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Moyenne montagne

La moyenne montagne est constituĂ©e des rĂ©gions montagneuses comprises entre la basse montagne et la haute montagne. Par rapport Ă  cette dernière, les rĂ©gions de moyenne montagne sont nettement plus propices au dĂ©veloppement de la faune et de la flore et Ă  l'habitation humaine. Dans les Alpes, on considère gĂ©nĂ©ralement la moyenne montagne comme une zone dont l'altitude est approximativement comprise entre 1 000 et 2 000 mètres[1] ; mais, pour d'autres massifs, sa dĂ©finition peut varier fortement en fonction de la latitude et des contraintes gĂ©ologiques.

Paysage du massif du Jura.

GĂ©ographie

Conditions climatiques

C'est Ă  partir de la moyenne montagne que l'on rencontre Ă  proprement parler le climat montagnard, nettement plus froid et nettement plus humide que les plaines environnantes et cet effet se renforce Ă  mesure que l'on gagne en altitude. On considère sous les latitude tempĂ©rĂ©es que l'on perd 1 °C tous les 150 m d'altitude[2]

Écosystème

Dans l'étagement de la végétation, les zones de moyenne montagne correspondent dans les régions tempérées à la zone de l'étage montagnard et à tout ou partie de l'étage subalpin.

Économie

Les sports d'hiver connaissent un véritable engouement au milieu du XXe siècle et transforment les paysages de la moyenne montagne[3] qui se tourne plus tardivement que la haute montagne vers un tourisme de masse. Souffrant d'un enneigement inégal, la moyenne montagne a en effet « développé successivement des activités complémentaires du ski alpin avec le ski de fond, le ski nordique et, surtout, un tourisme estival lié d'abord au thermalisme puis à la randonnée[4]. »

« Sous l’effet de l’internationalisation du tourisme, la concurrence entre les stations de sports d’hiver se renforce. Chacune d’elles est alors amenée à valoriser ses propres ressources touristiques et à se construire une identité locale différenciée de celle des autres territoires afin de conserver son attractivité[5]. »

La survenance de facteurs conjoncturels qui touchent tout particulièrement les stations de moyenne montagne, tels que le changement climatique avec, notamment, comme conséquence un enneigement aléatoire, le changement de comportement des consommateurs (privilégiant les stations de haute montagne, les séjours plus courts avec des décisions de dernière minute, les destinations qui développent un ski low cost, une saturation du marché solvable, une récession économique et une rationalisation des dépenses publiques, incite ces stations à engager une politique de diversification « 4 saisons » par le développement d'activités estivales (tourisme vert et de nature, patrimoine)[6] - [7].

Notes et références

  1. Michel Chardon, « Montagne et haute montagne alpine, critères et limites morphologiques remarquables en haute montagne », Revue de Géographie Alpine, no N° 72-2-4,‎ , pp. 213-224 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. « Le climat montagnard », sur www.prevision-meteo.ch (consulté le )
  3. Alain Mesplier, Pierre Bloc-Duraffour, Le tourisme dans le monde, éditions Bréal, (lire en ligne), p. 306.
  4. Catherine Dreyfus-Signoles, L'espace touristique, éditions Bréal, (lire en ligne), p. 26.
  5. Clémence Perrin-Malterre, « Identité touristique des stations de sports d'hiver de moyenne montagne et recompositions territoriales », Annales de géographie, no 697,‎ , p. 955 (DOI 10.3917/ag.697.0935).
  6. Patrick Viceriat, Claude Origet du Cluzeau, « Le tourisme des annĂ©es 2020. Des clĂ©s pour agir Â», La Documentation française, octobre 2009, 201 p.
  7. C. Achin, E. George-Marcelpoil, « Sorties de piste pour la performance touristique des stations de sports », Tourisme & Territoires, vol. 3, no 1,‎ , p. 67-92 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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