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La Canourgue

La Canourgue (en occitan La Canorga) est une commune française, située dans l'ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

La Canourgue
La Canourgue
L'Urugne.
Blason de La Canourgue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn
(siĂšge)
Maire
Mandat
Claude Malzac
2020-2026
Code postal 48500
Code commune 48034
DĂ©mographie
Gentilé Canourgais
Population
municipale
2 099 hab. (2020 en diminution de 0,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
Population
agglomération
3 177 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 26â€Č 01″ nord, 3° 12â€Č 56″ est
Altitude Min. 521 m
Max. 1 008 m
Superficie 104,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Canourgue
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de la Canourgue
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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La Canourgue
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La Canourgue
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La Canourgue
Liens
Site web www.la-canourgue.com

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Lot, l'Urugne, le ruisseau de Chardonnet, le ruisseau de la Felgeyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « vallon de l'Urugne ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    La Canourgue est une commune rurale qui compte 2 099 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomĂ©ration de La Canourgue. Ses habitants sont appelĂ©s les Canourguais ou Canourguaises.

    La commune de La Canourgue est labellisée « Village étape » depuis 2006.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud-ouest du département de la LozÚre, dans le Gévaudan, sur l'Urugne (petit affluent du Lot) au pied du causse de Sauveterre que la commune occupe en grande partie.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    GĂ©ologie

    calcaire beige de l’oxfordien de La Canourgue en Lozùre

    Le sol est calcaire et un bloc échantillon est exposé dans le musée en plein air du géoscope de l'aire de la Lozere à la sortie 32 de l'autoroute A 75, la "Méridienne", au niveau du village de La Garde.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 092 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bertholene », sur la commune de BertholĂšne, mise en service en 1987[7] et qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 052,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  39 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « vallon de l'Urugne »[15], d'une superficie de 578 ha, l'un des principaux sites d'hivernage du grand Rhinolophe avec entre 40 et 75 individus. Seuls quatre sites principaux sont connus dans l'ex rĂ©gion Languedoc-Roussillon[16].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[17] : le « ruisseau de la Felgeyre » (24 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[18], et le « ruisseau de RoumardiĂšs » (11 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :

    • le « contrefort sud de l'Aubrac » (14 299 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[20] ;
    • le « vallon de l'Urugne et corniches de Saint-Saturnin » (646 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[21].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  La Canourgue.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La Canourgue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Canourgue, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 177 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,6 %), prairies (15,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (14,3 %), terres arables (2,9 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par l'autoroute A75 ainsi que par la gare de Banassac - La Canourgue sur la ligne ferroviaire des Causses.

    La commune se situe à la fois sur le parcours du sentier de grande randonnée 6 (GR6) et du GR 60 relevant à la fois du chemin de Saint-Guilhem et du sentier de grande randonnée de pays (GRP) "Tour du Causse de Sauveterre".

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Canourgue est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[27]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues du , une crue cĂ©venole de rĂ©fĂ©rence (3,95 m mesurĂ©s Ă  Mende), et des 4 et , une crue mĂ©diterranĂ©enne (3,80 m mesurĂ©s Ă  Mende). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2018 et 2020[29] - [25].

    La Canourgue est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [30] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Canourgue.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[32]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 53 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 162 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 320 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 28 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[37].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de La Canourgue est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Canonica en 1060[39] (une « église collégiale »). Le toponyme français est issu de l'occitan la canorga désignant une église de chanoines[39].

    Histoire

    Époque contemporaine

    Le , les communes d'Auxillac, La Canourgue, La Capelle et Montjézieu fusionnent sous le régime de la fusion-association[I 7] - [40].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Canourgue est membre de la communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à La Canourgue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 8].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de La Canourgue pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].

    Administration municipale

    Liste des maires de La Canourgue[43]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1815 1821 Jean-François Pascal
    1821 1835 Frézal Cordesse
    1852 1860 Jean-François Frézal Cordesse
    Élie de Finance de Clairbois
    v. 1964 Ernest Privat DVD Notaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Canourgue (1945 → 1964)
    mars 1971 mars 2001 Jacques Blanc UDF-PR
    puis DL
    Médecin généraliste puis médecin neuropsychiatre
    SecrĂ©taire d'État auprĂšs du ministre de l'Agriculture (1977 → 1978)
    DĂ©putĂ© de la LozĂšre (1973 → 2001)
    Conseiller rĂ©gional du Languedoc-Roussillon (1986 → 2010)
    PrĂ©sident du conseil rĂ©gional (1986 → 2004)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Canourgue (1970 → 1988)
    mars 2001 mars 2008 Henri Blanc
    FrÚre du précédent
    UDF puis
    UMP
    Administrateur judiciaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Canourgue (1988 → 2015)
    mars 2008 mai 2020 Jacques Blanc UMP → LR MĂ©decin neuropsychiatre
    SĂ©nateur de la LozĂšre (2001 → 2011)
    Conseiller rĂ©gional du Languedoc-Roussillon (1986 → 2010)
    PrĂ©sident de la CC Aubrac-Lot-Causses (2005 → 2016)
    PrĂ©sident de la CC Aubrac Lot Causses Tarn (2017 → 2020)
    mai 2020 En cours
    (au 21 avril 2022)
    Claude Malzac[44] DVD Fonctionnaire territorial retraité

    Jumelages

    La ville de La Canourgue est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 2 099 habitants[Note 10], en diminution de 0,43 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9001 8931 9791 8291 8501 9691 8901 7281 856
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6952 1582 0451 8311 8392 0151 8381 8201 821
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6401 6921 6011 4261 2971 2461 2351 2391 144
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1791 2371 8501 8041 8171 9222 0762 1082 120
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0902 099-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 32,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,7 %) et le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (32,8 %) est comparable au taux départemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 1 048 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 51,16 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,04 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 9]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    4,3
    9,9
    75-89 ans
    11,7
    18,7
    60-74 ans
    20,3
    18,5
    45-59 ans
    20,1
    15,7
    30-44 ans
    15,7
    19,8
    15-29 ans
    11,5
    16,4
    0-14 ans
    16,5
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 845 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 1 867 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 890 â‚Ź[I 10] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 11]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 12]5,9 %8,5 %5,7 %
    DĂ©partement[I 13]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 210 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 5,7 % de chĂŽmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 12]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 15]. Elle compte 946 emplois en 2018, contre 1 015 en 2013 et 959 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 857, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %[I 16].

    Sur ces 857 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 76,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 13,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La chapelle de Saint-Frézal.

    Édifices religieux

    NĂ©es Ă  La Canourgue

    Liées à la commune

    Gastronomie

    La pouteille (Ă  base de pieds de porc et de viande de bƓuf) et les manouls (Ă  base de tripes de mouton) sont deux spĂ©cialitĂ©s culinaires de La Canourgue. Il existe mĂȘme une ConfrĂ©rie de la pouteille et du manouls.

    HĂ©raldique

    La Canourgue

    Le blasonnement de La Canourgue est : parti : au premier mi-parti d'azur aux deux fleurs de lys d'or, au second d'argent au lévrier de sable courant en bande, colleté d'or[52]

    Le lévrier de l'une des huit baronnies du Gévaudan, à savoir celle de Canilhac dont La Canourgue faisait partie[53].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Isabelle Darnas, Marie-Sylvie Grandjouan, Cantons de la Canourgue, Chanac, le Massegros, Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France, rĂ©gion Languedoc-Roussillon, coll. « Images du Patrimoine » no 142, 1995, (ISBN 2-907276-04-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[36].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de la Canourgue » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « Commune de La Canourgue (48034). », sur Insee (consulté le ).
    8. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Canourgue » (consulté le ).
    9. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de La Canourgue (48034) », (consultĂ© le ).
    10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Canourgue » (consulté le ).
    11. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Canourgue » (consulté le ).
    13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Canourgue » (consulté le ).
    17. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    9. « Station Météo-France Bertholene - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la LozĂšre (48) », (consultĂ© le ).
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    50. « Chapelle Saint-Frézal », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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    52. « La Canourgue LozÚre », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
    53. Explications sur le site de la commune.
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