Hures-la-Parade
Hures-la-Parade est une commune française née de la fusion en 1971 des anciennes communes de Hures et de La Parade. Elle est située sur le causse Méjean, dans le sud-ouest du département de la LozÚre, en région Occitanie.
Hures-la-Parade | |
Le village d'Hures. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Florac |
Intercommunalité | Communauté de communes Gorges Causses Cévennes |
Maire Mandat |
André Baret 2020-2026 |
Code postal | 48150 |
Code commune | 48074 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
226 hab. (2020 ) |
Densité | 2,6 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 14âČ 45âł nord, 3° 21âČ 11âł est |
Altitude | Min. 501 m Max. 1 204 m |
Superficie | 88,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Florac Trois RiviĂšres |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Jonte, le ravin des Bastides et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse MĂ©jean », « les CĂ©vennes » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Hures-la-Parade est une commune rurale qui compte 226 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Huriens ou Huriennes.
GĂ©ographie
Généralités
Dans le quart sud-ouest du département de la LozÚre, sur le causse Méjean, la commune de Hures-la-Parade s'étend sur 88,59 km2. Elle est bordée au sud sur environ sept kilomÚtres par la Jonte et ses gorges et est limitrophe du département de l'Aveyron. Avec moins de trois habitants par kilomÚtre carré, sa densité de population est l'une des plus faibles de France.
L'altitude minimale, 501 mĂštres, se trouve localisĂ©e Ă l'extrĂȘme sud-ouest, lĂ oĂč la Jonte quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Pierre-des-Tripiers et de Veyreau. L'altitude maximale avec 1 204 mĂštres est situĂ©e Ă l'extrĂȘme est, en limite de la commune de Vebron[Carte 1].
TraversĂ© par la route dĂ©partementale (RD) 986, le bourg de la Parade oĂč se trouve la mairie est situĂ©, en distances orthodromiques, vingt-sept kilomĂštres au nord-est de Millau. Le petit bourg de Hures est situĂ© six kilomĂštres plus Ă l'est.
La commune est également desservie par la RD 63 qui dessert l'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie (code OACI des aéroports : LFNO), et la RD 996, qui longe la Jonte.
Sur les hauteurs du causse Méjean, le territoire communal est parcouru par deux sentiers de grande randonnée : entre Saint-Pierre-des-Tripiers et Meyrueis, le GR 6 traverse la commune d'ouest en est sur environ sept kilomÚtres, passant à proximité de l'aven Armand ; entre Mas-Saint-Chély et GatuziÚres, le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, présent sous balisage "GR 60" dans la commune, traverse celle-ci sur prÚs de cinq kilomÚtres, du nord vers le sud-est.
Communes limitrophes
Hures-la-Parade est limitrophe de neuf autres communes, dont celle de Veyreau dans le département de l'Aveyron.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1983 Ă 2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â2,6 | â2,3 | â0,2 | 1,9 | 6 | 9,3 | 11,7 | 11,5 | 8,3 | 5,5 | 1 | â1,4 | 4,1 |
Température moyenne (°C) | 0,9 | 1,6 | 4,2 | 6,5 | 10,8 | 14,6 | 17,5 | 17,4 | 13,5 | 9,7 | 4,5 | 2 | 8,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,3 | 5,4 | 8,6 | 11,1 | 15,6 | 19,8 | 23,4 | 23,2 | 18,7 | 13,9 | 8 | 5,5 | 13,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â21,5 16.01.1985 |
â19,5 10.02.1986 |
â17,6 01.03.05 |
â8,2 12.04.1986 |
â4,3 01.05.04 |
â0,5 04.06.1984 |
3,7 12.07.00 |
2,5 30.08.1986 |
â1 29.09.1993 |
â6,8 26.10.03 |
â11 27.11.10 |
â15 18.12.10 |
â21,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18 13.01.07 |
22 27.02.19 |
22,1 31.03.12 |
25,2 07.04.11 |
28,6 29.05.01 |
33,4 28.06.19 |
33,5 21.07.1989 |
35 13.08.03 |
31,3 17.09.1987 |
26,8 02.10.11 |
21 23.11.1992 |
20 02.12.15 |
35 2003 |
Précipitations (mm) | 72,4 | 62,6 | 52 | 90 | 92,2 | 72 | 45,4 | 60 | 91,9 | 108,1 | 101,1 | 77,4 | 925,1 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[8] - [9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[10].
Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[11] - [12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- le « causse Méjean », d'une superficie de 1 269 ha, un site avec des milieux représentatifs des habitats naturels caussenards à dominante dolomitique présentant un Mesobromion riche en orchidées[15]
et deux au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de prÚs des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espÚce[16] ;
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espÚces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espÚces de rapaces diurnes et sept nocturnes[17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[18] :
- la « colline de Fretma » (38 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
- les « gorges de la Jonte » (2 578 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aveyron et quatre dans la LozÚre[20] ;
- les « pelouses de la serre Gaoujac » (379 ha)[21] ;
- la « plaine de Chanet » (1 573 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
- les « plaines de Saubert et de la combette » (537 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] :
- le « causse Méjean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du département[24] ;
- les « gorges de la Jonte » (4 568 ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Aveyron et six dans la LozÚre[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Hures-la-Parade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (90,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (61,1 %), forĂȘts (26,4 %), terres arables (5,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,6 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
La commune comprend, en plus des deux villages principaux de Hures et de la Parade, de nombreux hameaux et lieux-dits : AumiĂšres, Cazeneuve, Drigas, Hyelzas, la BĂ©gude Blanche, la Borie, la Retournade, le Bedos, le Buffre, le Villaret, les Avens, les Douzes, les HĂ©rans, les Horts, Nivoliers et Saubert...
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Hures-la-Parade est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Jonte. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1994[31] - [29].
Hures-la-Parade est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[32]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [32] - [33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 43,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 197 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 117 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 59 %, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Histoire
En , un violent combat opposa les maquisards du groupe Bir-Hakeim aux troupes nazies.
C'est au cours des années 1950 que l'électrification a eu lieu sur le causse Méjean et que les habitants de la commune ont pu se voir équipés de l'électricité.
Les travaux d'adduction d'eau potable ont eu lieu dans les annĂ©es 1960, mettant en Ćuvre un vaste chantier de canalisations qui sera poursuivi dix annĂ©es durant.
C'est sur la commune que s'est installée depuis 1990 l'association TAKH qui y a introduit des chevaux de Przewalski dans le but de sauver cette espÚce de chevaux sauvages.
Une rave party réunissant 10 000 personnes s'est déroulée en sur la commune, provoquant un certain émoi compte tenu de la pandémie de Covid-19[37] - [38].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune d'Hures-la-Parade est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Florac Trois RiviÚres. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].
Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Florac, Ă la circonscription administrative de l'Ătat de la LozĂšre et Ă la rĂ©gion Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois RiviÚres pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Hures-la-Parade sont appelés les Huriens.
La commune a atteint son plus bas niveau démographique en 1968 avec 71 habitants. Depuis lors, la population n'a fait que croßtre, hormis un fléchissement aprÚs 2013.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[42].
En 2020, la commune comptait 226 habitants[Note 8], en diminution de 16,3 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
L'école de la commune est située à La Parade. Ce regroupement pédagogique a permis le maintien de la seule école du causse Méjean en 1983.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 102 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 226 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 590 âŹ[I 5] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,3 % | 5,8 % | 6,2 % |
DĂ©partement[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,2 % de chÎmeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 11].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 63,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités
L'agriculture confortée par le tourisme vert est l'activité principale de la commune, qui possÚde aussi sur son territoire l'aven Armand.
Le moulin de la Borie, restauré en 2017, a permis de créer un pÎle économique impliquant des agriculteurs qui produisent des céréales, un meunier qui transforme ces céréales au moulin et des boulangers qui fabriquent du pain avec la farine ainsi transformée.
La fromagerie le FĂ©dou[45] fabrique des fromages au lait cru de brebis.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- L'enceinte protohistorique de la Rode, ou de Drigas, ou de Hures, pourrait dater du VIe siĂšcle av. J.-C.[46].
- Sur le territoire communal ont été répertoriés cinq dolmens : le dolmen des Avens[47], le dolmen du CerriÚre[48], le dolmen de Drigas[49], la tombe du Géant[50] située à proximité de l'aven Armand et le Tombeu dau Geïon[51], ainsi que trois menhirs : menhir de Parade[52], le menhir de la Plaine de Chanet[53] et le Plo de Saubert[54], et un tumulus : celui du Plo de Saubert[55].
- La Ferme caussenarde d'autrefois[56], au hameau de Hyelzas, crĂ©Ă©e en 1973 par Armand et Marie Pratlong, est un Ă©comusĂ©e oĂč le visiteur peut dĂ©couvrir la vie des paysans du causse MĂ©jean jusqu'en 1946, dans des bĂątiments typiques de l'architecture caussenarde des XVIIIe et XIXe siĂšcles. Aujourd'hui, elle est ouverte au public d'avril Ă octobre inclus ; ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants qui y accueillent les visiteurs.
- L'aĂ©rodrome de Florac - Sainte-Enimie, Ă©galement appelĂ© Florac-Chanet, comporte trois pistes non revĂȘtues. D'usage restreint, il est principalement utilisĂ© pour le vol Ă voile entre avril et octobre[57]. Il est situĂ© Ă l'intersection des routes dĂ©partementales D 16 et D 63, dans le nord-est de la commune.
- L'enceinte protohistorique de la Rode.
- La tombe du GĂ©ant.
- La Ferme caussenarde d'autrefois.
- Sentier aprĂšs le passage d'un troupeau de brebis.
Patrimoine religieux
- Le roc Saint Gervais, situé aux Douzes dans les gorges de la Jonte, est un site naturel sanctifié.
- L'Ă©glise Saint-Privat d'Hures.
- La chapelle Notre-Dame de Hyelzas.
- La chapelle Saint-Gervais-et-Saint-Protais des Douzes.
- L'Ă©glise Saint-IlĂšre de la Parade.
- La croix du Buffre, croix du XIIe siĂšcle inscrite au titre des monuments historiques en 1948[58].
- Le roc Saint-Gervais.
- La chapelle Saint-Gervais-et-Saint-Protais des Douzes.
- La croix du Buffre.
Patrimoine environnemental
La commune à trois sites naturels classés[59] :
- l'aven Armand, une cavité souterraine site classé depuis le . Ouverte au public, elle est située dans le sud de la commune ;
- la grotte Amélineau, site classé depuis le , mais qui n'est pas ouverte au public ;
- le site des gorges du Tarn et de la Jonte, classĂ© depuis le ; en effet, le territoire communal est entiĂšrement bordĂ© au sud sur sept kilomĂštres par la Jonte â et par ses gorges â qui sert de limite communale et dĂ©partementale avec la commune de Veyreau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron.
Par ailleurs, prĂšs du lieu-dit le Villaret, l'association TAKH a introduit des chevaux de Przewalski[60].
- La « forĂȘt de stalagmites » de l'aven Armand.
- Les gorges de la Jonte vues depuis le roc Saint-Gervais. Toute la partie à gauche de la vallée est située sur la commune de Hures-la-Parade.
- Chevaux de Przewalski sur le causse MĂ©jean.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « 1204 » sur Géoportail (consulté le 31 mars 2020)..
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