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Ecques

Ecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ecques
Ecques
La mairie.
Blason de Ecques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Brigitte Merchier
2020-2026
Code postal 62129
Code commune 62288
DĂ©mographie
Gentilé Ecquois
Population
municipale
2 178 hab. (2020 en augmentation de 5,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 173 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 40â€Č 15″ nord, 2° 17â€Č 14″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 80 m
Superficie 12,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fruges
LĂ©gislatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Ecques
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Ecques
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Ecques
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Ecques
Liens
Site web www.mairie-ecques.fr

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  250 km de Paris, Ă  64 km de Lille, Ă  50 km de Calais et Boulogne-sur-Mer, dans la vallĂ©e de la Melde et au pied du plateau d'Helfaut (milieu naturel remarquable).

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Communes limitrophes d’Ecques
    Helfaut Heuringhem
    Bellinghem Ecques QuiestĂšde,
    Roquetoire
    Saint-Augustin

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est drainée par quatre cours d'eau :

    • la Melde du Pas-de-Calais, d'une longueur de 15,29 km, qui prend sa source dans la commune d'Helfaut et se jette dans le bras de dĂ©charge de la lys oduel au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[1] ;
    • le ruisseau du bois fauchez du ravin d'ecques, d'une longueur de 9,97 km, qui prend sa source dans la commune de Dohem et se jette dans le Lauborne au niveau de la commune[2] ;
    • le Lauborne, d'une longueur de 3,46 km, qui prend sa source dans la commune et qui se jette dans la Melde du Pas-de-Calais au niveau de la commune[3] ;
    • le ChĂąteau de LaprĂ©e, d'une longueur de 1,85 km, qui prend sa source dans la commune et qui se jette dans le Lauborne au niveau de la commune[4].

    La commune abritait plusieurs puits artĂ©sien, dont au moins neuf alimentaient naturellement (sans pompe, avec un dĂ©bit de plus de m3/h) les cressonniĂšres de M. Basseur, puis Ă  la suite du creusement d'un forage, par l'entreprise Bonduelle (en 1970)[5]. La plupart des puits avaient le mĂȘme exutoire, le Lauborne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[6].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 830 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les BruyĂšres d'Ecques, d’une superficie de 59 hectares et d'une altitude variant de 31 Ă  61 mĂštres. Cette ZNIEFF est une petite colline surplombant la vallĂ©e de la Lauborne et qui se compose d’argile de Louvil et de tuffeau de Saint-Omer, surmontĂ©e de sables et de grĂšs d’Ostricourt. On y trouve la lande mĂ©sophile Ă  callune commune et la bruyĂšre cendrĂ©e[7].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants reprĂ©sentent un remarquable ensemble Ă©cologique associant des habitats trĂšs diffĂ©rents constituant des complexes de vĂ©gĂ©tations souvent complĂ©mentaires[8].

    Site Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[9].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses, bois acides Ă  neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le systĂšme alluvial de la moyenne vallĂ©e de l'Aa d'une superficie de 389 hectares et rĂ©partis sur 14 communes[10].

    Urbanisme

    • Une entrĂ©e de la commune.
      Une entrée de la commune.
    • La place.
      La place.

    Typologie

    Ecques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), prairies (9,3 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,1 %), forĂȘts (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,9 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 77, D 189 et D 201 et est limitrophe de la sortie no 4 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[18].

    Transports

    La commune se trouve Ă  12 km, au sud, de la gare de Saint-Omer, situĂ©e sur les lignes de Lille aux Fontinettes et de Saint-Omer Ă  Hesdigneul, desservie par des trains TER Hauts-de-France[19].

    Les transports, notamment scolaires, sont assurés par Mouvéo, le service de transports en commun de l'agglomération de Saint-Omer.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes suivantes : Hescha en 1088 ; Escha en 1123 ; Esca en 1139 ; Eca vers 1140 ; Ekae en 1159 ; Eska en 1179 ; Heka en 1181-1185 ; Heska en 1190-1198 ; Eske en 1225-1227 ; Elske en 1254 ; Eska en 1270 ; Ekes au XIIIe siÚcle ; Esque en 1505 ; Esk en 1560 ; Esques-lez-Westecques en 1679[20] - [21] ; Ecque en 1793 et Ecques depuis 1801[22].

    Ernest NĂšgre voit dans le nom d'Ecques le germanique aski « frĂȘne », qui est une formation que l'on retrouve dans quelques communes de la rĂ©gion : Acq, Ascq et Aix-en-Issart[20].

    Écques en picard et Eske en nĂ©erlandais.

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1159, l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer possĂšde une ferme Ă  Houlle, laquelle devait des redevances Ă  Walter, fils d'Hugues d'Ecques[23].

    Plusieurs « terriers » anciens dont le « terrier d'Ecques »[24] daté de 1613 et d'autres comprenant des éléments généalogiques sont conservés dans le fonds d'archives locales de la bibliothÚque de la communauté d'agglomération de Saint-Omer[25]. Le plus ancien date de 1535 [26].

    Temps modernes

    Ecques Ă©tait le siĂšge d'une seigneurie principale portant le nom de la commune. À cĂŽtĂ© de celle-ci, existaient des fiefs donnant au dĂ©tenteur le nom de seigneur comme le fief de Mussen.

    Seigneurs de Mussen Ă  Ecques

    • François de Bacquelrode, Ă©cuyer, est seigneur de Mussen vers 1700. Il a Ă©pousĂ© Antoinette Waresquiel. Leur fille Antoinette Albertine se marie le Ă  Lille avec Claude François de WaziĂšres, nĂ© Ă  Marquette-lez-Lille en aoĂ»t 1676 (baptisĂ© le ), Ă©cuyer et seigneur d'Hollebecque sur Marquette. Il est le fils de Jean AndrĂ© François de WaziĂšres, chevalier, seigneur de BeauprĂ© (sur Haubourdin), capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille, Ă©chevin, mayeur, rewart (chargĂ© de la police) de Lille, et de Marie Jeanne Henriette de Vicq. Claude François accĂšde Ă  la bourgeoisie de Lille le [27].
    • Claude François Joseph de WaziĂšres, Ă©cuyer, fils de Claude François et d'Antoinette Albertine de Bacquelrode, rĂ©cupĂšre la seigneurie de Mussen.Il nait Ă  Marquette-lez-Lille le et meurt Ă  Ecques le . Il Ă©pouse Jeanne ThĂ©rĂšse Penant, fille de Martin et de Marie Joseph Lheureux. NĂ©e en 1698, veuve de de Nicolas Joseph Ogier, elle meurt le [28].
    • François Joseph de WaziĂšres, Ă©cuyer, succĂšde Ă  son pĂšre Claude François Joseph dans la seigneurie de Mussen. Il est le dernier seigneur du lieu en raison de la RĂ©volution française, qui supprime les titres de noblesse et/ou de fĂ©odalitĂ©. Il nait Ă  Ecques le et meurt Ă  BrĂȘme (Ă©migration française) le 3 juin 1793 ou 1797. Il Ă©pouse Ă  Saint-Omer le Marie AngĂ©lique Louise Joseph de Vitry, fille de Philippe Hippolyte Joseph, seigneur de Malfiance (sur Reclinghem?) et de Marie Louise Françoise de Poucques. NĂ©e le , elle meurt le , Ă  76 ans. Leur fils Louis Jean Baptiste Joseph (1774-1853) va hĂ©riter du titre de comte de WaziĂšres et va habiter avec son Ă©pouse ThĂ©rĂšse Charlotte ThĂ©rĂšse Sion au chĂąteau du Vert-Bois Ă  Bondues[29]. Le titre de comte de WaziĂšres va se transmettre jusqu'Ă  Gaston Louis nĂ© Ă  Douai en 1852; les de WaziĂšres restent prĂ©sents Ă  Ecques jusqu'au milieu du XIXe siĂšcle[30]. Un descendant Jules Louis Joseph (1820-1880), nĂ© Ă  Ecques, mort au VĂ©sinet, capitaine au 2e rĂ©giment de voltigeurs de la garde impĂ©riale (sous le Second Empire) a Ă©tĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur, et membre de 3e classe de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie[31].

    Révolution française et Empire

    La commune, instituée par la Révolution française, absorbe en 1799 celle de West-Ecques[32]

    Époque contemporaine

    Le village, durant la Seconde Guerre mondiale a été victime de plusieurs bombardements. En effet, il a pendant des mois représenté une menace pour Londres à cause des missiles lancés depuis l'actuel chùteau d'eau.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    Ecques était membre de la communauté de communes de la Morinie, créée en 1994.

    Compte tenu de la réforme territoriale, la petite taille de cette intercommunalité lui imposait de se regrouper avec une ou des autres structures intercommunales[33] - [34].

    C'est dans ce cadre qu'elle a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO), dont est désormais membre la commune.

    Circonscriptions administratives

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Aire-sur-la-Lys[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Ecques intÚgre le canton de Fruges[35].

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la huitiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 ? Abel Beauvois
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 1965 Euloge Tourneur SFIO Ingénieur retraité
    mars 1965 ? Casimir HĂ©ricourt Instituteur honoraire
    mars 1977 mars 2001 Michel Billet Directeur d'Ă©cole
    mars 2001 mars 2008 Philippe Fardoux PS Instituteur
    mars 2008 21 janvier 2015[37] - [38] Yves Bertin DVG Enseignant spécialisé retraité
    Mort en fonction
    3 février 2015 En cours
    (au 15 février 2022)
    Brigitte Merchier DVG Cadre retraitĂ©e de l'Éducation nationale[39]
    1re vice-prĂ©sidente de la CC de la Morinie (2015 → )
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[40] - [41] - [42]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre une école maternelle et une école élémentaire[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelĂ©s les Ecquois[44] et leur nom jetĂ© ou sobriquet est : chĂ©s agaches d'Écques (« les pies d'Ecques »).

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 2 178 habitants[Note 7], en augmentation de 5,01 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9069751 0981 0941 2191 2021 2871 3341 361
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2901 3021 3531 3021 3271 3351 3811 3101 241
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2221 2101 1541 0891 0981 1051 1411 0371 076
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0471 1081 1241 2951 6371 7811 8991 9002 004
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0952 178-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 054 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    2,8
    4,1
    75-89 ans
    7,2
    17,4
    60-74 ans
    15,7
    23,2
    45-59 ans
    19,8
    20,2
    30-44 ans
    20,7
    12,7
    15-29 ans
    14,1
    21,0
    0-14 ans
    19,6
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Manifestations culturelles et festivités

    Le 14 juillet a lieu une course à pied : les Foulées ecquoises, suivie au soir d'un feu d'artifice sur le terrain de football de la commune et d'une marche aux flambeaux.

    Le foyer rural fédÚre différentes actions sportives et culturelles (club de tir à l'arc, boules, bals folks, contes).

    L'automne venu, l'association Alternative monte le festival de musique d'Ecqu'ouvertes depuis 2004[50].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Nicolas.
      L'Ă©glise Saint-Nicolas.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • AndrĂ© Bertin (de) (1912-1994), coureur cycliste français, nĂ© dans la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Ecques Blason
    CoupĂ© : au 1er d'azur Ă  un soleil couchant d'or, au 2d de sinople Ă  un Ă©pi de blĂ© feuillĂ© d'or posĂ© en bande ; Ă  la divise du mĂȘme brochant sur la partition chargĂ©e d'une Ă©glise du mĂȘme issant d'un trait courbĂ© vers le chef, le clocher brochant sur l'azur ; le tout enfermĂ© par une bordure d'or chargĂ©e de dix feuilles de chĂȘne de sinople, deux affrontĂ©es en chef, trois montantes aux flancs et deux adossĂ©es en pointe[54].
    DĂ©tails
    Adopté le .

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© de type 4 apparaĂźt comme une transition entre l'ocĂ©anique franc (type 5) et l’ocĂ©anique dĂ©gradĂ© (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'Ă  l’Ouest, cette transition s'Ă©largit jusqu'Ă  atteindre plus de 150 km. Elle affecte Ă©galement le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne Ă  l'Aveyron et le nord des PyrĂ©nĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilitĂ© interannuelle moyenne. Les prĂ©cipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’étĂ© Ă©tant assez sec. (Source : CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Melde du Pas-de-Calais (E3610750) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau du bois fauchez du ravin d'ecques (E3610820) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lauborne (E3610800) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Chùteau de Laprée (E3610810) » (consulté le )
    5. rapport BRGM dec 1972, PDF, 35 pp
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « ZNIEFF 310013771 - Les BruyÚres d'Ecques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    9. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le )
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