectĂ© Marseille en 1720, touche Marvejols en 1721-1722, y faisant de l'ordre de 1 600 victimes, soit 53,5 % de la population[42]!

    Son statut de ville royale vaut à Marvejols de regrouper les « grandes familles » de notables et de nobles lozériens. Ces noms participent à la construction historique du pays. Certains existent toujours aujourd'hui à Marvejols[Note 9].

    XIXe et XXe siĂšcles

    Les anciennes usines textiles et les jardins ouvriers.

    DÚs le début du XIXe siÚcle, de nombreuses initiatives prolongeant une longue tradition d'artisanat textile, vont aboutir à la construction de manufactures qui vont apporter une certaine prospérité à la ville. En 1850, la ville compte quatre filatures, quatre foulons et trois teintureries employant six cents ouvriers. Tous ces établissements industriels mettent à profit les eaux de la Colagne et du béal qui lui est associé. La production, traditionnellement composée de serge et de cadis, se spécialise avec le temps dans la fabrication de draps pour l'armée et d'étoffes pour les congrégations religieuses[43].

    Toutefois, aprÚs le pic de production de 1850, l'industrie textile marvejolaise va connaßtre un lent déclin durant toute la seconde moitié du XIXe siÚcle et le début du XXe siÚcle, subissant une concurrence accrue et déployant peu d'innovations pour y faire face. La derniÚre manufacture ferme en 1959. Restent les grandes bùtisses avec leurs hautes cheminées qui bordent le béal, témoins d'une révolution industrielle qui n'aura duré qu'un siÚcle.

    En 1976-1977, les élus participent à la Désobéissance civile qui domine le mouvement de contestation du barrage de Naussac[44] - [45] et son importante mobilisation des élus locaux[46] - [47]. La commune est alors une des premiÚres, avec Orgosolo en Sardaigne ou CerviÚres (Hautes-Alpes), à participer à la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres des années 1970, sur le mode de la désobéissance civile.

    XXIe siĂšcle

    AprÚs le déclin de l'industrie textile, l'activité se concentre surtout dans le secteur sanitaire et social avec une douzaine d'établissements spécialisés dans le handicap. L'industrie n'est toutefois pas absente avec la présence de quelques petites entreprises (tannerie, abattoir agréé U.E, fabricant de piÚces électroniques). Par ailleurs, la ville se situe au carrefour de zones touristiques assez fréquentées (Aubrac, gorges du Tarn), ce qui est susceptible d'apporter un surcroßt d'activité pendant la saison estivale.

    En 2014-2015, la ville connaĂźt un surendettement important causĂ© par des emprunts excessifs, une baisse des dotations de l'État et des retours sur investissement plus faibles que prĂ©vu. À la suite de la rĂ©vĂ©lation de l'Ă©tat des finances de la commune le 19 mai 2015 par le nouveau maire, l'ancien maire de la ville, Jean Roujon, se suicide le 1er juin 2015[48].

    Politique et administration

    Marvejols fut chef-lieu de district de 1790 Ă  1795 et d'arrondissement de 1800 Ă  1926.

    Le Conseil de l'Europe remet a la ville de Marvejols le Prix de l'Europe en 2000 en recompense d'un jumelage exemplaire avec Cockermouth ville de la region de Cumbria en Angleterre.

    Voir le site du jumelage : www.jumelage-marvejols-cockermouth.fr pour plus d'informations.

    Tendances politiques et résultats

    l

    Liste des maires

    L'hĂŽtel de ville.
    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[49]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    juin 1944 août 1944 EugÚne Brossier
    août 1944 novembre 1947 Antoine Podevigne
    novembre 1947 décembre 1951 Jean Roujon Président du conseil général (1945-1953)
    décembre 1951 mai 1953 Marcel Buc
    mai 1953 mars 1965 Gilbert de Chambrun UP
    mars 1965 avril 1971 Jules Roujon RI Président du conseil général (1967-1974), Sénateur (1974-1985)
    avril 1971 mars 1983 Gilbert de Chambrun UP
    mars 1983 27 mai 1985[50] Jules Roujon RI Président du conseil général (1967-1974), Sénateur (1974-1985)
    juin 1985 juin 1995 Georges Meissonnier RPR Conseiller régional de 1998 à 2004
    juin 1995 mars 2014 Jean Roujon UMP puis DVD PrĂ©sident de la CC du GĂ©vaudan (2001 → 2014),
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (1985 → 2015) du canton de Marvejols
    août 2015 (démission) Jean-François Deloustal UMP puis LR
    mai 2020 Marcel Merle PS 1er vice-président de la communauté de communes
    [51] En cours Patricia BrĂ©mond DVG PrĂ©sidente de la CC du GĂ©vaudan (2020 → ),
    ConseillĂšre dĂ©partementale (2015 → ) du canton de Marvejols

    Intercommunalité

    Marvejols appartient à la communauté de communes du Gévaudan, créée le . Cette communauté regroupe douze communes autour de la ville qui en est le siÚge. Elle a permis le transfert de certaines compétences : aménagement rural, collecte des déchets des ménages et déchets assimilés, création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique, opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH), tourisme, traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.

    DĂ©coupage administratif

    Marvejols est le bureau centralisateur du canton de Marvejols.

    Conseillers départementauxCantonCode cantonalPopulation (2016)Communes
    Patricia Bremond
    Bernard Durand
    Canton de Marvejols48 085 921 hab.7
    Canton de Marvejols
    Canton de Marvejols avant 2015
    Canton de Marvejols avant 2015

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[53].

    En 2020, la commune comptait 4 713 habitants[Note 10], en diminution de 3,46 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 6113 2073 2943 8854 0254 0004 2114 386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7304 9865 0464 7344 8845 6505 1134 6724 159
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 9553 6433 9073 8133 8883 9013 8313 7003 610
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3 9344 4905 2965 5735 4765 5015 1325 0114 907
    2018 2020 - - - - - - -
    4 6674 713-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis une trentaine d'annĂ©es un fort mouvement de rurbanisation se produit autour de Marvejols, qui se traduit par une stagnation voire une rĂ©gression de la population de la ville-centre et au contraire par une forte progression des communes limitrophes. Ainsi, Marvejols voit sa population s'Ă©roder doucement au profit de certaines communes avoisinantes comme Chirac (qui a gagnĂ© 400 habitants en trente ans, passant de 700 habitants Ă  1 100) et surtout Montrodat, qui est passĂ© de 236 habitants en 1968 Ă  1 200 aujourd'hui. Ainsi, prise globalement, l'agglomĂ©ration de Marvejols n'a pas perdu d'habitants ces derniĂšres annĂ©es mais au contraire en a gagnĂ©. Marvejols et ses trois communes pĂ©riurbaines satellites (Chirac, Le Monastier, Montrodat) totalisent en 2011 8 274 habitants (contre 7 253 en 1975).

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  28,2 %, soit un taux infĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (37,1 %) est supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 2 185 hommes pour 2 482 femmes, soit un taux de 53,18 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,04 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    3,9
    11,9
    75-89 ans
    15,7
    19,6
    60-74 ans
    21,3
    20,5
    45-59 ans
    19,3
    16,3
    30-44 ans
    13,3
    17,4
    15-29 ans
    13,7
    12,7
    0-14 ans
    12,9
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Manifestations culturelles et festivités

    Croix occitane.

    Espoir Oc est une association de type loi 1901, créée il y a une vingtaine d'années avec pour objectif de promouvoir et de développer la langue et la culture occitane. Elle est située à Marvejols et y organise, chaque premier weekend du mois de juillet, un weekend sur le thÚme des traditions passées, ponctué par deux temps forts : le repas du samedi soir à base de produits du terroir qui se termine par un bal et la messe en occitan, le dimanche matin.

    Il y a aussi un festival pluridisciplinaire l'été vers la mi-juillet, le MarveLoz' Pop Festival. Un événement culturel organisé par l'association Les formicables, dont la thématique tourne autour de la notion de "Vintage". La ville vit ainsi trois jours dans l'univers inspiré des trente glorieuses avec une programmation artistique allant du cinéma à la musique en passant par les arts de rue.

    Enfin une partie du film 37°2 le matin y fut tournée.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 159 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 4 237 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 580 â‚Ź[I 8] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 45 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (43,2 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]4,7 %8,5 %7,9 %
    DĂ©partement[I 11]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  2 680 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9 % d'actifs (64 % ayant un emploi et 7,9 % de chĂŽmeurs) et 28,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 10]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Marvejols[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 2 662 emplois en 2018, contre 2 937 en 2013 et 2 887 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 740, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 14].

    Sur ces 1 740 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 035 travaillent dans la commune, soit 60 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 7,9 % les transports en commun, 17,2 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les trois portes fortifiées

    BĂątiments religieux

    Musées

    Il existe un musée archéologique dans la porte du Soubeyran. Ce petit musée présente les découvertes des fouilles effectuées autour de Marvejols. L'accÚs se fait par la Maison du Tourisme.

    Autres

    Statue de la BĂȘte du GĂ©vaudan par Emmanuel Auricoste.

    Sites naturels

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Marvejols

    Le blasonnement de Marvejols est :

    D'azur au chĂąteau de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, le chĂąteau ouvert, ajourĂ© et maçonnĂ© de sable, surmontĂ© d'une main dextre vĂȘtue d'un gantelet aussi d'argent tenant une fleur de lys d'or.

    La fleur de lys est la marque du statut de ville royale accordé à Marvejols par Henri IV.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[30].
    9. Quelques noms de ces grandes figures du pays : la famille de Grolé de Peyre tout d'abord, qui a donné son nom à la terre, dont le centre est le chùteau de Labaume au nord de Marvejols (le petit Versailles gévaudanais). Les descendants, au début du XIXe siÚcle, sont les Duplessis-Chatillon. On peut citer encore les Seguin de RegniÚs de Prades, les Retz de Malevieille, les Daudé Tardieu de la Barthe, les Framond, les de Chambrun, les BÚs de Berc, les Malafosse ou bien encore les Chapel d'Espinassoux (les descendants sont les Villeneuve-Bargemon, la branche lozérienne)

    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Marvejols » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marvejols (48092) », (consultĂ© le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Marvejols » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Marvejols » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Marvejols » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Deux-Verg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marvejols et Deux-Verges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Deux-Verg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marvejols et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Marvejols », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF les « causses de Marvejols et de Mende » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Marvejols », sur Géorisques (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    21. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
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    23. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    24. « DĂ©fense des forĂȘts contre l'incendie (DFCI) », sur www.lozere.gouv.fr (consultĂ© le )
    25. « Les risques majeurs dans la LozĂšre », sur www.lozere.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    26. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Marvejols », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    30. Article R214-112 du code de l’environnement
    31. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    32. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    33. NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1990), t. 1, p. 187
    34. Le musée archéologique municipal est situé dans les tours de la porte du Soubeyran à l'entrée de Marvejols.
    35. Présentation de Marvejols sur le site de la mairie.
    36. Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1001.
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    38. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lĂšz-Tours, mars 1481 (1480 avant PĂąques)
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