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Vézézoux

Vézézoux est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Vézézoux
Vézézoux
L'église Saint-Mary.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes Auzon Communauté
Maire
Mandat
Didier Robert
2020-2026
Code postal 43390
Code commune 43261
Démographie
Population
municipale
622 hab. (2020 en augmentation de 8,36 % par rapport à 2014)
Densité 87 hab./km2
Population
agglomération
10 585 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 15″ nord, 3° 20′ 51″ est
Altitude Min. 393 m
Max. 638 m
Superficie 7,13 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Brassac-les-Mines
(banlieue)
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Florine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vézézoux
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Vézézoux
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Vézézoux
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Vézézoux

    Vézézoux est un petit village situé à la limite des départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. On y a une belle vue sur le Massif central et les monts d'Auvergne.

    Vézézoux fait partie de ce que l'on nomme encore le Bassin minier bien que les mines de charbon de la région ne soient plus exploitées depuis 1978. Une ancienne usine de traitement du charbon au bord de la rivière Allier, dans le bas du village témoigne de cette partie de l'histoire.

    Ces dernières années, sa population augmente en même temps que la construction des maisons neuves. Pour autant, l'activité économique du village (commerces, entreprises, etc.) n'évolue pas vraiment.

    Géographie

    Vézézoux est le lieu le plus bas du département de la Haute-Loire, avec 393 m d'altitude.

    Localisation

    La commune de Vézézoux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

    Elle se situe à 72 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 15 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à km de Sainte-Florine[3], bureau centralisateur du canton de Sainte-Florine dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Brassac-les-Mines (1,8 km), Sainte-Florine (2,3 km), Auzon (2,4 km), Saint-Jean-Saint-Gervais (2,6 km), Jumeaux (3,1 km), Frugerès-les-Mines (3,7 km), Vergongheon (4,2 km), Charbonnier-les-Mines (5,0 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Vézézoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brassac-les-Mines, une agglomération inter-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 10 585 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,1 %), prairies (24,9 %), terres arables (8,6 %), zones urbanisées (8,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 303, alors qu'il était de 289 en 2013 et de 260 en 2008[I 7].

    Parmi ces logements, 81,3 % étaient des résidences principales, 8,5 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements[I 8].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vézézoux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,5 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 9].

    Le logement à Vézézoux en 2018.
    Typologie Vézézoux[I 7] Haute-Loire[I 10] France entière[I 11]
    Résidences principales (en %) 81,3 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,5 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 10,2 12,4 8,2

    Histoire

    Antiquité

    Comme le démontre la toponymie, il est envisageable que la fixation de l’habitat remonte à l'époque gauloise ou romaine. C'est le cas d'un hameau comme Marnat (nommé Marnac sur la carte de Cassini), qui sous-entendant la présence d'une villa gallo-romaine aux alentours du IIe siècle, appartenant à un Marnatus ou Marinus.

    Les anciens du village affirment que jeunes, ils avaient trouvé des tessons de poterie typiquement gallo-romaines, et des pièces dans la rivière du Cé.

    Moyen Âge

    Pas de château au Moyen Âge. On sait qu'une partie de Vézézoux appartenait en partie à la famille d'Arc, qui donnèrent leurs terres et les charges associées au monastère de Sauxillanges. Le village est donc à partir de cette date dirigé par des prieurs clunisiens.

    Époque moderne

    Dans les collines de Vézézoux et de Marnat, on trouve les restes des carrières de pierre où l'on exploitait l'améthyste et la baryte (entre autres) au début du siècle dernier. Ces filons sont connus en fait depuis au moins la fin du XVIIe siècle, puisque le chanoine Pierre Audigier dans les années 1700 cite Serlandes et Marnat (Marnhac) comme site à améthystes. Quelques années plus tard, en 1729, la marquise d'Yolet, de Beaulieu, entreprend des actions au lieu-dit « la Garde » à Marnat dans le but d'exploiter des filons pour la bijouterie[9] Le lieu-dit Pierre de bague rappelle cette histoire. Enfin, le renommée Louis-Guillaume le Monnier, alors en mission pour élaborer la carte de Cassini et collaborateur de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, passionné de géologie et de physique, cite lui-aussi les mines de Marnat.

    Le long du ruisseau du Cé (ou du Say), dans le bas du village, existaient plusieurs moulins depuis au moins la Révolution française. La rivière était plusieurs fois dirigée dans des canalisations à ciel ouvert, qu'on nomme des béals, et alimentaient les moulins. Le moulin d'Albine, dont on a des mentions depuis le début du XVIIe siècle, était un moulin à farine. Une partie est encore intacte. Un autre, le moulin du Say, broyait au XIXe siècle la barytine présente en abondance dans les environs, pour exporter cette poudre à Paris par sapinières. Un troisième, le moulin des Poules, en fort mauvais état aujourd'hui, existait en 1828. Le principal béal qui a sa prise d'eau en bas du chemin menant à Boussac, alimentait le moulin des poules et le moulin du Say[10]. Il est utilisé aujourd'hui par les promeneurs l'été, car ombragé par de magnifiques buis ; il abrite une partie d'une course d'orientation mise en place par la communauté de communes du pays d'Auzon en 2017 ; il accueille également une variante de la Via Arvernha, chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle reliant Clermont à Brioude.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Vézézoux est membre de la communauté de communes Auzon Communauté[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Auzon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 12].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Sainte-Florine pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[12].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 2008 avril 2014 Jacques Petrequin
    avril 2014 En cours Didier Robert

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 622 habitants[Note 5], en augmentation de 8,36 % par rapport à 2014 (Haute-Loire : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    410405453431386427703436568
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    530516540506472444448418438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    483486409316332291276264308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    320322312340386407448540588
    2020 - - - - - - - -
    622--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 302 femmes, soit un taux de 50,17 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 13]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    0,3
    5,7
    75-89 ans
    7,4
    19,2
    60-74 ans
    19,6
    18,6
    45-59 ans
    18,3
    23,1
    30-44 ans
    22,0
    12,9
    15-29 ans
    9,6
    19,5
    0-14 ans
    22,7
    Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2018 en pourcentage[I 14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,4
    8
    75-89 ans
    11,6
    19,7
    60-74 ans
    19,6
    21,6
    45-59 ans
    20,5
    17,2
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,4
    17,4
    0-14 ans
    16,1

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 249 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 608 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 620 [I 15] (20 800  dans le département[I 16]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 17]6 %6,2 %9,2 %
    Département[I 18]6,3 %7,7 %7,7 %
    France entière[I 19]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 361 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 7] - [I 17]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Issoire, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 20]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 34 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 257, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 21].

    Sur ces 257 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 22]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 23].

    Culture locale et patrimoine

    L'église

    La paroisse est mentionnée dès le XIe siècle par le cartulaire de Sauxillanges. En effet, l'église de Vézézoux dépendait de ce monastère clunisien, qui était l'une des cinq "abbaye filles" de Cluny. L'église était donc gérée à cette époque par des moines bénédictins.

    Il est possible que ce fut une famille noble, les Arcs (Pierre, Bernard et Dalmacie), qui les premiers font construire l'église de Vézézoux au XIe siècle. Ils offrent au monastère une rente et des terres pour permettre l'entretien de l’Église, et la placent sous la protection du monastère clunisien de Sauxillanges[10].

    De cette époque (peut-être XIIe siècle) datent les constructions romanes de l'église (nef et sa voûte, modillons de l'abside). L'époque gothique (XVe siècle) a marqué le clocher-porche et la voûte de l'abside. La nef est de trois travées sous voûte en berceau légèrement brisé, supportée par des doubleaux amortis par un double ressaut sur l'écoinçon des arcs latéraux de décharge, technique relativement rare en Velay. L'abside se compose d'une travée de chœur, rappelant sa destinée monastique, précédant l'abside proprement dite qui est à cinq pans sur les deux faces, sous voûte d'ogives établie, avec les fenêtres lancéolées, lors des constructions des XIVe et XVe siècles. Un porche sous ogives aurait été ajouté au XIVe siècle. Bases prismatiques et mascarons des ogives encadrent le portail. Le tympan, mutilé à la Révolution, est orné d'une sculpture de la Vierge et de saint Jean. Le clocher a été exécuté dans la tradition des clochers issue des techniques architecturales de l'abbaye de la Chaise-Dieu.

    L'église est aujourd'hui dédiée à saint Mary. Elle avait, avant le XIXe siècle, saint Préjet (saint Priest) comme titulaire. Ce martyr est né dans le village, fils d'une ancienne famille aristocratique gallo-romaine, il fut évêque d'Auvergne. Il sera assassiné à Volvic en 676.

    L'occupation des sols ainsi que la christianisation de la colline sont attestés bien plus anciennement que l'installation de l'église au Moyen Âge(références?).

    Pourquoi l'église Saint-Mary ?

    Jusque dans les années 1850, l'église était placée sous le vocable de saint Préjet, évêque de Clermont et originaire du village. Mais en 1854, l'abbé Jean-Baptiste Gay est nommé prêtre de la paroisse. Il va payer de sa personne pour embellir son église et lui donner la renommée qu'il lui manque[17].. Il va par exemple repeindre entièrement l'intérieur du chœur de son église, durant 10 ans. Cette peinture fut recouverte au XXe siècle par un enduit de ciment, qui aujourd'hui est en mauvais état car couvert de salpêtre. Il accueille également la mission du à la suite de laquelle fut érigée la croix noire et dorée plantée sur l'extrémité de l'éperon rocheux où est bâtie l'église. C'est également lui qui remplace les anciens vitraux de l'abside par trois vitraux représentant la Sainte Famille.

    Il décide également de placer dans l'église dont il est responsable une relique dont elle ne peut s’enorgueillir. Les reliques de saint Préjet étant inaccessibles (car disparues), il utilise un reliquaire de son trésor, une boîte en argent du XVIe siècle estimée à plus de 200 francs lors de l'inventaire du mais vide... et part à la chasse aux reliques.

    En quelques années, dans des circonstances mystérieuses, il va mettre la main sur cinq reliques, qu'il va placer dans le reliquaire : saint Félix (évêque de Bourges mort en 576), saint Amateur (évêque d'Auxerre au début du Ve siècle), saint Austremoine (d'Issoire), un morceau de pierre de la Sainte maison de Lorette, et un morceau d'os du crâne de saint Mary, évangélisateur de l'Alagnon[18].

    C'est cette relique, la plus précieuse du reliquaire, qu'il va placer au centre de l'ensemble. En 1856, en commun accord avec les habitants de Vézézoux, l'église délaisse saint Préjet, et se place sous le vocable et la protection de saint Mary. Le reliquaire est aujourd'hui exposé dans la chapelle Saint-Mary de l'église de Vézézoux lors des journées du patrimoine ou lors de la fête patronale, le .

    Hameaux

    • Albine
    • la Taupe
    • le Say
    • les Poules
    • Marnat
    • Verrerie Notre-Dame-du-Port.

    Personnalités liées à la commune

    Folklore

    Le Grapau du Moulï

    Le long de l'Estantole (ou du Say) s'alignaient des moulins jusqu'au XIXe siècle. Une légende orale met en scène le Grapau du moulï, génie des eaux du moulin. Il devait avoir la forme d'une grosse grenouille (grapau signifie « crapaud » en patois). Il vivait surtout en eau trouble, dans les roues attenantes au moulin (le moulin du Say en possédait au moins trois), sous les écluses, les barrages ou les meules. On disait que lorsque les roues fonctionnaient pleinement, c'était que le Grapau était assis en haut de la roue et l'aspergeait d'eau… Autrement dit, il mettait en mouvement la roue du moulin. Il pouvait même le réparer. Mais si jamais le meunier se disputait avec lui, il se vengeait. Ce fut le cas avec Luquette la meunière, qui refusa un jour d'alimenter le Grapau (il suffisait d'envoyer du pain et du vin dès les aubes des roues). Elle termina trois nuits plus tard mystérieusement noyée sous les pales de son moulin.

    La fouant de Saint Préjet

    Un lieu-dit dans le bas du village conserve la mémoire d'une fontaine miraculeuse (fouant, en patois) dédié au premier saint protecteur de la paroisse : saint Préjet. Existait en ce lieu, aujourd'hui le long de la départementale, « une fontaine recouverte de maçonnerie de forme conique de 10m de longueur et de 5m de profondeur »[17]. La tradition affirmait que « des guérisons y ont été opérées jadis, et que, en temps d'épidémie, on s'y rendait en pèlerinage pour y être conservé de la contagion. Saint Préjet était spécialement invoqué pour la guérison des paralytiques ».

    Le creux du moulin des poules

    Une autre légende orale explique que le meunier du moulin des poules abusait de son âne, lui demandant chaque jour davantage. L'âne, éreinté à force de travail, tomba un jour raide mort dans son champs. Mais il se fit si lourd en mourant qu'il fut à l'origine de cette dépression visible dans le champ bordant le moulin des poules.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Cubizolles, Vézézoux, patrie de saint Préjet, évêque d'Auvergne (665-675) et martyr, Le Puy-en-Velay, Éd. Jeanne-d'Arc, 1996, 292 p., ill.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Vézézoux » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Brassac-les-Mines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Vézézoux » (consulté le ).
    8. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vézézoux - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vézézoux - Section LOG T7 » (consulté le ).
    10. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    11. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Vézézoux » (consulté le ).
    13. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vézézoux (43261) », (consulté le ).
    14. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
    15. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vézézoux » (consulté le ).
    16. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vézézoux » (consulté le ).
    18. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    19. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    21. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vézézoux » (consulté le ).
    22. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    23. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

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    17. Pierre Cubizolles, Vézézoux, patrie de Saint Préjet, Le puy, Jeanne d'arc.
    18. exposition permanente en l'église Saint Mary de Vézézoux - paroisse Saint Jacques des Monts et des mines.
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