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Brassac-les-Mines

Brassac-les-Mines est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Brassac-les-Mines
Brassac-les-Mines
Vue de Brassac-les-Mines depuis le village de Marnat.
Blason de Brassac-les-Mines
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Fabien Besseyre
2020-2026
Code postal 63570
Code commune 63050
DĂ©mographie
Gentilé Brassacois - Brassacoises [1]
Population
municipale
3 373 hab. (2020 en augmentation de 2,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 468 hab./km2
Population
agglomération
10 585 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 24′ 53″ nord, 3° 19′ 47″ est
Altitude Min. 395 m
Max. 533 m
Superficie 7,20 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Brassac-les-Mines
(ville-centre)
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brassac-les-Mines
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Brassac-les-Mines
Liens
Site web brassaclesmines.fr

    Son suffixe fait référence aux anciennes mines de charbon présentes sur la commune.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Brassac-les-Mines est une commune située dans le sud du département du Puy-de-Dôme, limitrophe avec le département de la Haute-Loire par la ville de Sainte-Florine, à environ 50 kilomètres de Clermont-Ferrand et à égale distance d'environ 15 kilomètres entre Issoire et Brioude.

    Six communes, dont deux dans le département voisin de la Haute-Loire, sont limitrophes de Brassac-les-Mines[2] :

    Communes limitrophes de Brassac-les-Mines
    Beaulieu Auzat-la-Combelle Jumeaux
    Brassac-les-Mines
    Charbonnier-les-Mines Sainte-Florine (Haute-Loire) Vézézoux (Haute-Loire)

    Lieux-dits et Ă©carts

    Bayard, Brassaget, Peilharat Solignat

    Voies de communication et transports

    La commune se trouve à proximité de la sortie de Charbonnier sur l’A75.

    Une gare SNCF est implantée sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant les gares de Clermont-Ferrand (plus rarement au-delà) et Issoire au nord, Arvant, Brioude, Le Puy-en-Velay, Nîmes ou Aurillac au sud, et une fois par jour et par sens par un Intercités reliant Clermont-Ferrand à Béziers.

    Urbanisme

    Typologie

    Brassac-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Brassac-les-Mines, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 6 communes[6] et 10 585 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,2 %), terres arables (29,1 %), forêts (17,1 %), prairies (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Braciacus au IXe siècle[12].

    Il s'agit d'une formation gauloise ou gallo-romane du type *BRACIACU, basé sur un élément d'origine gauloise Brac-, suivi du suffixe gaulois -acon, latinisé en -(i)-acum ou -(i)-acus dans les documents médiévaux. Il est possible d'y voir un anthroponyme gallo-romain Bracius, dérivé du nom d'homme gaulois Bracus[13].

    En dérive son nom en langue occitane : Brassac[14].

    En 1886, pour éviter toute confusion avec les autres communes nommées Brassac, l'une dans le Tarn, l'autre en Tarn-et-Garonne et la dernière dans l'Ariège, la direction des PTT proposa d'ajouter à la ville de Brassac un « suffixe ». Le 20 novembre de la même année, le conseil municipal décida de choisir le nom de « Brassac-les-Mines » avant que ce choix ne soit entériné par décret présidentiel le [15].

    Une centaine d'années plus tard, toutes les mentions « les-Mines » furent mystérieusement retirées des panneaux d'entrée d'agglomération. Une initiative populaire permit de rétablir le nom de « Brassac-les-Mines »[15].

    Histoire

    Chevalement métallique peint en rouge.
    Chevalement du puits Bayard.

    Le chevalement du puits Bayard témoigne du passé minier de Brassac. Exploitées depuis le XVIIe siècle, les mines de charbon ont fermé définitivement en 1978.

    Ouvert en 1924, le puits Bayard a été le dernier exploité. Le charbon était transporté par bateau sur l'Allier. L'ouverture du canal de Briare, en 1642, permit de relier l'Allier à la Seine et favorisa le transport jusqu'à Paris. À partir de 1855, avec l'ouverture de la ligne d'Issoire, c'est par le train que le charbon est transporté. Sur la vingtaine de chevalements présents dans le bassin minier (Auzon, Brassac, Charbonnier, Frugères-les-mines), seuls ceux de Bayard et de La Combelle ont été conservés.

    Le site abrite aujourd'hui un musée de la mine.

    Historique

    • Villa rustica ou Villa urbana?

    Très tôt, la concentration démographique certainement, pousse les habitants à construire à proximité une extension du centre de l'ancienne villa. Ce processus de dédoublement est toujours inscrit dans le nom d'un des quartiers de Brassac.
    La formation de ce nouveau toponyme se fixe dans les plus anciennes strates linguistiques du haut Moyen Âge et cette dation précoce suggère déjà qu'aux Ve et VIIe siècles, ce centre rural avait une certaine importance. Cependant, son étendue et ses composantes ne sont pas données par la documentation ancienne et l’état actuel des connaissances archéologiques ne donne aucune réponse aux nombreuses interrogations.

    • Curtis carolingienne, administration et droit rĂ©galien.

    Dans les textes du début du Xe siècle[16], cette cour est citée parmi les biens d'Acfred, abbé de Brioude et dernier duc d'Aquitaine de la principauté Guilhelmide.
    À l'image du grand domaine classique appartenant au domaine public, la villa Braciacus disposait certainement, comme de nombreuses cours carolingiennes, d'une résidence aristocratique peut être déjà protégée par une installation close.
    Ce « palais rural » est directement lié aux exploitations agricoles alentour. Il en est le centre fiscal et administratif par lequel les agents du roi ou les abbés prélèvent l’impôt. Ce statut particulier lui a ainsi permis d’éviter (jusqu’à la féodalisation des structures) les découpages et les transmissions héréditaires.

    • Ecclesia sancti Petri.

    En 926, lors de la ratification du testament du duc d'Aquitaine, un sanctuaire dédié à saint Pierre est déjà construit. Il devient, par cette donation, la propriété du chapitre de Brioude. En pleine crise féodale, la terre devenue d'Église est rapidement détournée puis abusivement « concédée », à la descendance même de son usurpateur. Ce phénomène de "privatisation" annonce l'arrivée imminente des temps seigneuriaux.

    • Castellum fĂ©odal.

    Ce domaine est ensuite confié en fief à diverses familles de la noblesse locale.
    Le village médiéval se développa principalement autour du château et l'ancienne chapelle castrale.

    • DĂ©veloppement du port fluvial

    L'expansion de Brassac, bien avant l'exploitation minière, est liée à la présence de l'Allier qui est utilisé pour exporter les productions locales. Le trafic devient de plus en plus important, et la batellerie génère une activité intense à l'origine du développement de Brassaget, en bordure d'Allier. On y trouve alors charpentiers, qui fabriquaient les bateaux, cordiers, passeurs et d'autres corps de métiers participant à l'activité liée au transport par la rivière. On peut encore de nos jours longer les quais d'où partaient les sapinières fabriquées à Brassaget, observer les anneaux sur lesquels s'accrochaient ces bateaux. C'est au niveau du camping actuel qu'on les assemblait. Dans ces ports, les mariniers se plaçaient sous la protection de Saint Nicolas.

    Entre eux, les mariniers faisaient courir la légende du Letien, "un lutin à qui on attribuait toutes les mauvaises plaisanteries qu'on faisait subir aux jeunes mariniers, et qui permettaient aussi de raconter des histoires extraordinaires dans les veillées". Le Letien est originaire des bateliers de la Loire, avec qui les Auvergnats étaient en contact une bonne partie de l'année[17]. Les Letiens étaient au minimum espiègles, voire malfaisants.

    L'ouverture de la ligne de chemin de fer va provoquer le déclin, puis la disparition de la batellerie, tandis que la construction de deux ponts suspendus, l'un à Jumeaux, l'autre à Auzat, rendra caduque l'activité des passeurs.

    Environnement

    Qualité de l'eau

    L'eau reçue par les habitants de Brassac-les-Mines est captée en grande partie dans la nappe alluviale de l'Allier par des puits filtrants. Une seconde partie de l'eau provient des sources du Cézallier, captée à Anzat-le-Luguet.

    Fin 2009, la qualité de l'eau a fait l'objet d'un article dans le journal communal Brassac-tualités. Ces relevés ont été réalisés par le Syndicat du Cézallier qui gère la distribution de l'eau potable dans la ville. Les résultats sont les suivants[18] :

    Bactériologie. Pourcentage de conformité des 47 valeurs mesurées : 96,6 % - maxi 3 germes/100 ml - Limites de qualité : 0 germes/100ml. Conclusion : Eau de qualité satisfaisante.
    Minéralisation. 14 valeurs mesurées : mini. : 9,3 °F - maxi 13 °F - moyenne : 11,7 °F. Aucune références de qualité. Conclusion : Eau peu calcaire.
    Fluor. 7 valeurs mesurĂ©s : mini. 0,1 mg/l - maxi. 0,2 mg/l - moyenne : 0,1 mg/l. Limite de qualitĂ© maximum : 1,5 mg/l. Conclusion : Eau peu fluorĂ©e.
    Nitrates. 45 valeurs mesurĂ©es : mini : 3,0 mg/L - maxi : 34,8 mg/L - moyenne : 17,3 mg/L. Limites de qualitĂ© : mini. aucune ; maxi. 50 mg/L. Conclusion : Eau prĂ©sentant une teneur en nitrates conforme Ă  la rĂ©glementation europĂ©enne.
    Total pesticides. 4 valeurs mesurées : mini. 0,0 μg/l - maxi. 0,0 μg/l - moyenne. 0,0 μg/l. Limite de qualité (maximum) : 0,5 µg/l. Conclusion : Eau ne présentant pas de pesticides.
    Arsenic. 4 valeurs mesurées : mini. 0,0 μg/l - maxi. 0,0 μg/l - moyenne. 0,0 μg/l. Limite de qualité (maximum) : 10 µg/l. Conclusion : Eau ne présentant pas d'arsenic.

    Conclusion générale : Le niveau de sécurité offert par le réseau est satisfaisant. Il peut cependant encore être amélioré.

    Politique et administration

    Listes des maires

    Liste des maires successifs[Note 3]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1796 Jean Vernière
    1796 1798 Antoine Vernière Sous tutelle[Note 4]
    1798 1800 Louis Vernière Sous tutelle[Note 4]
    1800 1825 Guillaume Michel Jansenet
    1825 1830 Auguste d'Apchier
    1830 1832 Jean Gannat
    1832 1835 Joseph François Faidides
    1835 1840 François Travers
    1840 1859 Judes Dessaran d'Allard
    1859 1869 Eugène Jusserand[Note 5]
    1869 1870 Antoine LĂ©ger Chautard
    1870 1876 de Brun
    1876 1876 Jean Fallet
    1876 1878 Jean Sabatier
    1878 1884 Antoine Victor Souligoux
    1884 1903 Jean Sauvat
    1903 1905 Jean Lignerat
    1905 1908 Jean Chaussidière
    1908 1915 Pierre Merqueil Décède au cours du mandat
    1915 1918 Jean Serbu Premier adjoint, prend la relève
    1918 1925 Pierre Sasp
    1925 1929 Jean Magaud
    1929 1941 Jean Fabre SFIO[19] Instituteur et directeur d'Ă©cole honoraire
    Conseiller général du canton de Jumeaux (1931 → 1940 puis 1945 → 1951)
    1941 1942 Antoine Lartigaud Conseiller remplissant les fonctions de maire
    1942 1942 Pierre Portal
    1944 1947 Jean Fabre
    1947 1959 Justin Laroussinie
    1959 1965 Gilbert Belin PS Professeur d'arts plastiques
    1965 1967 Henri Degeorge
    1967 1971 Pierre Noir
    1971 Mars 2001 Gilbert Belin PS Professeur d'arts plastiques
    Sénateur du Puy-de-Dôme (1974 → 1983 puis 1988 → 1992)
    Conseiller général du canton de Jumeaux (1970 → 2001)
    Mars 2001 Mars 2008 Maurice Barreyre PS
    Mars 2008 Mars 2014 André Tapissier PS
    Mars 2014 Juillet 2020 Yves-Serge Croze DVD MĂ©decin
    Conseiller général du canton de Jumeaux (2001 → 2015)
    Juillet 2020 En cours Fabien Besseyre SE Délégué médical
    Vice-président de l’Agglo Pays d'Issoire
    Vice-President du Conseil départemental du canton de Brassac-les-Mines

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Jusqu'en mars 2015, Brassac-les-Mines faisait partie du canton de Jumeaux. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est devenue le bureau centralisateur d'un canton de 59 communes[20].

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2020, la commune comptait 3 373 habitants[Note 6], en augmentation de 2,4 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5381 5801 6761 8042 0172 0102 0712 0071 962
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8741 8261 8901 9042 1272 2372 3322 3852 549
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5322 3062 3241 9281 9221 9742 1712 1672 697
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 4823 6854 0403 8833 4463 2493 2873 3083 306
    2020 - - - - - - - -
    3 373--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville de Brassac-les-Mines comporte quatre Ă©tablissements publics d'enseignement.

    L'École maternelle Charles-Noir, située en face de la mairie, accueille les enfants de « très petite section » à « Grande section ». L'école élémentaire Jean-Zay, placée en contrebas de l'école maternelle, accueille les élèves de cours préparatoire CP à cours moyen 2e année CM2. Le collège Jules-Ferry accueille les enfants de la classe de 6e à la classe de 3e. Le lycée professionnel François-Rabelais complète cette offre.

    Effectifs des Ă©tablissements scolaires de Brassac-les-Mines[25]
    Rentrée 2009Rentrée 2010
    École maternelle Charles-Noir79 élèves85 élèves
    École élémentaire Jean-Zay126 élèves136 élèves
    École privée Sainte-Thérèse (fermée en 2013)78 élèves70 élèves
    Collège Jules-Ferry195 élèves206 élèves
    LEP François-Rabelais260 élèves252 élèves

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'église est située en centre-ville. Elle dépend de la paroisse Saint-Jacques des monts et des mines. Elle comporte deux vitraux de la manufacture basque Mauméjean. L'un représente un mineur, l'autre un parachutiste et rend hommage au lieutenant Robert de Lorenzo, soldat franco-américain blessé mortellement lors du débarquement en Normandie. Son tombeau figure au cimetière local, sa famille étant issue de la Haute-Loire proche.

    L'intérieur du musée de la mine.

    Musées

    • MusĂ©e de la mine, crĂ©Ă© par d'anciens mineurs.
    • MusĂ©e Peynet, autour de l'Ĺ“uvre de Raymond Peynet (1908-1999), dont la mère Ă©tait originaire de Brassac. Il existe aussi un MusĂ©e Peynet et du dessin humoristique Ă  Antibes.
    • MusĂ©e de la locomotion « La VirĂ©e d'Antan », crĂ©Ă© en 2018 par l'ACPML (Association pour la Conservation du Patrimoine MĂ©canique de Locomotion).

    Personnalités liées à la commune

    • Pons de Langeac (1339-1421), seigneur de Brassac et sĂ©nĂ©chal d'Auvergne ;
    • Étienne Feuillant (1768-1840), avocat, journaliste et dĂ©putĂ© français[26] ;
    • Claude Amable Eugène Jusseraud (1816-1893), nĂ© Ă  Riom le , Ă©lève du collège de Riom, il Ă©tudie Ă  l'École des mines de Saint-Étienne entre 1834 et 1837. Il participe Ă  la recherche de charbon Ă  Vitry-en-Artois. En 1840, il vient Ă  Brassac comme garde-mines. Il participe au sondage de Lempdes. Il publie Historique et topographie extĂ©rieure et souterraine du bassin de Brassac en 1843, avec atlas de cartes et plans. En 1848, il entreprend des recherches de gisements de fer du Cezallier et du Lembron. Il est reçu correspondant de l'AcadĂ©mie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand la mĂŞme annĂ©e avant d'en devenir membre titulaire en 1852. Garde-mines principal, il installe sur les bords de l'Allier, près de Brassac, une usine pour traiter les produits arsĂ©nieux de la mine de Beaubertre et une fabrique de rĂ©gule d'antimoine. Il construit des fours Ă  coke pour la Compagnie du Grand Central. IngĂ©nieur, il s'est aussi intĂ©ressĂ© Ă  l'archĂ©ologie. Il profite de ses voyages pour collectionner des minĂ©raux, des monnaies, des bijoux, des poteries et des ustensiles de toutes les pĂ©riodes en Auvergne. Sa collection au cours de la crue de l'Allier, en 1866. En 1856, il a prĂ©sentĂ© Ă  l'AcadĂ©mie de Clermont-Ferrand une note sur la dĂ©couverte d'une voie romaine Ă  Brassac. En 1860, il quitte provisoirement l'administration pour diriger la Compagnie des mines de Brassac pendant deux ans. Il est maire de Brassac pendant onzze ans, Ă  partir de 1859. Il est Ă©lu conseiller d'arrondissement du canton d'Issoire en 1859. En 1870, il est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur[27]. En 1872, il s'installe Ă  Clermont-Ferrand oĂą il travaille pendant dix ans. Il y meurt le [28].
    • Raymond Peynet (1908-1999), d'origines brassacoises ;,
    • Gilbert Belin (1927-2020), ancien maire de Brassac et ancien sĂ©nateur du Puy-de-DĂ´me.

    HĂ©raldique

    Blason de Brassac-les-Mines

    Les armes de Brassac-les-Mines se blasonnent ainsi : « De gueules à la tour d'argent ouverte et ajourée de sable, soutenue par une rivière d'argent chargée de deux burelles ondées d'azur, au chef de sable ».

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. D'après la liste affichée dans la salle du Conseil municipal de la mairie de Brassac-les-Mines (consultée le 27 avril 2014).
    4. Agent remplaçant le maire sous la tutelle du Président de l'administration cantonale.
    5. De son nom complet : Claude Eugène Amable Jusserand.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/puy-de-dome-63
    2. Géoportail (consulté le 26 janvier 2017).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Brassac-les-Mines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 109a.
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    14. Jean-Pierre Chambon, « Brassac - Brassaget, Aydat - Aydazés: Traitements phonétiques différenciés au sandhi interne et histoire du peuplement (nord du domaine occitan) », Revue de linguistique romane, Nancy, Analyse et traitement informatique de la langue française (CNRS), no 266,‎ , p. 67-94 (ISSN 0035-1458).
    15. Anglade 2001, p. 102.
    16. Liber de Honoribus, Baudot, p. 132.
    17. Simone Perron, Chantemerle le Couillon Rouge : roman, Clermont-Fd, Editions des Monts d'Auvergne, , 238 p. (ISBN 978-2-36654-000-0).
    18. Brassac-tualités octobre-novembre-décembre 2009
    19. « FABRE Jean [Puy-de-Dôme] », sur Dictionnaire Maitron (consulté le ).
    20. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Brassac'tualités juillet - août - septembre 2010
    26. Étienne Feuillant, sur le site de l'Assemblée nationale. Consulté le 12 octobre 2012.
    27. Base LĂ©onore : Jusserand, Claude Amable
    28. Cirice Teillard, « Notice biographique sur Eugène Jusseraud », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Académie des sciences, belles-lettres et art de Clermont-Ferrand,‎ , p. 17-22 (lire en ligne)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gilbert Belin, Brassac & ses environs, Aubenas, Equinoxe, coll. « Le temps RetrouvĂ© », (ISBN 978-2-908209-69-3)
    • AndrĂ©-Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-DĂ´me, Saint-Étienne, Horvath, (ISBN 978-2-7171-0448-6)
    • Paul Anglade, PrĂŞtre ouvrier forgeron : ce que c'est qu'obĂ©ir, Paris, Karthale, coll. « Signes des Temps », (ISBN 978-2-84586-182-4)
    • Georges Rigal, 2 siècles de marĂ©chaussĂ©e et de gendarmerie Ă  Issoire : 1720 - 1920, Issoire, École nationale technique des sous-officiers d'active, (BNF 44)
    • AndrĂ© Brustel, « Les Houillères du Bassin de Brassac-Sainte-Florine de 1650 Ă  1689 », Almanach de Brioude, Brioude,‎ , p. 145 Ă  169 (ISSN 1146-7436).

    Articles connexes

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