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La MalĂšne

La MalÚne est une commune française située dans le sud-ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

La MalĂšne
La MalĂšne
Vue sur le village.
Blason de La MalĂšne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
RĂ©gine DoussiĂšre
2020-2026
Code postal 48210
Code commune 48088
DĂ©mographie
Gentilé Malénais
Population
municipale
134 hab. (2020 en diminution de 12,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 18â€Č 11″ nord, 3° 19â€Č 16″ est
Altitude 452 m
Min. 438 m
Max. 1 012 m
Superficie 40,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Canourgue
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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La MalĂšne
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La MalĂšne
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La MalĂšne
Liens
Site web www.lamalene.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Tarn et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges du Tarn » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    La MalĂšne est une commune rurale qui compte 134 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 716 habitants en 1906. Ses habitants sont appelĂ©s les MalĂ©nais ou MalĂ©naises.

    La commune adhÚre à la charte du parc national des Cévennes et fait ainsi partie de son « aire d'adhésion ».

    GĂ©ographie

    La commune de la MalÚne est située dans le sud du département de la LozÚre, au milieu des gorges du Tarn, de la Jonte et des Causses, dans le sud-ouest du Gévaudan entre le causse de Sauveterre et le causse Méjean.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 248 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[7] et qui se trouve Ă  24 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 428,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  30 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • les « gorges du Tarn », d'une superficie de 447 ha, un ensemble de causses calcaires au bas des versants desquels, plusieurs rĂ©surgences karstiques ont donnĂ© naissance Ă  des formations de tuf remarquables. Par ailleurs, une importante station de sabots de VĂ©nus se maintient en position trĂšs isolĂ©e par rapport aux noyaux principaux de cette espĂšce, sur un versant exposĂ© au nord. Enfin, le site inclut une partie de la propriĂ©tĂ© gĂ©rĂ©e par le Conservatoire d'espaces naturels qui prĂ©sente une palette des habitats et des espĂšces prĂ©sents dans les gorges[21]

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de prĂšs des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de rĂ©introduction de cette espĂšce[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[23] :

    • la « vallĂ©e du Tarn, du chĂąteau de la Caze aux Vignes » (128 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[24] ;
    • le « versant nord du Tarn, du rocher de Montesquieu au Pas de Souci » (457 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[25] ;
    • le « versant sud du causse de Sauveterre, de la MalĂšne au cirque des Baumes » (466 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [23] :

    • le « causse MĂ©jean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[27] ;
    • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du dĂ©partement[28].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  La MalĂšne.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La MalÚne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [29] - [I 1] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (81,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (24,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (6,9 %), terres arables (2,5 %), prairies (0,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La MalĂšne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020[34] - [32].

    La MalĂšne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[35]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [35] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La MalÚne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[37]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 36,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 185 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 61 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 33 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013[32].

    Toponymie

    La MalĂšne ou l'AmalĂšna du celte (gaulois) ''ama'', autour de ou passage, ''lĂšne'', de la laine.

    Histoire

    Le village a connu des heures difficiles durant la Révolution, le rocher de la barre en porte encore les stigmates : noirci (par du brou de noix), témoin des incendies qui ont ravagé les maisons du Grand Barry. La MalÚne est surtout connu pour ses bateliers qui feront découvrir aux visiteurs les magnifiques défilés du Tarn et en particulier les détroits[40]. Le bourg jouit d'une réputation nationale et internationale. Aujourd'hui l'activité principale de la commune est le tourisme.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de MalÚne est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[41], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Florac Trois RiviÚres. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Florac, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[41].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de La Canourgue pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[41], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

    Liste des maires

    Liste des maires de La MalĂšne
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1831 1843 Benoit Julien Chevalier de Roquetaillade
    1859 1863 François Antoine Raymond de Roquetaillade
    1864 1879 Isidore Arnal
    1879 1881 Justin Monginoux
    1881 1884 Théophile Monginoux
    1884 1885 Casimir Monginoux
    1885 1886 Théophile Monginoux
    1888 1892 Etienne Persegol
    1892 1896 Casimir Justin Belvezet
    1896 1904 Etienne Persegol
    1904 1912 Osmin Monginoux
    2001 2006 Robert Fages
    2006 2014 Christophe Brun
    2014 2019 Jean-Luc Aigouy
    2019 2020 CĂ©cile Jassaud
    2020 en cours RĂ©gine DoussiĂšre

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[45].

    En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 10], en diminution de 12,42 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    634705539598660682639675657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    633611646585602653619660690
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    692716647558488420379327283
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    265224232197188171165164158
    2017 2020 - - - - - - -
    138134-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]3,2 %10,5 %8,4 %
    DĂ©partement[I 5]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  82 personnes, parmi lesquelles on compte 84,3 % d'actifs (75,9 % ayant un emploi et 8,4 % de chĂŽmeurs) et 15,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 94,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 8].

    Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 60,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 30,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le pont de La MalÚne construit en 1854 et restauré en 1875.
    Le manoir de Montesquiou.
    • Le manoir de La MalĂšne date du XVe et XVIe siĂšcles et se rattache Ă  l'histoire des seigneurs de Montesquiou. Louis XIII ordonna de raser les forteresses rebelles mais grĂące aux services que rendit Pierre de Montesquiou, le chĂąteau fut Ă©pargnĂ©. Il a depuis Ă©tĂ© transformĂ© en hĂŽtel de luxe.
    • Le Pont bĂąti en 1854, fut emportĂ© en 1875 par une Ă©norme crue du Tarn, puis restaurĂ©. Il servait jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle Ă  la traversĂ©e des troupeaux de brebis de la draille principale (couloir de transhumance) reliant Montpellier Ă  l'Aubrac en passant par le mont Aigoual.
    • La Vierge est la statue qui fut Ă©rigĂ©e en 1878 rive gauche dominant La MalĂšne pour le pĂšlerinage instaurĂ© par le curĂ© de la paroisse Ă  la suite de la grande crue de 1875 qui emporta le pont. Ce pĂšlerinage existe toujours, il se dĂ©roule chaque annĂ©e au mois de mai.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste du XIIe siĂšcle, propriĂ©tĂ© de la commune et classĂ©e aux Monuments historiques depuis le .
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rouveret.
    • Ruines du Castel Merlet, plus vieux chĂąteau de France connu[48].

    HĂ©raldique

    Blason de La MalĂšne

    Le blasonnement est : parti : au premier d'argent Ă  la couronne de laurier de sinople, au chef de gueules chargĂ© de trois Ă©toiles d'or, au second de gueules au lion d'argent, accompagnĂ© de sept besants du mĂȘme ordonnĂ©s en orle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
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