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Vitry-en-Artois

Vitry-en-Artois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Vitry-en-Artois
Vitry-en-Artois
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Georget
2020-2026
Code postal 62490
Code commune 62865
Démographie
Gentilé Vitryens
Population
municipale
4 732 hab. (2020 en augmentation de 2,31 % par rapport à 2014)
Densité 252 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 35″ nord, 2° 59′ 02″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 72 m
Superficie 18,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vitry-en-Artois
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Vitry-en-Artois
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Vitry-en-Artois
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Vitry-en-Artois
Liens
Site web vitryenartois.fr

    La commune est le siège de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 302 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par la Scarpe canalisée, cours d'eau d'une longueur de 67 km, qui prend sa source dans la commune d'Arras et se jette dans L'Escaut canalisée au niveau de la commune de Mortagne-du-Nord dans le département du Nord[1].

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : la vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois, d’une superficie de 1 632 hectares et d'une altitude variant de 43 à 62 mètres. Sur ce site alluvial inondable plus ou moins tourbeux on y trouve des sites remarquables : le marais de Vitry en Artois, le marais du pont à RÅ“ux et le secteur des anciennes tourbières de Plouvain et Biache-Saint-Vaast[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Vitry-en-Artois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[6] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France par la population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), zones urbanisées (11,8 %), prairies (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), forêts (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes « Victoriacum villa publica quæ in suburbano Abrebatensis urbis sita est » (VIIe siècle) ; Victoriacu (VIIIe siècle) ; Victuriacum (XIe siècle) ; Vitri (1122) ; Viteri (1143) ; Vitris (1149) ; Vitreium (1188) ; Vitriacum (1192) ; Victreium (1194) ; Viteriachum (1207) ; Viteriacum (1210) ; Vittriacum (1279) ; Vittri (XIVe siècle) ; Vitteri (XIVe siècle) ; Vitri-en-Artois (XIVe siècle) ; Vitryacum prope Duacum (1407) ; Vitery (1408) ; Vuitry (1429) ; Vietri (1518) ; Vittry (1523) ; Vitry (1671)[13].

    L'origine du nom de Vitry remonterait à un nom de personne gallo-romain Victorius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Victoriacum, « domaine de Victorius »[14]

    Variante en -y de Vitrac. Du latin *Victoriacus → voir Victor et -ac, le mot fait aussi Vitray.

    L’Artois est un pays traditionnel et une province du royaume sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui inclus principalement dans le département du Pas-de-Calais.

    Histoire

    Les recherches archéologiques indiquent que la ville existait bien longtemps avant l'époque de Jésus-Christ.

    Des fouilles ont attesté la présence de vestiges de constructions rurales du Moyen Âge et de l'époque paienne[15].

    Plusieurs rois (Clodion le Chevelu, Clotaire Ier, Sigebert Ier, Chilpéric) auraient vécu à Vitry-en-Artois[16], Sigebert Ier y étant assassiné sur ordre de Frédégonde reine de Neustrie, y compris un roi d'Espagne, lors de l'occupation espagnole.

    De nombreuses familles de Vitry-en-Artois seraient arrivées à cette époque. Lors de l'attaque de Cambrai sur Vitry-en-Artois pour chasser les Espagnols (« guerre de Vitry »), les habitants se seraient cachés dans les souterrains qui allaient du château à l'église et à diverses maisons. Actuellement, de nombreuses maisons ont encore accès au souterrain par leur cave bien que la plupart en aient muré l'accès.

    Vitry a donné son nom à une famille noble de l'Artois[17].

    Avant la Révolution française, Vitry était le siège d'une seigneurie. En janvier 1756, la seigneurie de Noeu et la seigneurie vicomtière de La Barre sont réunies sous le nom de la terre de Vitry-de-la-Barre érigée en baronnie, relevant du château de Béthune. La terre de Noeu possède toute la justice seigneuriale, beaucoup de vassaux en relèvent qui doivent des revenus en argent, grains, volailles, etc.; elle possède un moulin à vent et droit de chasse au plomb. La terre de La Barre limitrophe de la première consiste en rentes d'argent, volailles, et possède la moyenne et basse justice seigneuriale[17].

    Famille de Vitry

    • François de Vitry est seigneur de Breucq, Lovoières et Tressenes. Il est fait chevalier par Philippe IV en mai 1645[17].
    • Jean François de Vitry est fils de François de Vitry. Il épouse en 1683 Isabelle de Melun (maison de Melun).
    • Barhélémy François de Vitry est fils de Jean François de Vitry.
    • Barthélémy Hippolyte de Vitry, fils de Barthélémy François, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de grenadiers dans les troupes du roi , seigneur de Noeux et de la seigneurie vicomtière de La Barre, bénéficie en janvier 1756 de lettres données à Versailles le faisant baron. Il a servi comme lieutenant-capitaine au régiment du Dauphin, a été capitaine de grenadiers, a assisté aux divers sièges et batailles des trois campagnes d'Italie en 1733, 1734 1735. Il a été blessé à la bataille de Guastalla. Il a ensuite servi en Allemagne et en Flandre, notamment au siège de Mons en Hainaut, où, ayant pris avec sa troupe un ouvrage à corne, s'y est maintenu malgré le feu redoublé des assiégés. Il a participé à la bataille de Rocourt le , y a perdu la moitié de sa compagnie et a été fait chevalier de Saint Louis. Il a été député des États d'Artois en 1753. Il a eu deux oncles morts au service, l'un à la bataille de Fredlinghen, l'autre au siège de Turin. Son frère, le chevalier de Vitry, est mort au service à la bataille de Fontenoy en 1745[17].
    • Vers 1770, Philippe Hippolyte de Vitry, marié à Marie Louise Françoise de Poucques, est seigneur de Malfiance. Leur fille Marie Angélique Louise Joseph épouse à Saint-Omer le François Joseph de Wazières, seigneur de Mussen sur Ecques[18].

    Le la gare de Vitry-en-Artois est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la section d'Arras à la frontière de sa ligne de Paris à Lille et à la frontière belge[19] - [20].

    Le , un décret modifie le nom de la commune de Vitry (Pas-de-Calais) qui devient Vitry-en-Artois[21].

    Première Guerre mondiale

    Lors de la Première Guerre mondiale, le village est bombardé dès le mois d'. Le , il est presque totalement détruit, seules cinq maisons étant « encore debout Â»[22].

    La gare est reconstruite dans les années 1920 sur un modèle employé pour de nombreuses gares des alentours après la Première Guerre mondiale[23].

    Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'aérodrome de Vitry en Artois a été le premier aérodrome réoccupé par un groupe français des FAFL en provenance d'Angleterre le . Ce jour est toujours commémoré tous les ans et une stèle à l'entrée de l'aérodrome rappelle l'événement.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Brebières.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    v. 1882 Hubert Moullart-Lanvin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1901 Cyrille Vaillant
    1901 1908 Auguste Masclef Négociant
    1908 1913 Gustave Baudumont
    1914 1919 Théophile Defossez
    1919 1921 Jules Grébert
    1921 1935 Arthur Détrez Rad. Vétérinaire
    Conseiller général de Vitry-en-Artois (1928 → 1940)
    Conseiller d'arrondissement (1925 1928)
    1935 1944 Pierre Riquoir Rad.soc. Entrepreneur
    1944 1945 Georges Détrez Président du Comité local de libération
    1945 1947 Louis Stienne[24] PCF Ouvrier papetier, résistant FTPF
    1947 1969 Pierre Riquoir Rad.soc. Entrepreneur
    1969 1981 Louis Stienne[24] PCF Ouvrier papetier, ancien résistant
    Conseiller général de Vitry-en-Artois (1967 → 1979)
    Démissionnaire
    1981 mars 1983 Marie-Claude Riquoir PS Animatrice socio-culturelle
    mars 1983 mars 1989 Martial Stienne
    Fils de Louis Stienne
    PCF Ouvrier menuisier
    Conseiller général de Vitry-en-Artois (1979 → 2015)
    mars 1989 juin 1995 Marie-Claude Riquoir PS Animatrice socio-culturelle
    Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais
    juin 1995 En cours
    (au 13 avril 2022)
    Pierre Georget PRG Ancien cadre
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2004 → 2015)
    Conseiller départemental de Brebières (2015 → )
    Président de la CC Osartis (2000 → 2013)
    Président de la CC Osartis Marquion (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2001-2008
    Réélu pour le mandat 2008-2014
    Réélu pour le mandat 2014-2020[25] - [26]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[27] - [28]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2020, la commune comptait 4 732 habitants[Note 4], en augmentation de 2,31 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7261 7201 8682 0662 3102 2662 3082 3772 437
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4742 5022 7072 6082 6502 8372 8652 9102 910
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9492 9372 9522 0472 6022 6612 7642 8533 234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 3893 5934 7484 7384 7324 6064 3854 4794 636
    2020 - - - - - - - -
    4 732--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 254 hommes pour 2 422 femmes, soit un taux de 51,80 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    0,9
    7,2
    75-89 ans
    10,7
    16,2
    60-74 ans
    18,8
    19,1
    45-59 ans
    17,8
    19,6
    30-44 ans
    17,9
    17,2
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    17,8
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Manifestations culturelles et festivités

    La braderie de la Pomme d'amour, qui a lieu à l'Ascension et est animée par la confrérie de la Pomme d'amour, créée en 2004 afin de promouvoir cette sucette anisée, friandise locale créée et produite par la confiserie Jeanne-d'Arc de Vitry, magasin créé en 1888 par Henri Douvrain[35].

    Chilpéric, géant local.

    Le marché de Noël, avec une douzaine de chalets et la présence d'artisans dans la salle polyvalente[36]

    Médias

    Outre la presse locale, il existe la Radio Scarpe Sensée, ancienne radio pirate devenue légale lors du premier mandat de François Mitterrand, et qui se concentre désormais sur le social, la culture et l'éducation des habitants du territoire[37].

    Économie

    En 2018, la commune dispose d'un commerce de centre-ville dynamique et attractif, ainsi que d'un marché hebdomadaire qui regroupe une quinzaine de commerçants[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château n'existe plus.
    • L'église Saint-Martin, de style gothique et détruite en partie lors d'un bombardement allié en , fut reconstruite en 1923 par l’architecte, M. Mulard, selon les plans d'origine. Les piliers seront en grès poli de Saverne, et le bâtiment est en grès rose d’Alsace [39] - [40].
      Le bâtiment est notamment remarquable par sa verrière historiée, qui reflète la politique de reconstitution des vitraux des églises du nord de la France détruites pendant le conflit[41].
      Elle contient un orgue Cavaillé-Coll électrifié en 1970[42]
    • Le monument aux morts[43].
    • La crypte des décapités de Munich, situé à la sortie de Vitry-en-Artois, en direction de Sailly-en-Ostrevent au lieu-dit « le Mont Métier », où reposent les cendres de neuf membres de l’organisation de Résistance mise sur pied par Georges Detrez et Désiré Facon arrêtés la nuit du 13 au . Vingt-huit personnes sont déportées et 9 d'entre-elles sont condamnées à mort par le Tribunal du Peuple nazi, et ont été décapitées et incinérées à Munich le .
      Ramenées en France en 1947, les neuf urnes sont, quelque temps, exposées dans le chœur de l’église Saint-Martin, puis abritées dans le mémorial, inauguré le par le général de Larminat et le préfet Georges Phalempin[44].
    • La gare ferroviaire de Vitry-en-Artois.
    • L’aérodrome de Vitry-en-Artois ou de Vitry-Brebières a accueilli, en 1944, le retour en France du Groupe de bombardement Lorraine. Cédé par l'Aviation civile à un syndicat intercommunal (SIVU) rassemblant Brebières et Vitry, il est géré par la communauté de communes Osartis Marquion. La ville de Brebières souhaitant créer un parc éolien, le conseil communautaire a décidé en de mettre fin à l'activité aérienne d'avions légers, pour laisser subsister celle des ULM[45].
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La gare.
      La gare.

    La commune dans les arts

    Personnalités liées à la commune

    • Sigebert Ier, roi mérovingien, assassiné à Vitry-en-Artois en 575[46] - [47].
    • Philippe de Vitry (1291–1361), prélat et compositeur, peut-être né à Vitry-en-Artois.
    • Gilbert Mathon (1941-), homme politique français, né à Vitry-en-Artois.
    • Fabien LecÅ“uvre (1958-), attaché de presse, chroniqueur télé et radio et auteur d'ouvrages sur la chanson française, né à Vitry-en-Artois.

    Héraldique

    Armes de Vitry-en-Artois

    Les armes de Vitry-en-Artois se blasonnent ainsi :
    d'azur au château d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d'une couronne d'or et posée sur une terrasse de sinople chargé d'une devise ondée d'argent.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean-Marc Léonard, Histoire de Vitry-en-Artois, 1986, 195 pages (ISBN 2950168701) et (ISBN 9782950168702)
    • Bernard Mazingue, Vitry-en-Artois sous la Révolution, Saint-Nicolas,1987.
    • Bernard Mazingue, Réfractaires et curés de l'an II, Saint-Nicolas, 1991.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Scarpe canalisée (E2--0110) (E2--0110) » (consulté le )
    2. « ZNIEFF 310013375 - La vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 390.
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 727.
    15. Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public - 1992 - 214 pages (Jean-Marie Pesez, Archéologie de la maison paysanne).
    16. Page "Histoire" du site de la mairie
    17. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 87, lire en ligne.
    18. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.293-294 (lire en ligne).
    19. J.B. Richard (pseudo de Jean-Marie-Vincent Audin), Les Chemins de Fer par Richard : Chemin de fer du Nord. De Paris à la frontière de Belgique par Lille et Valenciennes... Itinéraire, etc, Paris, L. Maison, éditeur, , 49 + annexes (lire en ligne), « Itinéraire », p. 36.
    20. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes, 1828-1851, F. et M. Palau (réimpr. 2003) (1re éd. 1995), 217 p. (ISBN 978-2-9509421-0-4 et 2-9509421-0-5, BNF 35772084), « 3.11 Paris à Lille et Valenciennes », p. 119-120.
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