Aérodrome de Vitry-en-Artois
L’aérodrome de Vitry-en-Artois (code OACI : LFQS) est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique (CAP), restreinte aux ULM[1], situé à 2 km au nord-nord-est de Vitry-en-Artois dans le Pas-de-Calais (région Hauts-de-France, France).
Vitry-en-Artois | |||
Localisation | |||
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Pays | France | ||
Département | Pas-de-Calais | ||
Ville | Vitry-en-Artois | ||
Coordonnées | 50° 20′ 18″ nord, 2° 59′ 36″ est | ||
Altitude | 53 m (174 ft) | ||
Informations aéronautiques | |||
Code OACI | LFQS | ||
Nom cartographique | VITRY EN ARTOIS | ||
Type d'aéroport | Civil, ouvert à la CAP | ||
Gestionnaire | Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) de l'aérodrome de Vitry-en-Artois | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Utilisé pour la pratique d’activités aériennes limitées aux ULM, il n'est plus ouvert à l'aviation légère de loisirs ou de tourisme.
Histoire
Le Douaisis et la ville de Vitry en Artois réunissent une histoire forte, étant basés dans une zone géographique très tôt ouverte à l’aviation. Ce secteur a accueilli dès le début du siècle, à La Brayelle, les premiers ateliers d'aviation de l'avionneur Louis Charles Breguet, précurseur en matière d'hélicoptères avec son gyroplane et créateur d'un premier meeting aérien, toujours à La Brayelle, du 28 juin au 19 juillet 1909, avant celui de la Grande Semaine d'aviation de la Champagne, à Reims, en août 1909.
Le terrain de Vitry-en-Artois est pendant la Première Guerre mondiale, occupé par les Allemands, avec des pilotes tels que le Baron Rouge et L’Aigle de Lille.
Durant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, les pistes sont bétonnées et le terrain est configuré comme une base aérienne, avec la contribution forcée de travailleurs locaux.
En 1944, il devient l'un des premiers terrains d'aviation libérés par le Groupe Lorraine : groupe de bombardement des Forces Françaises Libres. Deux hangars de bombardiers demeurent et les pistes d’époque sont toujours visibles en altitude.
A l'entrée, une stèle en forme de croix de Lorraine[2], rappelle le retour d'un escadron Français dans la Royal Air Force sur son sol en octobre 1944.
Les ateliers Breguet de Douai et du terrain de Vitry-en-Artois, à quelques kilimètres sont liées par l'Histoire.
En mars 2018, la communauté de communes supprime l'activité aérienne d'avions de tourisme, pour laisser subsister un terrain d'ULM et un parc éolien.
Installations anciennes
L’aérodrome disposait de deux pistes en herbe :
- une piste orientée sud-nord (04/22) longue de 900 mètres et large de 100 ; (Piste fermée depuis Octobre 2013)
- une piste orientée est-ouest (12/30) longue de 900 mètres et large de 100.
L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 123,500 MHz.
S’y ajoutent :
Installations actuelles
Une piste pour ULM et leurs hangars.
Activités
- Aéroclub du Douaisis (multiaxes et Pendulaire)
- Aventure paramoteur
Notes et références
- Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel no 0159 du 10 juillet 2012, p. 11268)
- https://www.aerosteles.net/stelefr-vitry-lorraine
- N.B. : les informations aéronautiques contenues dans cette section sont citées sans garantie de mises à jour régulières. Seules les informations publiées par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome peuvent être utilisées pour la navigation aérienne.